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Les news sur les transports de déchets nucléaires
by (posted by Arnaud) Friday March 23, 2001 at 04:12 PM

Les news sur les transports de déchets nucléaires

Les news sur les transports de déchets nucléaires
by Infonucléaire from France.indymedia.org

Les news sur les transports de déchets nucléaires




Dates pour les prochaines transports "Castor"



Des militants anti-nucléaire détériorent des bureaux de la Deutsche Bahn

BERLIN, 21 mars - Des opposants au transport de déchets nucléaires ont détérioré des bureaux de la société de chemin de fer allemande Deutsche Bahn à Berlin dans la nuit du mardi au mercredi, a indiqué la police.

Les auteurs ont brisé 78 fenêtres et inscrit sur les murs "sans train pas de Castor", du nom des conteneurs de déchets nucléaires dont le transport entre la France et l'Allemagne doit reprendre fin mars-début avril.

L'annonce le 31 janvier dernier de la reprise des convois a suscité la colère des militants anti-nucléaire qui ont déjà manifesté leur opposition assez violemment: fin février ils avaient mis le feu à deux véhicules appartenant à la Deutsche Bahn, tandis que la semaine dernière ils avaient saboté la caténaire sur une ligne de train près de Hanovre (nord-ouest).

La date exacte du premier convoi de déchets retraités rapatriés de la Hague (ouest de la France) vers le centre de Gorleben depuis la suspension des transports à la suite d'un scandale de contamination des conteneurs, en mai 1998, n'est pas encore connue.

Mais Greenpeace affirme que le train transportant les conteneurs spéciaux franchira la frontière allemande dans la nuit du 26 au 27 mars.

 

Feu vert pour 15 convois de combustibles nucléaires vers La Hague en 2001

BERLIN, 20 mars - L'Office allemand de protection contre la radioactivité (BfS) a autorisé mardi le transport de combustibles nucléaires usés (MOX) des centrales nucléaires de Philippsburg et Biblis (sud-ouest) vers le centre de retraitement français de La Hague, dans l'ouest de la France.

Au total, d'ici le 31 décembre, quinze convois seront autorisés, selon l'Office, qui précise que les dates exactes des transports doivent être décidées en accord avec les ministères régionaux de l'Intérieur concernés. Ces transports ne seront pas effectués dans des conteneurs allemands de type CASTOR, comme ceux qui devraient être utilisés fin mars-début avril pour le rapatriement des déchets nucléaires allemands retraités à La Hague vers le centre de stockage de Gorleben (nord), mais auront lieu dans des conteneurs français, selon le BfS.

La France avait posé comme condition à l'envoi de nouveaux déchets allemands le rapatriement des déchets retraités à La Hague.

Les gouvernements français et allemand ont décidé le 31 janvier dernier leur reprise qui aura lieu lundi 26 mars, selon des militant anti-nucléaires français.


Convois de déchets nucléaires: un câble d'une voie ferrée endommagé

HANOVRE (Allemagne), 18 mars - Un câble électrique de la voie de chemin de fer Brême-Hanovre (nord de l'Allemagne), que doivent emprunter prochainement des convois de déchets nucléaires, a été endommagé dimanche, a annoncé la police, qui attribue cet acte aux militants anti-nucléaires.
Un crochet a été placé sur le câble près de Nienbourg (nord), endommageant les pantographes d'un train régional et le câble lui-même, et bloquant provisoirement la circulation, a indiqué la police.

Les convois de déchets nucléaires allemands acheminés du centre de retraitement français de La Hague (nord-ouest de la France) vers le centre de stockage de Gorleben (nord de l'Allemagne) doivent reprendre fin mars-début avril.

 

Déchets nucléaires: la mobilisation sera moindre (renseignements intérieurs)

HANOVRE (Allemagne), 18 mars - L'Office allemand de protection de la Constitution (BfV, renseignements intérieurs) a indiqué dimanche tabler sur une participation limitée de militants anti-nucléaires d'extrême gauche lors de la reprise prochaine des transports de déchets nucléaires entre la France et l'Allemagne.
"Nous estimons qu'il y aura nettement moins de 1.000 extrémistes de gauche prêts à recourir la violence qui se rendront dans la région" de Gorleben (Basse-Saxe), le centre de stockage devant accueillir fin mars-début avril le premier convoi de déchets retraités rapatriés de La Hague, a déclaré le président du BfV en Basse-Saxe, Ruediger Hesse.

"Nous ne percevons pas les signes d'une grande mobilisation comme en 1996 et 1997", lorsqu'un millier de militants s'étaient livrés à des affrontements avec la police à Gorleben, a-t-il poursuivi.

