arch/ive/ief (2000 - 2005)

15000 manifestants à Liège: contre la guerre et l'Europe du fric
by pestieau-coopmans Friday September 21, 2001 at 05:41 PM
webteam@ptb.be

15.000 manifestants, aujourd'hui, se sont retrouvés pour la première euromanif syndicale. Deux grands sujets préoccupaient la majorité des participants : l'Europe de plus en plus antisociale et le danger de guerre suite aux attentats aux Etats-Unis.

15000 manifestants à...
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15.000 à Liège : Non à la guerre et à une Europe du fric

15.000 manifestants, aujourd'hui, se sont retrouvés pour la première euromanif syndicale. Deux grands sujets préoccupaient la majorité des participants : l'Europe de plus en plus antisociale et le danger de guerre suite aux attentats aux Etats-Unis.

Reportage de David Pestieau, Johnny Coopmans et Georges Laforêt

Pour beaucoup de participants, la contradiction entre l'espérance d'une Europe sociale et la réalité d'uen Europe du fric se fait de plus en plus criante.
« Non à l'Europe asociale : travailleurs de tous les pays, unissez-vous » proclame le calicot remarqué de la CGSP-Limbourg qui mentionne notamment les licenciements à la Poste et Philips. « L'Europe socaile= Epreuve de force » dénonce les Jeunes-CSC ajoutant « J'ai écofaim » faisant référence au sommet Ecofin qui se déroulera demain à Liège.

"Nous sommes tout petits face à cette Europe des capitalistes » nous disent des métallos des Hauts-Sarts, Herstal. « Les privatisations de l'Europe, c'est toujours mauvais car cela amène des licenciements. »
Un syndicaliste de Volvo-St-Trond est furieux : « Les restructurations se succèdent. Chez nous, nous avons eu 73 prépensions, ils jettent des gens à la rue qui ont 25 ans ou 28 ans de travail. Puis ils reprennent des ouvriers intérimaires. »
Un étudiant qui porte une pancarte « le monde n'est pas à vendre » nous dit : « Je suis contre l'Europe marchande, c'est le règne du fric. Je veux quelque chose de plus humain. Et puis, il y a la manipulation des médias.qui nous vendent une certaine idée fausse de l'Europe »
Une délégué CNE de l'alimentation, elle, raconte : « il s'agit aujourd'hui d ‘une Europe purement économique qui apporte uniquement fermetures et délocalisations. »
Une affiliée de la CSC-Forem, elle, s'insurge : « L'homme n'est pas une machine à argent. Il faut remettre l'homme au centre des préoccupations. Il n'y a pas de volonté politique de faire une Europe sociale. La seule solution, c'est de recréer une solidarité forte »

L'Europe actuelle : harmonisation vers le bas

Ce qui inquiète certains, c'est qu'au niveau social, en Europe, on va vers une harmonisation des acquis vers le bas.
Serge Luchet, délégué principal de la FGTB-Liège, le dit clairement : « Nous manifestons pour une Europe plus sociale, contre les privatisations et le démantèlement des services publics. Mais aussi contre les fusions et les concentrations en sidérurgie qui cassent l'emploi. Il faut une harmonisation des acquis positifs et pas négatifs. »
Jean Pépin, syndicaliste de la CGSP-ville de Liège, pointe, lui, les responsabilités : « L'Europe devrait être sociale mais elle n'est que l'Europe de l'argent. Les gros financiers décident de tout. Mais les syndicats ont une lourdre responsabilité dans l'histoire de la construction de l'Europe tel qu'elle est. Pour que ça change, c'est encore le mouvement ouvrier qui sera déterminant ! »

Ces nombreuses réactions ne se seront sans doute pas retrouvés dans les discours des dirigeants syndicaux qui appelent à une Europe sociale en demandant l'application de la loi Renault (qui oblige soi-disant les patrons à négocier les restructurations sans les remettre en cause). Et non plus dans la demande de revendiquer la nomination d'un commissaire européen aux restructurations chargé de compenser le poids « excessif » du commissaire à la concurrence. On voit mal comment la cogestion des restructurations va améliorer le sort des travailleurs, et encore moins les arrêter ce que demande ceux qui s'opposent à la mondialisation actuelle.

