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PRÉSIDENCE BELGE DE L'EUROPE : GRÈVE GÉNÉRALE DES ÉLÈVES ET DES ÉTUDIANTS !
by EU For The People Thursday August 16, 2001 at 12:53 PM
euforthepeople@firemail.de

Ce texte rappelle la répression policière contre les opposants à la mondialisation et appelle à une protestation radicale par une grève européenne des élèves et des étudiants, comme celle qui aura lieu en Belgique le 19 octobre et que nous soutenons, en décembre 2001.

PRÉSIDENCE BELGE DE L’EUROPE : GRÈVE GÉNÉRALE DES ÉLÈVES ET DES ÉTUDIANTS !

Ce texte rappelle la répression policière contre les opposants à la mondialisation et appelle à une protestation radicale par une grève européenne des élèves et des étudiants, comme celle qui aura lieu en Belgique le 19 octobre et que nous soutenons, en décembre 2001.

Dans le cadre de la civilisation européenne, la répression policière de Gènes fut d’une incroyable brutalité avec un mort et des centaines de blessés. Ces évènements auraient du être prévus car la violence et la brutalité de la répression sont la nouvelle donne des gouvernements. Pour la seconde fois après Göteborg, la police tire sur les manifestants, les frontières sont fermées et les opposants politiques interdits de quitter leurs pays d’origine dans l’Union Européenne. Les méthodes policières de l’Union européenne commencent d’être bien connues : déjà en 1997, des manifestants avaient été arrêtés lors de protestations contre le sommet d’Amsterdam de l’Union Européenne. Comme ces arrestations étaient illégales et que ceci fut prouvé par des avocats militants, ces manifestants furent ensuite libérés et un bon nombre d’entre eux reçurent même des dédommagements ( voir http://www.autonoomcentrum.nl ) . Plus récemment, en décembre 2000, des manifestants italiens furent bloqués à la frontière française alors qu’ils étaient en possession de billets de transport et de passeports valides.
Les chefs des États européens veulent que les peuples croient que l’ordre public est mis en danger par les manifestations et que plus de mesures coercitives sont nécessaires pour combattre les manifestants violents. C’est la raison pour laquelle les villes où des sommets de la Communauté Européenne ont lieu sont transformées en forteresses gavées de forces de police. En réalité, ce ne sont pas les « blocs noirs » largement médiatisés par une presse servile qui causent la violence. Comme les chefs de la Communauté Européenne, de même que leurs complices américains et canadiens ont peur des arguments critiques qui mettent en cause la mondialisation, ils sont prêts à mettre en place une violence répressive calculée.
Le temps passe et de nouveau des rumeurs circulent à propos d’agents provocateurs payés par la police se mettent à circuler. Après l’annulation du sommet de la Banque Mondiale cette année à Barcelone, les manifestations ont été transformées en une énorme fête pour célébrer la retraite piteuse de la Banque Mondiale ; soudainement et par le plus grand des hasards, quelques individus isolés commencèrent des émeutes à la fin de manifestations joyeuses. Les vidéos et les photos montrèrent que les émeutiers étaient des agents provocateurs membres des forces de police espagnole.
Ces « émeutes » montées de toutes pièces par leurs collègues donnèrent le prétexte aux forces de police espagnoles pour tabasser des manifestants pacifiques. Après ces évènements, un membre du parlement espagnol (adhérent du PSOE, le Parti Social-démocrate espagnol) demandèrent une enquête officielle. Dans le Toronto Star du 3 mai, des sources officielles sont citées disant que la police a tiré « approximativement » 4.907 grenades de gaz lacrymogènes sur les manifestants. Un comité pour la recherche des faits considéra ultérieurement qu’il s’agissait d’une réaction totalement disproportionnée de la part des forces de police. De la même manière, à Gênes, la violence de la police dépassa les bornes et un comité pour la recherche des faits fut établi. Mais quels sont les faits que mettra en avant un comité créé par les mêmes politiciens qui sont à l’origine de la violence ? Un écran de fumée ? Une diversion ? Non seulement la violence est utilisée pour remettre en cause la crédibilité du mouvement mais aussi pour le diviser car la violence policière est une méthode éprouvée pour intimider les gens et les décourager de protester et de manifester.
En même temps que les violences policières montaient, une campagne de dénigrement contre les opposants à la globalisation fut mise en place, présentant une image déformée de la réalité du mouvement ou mentant effrontément. Paul Krugman, économiste au Massachusetts Institute of Technology (MIT) est cité dans le International Herald Tribune du 23 avril 2001 ; pour lui, les militants anti-globalisation ont remarquablement réussi à nuire aux gens et aux idées qu’ils défendent. George Bush est cité pour des remarques de la même eau. Un mensonge flagrant, en se souvenant que l’échec des négociations de l’OMC en 1999 est du, entre autres, au fait que les pays du sud, étiquetés « pays en voie de développement », partagent les critiques envers Seattle sur bien des points. Le prétendu manque de légitimité du mouvement est une attaque frontale contre le droit de libre expression. Le Premier Ministre de Grande Bretagne, Tony Blair, a poussé l’arrogance jusqu’à déclarer qu’il n’était pas intéressé par les arguments des manifestants de Gênes car ils n’étaient pas élus alors que lui-même l’était. Déjà à l’occasion des manifestations de Seattle en 1999, le magazine The Economist considérait que l’influence des ONG était illégitime.
À considérer des déclarations de ce genre, on comprend sans surprise pourquoi toutes les manifestations, sauf un rassemblement à la gare centrale de Salzbourg, furent interdites en juillet de cette année à l’occasion du Forum Économique Mondial. De toute évidence, les groupes au pouvoir sont saisis de panique et répondent par la violence policière et la désinformation.
La prochaine question à laquelle nous devons trouver une réponse : « Et ensuite ? » .
Le groupe belge "Internationaal Verzet" appelle à une grève générale des élèves et des étudiants le 19 octobre. Par cette grève la question de la résistance aux sociétés transnationales sera posée dans toutes les écoles et universités du pays. À 10 heures, de nombreux élèves et étudiants prendront part à une marche anti-capitaliste durant le sommet informel de l’Union Européenne à Gand. Nous pensons que cette idée est importante et très utile. Nous pensons qu’avec les nombreuses actions de solidarité aux victimes de la violence étatique de Gènes et de Göteborg, une autre réponse doit être donnée en transmettant nos critiques envers la globalisation néo-libérale par des actions locales. Les écoles et les universités sont les bons vecteurs pour transmettre nos sujets de préoccupations aux populations.
Au moyen du GATS (Agrément général sur le commerce et les services) et en réduisant lourdement les dépenses publiques au profit des universités, la Communauté Européenne prépare leur privatisation. Ce sont des changements graves conséquences de la globalisation qui concernent chaque étudiant. Ce thème important devrait recevoir toute l’attention nécessaire de la part des élèves et des étudiants et leur montrer les méfaits de la globalisation néo-libérale au delà des conséquences personnelles.
Nous appelons les étudiants et les élèves à créer des groupes d’action dans leurs écoles et universités. Le but est d’organiser des actions et de trouver comment organiser une grève générale des étudiants et des élèves entre le 10 et le 14 décembre avec le maximum de chances de succès.
Aux premiers jours de la grève, des conférences et des manifestations devraient être organisées dans les villes, écoles et universités. Le vendredi 14 décembre, nous appelons les élèves et les étudiants à prendre part à la grande marche durant le sommet de l’Union Européenne à Bruxelles.
Pour une Europe différente ! Pour un monde différent !
Plus d’informations et des mises à jour régulières sur ce site ouaibe et en recevant notre liste de diffusion.
Nous serions heureux de recevoir vos commentaires et votre opinion à propos de cette grève des élèves et des étudiants.

