arch/ive/ief (2000 - 2005)

« Est-ce que Verhostadt fait le jeu de la Swissair ? »

Ce fût une des questions que l'on a put entendre ce 10 octobre lorsque près d'un millier de travailleurs de la Sabena sont descendus dans les rues pour marquer leur mécontentement.
Ces travailleurs sont venus trouver le gouvernement non pas pour négocier le maintient de l'entreprise mais pour trouver une entente sur un éventuel plan social.
Un plan social, c'est la dernière étape avant la clôture définitive d'une entreprise en l'occurrence la SABENA…

Mais est-ce que tout va aussi mal dans cette entreprise ?
D'après un audit commandé par le syndicat des pilotes et par les associations de travailleurs les coûts salariaux sont passés de 27% en 95 à 16% du volume de l'entreprise pour cette année, les travailleurs de la Sabena sont 3% plus productifs que la moyenne européenne et surtout le nombre de passagers a augmenté de 1,3% pour cette année.
Rien ne justifie la fermeture de la SABENA pour la remplacer par une Sabena « light »,
Ni des salaires soit disant trop élevés,
Ni une productivité trop basse,
Ni un manque de fréquentation des passagers.

Peut-on concevoir que demain 13.000 personnes seront mises à la porte sans compensations financières ?
Peut-on concevoir que demain ce même état qui refuse d'aider une entreprise soit en mesure d'indemniser près de 13.000 chômeurs ?
Peut-on concevoir qu'après-demain ce seront près de 32.000 emplois liés de près ou de loin à la Sabena qui seront menacé ?
Ce sont tout les citoyens Belges qui ont a y perdre si la SABENA ferme ses portes.
C'est vous qui aller payer pour ces 32.000 personnes qui viendront faire exploser les chiffres du chômage.

Rien ne justifie la fermeture de la SABENA si ce n'ai un manque de volonté politique