arch/ive/ief (2000 - 2005)

Il est également recommandé de le faire suivre à quiconque, dans vos relations, peut y être sensible.

Le monde entier doit savoir que l'avenir de la Cinémathèque de Belgique est entre les mains de la Loterie nationale (entreprise de jeux de hasard, bientôt privatisée).

Leur budget de fonctionnement est déjà notoirement et cruellement dérisoire. Cette année, le Conseil des ministres en comité restreint a décidé de supprimer totalement ce poste du budget fédéral (Département de la recherche scientifique), à charge pour la Loterie nationale d’assumer le versement des subventions promises pour 2001.

La Cinémathèque et le Musée sont obligés de recourir à de très onéreux emprunts bancaires pour assurer leurs frais de fonctionnement et les salaires de leurs employés.

Devant ce scandale et l’indignation qu’il a suscité, le Conseil de gouvernement de ce vendredi 16 mars 2001 a hâtivement débloqué un chèque de 15 millions de francs belges, soi-disant la première tranche de la subvention annuelle, alors que le montant de ce versement devait être de 50 millions de francs.

Cette mesure d’urgence et de panique n’a été prise que pour étouffer la mobilisation qui se met en place. Elle ne résout en rien l’avenir de ces deux institutions et la grave précarité qui les menace.

Conscients de l’importance de l’inestimable patrimoine que gère et restaure la Cinémathèque royale de Belgique, soucieux qu’il soit montré et transmis par les projections du Musée du Cinéma, nous demandons aux pouvoirs publics d’assurer à ces Institutions une stabilité qui leur permette de remplir leur mission avec l’efficacité qui a toujours été la leur et qui risque d’être gravement compromise, voire rendue impossible.

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