Porto Alegre: Au-delà du succès, les éternels dilemmes by Ernesto Herrera Thursday March 29, 2001 at 01:01 PM |
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C'est incontestable. Les vents contraires sont tombés et l'horizon s'éclaircit.
C’est incontestable. Les vents contraires sont tombés et l’horizon s’éclaircit. Il y a quelques années à peine, alors que la contre-révolution libérale affichait son arrogance aux quatre coins de la planète, personne n’aurait cru possible un Forum social d’une telle ampleur. La gigantesque mobilisation de Porto Alegre traduit aussi bien la profondeur, la radicalisation et la diversité des résistances à la mondialisation capitaliste-impérialiste que l’impasse où se trouve l’hégémonie conservatrice.
Le cadre de la lutte évolue favorablement avec l’essor d’un nouvel internationalisme, solidaire et combatif. Les antagonismes sociaux s’accélèrent au rythme des crises des systèmes de domination politique. C’est particulièrement vrai pour les pays dits du tiers monde. Pour autant, un nouveau rapport de forces ne s’impose pas encore clairement. Les éternels dilemmes restent vivaces. Comment traduire les luttes et la désobéissance civile en un mouvement de refondation ? Comment passer d’une alliance contre la « mondialisation néolibérale » à une proposition alternative et anticapitaliste ? En un mot, comment concilier le large éventail d’une mobilisation socialement et politiquement hétérogène avec la nécessaire rigueur programmatique ? Il serait illusoire de vouloir répondre à la réalité du Forum social mondial dans des termes similaires à ceux qui avaient conduit Marx et Engels à créer la Première Internationale, ne serait-ce que parce que plus d’un siècle nous en sépare.
Syntonies et tensions variées
Plusieurs forums simultanés ont fait apparaître la diversité du rassemblement.
Celui du campement des paysans, des indigènes et des jeunes. Un sentiment de révolte et de barricade. On y évoque « toutes les méthodes de lutte » et « le passage à l’action ». L’utopie est de la fête. A l’unisson des positions de classe du Mouvement des sans terre, on est monté à l’assaut de la propriété privée, on s’est livré aux discours les plus radicaux. Les journaux et les télévisions n’ont pas manqué de souligner que « l’intolérance » expropriatrice était le fait des plus pauvres et des plus marginaux.
Celui des ateliers. Discussions et échanges ont porté sur des revendicatins concrètes, immédiates. Les ténors s’y font peu entendre et la parole est mobilisée par les activistes du mouvement social, syndicalistes et militants de base. La volonté et le souci de concevoir des alternatives possibles l’emportent sur les grandes envolées. Il n’y a pas place pour la politique partidaire ou alors pour s’en démarquer. Tout comme dans le forum précédent.
Ensuite, celui des conférences. Avec les thèmes annoncés : une nouvelle organisation de la production, un commerce plus équitable, la réglementation de la circulation du capital financier, la question agraire. Une assistance nombreuse. Des exposés d’une bonne tenue théorique. Débats, accords et controverses entre conférenciers, questions et nombreuses contradictions de l’assistance. Lieu privilégié de l’expression des enjeux politico-programmatiques et de la réflexion sur le « projet alternatif ». La question de la démocratie y a reçu un traitement privilégié. Rien d’étonnant à cela : le Forum se tenait à Porto Alegre, haut lieu de l’expérience démocratique populaire du « budget participatif ».
Des syntonies et des sensibilités diverses, à l’évidence. Ce qui s’est transformé en source de richesse et de tension pour le Forum.
Au rang des revendications qui contestent l’ordre économique dominant, celles qui sont apparues les plus mobilisatrices sont l’abolition totale de la dette extérieure et la création de la taxe Tobin comme impôt sur les transactions financières internationales — qui représentent aujourd’hui 2 milliards de dollars par jour. D’autres revendications gagneraient à être mieux définies, comme la demande d’un « commerce juste » ou la « dette écologique » que devraient payer les pays riches pour « réduire les inégalités ».
