arch/ive/ief (2000 - 2005)

« Réagir pour le droit de manifester avant le 19 octobre »

Lydie Neufcourt

La zone rouge à Gand, où il est interdit de manifester le 19 octobre, est beaucoup plus grande qu'à Gênes. On veut cacher cette atteinte très grave aux droits démocratiques. Des manifestations sont tolérées entre 14h et 20h30 le vendredi 19. Mais seulement dans une toute une partie de Gand, près d'un parc. C'est la création d'une réserve des anti-globalistes (comme on l'a fait pour les Indiens en Amérique) que veut essayer d'imposer Verhofstadt. C'est inacceptable.

Ils parlent de fermer écoles, université, crèches et peut-être même certains lieux de travail : nous appelons d'ailleurs à ce que les écoliers et les syndicalistes nous informe si ils sont confrontés à de telles fermetures.

Nous ne voulons pas de Gand forteresse mais de Gand ouverte. On doit se battre pour le droit de manifester dans toute la ville au moment du sommet. Une large campagne d'information est nécessaire car la mesure d'interdiction est présentée de manière déformée dans les médias.

Dès maintenant, les syndicalistes, les associations, les étudiants sont amenés à se mobiliser maintenant pour le droit de manifester et ne pas attendre le jour J. Toutes les actions avant le 19 sont aussi importantes que le 19 même. C'est la leçon du succès de Gênes : information, mobilisation et action, avant, pendant et après. Il faut envisager des actions les plus diversifiées : assemblées d'information, action juridique contre l'interdiction, manifestations,...