arch/ive/ief (2000 - 2005)

Ainsi, alors que 15.000 des 36.000 dossiers n'ont toujours pas été traités après un an et demli d'attente, Ntezimana a reçu un avis favorable pour sa demande de régularisation. Cet homme est visiblement protégé : il n'a reçu aucun avis négatif, ni de la Sûreté de l'Etat, ni de l'Office des Etrangers, ni de la police fédérale. Pour lui n'existe pas le « danger de l'ordre public » ou les « faits personnels graves » qui ont été invoqués contre certains sans-papiers !

Certains partis comme le CVP, le Vlaams Blok et même le VLD avaient lourdement insisté sur des cas de fraude dans la procédure de régularisation d'une part, dans celle de naturalisation d'autre part. Ils plaidaient pour un durcissement de la loi pour la rendre encore plus restrictive.

Duquesne a juré que, malgré sa régularisation, Ntezimana pourrait être expulsé. Incroyable, non ? Car ce que réclame le simple bon sens est que Ntezimana se retrouve derrière les barreaux en Belgique.

Cet exemple montre à suffisance que ces partis ne sont nullement intéressés à s'occuper des véritables grands criminels mais bien à durcir la loi contre les simples travailleurs qui demandent des papiers ou la nationalité. Leur agitation sur les « immigrés criminels » n'est qu'un argument pour propager la division raciste. Car quand il tienne la personne même qui représente un « danger pour l'ordre public », on le régularise….Vous avez dit deux poids, deux mesures ?