C’est un diagnostic catastrophique largement partagé qui fonde ces « mesures d’impact global ». La dette des pays du Sud est aujourd’hui quatre fois supérieure à ce qu’elle était en 1980, alors qu’ils ont déjà remboursé six fois son montant initial. Eric Toussaint, le président du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM), n’a pas ménagé ses critiques à Lula et aux dirigeants et économistes de gauche qui proposent un « audit » au lieu de réclamer l’annulation immédiate de la dette.
Un très large accord s’est dégagé pour interdire les produits transgéniques, où se retrouvaient aussi bien ceux que préoccupent les risques écologiques que les défenseurs de la santé des consommateurs et des paysans qui luttent contre la monopolisation des semences par les entreprises multinationales. Libre commerce et privatisations ont également été la cible de critiques systématiques en tant que source de chômage, d’inégalité accrue et de réduction de l’accès aux services publics.
On a aussi parlé d’ouvrir les frontières, d’inscrire l’eau et les semences dans le patrimoine de l’humanité pour en interdire l’exploitation privée. Sur d’autres questions les contradictions étaient manifestes. Il y avait accord pour dénoncer les subsides aux produits agricoles qui bloquent les marchés des pays riches et font chuter les prix des principaux produits d’exportation des pays du Sud. Mais les paysans pauvres, représentés par l’organisation internationale Via campesina, ont décidé de s’opposer à l’importation d’aliments qui se fait au détriment de leur propre production. « L’agriculture n’est pas un commerce » et les aliments ne doivent pas être traités comme des marchandises mais comme un droit humain : c’est la thèse défendue par des dirigeants du mouvement, le Brésilien Egidio Brunetto, le Hondurien Rafael Alegria ou le Français José Bové.
L’opposition entre radicaux et modérés s’est notamment manifestée sur la question de la suppression du FMI, de la Banque mondiale et de l’OMC, défendue par le Philippin Walden Bello, alors que les « réalistes », comme le Brésilien Luciano Coutinho, veulent les réformer. Les premiers défendent aussi la nécessité d’un RMU (revenu minimum universel), en tant que droit universel, en rupture avec la culture dominante qui considère que seul le travail mérite rémunération.
On retrouve derrière ces positions le clivage entre les partisans d’une stratégie de résistance contre ou en marge des institutions, d’une accumulation de forces et d’expériences de désobéissance civile radicale dans une perspective de « pouvoir populaire » et les partisans d’un changement graduel par l’élargissement de la démocratie, la participation et, finalement, une stratégie pragmatique et réaliste inscrite dans une « culture de gouvernement ».
La question des sujets sociaux a aussi été débattue. Il a beaucoup été question de la « société civile » et François Houtart a justement relevé que la société reste divisée en classes.
Les accrochages n’ont pas manqué non plus. Ainsi, les personnalités françaises du gouvernement et de la « gauche plurielle » qui ont participé à certains débats y ont été prises à partie. Jean-Pierre Chevènement a dû subir la lecture d’une déclaration signée notamment par plusieurs députés européens, dont Alain Krivine de la Ligue communiste révolutionnaire, qui dénonçaient les mesures qu’il avait prises contre les sans-papiers en tant que ministre de l’Intérieur. François Huwart en a aussi eu pour son grade, en tant que « représentant d’un pays qui subventionne ses produits agricoles au détriment des pays du tiers monde » et qui « bombarde des pays africains ».
