Résistance à la vidéo-surveillance le 7-9-01

L'écran de la télévision est devenu l'interface où, d'un côté, la population observe les valeurs de la société actuelle via les mass-média, et de l'autre côté de l'écran, les caméras sont pointées sur les spectateurs, afin de vérifier si les valeurs inculquées par la propagande sont respectées. Big-Brother n'est désormais plus de la science-fiction…

A tous les coins de rue, dans les transports publics, sur nos lieux de travail, dans nos écoles, dans nos universités ; les caméras prolifèrent. Elles ne sont pas uniquement installées pour prévenir le crime et la petite délinquance, elles sont devenues tellement présentes qu'à partir des caméras de surveillance on pourrait reconstituer la vie quotidienne de chaque habitant de Bruxelles. Plus que la prévention du crime, les caméras ont l'objectif fixé sur notre vie privée. Elles s'intègrent dans une politique sécuritaire dans le contexte de notre état policier, visant à défendre les intérêts de la propriété ironiquement publique et de la propriété privée des entreprises.

Différents moyens de lutte sont envisageables au niveau local : dans nos quartiers, il est facile de repérer les caméras de surveillance et d'en signaler la présence par des autocollants, graffitis ou directement les endommager, bref, les mettre hors d'état de nuire.
Au niveau des entreprises, usines, écoles, universités, des réseaux de « web-cam » sont souvent utilisés pour épier d'une manière discrète et efficace les faits et gestes des employés, ouvriers, étudiants ; les organisations existantes dans ces entités peuvent en signaler la présence, faire pression sur les patrons-directeurs et autres recteurs et représentants de la société capitaliste, imposant leur convenance, l'autorité intransigeante.

Société surveillée, sur écoute et sous caméras ; population consciente sur les dents et sous pression, nous refusons ces méthodes sécuritaires et nous luttons pour un accès à la liberté.

Nous participons à l'appel lancé au niveau international pour la formation de collectifs indépendants et décentralisés à l'occasion de la journée de résistance contre la vidéo-surveillance du 7 septembre 2001.

Nous vous invitons à prendre contact avec nous à l'adresse suivante :

kozak@anarchymail.com ,

afin de faire un compte rendu des actions entreprises ou pour en savoir plus sur nous ou pour participer à nos actions et en organiser.

Les actions menées le 7 septembre seront reprises et résumées sur une page internet.
L'appel lancé à niveau international peut être consulté à l'adresse suivante :

arch/ive/ief (2000 - 2005)