Liste des autorisations de dissémination volontaire d'OGM by ... Saturday April 07, 2001 at 02:19 PM |
Le Service de Biosécurité et Biotechnologie a rendu publique la liste des autorisations de dissémination volontaire dans l'environnement. Elle se trouve sur leur site à la page:
Le Service de Biosécurité et Biotechnologie a rendu publique la liste des autorisations de dissémination volontaire dans l'environnement. Elle se trouve sur leur site à la page:
S'y trouve, non seulement un résumé des fiches d'informations du public, mais aussi une reproduction des fiches elles-même (en .pdf). Les lacunes et ommisions des précédentes informations rendues publiques ont disparue.
Sont autorisée les expérience suivantes: (Communes contaminées, non commun de la variété, surface concernée, autorisation accordées à):
Sont prolongée (procédure simplifiée) les autorisations suivantes:
Première constatation: la chute est vertigineuse: on passe de 144 sites à 22 !!
Remarque: N'oublions tout de même pas la cinquantaine de site contaminés par le colza d'hivers de PGS autorisé en 2000. Il se trouve actuellement dans les champs, la récolte étant pour juillet-aout.
Moins d'OGM en Belgique by LLB Saturday April 07, 2001 at 02:43 PM |
Moins d'OGM en Belgique
Il n'y aura que 60 ha de cultures transgéniques en 2001. Contre 120 l'an
dernier
XAVIER DUCARME
Les OGM n'ont plus la cote en Belgique. Devant le refus européen de lever le moratoire sur la culture à des fins commerciales de plantes transgéniques, les sociétés agroalimentaires semblent réduire leurs efforts de recherches dans le domaine.
Pour la première fois en effet en quatre ans, la surface des essais de cultures d'OGM va diminuer en Belgique. Alors que le total des surfaces autorisées à accueillir des expérimentations en plein air sur des betteraves, du colza ou des pommes de terre ou d'autres plantes génétiquement manipulées avait dépassé les 120 ha en 2000, cette même
surface n'atteindra que 60 ha en 2001. Le conseil de biosécurité vient de remettre son avis positif sur les demandes introduites pour l'année en cours. Elles concernent, pour la saison d'été, 21 sites d'essais, contre pas moins de 140 l'année passée.
Les firmes agroalimentaires (Monsanto, Aventis, Novartis) ont en effet terminé leurs tests expérimentaux. Elles attendent maintenant de passer à l'étape commerciale. Mais face à l'impasse, certaines se découragent, explique-t-on au ministère de l'Agriculture.C'est manifeste notamment pour
les betteraves où plusieurs essais de variétés résistantes aux herbicides totaux ont été purement abandonnés. Pour le maïs, les ennuis rencontrés cette année par la variété expérimentée chez Aventis, accusée de causer des
allergies chez l'homme, ne sont sans doute pas étrangers à cette timidité.
L'an 2001 verra en revanche pousser deux nouveautés transgéniques dans notre pays : un lys génétiquement modifié pour résister à un virus et une pomme de terre dont le génome a été manipulé pour que la plante ne souffre pas du mildiou.
Ces essais devraient faire l'objet d'une information auprès des riverains.Mais dans l'attente de la transposition de la nouvelle directive, cela reste de la pure théorie. Par crainte des destructions militantes, les firmes préfèrent en effet toujours jouer la carte de la discrétion absolue.
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«Plus que» 60 hectares d'OGM en 2001
X. Du.
Le conseil de biosécurité vient de donner un avis positif sur les demandes
de cultures d'OGM en 2001. Forte baisse
Chaque année à pareille époque, le conseil de biosécurité (instance composée de représentants des gouvernements régionaux et des ministères fédéraux de la Santé publique, de l'Agriculture, de la Politique scientifique et de
l'Emploi et du Travail) remet son avis sur les demandes d'autorisations de cultures en pleine terre et en plein air d'OGM (organismes génétiquement modifiés) en Belgique. Cette année, l'avis positif concerne 21 sites
expérimentaux représentant 10,9390 hectares. En ajoutant les champs de colza semés avant l'hiver, on atteint pour 2001 une surface totale de champs transgéniques de 61,0835 ha, soit à peine plus de la moitié de la surface
cultivée l'année dernière. (notre infographie)
L'année 2001 ne sera donc pas un grand cru OGM. D'autant que les variétés avaient été pratiquement toutes déjà testées lors des saisons précédentes.
Il s'agit à chaque fois d'OGM «de première génération», dont les propriétés ont été acquises, par voie génétique, dans le seul but d'atteindre un meilleur rendement agronomique. Il s'agit en l'occurrence d'un maïs qui
résiste à un insecte ravageur en produisant lui-même son pesticide, d'une moutarde d'Inde, d'une betterave et d'une chicorée conçus pour supporter un herbicide total (Liberty ou Roundup selon les firmes agroalimentaires) ou
encore d'un colza qui perd moins facilement ses graines au moment de la récolte. Le conseil de biosécurité s'est toutefois penché sur deux nouveautés: une pomme de terre à laquelle les chercheurs ont réussi à inoculer la faculté de résister à un champignon nuisible et un lys «vacciné»
contre un virus particulièrement dévastateur.
MESURES DE PRÉCAUTION
Toutes ces plantes «Frankenstein» comme les qualifient parfois leurs détracteurs font l'objet de la part des autorités belges d'une réglementation stricte dont l'objectif est d'éviter la dissémination. Les
OGM pourraient en effet, craignent les opposants, se croiser avec d'autres cultures du même type, voire avec certaines plantes sauvages. Des mauvaises herbes pourraient ainsi devenir résistantes à un herbicide total. Pour
réduire au minimum ce risque, les autorités ont renforcé l'année passée les mesures de sécurité pour le colza. Cette année, le conseil de biosécurité a imposé de nouvelles mesures pour la chicorée. Outre l'obligation d'un
emballage et d'un étiquetage spécifique des semences, le protocole impose une isolation des champs transgéniques qui doivent être séparés de ses voisins par des bandes d'herbe de 5 mètres de large. Pour le colza, dont le pollen en fleurs peut être transporté très loin par le vent, la distance entre un champ transgénique à un champ de colza traditionnel doit être supérieure à un kilomètre.
CONTRÔLES
A cette réglementation s'ajoute un contrôle qui, en théorie, impose trois visites sur l'année de chaque essai, l'un lors du semis, le second à la mi-saison et le dernier lors de la récolte. «Si le manque de contrôleur n'a
pas permis aux autorités de remplir complètement cette mission l'année passée
reconnaît Sylvie Mestdagh, l'ingénieur en charge du dossier à l'Inspection générale des Matières premières et Produits transformés du ministère de l'Agriculture, la réduction de la surface et du nombre d'essais l'autorisera en 2001».
© La Libre Belgique 2001