Certains participants sont intervenus dans l’urgence, comme les mouvements qui s’opposent au Plan Colombie ou à l’accélération du projet d’une « Zone de libre commerce des Amériques » (ALCA). Ce fut aussi l’occasion de réaffirmer la solidarité anti-impérialiste avec la révolution cubaine. Une délégation des FARC-EP de Colombie a reçu le soutien enthousiaste de centaines de participants, surtout des jeunes et des militants politiques. Javier Cifuentes, membre de la commission internationale des FARC, a déclaré son accord avec « l’idéal poursuivi par le Forum social mondial » : « Nous croyons qu’un monde meilleur est possible. C’est le sens de la lutte des FARC en Colombie. Nous tenons aussi à dénoncer le Plan Colombie et appeler à la vigilance sur la question de l’Amazonie. Les Brésiliens ne doivent pas laisser les Etats-Unis s’approprier l’Amazonie. »
Syndicats et réseaux sociaux ont appelé à s’opposer aux visées néo-colonisatrices des Etats-Unis. L’Alliance sociale continentale a lancé une invitation au deuxième Sommet des Peuples qui doit se tenir dans la ville de Québec du 16 au 21 avril. Dans le cadre de lutte contre l’ALCA, « une première étape se présentera début avril avec les mobilisations prévues à Buenos-Aires à l’occasion de la réunion des ministres du commerce de l’ALCA ».
Il n’y a pas eu de « déclaration finale », décision apparemment raisonnable. La diversité des participants en aurait rendu la rédaction délicate. Un document unique aurait eu un caractère réducteur après les centaines de débats, de réflexions et de propositions qui ont marqué le Forum. Mais il a donné lieu à des déclarations diverses, telle celle des mouvements sociaux ou encore de la Marche mondiale des femmes.
Toutes relèvent de la même mise en cause des élites et de l’hégémonie du capital, insistent sur la nécessité de construire une large alliance contre la « mondialisation néolibérale » et affirment leur volonté de renforcer la résistance et la mobilisation. Cela s’est traduit jusque dans la déclaration des parlementaires qui non seulement dénoncent la « recolonisation du monde » mais s’associent aussi aux campagnes « contre les mécanismes de la dette immorale et pour l’abolition de la dette des pays pauvres ; pour la taxation des mouvements spéculatifs de capitaux avec l’instauration d’une taxe type Tobin ; pour l’abolition des paradis fiscaux ». S’il est vrai que cette déclaration maintient l’illusion d’une « profonde réforme de l’OMC et des institutions financières internationales », elle va, en général, dans une bonne direction.
Certes, il reste à voir ce que feront ces députés et sénateurs à leur retour chez eux et s’ils se mobiliseront dans leurs parlements respectifs pour défendre les accords de Porto Alegre. Il faut dire que, pour ce qui concerne l’Amérique latine et les Caraïbes, ils sont dans leur majorité membres du Forum de Sao Paulo et marqués par un solide pragmatisme institutionnel.
Concernant les femmes, le « Non à la mondialisation capitaliste ! Oui aux alternatives de solidarité ! » s’est accompagné d’une dénonciation de la « mondialisation sexiste » qui « accélère la féminisation de la pauvreté et exacerbe les multiples violences à l’encontre des femmes ». La question femme a été peu intégrée aux axes centraux du Forum. On peut souligner l’intérêt des interventions de Buenaventura de Souza et Frei Betto qui ont mis en évidence la nécessaire dimension multi-culturelle et féministe d’un projet politique émancipateur.
Un autre monde est possible, mais lequel ?
« Les ONG empiètent sur la gauche » : tel est le titre suggestif du journal Folha de Sao Paulo, avec comme arguments : « faible intensité idéologique », absence quasi complète de termes comme « socialisme » ou « révolution » (1).
Les étendards politiques en poussière ? Bernard Cassen, directeur du Monde diplomatique et l’un des principaux organisateurs du Forum l’a déclaré d’entrée : « Nous sommes ici pour discuter des idées. Ensuite nous devrons chercher la façon de les traduire en luttes. Dans quelques années nous serons à même de proposer des mesures » (2). Il ajoutait qu’il était « plus intéressé par des actions concrètes de mouvements organisés que par les polarisations droite-gauche ».
