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Multimedia report : manifête pour un monde solidaire
by imc-Belgium Friday May 11, 2001 at 12:54 AM

Multimedia report : manifête pour un monde solidaire

Multimedia report : manifête pour un monde solidaire

PICTURES

manifete

Picture report : manifête pour un monde solidaire
by Mara & han 3:23am Mon May 7 '01
han@indymedia.org
Picture report : manifête pour un monde solidaire
Brussels 05.05.01
Pictures by Mara & han
Picture report : manifête pour un monde solidaire (full story)
 

Audio

Manifête: interview de D. Grimberghs, député bruxellois [audio]
by Olivier 8:25am Mon May 7 '01
Denis Grimberghs (PSC), député bruxellois et conseiller communal à Schaerbeek, a signé la charte de solidarité soumise aux communes à la Manifête. Il expose également ses vues sur la mondialisation, et affirme que son parti s'inscrit naturellement dans la lutte pour la solidarité... (Durée: 10'26)
Manifête: interview de D. Grimberghs, député bruxellois [audio] (sound: realaudio)
 
Manifête: interview de Denis Lambert (Magasins du monde-Oxfam) [audio]
by Olivier 8:19am Mon May 7 '01
Denis Lambert est secrétaire général des Magasins du Monde-Oxfam, principal organisateur de la Manifête. Il a fait signer à plusieurs mandataires communaux une charte de solidarité. Il explique les enjeux au niveau communal et aux échelons politiques plus élevés. (Durée: 3'29)
Manifête: interview de Denis Lambert (Magasins du monde-Oxfam) [audio] (sound: realaudio)
 
Manifête: interview de Thierry Delforge (Attac-Bxl) [audio]
by Olivier 8:16am Mon May 7 '01
Thierry Delforge, de la section bruxelloise d'Attac, explique les dissensions qui existent malgré tout entre les organisations qui prenaient part à la Manifête, et clarifie les positions d'Attac vis-à-vis de la mondialisation. (Durée: 5'59)
Manifête: interview de Thierry Delforge (Attac-Bxl) [audio] (sound: realaudio)
 
Manifête: interview d'Elio, militant PS [audio]
by Olivier 8:13am Mon May 7 '01
Elio Di Rupo est militant PS depuis de longues années. Pourtant, il était présent à la Manifête. Je lui ai demandé ce qu'il faisait là, et s'il était à l'aise avec les revendications exprimées. (Durée: 5'01)
Manifête: interview d'Elio, militant PS [audio] (sound: realaudio)
 
Manifête: interview de Michel Philippot, manifestant [audio]
by Olivier 8:11am Mon May 7 '01
Michel Philippot ne fait partie d'aucune organisation, mais il sait pourquoi il est venu là: pour une autre mondialisation, dans laquelle l'homme redeviendrait sujet et acteur de sa vie plutôt que d'être exploité et instrumentalisé. (Durée: 2'31)
Manifête: interview de Michel Philippot, manifestant [audio] (sound: realaudio)
 
Manifête: interview d'un saxophoniste anonyme [audio]
by Olivier 8:07am Mon May 7 '01
Pêché dans la foule, ce saxophoniste est venu exprimer sa solidarité avec les idées véhiculées par cette Manifête pour un monde solidaire. (Durée: 2'11)
Manifête: interview d'un saxophoniste anonyme [audio] (sound: realaudio)
 

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by Indymedia Saturday June 02, 2001 at 11:54 AM

Reportage photo 1:

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by Indymedia Saturday June 02, 2001 at 11:57 AM

Reportage photo:

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by Indymedia Saturday June 02, 2001 at 11:58 AM

Reportage photo:

Les bons et les méchants, selon Susan Georges
by Raoul Marc JENNAR Wednesday June 20, 2001 at 11:33 AM
RAOUL.JENNAR@OXFAMSOL.BE 0478 913 812 60, rue des Quatre Vents, 1080 Bruxelles

Suite à l'article publié par Susan Georges dans Libération du 19 juin (voir le site d'Indymedia France : Susan Georges condamne les violences des manifestants, pas celles de la police), je souhaite partager le commentaire suivant :


Ayant été objecteur de conscience, je suis profondément non-violent et je privilégie, dans un cadre de paix, les méthodes d'action non-violentes. Mais cela ne m'autorise ni à nier l'existence de la violence et encore moins à refuser d'essayer de la comprendre.

Si la violence en soi est la méthode qui rend sans doute la solution des problèmes encore plus difficile, il est des circonstances où elle semble constituer la seule forme d'expression encore susceptible de produire des effets. Je respecte les résistants à l'occupation allemande entre 1940 et 1944 qui ont choisi de prendre les armes, même si d'autres ont choisi, avec des risques identiques, des méthodes non-violentes pour exprimer leur résistance. Je respecte les résistants palestiniens à l'occupation israélienne, même si j'ai en mémoire les méthodes utilisées par la Mahatma Gandhi pour libérer l'Inde d'un pays sous contrôle d'une armée britannique aussi répressive et aussi cruelle que les troupes d'occupation israéliennes. Ce qui compte d'abord à mes yeux, c'est la démarche qui consiste à résister, à dire non quand tout incline à se coucher. Il n'y a pas, selon moi, les "bons" résistants non-violents et les "mauvais" résistants qui usent de la violence.

De même, il n'y a pas les "bons" opposants à la globalisation "reconnus" par les gouvernements, organisateurs de manifestations bien canalisées et qui ne changent rien, reçus par les Excellences, admis dans les salons de la diplomatie internationale et les "mauvais" opposants qui lancent des pierres sur les forces de l'ordre et lapident les commerces symbôles d'un monde marchandisé et qui se rendent compte que leur impact dans les media suscitent plus de réactions des gouvernements que 80.000 manifestants demandant à Nice "une autre Europe" pour rester ensuite silencieux sur la ratification de Nice (sauf le peuple Irlandais traité avec un mépris scandaleux par les gouvernements européens et par la Commission de Bruxelles).

Il est si facile, si démagogique, de condamner ce qui choque le plus grand nombre. Je n'étais pas à Göteborg, mais j'étais à Prague, témoin en première ligne des mêmes casseurs,des mêmes violences. Je n'aimais pas ce que je voyais. Ni du côté des manifestants violents et encore moins
du côté des forces de l'ordre.

Mais je n'ai cessé de m'interroger depuis lors : pourquoi des jeunes femmes et des jeunes hommes en arrivent-ils là ? Pourquoi pensent-ils qu'il n'y a plus d'autres moyens pour se faire entendre ? Pourquoi prennent-ils de tels risques, quand on sait que ceux d'en face ne lésinent pas sur les moyens pour faire entendre le langage de la force et - une fois derrière les murs des commissariats - celui de la barbarie ? Plutôt que de condamner, il vaudrait mieux, quand on prétend agir sur la société, s'interroger sur les raisons qui conduisent au choix de la violence.

Apprendre qu'à Göteborg (comme à Davos en janvier dernier), un mouvement qui prétend représenter la résistance à la globalisation négocie sa collaboration avec les forces de l'ordre et met en avance sa respectabilité pour se distinguer d'autres composantes de cette résistance réveille bien des souvenirs. Et appelle à une lucidité et une vigilance accrues.

Dr Raoul Marc JENNAR
Unité de recherche, de Formation et d'Information sur la Globalisation (URFIG)- Bruxelles-Paris-Genève.