arch/ive/ief (2000 - 2005)

Genes 19/7: interview d'Emmanuelle (Attac) [audio-fr]
by olivier Friday July 20, 2001 at 01:40 AM

Emmanuelle, etudiante parisienne membre d'Attac-Paris 8, explique notamment les mecanismes qui poussent les immigres a quitter leur pays pour un travail precaire et sous-paye. [duree: 4'04]

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Leurs dettes ne sont pas les nôtres
by Joshua Friday July 20, 2001 at 01:38 PM
slokumkum@hotmail.com

Lutter pour que les puissants annulent les dettes du Tiers-Monde... C'est soutenir les capitalistes nationaux. Mais sont-ils meilleurs que les autres puisque la logique qui s'exerce sur le commmerce mondial est la même pour tous ? D'autre part, quelles dettes ? Le prêt est un droit que s'arroge la propriété pour en obtenir une plus-value. Si on est contre la propriété privée, ce n'est pas la dette du Tiers-Monde qu'il faut annuler, ce sont toutes les dettes et passant, annulez aussi les banques.

Manifester sous un qualicot " No debt ", c'est donc travailler pour les chefs d'Etat africains, latinos, asiatiques et toute leur clique d'hommes d'affaires. Laissons-les se disputer entre capitalistes.

Sous un discours contestataire, ATTAC entre dans des conflits d'intérêt qui ne sont pas ceux des travailleurs. Les attirer dans cette marche, c'est donc dévoyer les luttes populaires.

leurs dettes ne sont pas les nôtres
by willy Friday July 20, 2001 at 09:08 PM
defieuw.w@skynet.be

votre position est très enilatérale.
Il y a plusieurs sortes de mots d'ordres. Il y en a, à très long terme, qui vise à changer entièrement la base économique de notre société. Ca, c'est des mots d'ordre révolutionnaire. Mais la révolution n'est pas pour démain, au contraire.
Pour la situation d'aujourd'hui, il faut des mots d'ordre adaptés. "No debt" est une telle mot d'ordre, qui ne change rien pour de définitif. Mais si les dettes du Tiers=monde est annulé, cela ne vas pas seulement renforcer les capitalistes locales, mais surtout les conditions de vie des plus pauvres. Plus de richesse pour l'ensemble du pays veut également dire, plus de marge de manoeuvres pour tous les mouvement sociales ete révolutionnaires. Si la pauvreté est extrème, il reste très peu de gens pour construire des mouvements ouvriers.
Troisièmement, quand les capitalistes locales seront plus fort, les bourgeois locales qui dépendent entièrement des pays riches, seront affaibli, et il y a plus de marge pour développer une politique plus indépendent de l'occident.
Votre point de vue est donc peu réfléchi, mais elle a bien sûr la valeur, d'expliquer les limites d'un tel mot d'ordre

Willy