Une lutte internationale mais comment…

Les syndicalistes aspirent à une lutte plus internationale face aux conséquences de la mondialisation capitaliste. Mais beaucoup s'interrogent sur la voie suivie.
Michel Olynyk, délégué principal CSC-Cockerill Liège, dénonce : « Les conséquences de l'Europe, je les vis tous les jours. Nous sommes confrontés aux différentes manières de travailler entre syndicats : les Allemands sont pour la cogestion et la CGT en France c'est tout le contraire. Il faut définir une ligne commune mais il faut aussi avoir les moyens d'une lutte internationale. Mais pour l'Europe, ce n'est pas clair ce que le mouvement syndical veut. »

Antonio Bravo, délégué principal Debeur CMB à Bruxelles, ajoute : « Pour avoir une Europe sociale, on est bloqué à tous les niveaux. La manif d'aujourd'hui est un début de se solidariser de tout le mouvement syndical européen. Cela montre qu'à côté de l'Europe de la finance existe aussi le monde du travail. Il faut une légilsation sociale qui unifie vers le haut les acquis sociaux. Aujourd'hui aussi nous ne sommes pas dans une démocratie pour les travailleurs. »

De grosses délégations internationales sont d'ailleurs là particulièrement de France et d'Allemagne. Les syndicats de transports européens sont venus à 2000 mais aussi les syndicats des services publics. Ce n'est pas un hasard : la privatisation organisé par la Commission européenne frappe fort.

Simon Bernard, agent communal de la CGT a fait le chemin depuis Metz : « Je viens manifester contre la privatisation des services publics. Un service public ne doit pas faire du bénéfice. Mais si un privé fait du bénéfice, c'est sans aucun doute au détriment du service !»
Claude Debons, secrétaire général de la CFDT- secteur transports en France : « Nous nous inquiétons pour l'ouverture du marché public à la concurrence, tous les services publics sont déstabilisés et en plus le statut du personnel. Le droit au transport pour tous est menacé, la qualité du service public est en danger. Seul un service public est en mesure de donner l'égalité au transport. »


Attentats aux Etats-Unis : danger de guerre !

Les attentats aux Etats-Unis inquiètent : « L'Europe et les Etats-Unis semblaient suivre des chemins séparés. Maintenant ils se sont unis pour faire la guerre. Ca risque d'être grave maintenant » Mais ils mobilisent aussi les syndicalistes de base.
Quelques affiliés de la CGSP-Bruxelles portent des affichettes « Les travailleurs n'ont rien à gagner à une guerre».
Serge Luchet de la FGTB-Cockerill offre son analyse : « On ne peut rester insensibles à cet acte extrémiste dont le peuple américain est victime. Mais il ne faut pas tomber dans le travers : les Etats-Unis veulent avoir l'hégémonie du monde. Il faut développer la paix et pas utiliser un langage de guerre, ni aller à l'escalade. Il faut régler le problème du Moyen-Orient. Je suis contre un monde où il y a d'un côté l'économie de marché à outrance et la pauvreté extrême de l'autre. Et puis les dirigeants américains ont protégé certains dirigeants extrémistes intégristes contre le péril rouge. Maintenant la pièce tombe de l'autre côté.»

Antonio Bravo, syndicaliste CMB de Bruxelles, ajoute : « Ma première réaction était humaine pour les travailleurs américains victimes mais ce qui est grave c'est que pendant une semaine tous les médias n'ont eu qu'un sujet en bouche et ne le traitons que d'une seule façon. On a insinué que c'était les pays arabes sans avoir aucune preuve.
Dans notre délégation, nous avons voulu analyser ce qu'il y avait derrière les attentats. Il faut chercher les causes. Les causes, ce sont la crise dans le Tiers-Monde, la mondialisation et toutes ces crises profitent aux mêmes : les marchands d'armes et là, il faut se poser la question à qui profite tout cela. »

Un syndicaliste du Limbourg, lui, donne déjà son avis sur le futur immédiat : « Maintenant Bush va mobiliser toute l'Amérique. Mais ils vont se casser les dents si ils attaquent le monde arabe comme ils ont eu une grosse baffe dans la gueule au Vietnam. L'Europe, je veux dire les gens en Europe, doit s'en distancier de Bush et se distancier aussi des marionnettes au pouvoir qui suivent le gouvernement américain.»

Syndicats et mouvement antiglobalisation : qui empêche cette histoire d'amour…

Comment le syndicat doit se positionner face au mouvement antioglobaliste ? Victor Martin, secrétaire régional GAZELCO-CGSP, en appelle à une nouvelle orientation syndicale vers la jeunesse : « La jeunesse d'aujourd'hui est intelligente, plus que nous. Ils n'ont plus d'emploi et ils n'ont pas l'intention comme au début du siècle de tenir un petit jardin pour avoir à bouffer. A Gênes s'est exprimé une prise de conscience des jeunes. Ils ne se reconnaissent pas en nous mais avons-nous vraiment lutté contre le travail intérimaire ? En tant qu'intérimaire ils ne sont au même endroit que peu de temps et nous sommes trop mous. Il ne faut pas s'étonner que le degré de syndicalisation est très bas et baisse tout le temps. Ils pensent qu'ils peuvent le faire sans nous. Ils feront leur expérience. Ils ne vont pas se laisser taper sur la gueule ou se laisser crever de faim. Nous sommes en un moment difficile mais cela ne va pas durer. »


