arch/ive/ief (2000 - 2005)

Vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 mars

Préparations de camps de resistance près du Gorleben, site de destination finale des transports Castor. Pour les derniers 50km, il y a seulement une voie possible. Les actions de la population de la region (qui resistent depuis 30 ans contre le dépot de déchets nucléaires a Gorleben) mais aussi des activistes anti-nucléaire se concentreront sur ce bout de chemin de fer.

Lundi, 26 de Mars
Le train avec six containers spéciaux CASTOR à quitté l'usine de retaitement à La Hague (Gare Valognes) à 6 :47. On parle de 1200 personnes mobilisées pour la securité du train. Des membres de Greenpeace protestent et sont arrêtés par la police francaise le matin.
http://seite1.web.de/show/3ABF028F_1.DP2/?id=010326-$dML0-00

Le train a prévu de passer la frontière avec l'Allemagne à Lauterbourg, en Alsace, lundi à 23 :00.

Plus de 15.000 policiers se préparent pour empêcher les manifestations et blocages du train. Des sources parlent même de 30.000 policiers et de la plus grande opération policière en Allemagne depuis la seconde guerre mondiale.

En France aussi, des membres d'un réseau contre les transports nucléaires veulent empêcher le train de passer. Il est prévu de passer par Rouen, Reims et Nancy.

Wörth (Rheinland-Pfalz)
Préparation d'un camp de résistance peu après le point ou le train devrait passer la frontière allemande. Le camp prévoit de reçevoir 500 personnes.

Nahrendorf (Niedersachsen) lundi après-midi
La police encercle 200 personnes pacifiques, les attaque violemment (faisant de nombreux blessés) pour ensuite les arrêter.
Photos et infos en allemand et anglais:
http://de.indymedia.org/2001/3/424.html
http://seite1.web.de/show/3ABF28D7.AP2/?id=010326-)8C8h-00

Wendisch-Evern, Lundi après-midi
600 personnes ocuppent les rails. La police les evacue avec force entre 15:00 et 19:00 :
http://de.indymedia.org/2001/03/429.html
http://seite1.web.de/show/3ABF555B.AP2/?id=010326-$dML0-00
http://seite1.web.de/show/3ABF55D5.AP2/?id=010326-$dML0-00
http://seite1.web.de/show/3ABF5651.AP2/?id=010326-$dML0-00
http://seite1.web.de/show/3ABF5709.AP2/?id=010326-$dML0-00
http://seite1.web.de/show/3ABF616E.AP2/?id=010326-$dML0-00
http://seite1.web.de/show/3ABF5839.AP2/?id=010326-$dML0-00

Les chemins de fer allemands utilisent des wagons ICE (~Thalys) pour evacuer les manifestants arrêtés.

Mardi 27 mars.
Les blocages continuent sur la voie ferrée, surtout le long des 50 derniers kilomètres dans la region du « Wendtland » près de Gorleben, site de stockage de déchets nucléaires.

Le miracle du pont de Oldendorf.
Huit activistes de Greenpeace ont mis la police en échec toute la nuit 27 au 28 mars, à proximité du pont de Oldendorf. Ils avaient coulé des blocs de bétons autour des rails, et leurs mains étaient prises dans ce bloc de béton. Ils sont resté ainsi, « scellés » à la voie depuis le 27, vers 20h jusqu'au matin du 28. Cette action a forcé le train contenant les 6 containers « Castor » à reculer. Cette action est considérée comme une grande victoire des militants anti-nucléaire sur la police et le gouvernement, c'est en effet la première fois qu'ils parviennent à faire reculer ce type de convoi.

Mercredi 28 mars.
L'action de Greenpeace fait des émules : 5 activistes des groupes « Robin Wood » et « FRW » (« République Libre de Wendtland ») ce sont à leur tour « scellé » à la voie avec un bloc de ciment, près du village de Süschendorf ». Ils ont été rejoints et soutenus par 500 activistes anti-nucléaire.

16 :40. La police déclare à la presse que le train ne bouigera plus jusqu'à demain. Mais vers 18 :00, ils coupent les communications de tout les téléphones mobiles dans la région. Ensuite l'offensive reprend, le train repart et la police redouble de violence pour dégager la voie ferrée.

La région complète est en état siège. En plus de l'interruption des communication des téléphones mobiles, les habitants ne sont plus autorisés qu'à recevoir 2 personnes, certains cartables d'enfants se rendant à l'école ont été fouillés (ont les suspectaient de rejoindre les actions après les cours), la présence policière est écrasante, les incidents et les violences ne se comptent plus.