arch/ive/ief (2000 - 2005)

le sang a coule a genova (temoignage)
by Ataulfo Riera Friday July 20, 2001 at 10:46 PM

le sang a coule a genova

vers 4h30-5h avec un petit groupe de manifestants on avancait dans la
rue Odessa (une rue paralelle au "gros" de la manifestation. soudain,
devant nous a 50 metre venant de la rue Caffa a notre droite a commence
a deboucher un groupe de policiers avec 2-3 voitures des CARABINIERI.
Ils etaient en debandade et refluaient en panique face aux assauts d'un
groupe determine de manifestants. voyant cela, notre "groupe2 de 100 a
200 manifestants a explose de joie et pourchasse les policiers en fuite.
etant trop pres d'eux, ils ne pouvaient pas utiliser les gaz. Arrive piazza
Gaetanno Alimonda, plusieurs manifestants ont commence a frapper sur
une des voitures. Un carabinieri est alors sorti de cette derniere et a tire a
bout portant une balle dans la tete d'un des manifestants, sans aucun
doute tue sur le coup. les manifestants ont alors fuis en hurlants
"ASSASINI".

Tèmoignage sur Genova en état de siège
by aline Saturday July 21, 2001 at 08:33 PM
a_soline@hotmail.com

Quand des jeunes se font viser par une arme sortie d'un tank policier dans la rue, "juste pour rire"...

Quand d'autres se font abattre pour du vrai,
Quand plus de 100 000 personnes en cortège pacifique et digne sont assiégées par des nuées de flics qui les encerclent, créent la panique, font s'écrouler un projet commun plein d'espoir,
Quand pourtant on n'abandonne pas,
Quand le mouvement ne fait que grossir et se radicaliser dans sa détermination,
Quand du monde entier arrivent des messages de solidaritè,
Quand les habitants de Genova ne cessent pas de nous encourager, malgré le champ de bataille qu'est devenue leur ville,

Les puissants de la terre n'ont qu'à bien se tenir:

Ils croient faire éclater la solidaritè, ils ne font que l'alimemter,
Ils croient faire peur, ils foutent juste la haine,
Ils croient pouvoir justifier leurs réactions, ils ne font que se rendre ridicules,
Ils croient nous faire tomber dans le chaos, mais ils nous poussent à mieux nous organiser...

Ce sont des momemts durs à vivre, mais on en sort gonflés de rèvolte.
Tout ça en vaut la peine (sauf les victimes), ce n'est pas que de l'agitation pour le plaisir...
On avance...

J'étais à Genova ces jours-ci, et aussi des milliers de milliers d'autres, et ça ne fait que commemcer.

Ceci est un appel à tous et à toutes: rejoignez-nous, vous ne serez plus jamais comme avant. Et ce serait bien.