Des syndicalistes de base s'insurgent aussi sur la manière dont la direction syndicale veut s'écarter du mouvement antiglobaliste. L'interview de Mia De Vits dans De Standaard provoque des grands remous : elle veut écarter le mouvement syndical des ONG et du mouvement antimondialisation.
Une syndicaliste CGSP d'Anvers nous confie : « Beaucoup de permaments et délégués sont outrés. Un permament est aussi membre de la direction de Greenpeace. Le SETCa est membre d'ATTAC, beaucoup de syndicalistes symapthisent ou participent aux activités de D14. Ils ont raison de le faire et De Vits ne va pas nous imposer son point de vue! La direction nationale veut nous écarter du mouvement antiglobaliste soit. Mais elle empêche même les syndicalistes de venir massivement aux euro-manifs syndicales: elle impose des quotas de gens pour venir. Chez nous seulement le comité régional pouvait venir même pas les délégués! Cela doit changer. »

photos D'Orazio, CGSP anti-guerre, Che et CSC
by david pestieau Friday September 21, 2001 at 06:05 PM

(article 1)

photos D'Orazio, CGS...
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D'Orazio distribuait des tracats contre le procès qui reprend le 1er octobre;
Des manifestants CGSP contre la guerre;
La CSC contre l'Ecofaim;
Che présent à Liège!

photos D'Orazio, CGSP anti-guerre, Che et CSC
by david pestieau Friday September 21, 2001 at 06:05 PM

(article 2)

photos D'Orazio, CGS...
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D'Orazio distribuait des tracats contre le procès qui reprend le 1er octobre;
Des manifestants CGSP contre la guerre;
La CSC contre l'Ecofaim;
Che présent à Liège!

photos D'Orazio, CGSP anti-guerre, Che et CSC
by david pestieau Friday September 21, 2001 at 06:05 PM

(article 3)

photos D'Orazio, CGS...
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D'Orazio distribuait des tracats contre le procès qui reprend le 1er octobre;
Des manifestants CGSP contre la guerre;
La CSC contre l'Ecofaim;
Che présent à Liège!

photos D'Orazio, CGSP anti-guerre, Che et CSC
by david pestieau Friday September 21, 2001 at 06:05 PM

(article 4)

photos D'Orazio, CGS...
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D'Orazio distribuait des tracats contre le procès qui reprend le 1er octobre;
Des manifestants CGSP contre la guerre;
La CSC contre l'Ecofaim;
Che présent à Liège!

Ben ça!!!
by Andrès Nin Friday September 21, 2001 at 06:54 PM
remember@poum.es

Un reportage du "webteam PTB" sur la "Une" d'Indymedia, ça j'avais encore jamais vu! Que La Braise (maison du PTB à Liège) mette ses locaux à disposition d'Indymedia, passe encore, mais là!!!Bonjour "l'indépendance" dont se réclame souvent à juste titre Indymedia... En tout les cas, elle en prends un sérieux coup! Alors, c'est quoi? C'est de la manipulation? De le récupération ou alors... J'attends une réponse parce que les Mao-stals, et leurs manoeuvres malsaines, y'en a marre et on est beaucoup à penser comme ça!!!

y'a qu'a publier
by protesta Friday September 21, 2001 at 07:56 PM
protesta@wol.be

pour le moment, il 'y a pas d'autres textes en français. le principe d'Indymedia et la publication ouverte, et on met en avant ce qui est publié, on ne peut pas faire de miracle ! Si le seul texte avait été de Resistence Internationale ou du setca, on l'aurait mis aussi en première page. Si tu n'est pas content, publie ! Don't hate the media, be the media !

ps: et puis, il est bien cet article...

email fausse
by protesta Friday September 21, 2001 at 08:00 PM
protesta@wol.be

de plus, tu utilise une fausse adresse email, cela montre comme tu as envie de débatre !