Ignacio Ramonet abondait dans le même sens dans son article intitulé « Porto Alegre ». Le Forum social mondial n’était pas conçu pour protester « comme à Seattle, Washington ou Prague (…) mais pour essayer, dans un esprit constructif, de proposer un cadre théorique et pratique qui permette de faire face à une mondialisation nouvelle et d’affirmer qu’un autre monde nouveau est possible, moins inhumain et plus solidaire » (3).
Pourtant il y a eu des actions de protestation et des propositions de mobilisation à Porto Alegre. Et le début — juste le début — d’une réflexion théorique et programmatique qui, toutefois, souffrait de quelques lacunes : la prise en compte de la dimension de classe, l’antagonisme capital-travail et l’appropriation sociale des moyens de production.
Il reste à clarifier les prémisses pour établir un cadre théorique qui permette de tracer des frontières politiques et de clarifier comment « un autre monde est possible ». Si le mouvement « antimondialisation » se réduisait aux seuls effets les plus détestables des échanges commerciaux, aux horreurs du remboursement de la dette extérieure et aux conditions imposées par des institutions comme l’OMC, la Banque mondiale ou le FMI, il resterait otage des problèmes relatifs aux déséquilibres dans le « fonctionnement du marché ». La critique du fétichisme de la marchandise et de la marchandisation de tous les rapports humains et sociaux y perdrait une grande part de sa force. Le mouvement de résistance à la mondialisation et le Forum lui-même sont aussi confrontés à un autre dilemme, comme le soulignent François Chesnais, Claude Serfati et Charles-André Udry, celui de « créer des rapports d’un type nouveau entre les salariés et les paysans de différents pays ». « Des rapports qui réduiraient l’anonymat et l’extériorité de l’échange commercial ou qui le supprimeraient de sorte que la division internationale du travail et le commerce mondial puissent se transformer dans l’expression de rapports où les producteurs puissent contrôler leurs conditions d’existence et de travail (ce qu’on désigne communément comme les « moyens de production ») » (4).
Construire donc un « véritable contre-pouvoir critique », comme le dit Pierre Bourdieu, et une perspective de transformation radicale, et d’autogestion, comme le soulignent Chesnais, Serfati et Udry, « doit se concevoir en partant de la possibilité d’affaiblir la marchandise, la loi de la valeur et le salariat ». « C’est la réponse à la mise en concurrence généralisée de tous les éléments du capital (du capital variable, c’est-à-dire des salariés et des chômeurs) qui imprègne l’ensemble de la société. » L’ampleur et la radicalité des luttes (à la différence des années 70, politisées et avec une forte composante idéologique socialiste) ne s’opposent pas seulement aux plans d’ajustement du « modèle néolibéral » et à leurs conséquences en termes de « désagrégation sociale ». Ils mettent à l’ordre du jour de la lutte les rapports de pouvoir et de propriété : quand on occupe une usine, un latifundium, ou un logement, ou quand on crée une radio pirate pour contester l’ordre établi. Autrement dit quand celles et ceux « d’en bas » assument leur droit à récupérer ce dont le capital les a dépouillés. Incontestablement. Chaque lutte, à sa façon, pose, potentiellement au moins, la question du pouvoir.
Cela rend d’autant plus nécessaire et urgent de pouvoir disposer de moyens d’organisation et d’une stratégie politique. Les résistances à la mondialisation capitaliste-impérialiste s’avèrent être un formidable laboratoire d’expériences de lutte mais aussi de réflexion politique, théorique et programmatique pour un mouvement international qui, à l’image du Forum social mondial, veut créer une alternative à la mondialisation du capital.
C’est d’autant plus vrai qu’existe, chez certains, la tentation de « dépolitiser » le mouvement de résistances et de le réduire à une alliance « propositionnelle » antinéolibérale, où la cible ne serait pas la bourgeoisie et ses appareils gouvernementaux de domination. A la limite, on parle seulement de sauvegarder des droits et non pas de les élargir ou d’en conquérir de nouveaux. Ce mouvement serait « différent » parce qu’il se dresse « contre le progrès », celui, tout au moins, que signifie le néolibéralisme mondialisé.
