arch/ive/ief (2000 - 2005)

Di Rupa, l'homme des privatisations contre la mondialisation
by David Pestieau Tuesday August 21, 2001 at 01:49 PM

Di Rupo, le président du PS a passé ses vacances à Porto Alegre où s'est tenu le Forum Social mondial en février dernier, l'anti-sommet des riches de Davos. Il tente de récupérer le mouvement anti-mondialisation avec de vieilles recettes.

Di Rupo, l'homme des privatisations contre la mondialisation ?

Di Rupo, le président du PS a passé ses vacances à Porto Alegre où s'est tenu le Forum Social mondial en février dernier, l'anti-sommet des riches de Davos. Il tente de récupérer le mouvement anti-mondialisation avec de vieilles recettes.

Di Rupo est l'homme qui a fait passer les plans de privatisation de Belgacom en Belgique fin des années 90 avec son ami Dehaene, ancien candidat à la présidence de la Commission européenne. Aujourd'hui, il dit « comprendre les manifestants de Gênes ». Mais il a déjà une solution, suivre l'exemple de Porto Alegre !

Nous reviendrons prochainement sur l'expérience de Porto Alegre. Voyons plutôt ce que Di Rupo en a retenu : « Chez nous, même si les conditions de développement et le niveau de vie sont différents, nous aussi nous devons faire face à un triple défi. Des poches de précarité existent toujours surtout à Bruxelles et en Wallonie, la confiance en les Institutions est pour le moins très faible et un désir d'une « humanisation de la globalisation », d'un « progrès partagé », s'exprimer de plus en plus clairement. Le niveau local, qui est par excellence celui de la coordination des politiques, peut être un terrain d'expérimentation de nouvelles réponses à ces défis, un terrain sur lequel de nouveaux rapports entre les Politiques et la population s'établissent.(...) Une plus grande transparence de la gestion publique, une meilleure responsabilisation des citoyens, un encouragement à trouver des solutions au moindre coût constitueraient les ingrédients d'une démocratie locale renouvelée. »

Bref, pour Di Rupo, le premier problème est la confiance a retrouvé entre la politique et le citoyen. Un discours déjà tenu après les mouvements de contestation en Belgique avec la marche blanche et le mouvement de Clabecq. Or cette confiance est perdue car les grands partis (et le PS avec) appliquent une politique antipopulaire et pro-mondialisation capitaliste.

Ensuite, Di Rupo voit dans les expériences de démocratie directe de Porto Alegre appliquées en Belgique un moyen d'impliquer la population dans des restrictions, les solutions « à moindre coût ». Procès d'intention ? Non car Di Rupo ne propose aucune mesure concrète dans son article pour attaquer les responsables de la mondialisation capitaliste. Pas d'impôts sur les bénéfices et les fortunes par exemple...

Enfin, pour combattre les effets néfastes de la mondialisation, Di Rupo préconise de partir du niveau local ! Alors que précisément le mouvement actuel remet en cause les gouvernements et les institutions au niveau national et international. Il est vrai qu'en matière de repli sur soi nationaliste (wallon), le PS est champion.

Source des citations dirupesques: site du PS (http://www.ps.be)

deux roupies
by tyuiop Wednesday August 22, 2001 at 08:38 AM

Di Rupo, l'homme qui valait deux roupies....

Du pourri
by azer Wednesday August 22, 2001 at 08:40 AM

Di Rupo, l'homme qui valait du pourri...