Me^prends pas pour un con
by Andrès Nin Friday September 21, 2001 at 08:56 PM
remember@poum.es

L'explication me paraît un peu courte: primo y avait pas mal de médias activistes présents sur place: alors, personne ne sait écrire? Secundo, chacun met son texte comme il l'entend sur la colonne "dernières nouvelles", là OK, je me fous pas mal de qui écrit quoi, chacun y est libre de s'exprimer et c'est bien là la richesse d'Indymedia. Par contre, ce qui se trouve au centre de l'écran est décidé par ceux qui gèrent le site si je ne m'abuse. Alors je m'interroge: pourquoi publier on long article du webteam PTB avec photo (d'Orazio, pancarte du PTB) à cet endroit là précisemment??? Personne ne pouvait donc écrire un court texte en attendant mieux??? Ou une interview audio, ou que sais-je? L'article du webteam PTB n'est d'ailleurs pas dans la colonne des "dernières nouvelles", c'est donc bien la preuve qu'il a été placé DIRECTEMENT sur la "Une"... Qui l'a fait et qui l'a décidé?
Secundo: "écris toi même": je veux bien, mais je ne suis pas resté à Liège et je n'ai pas d'ordi' ni adresse e-mail (en ce moment, j'utilise différents ordi' d'autres). Alors, c'est facile à dire "be the media": et quand on n'a pas d'ordi, pas de connexion internet, pas de belle caméra digitale avec écran laser intégré et 10.000 options (pas de fric en résumé): on la ferme? N'y aurait-il pas un danger de voir une certaine élite "branchée" (désolé du jeux de mots) et ceux qui ne le sont pas?
Pour en revenir à l'articl, je considère que c'est une erreure: aucun texte d'orga politique seule ne devrait figurer en "Une": on attaque déjà assez Indymedia ou D14 par exemple comme ça et le PTB prend un malin plaisir apparemment à alimenter les rumeurs. En sommme, ce que je demande ce n'est pas d'empêcher les gens du PTB d'écrire sur Indy, ce que je demande c'est un peu de modestie: si les auteurs de l'article en "Une" l'ont écris pour Indymédia, qu'ils le signent alors de leur seul nom et basta, y'en a marre de les voir vendre leur soupe de manière sournoise.

Entièrement d'accord
by Bison Ravi Friday September 21, 2001 at 09:57 PM

Entièrement d'accord. Serais aussi heureux d'avoir des explications. Il me paraît effectivement que l'indépendance d'Indymedia est en cause.

Marre de la parano anti-PTB!
by red kitten Friday September 21, 2001 at 10:04 PM
ladyredkitten@hotmail.com

[1] Comme l'explique Protesta, cet article a été mis sur la première page parce que c'étais alors le seul article en français. J'ai moi même écris un article que je n'ai pas encore publié. Contrairement à ce que dit 'Andrès Nin' cet article ce trouve bien dans le 'news-wire'.

[2] Il y a eu dernièrement des articles en première page de Internatinale Verzet, 11.11.11, Guy Verhoofhstadt (sic!), o19, etc... Aucuns de ces articles n'a donné de tels commentaires sur l'indépendance d'indymedia Belgique. Alors pourquoi UNIQUEMENT maintenat??? Par ailleurs, il y a dernièrement eu sur le site beaucoup plus d'article de Internationale Verzet ou ATTAC, par exemple, là non plus ça ne pose pas problème.

[3] Il n'y a pas besoin du moindre moten perfectionné pour mettre un article sur indymedia. Il suffit de le préparer sur papier, puis de le publier d'un cyber café, par exemple. Prix: moins de 50bef... Je constate aussi que 'Andrès Nin', qui se plein de la difficulté pour publier un article sur indymedia a néanmoins publier deux comment ce soir. Pourquoi ne pas mettre ce temps à profit pour écrire un article sur la manif? Par ailleurs, les collaborateurs d'Indymedia finance leur matériel et leurs frais eux-même.

[4] Par conséquence cette critique n'est que l'expression délibérée de la paranoïa et de l'agressivité ambiante chez certaine personnes à l'encontre du PTB, alors que, au sein de 'o19' ou 'd14' on voit enfin une unité conséquente dans la gauche. Que l'on critique le PTB sur le fond de l'article, ou d14 sur base de sa plate-forme. Mais assez de propos insultants, stériles et partial.
CE SITE EST UN LIEU D'ECHANGE ET PAS UN CHAMPS DE BATAILLE!!!!

False Accusations
by Bart Friday September 21, 2001 at 11:19 PM
bart@thepits.be

Mr Andrès Nin

- I have made the feature. Normally all articles around one theme are linked.
If you had spend your time writing an article in french you would have made the "une" as well. But then maybe someone would have accused me that there was recuperation by ".... (don't know what kind of ideology you have)".

- At the time I made the centre column feature it was the only french article.

- Or do you just want to thrash PTB through us. In that case you're a fucking lowlife.

- I have nothing to do with PTB ... so next time 1) inform yourself 2) write something yourself.

End of discussion.

(Pissed Off) Bart

heh :-(((((
by han Monday September 24, 2001 at 06:52 PM
han@Indymedia.org

I agree with Bart...
If the only contribution sectarian people can make on this website is attacking the integrity of the indymedia team or use the website to attack others in the movement.


Well then Piss-off .....

Raging han
:-(((((((((