Chiapas, Seattle et « l’Internationale rebelle »
En août 1997 s’était tenue la première « Rencontre pour l’humanité et contre le néolibéralisme ». Organisé par l’EZLN, il s’agissait, d’après le sous-commandant Marcos, de construire un mouvement où trouveraient place « tous les mondes ». Des milliers de militants et de sympathisants du zapatisme s'étaient rendus au Chiapas, provenant en majorité des mouvements sociaux et des ONG. La question politique a été sérieusement controversée. On parlait d’une « Internationale de l’espoir ». La graine semée n’a pas germé. Surtout parce que c’était un mouvement de solidarité avec une lutte particulière. Le contexte international était particulièrement défavorable et la brèche entre le social et le politique à son paroxysme.
Seattle a modifié ce panorama, en donnant une visibilité d’ensemble aux résistances sociales, et en bénéficiant de la victoire obtenue dans la mise en cause de l’AMI (5). Les protestations et les révoltes « antimondialisation » ont trouvé une plus grande continuité après Seattle et l’échec du Millenium Round en novembre-décembre 1999. Il y avait eu Genève et Cologne. Il y eut ensuite, Londres, Bangkok, Davos, Washington, Gênes, Melbourne, Prague et Nice. Une succession impressionnante de mobilisations qui a contredit ceux qui parlaient de « reflux », de « défaites » et de « recul idéologique », parfois pour justifier leur propre démoralisation et leurs tergiversations, voire pour dissimuler leur impuissance ou leur incapacité politique à inscrire les changements dans la réalité et la dynamique de la lutte des classes. Les pierres du mur de Berlin pesaient trop lourdement sur leurs épaules.
L’Amérique latine n’est pas restée absente de ce processus de résistances et de contre-offensive. Avant même Seattle, les grèves, les soulèvements et les mobilisations populaires se sont succédés. Des gouvernements sont tombés et la région se caractérise par une instabilité chronique. Le fossé s’est comblé entre la polarisation sociale et l’expression politique. Cela s’est clairement traduit dans les progrès politiques de la gauche en Uruguay, au Brésil, en Equateur, au Salvador, au Nicaragua. Mais aussi dans la lutte pour les droits de l’homme et contre l’impunité, la récente et formidable victoire du mouvement indigène en Equateur ou la mobilisation continentale contre le plan Colombie.
Parallèlement, les zapatistes reprennent l’initiative et organisent leur marche sur la ville de Mexico.
A nouveau sont réunies les conditions pour la recomposition d’une gauche radicale et la reconstruction d’un programme anticapitaliste, pour autant que seront clarifiés les objectifs politiques et les questions théoriques.
Le Forum social mondial a été défini par certains comme la nouvelle « Internationale rebelle ». Ce n’est pas l’avis de ses principaux organisateurs et promoteurs. La prochaine rencontre, à Porto Alegre en 2002, permettra de juger si on a réussi à avancer dans cette direction ou si, au contraire, le Forum est devenu l’interlocuteur « antimondialisation » de la « mondialisation néolibérale ».
* Ernesto Herrera, membre du Secrétariat unifié de la IVe Internationale, a été l’envoyé spécial d’Inprecor au Forum social mondial de Porto Alegre.
Folha de Sao Paulo du 28 janvier 2001.
Cité par Zero Hora, Porto Alegre, 24 janvier 2001.
Le Monde diplomatique, janvier 2001.
L’avenir du mouvement “antimondialisation”. Premières réflexions pour en consolider les bases théoriques, publié en espagnol dans la revue de l’Observatoire social d’Amérique latine, Buenos Aires, janvier 2001.
Accord multilatéral d’investissement. Nos lecteurs peuvent se reporter au dossier consacré à l’AMI dans Inprecor n° 423 d’avril 1998.