EU For The People

oui ...
by biniou Thursday August 16, 2001 at 10:12 PM
biniou@brutele.be

Oui mais quand on voit la mentalité des gens de l'ULB (pas tous, je ne généralise pas), ils se permettent de juger sans savoir ce qui se passe vraiment, te répètent ce que les états veulent entendre : "biniou... entre nous... y a des façons beaucoup plus efficaces de changer la face du monde qu'en paralisant même un peu un système économique par des grèves et des manifs... agit.... fait du bénévolat ... aide les vieux les pauvres ou le tiers monde .. au lieu d'aller manifester dans un jeans levis à 4000 balles !!!" ou encore "les abrutis qui vont manifester en tenue de cosmonaute ... armés comme des portes avions et qui se prennent une balle dans la tête en agressant de pauvre pères de famille je ne les ramasse pas".
Je ne pense pas que c'est avec ce genre de mentalités qu'ils vont aller manifester mais bon il faut de toute façon, appeler les étudiants à sortir dans les rues. Ne soyez pas étonné du peu de monde de l'ULB.
Quand tu leurs parlent d'engagement politque, de manifester, lutter pour changer le monde, ils te répondent "je suis membre ammesty international + RNOB + la locale ECOLO de pont-à-Celles + membre dans un cercle étudiant...".

MDR Mort De Rire pour ceux ki connaissent pas
by Makhno Friday August 17, 2001 at 03:25 AM

C'est tout a fait vrai même s'il faut pas généraliser comme tu le dis
j'ai entendu parler d'un cercle anti-autoritaire (anar koi) "Les chats noirs" est-ce que quelqu'un sait de koi il s'agit? je verrai ca peut-etre l'année prochaine
biniou trop excellent AI, RNOB et la Locale Ecolo mdr