A l'appui de ses estimations, M. Hesse note aussi que le nombre de sabotages constatés sur les voies de chemins de fer que doivent emprunter les convois a nettement baissé.

"La moindre mobilisation des militants d'extrême gauche s'explique avant tout par l'appel des Verts au niveau national et le consensus pour la sortie du nucléaire", selon ce responsable.

Les Verts allemands ont adopté le 10 mars un compromis sur les manifestations contre les convois, prévoyant qu'ils participeraient à des manifestations à "proximité" des transports sans toutefois les bloquer.

L'accord sur le renoncement progressif à l'énergie nucléaire, conclu cet été par le gouvernement et les groupes énergétiques, prévoit le rapatriement de tous les déchets envoyés aux usines de retraitement française et britannique de La Hague et Sellafield.

Les convois transportant des déchets nucléaires sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de dizaines de milliers de policiers.

Le centre de Gorleben doit accueillir le premier convoi de déchets retraités rapatriés de La Hague depuis la suspension des transports à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs, en mai 1998.

 

Nucléaire: journée d'action contre les transports de déchets en Basse-Saxe

HANOVRE (Allemagne), 17 mars - A moins d'une semaine et demie de la date supposée de la reprise des transports de déchets nucléaires entre la France et l'Allemagne, quelques centaines de personnes se sont rassemblées samedi en Basse-Saxe (nord ouest) pour une journée d'action.

A Splietau, des manifestants ont rempli quelque 17.000 sacs de sable qui seront utilisés pour bloquer le transports de déchets radioactifs en provenance de l'usine de retraitement de La Hague (nord ouest de la France) vers le centre de stockage provisoire de Gorleben.

A Hanovre, Celle, Lueneburg et Uelzen, les opposants au nucléaire avaient prévu de recueillir des signatures de soutien, dans les zones piétonnes et les gares.

Le centre de stockage de Gorleben doit accueillir le premier convoi de déchets retraités rapatriés de La Hague (ouest de la France) depuis la suspension des transports à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs, en mai 1998.

En France, les opérations de transfert des déchets vitrifiés de La Hague vers le terminal ferroviaire de Valognes ont commencé jeudi.

 

Nucléaire: plusieurs manifestations contre les transports de déchets

GORLEBEN (Allemagne), 16 mars - Une quarantaine de militants de Greenpeace ont pénétré vendredi dans le centre de stockage nucléaire allemand de Gorleben (nord), y occupant une tour pendant une dizaine d'heures après avoir déployé une banderole appelant à l'arrêt des transports de déchets nucléaires, a indiqué l'organisation écologiste.
Quelque 500 militants anti-nucléaires ont également manifesté à Goettingen (nord), tandis qu'un incendie contre deux véhicules de la compagnie d'électricité de Hambourg (nord ouest) était revendiqué par un groupe d'opposants à l'atome.

A Gorleben, sept militants avaient dans un premier temps réussi à entrer dans l'enceinte du centre de stockage, vers 06H00 (05h00 GMT), a précisé la police, ajoutant qu'ils avaient tous été interpellés. Puis une vingtaine d'autres avaient à leur tour réussi à pénétrer dans les lieux, franchissant le mur d'enceinte du centre de stockage grâce à "une échelle spéciale", a précisé l'organisation écologiste.

Une quinzaine a escaladé la tour de surveillance du centre, haute de 30 mètres, pour y déployer une banderole proclamant "Stop aux Castor", du nom des conteneurs de déchets radioactifs.

Les derniers ont été délogés en milieu d'après-midi par la police assistée de psychologues spécialement formés pour ce genre d'actions. Certains avaient emporté avec eux des sacs de couchage et de la nourriture, et se préparaient "à une longue occupation", avait indiqué plus tôt une porte-parole de la police.

A Goettingen, 500 personnes ont protesté contre la reprise des transports de déchets nucléaires. Des militants Verts, du parti communiste rénové (PDS) et de Greenpeace ont dénoncé le compromis voté par les Verts samedi dernier, prévoyant qu'ils participeraient à des manifestations à "proximité" des transports sans toutefois les bloquer.

Des militants anti-nucléaires ont par ailleurs revendiqué l'incendie jeudi matin de trois véhicules de la compagnie d'électricité hambourgeoise HEW, sur un terrain de la gare de Hambourg (nord), pour protester contre la reprise des transports nucléaires. La police criminelle de Hambourg a authentifié une lettre de revendication parvenue à l'agence de presse allemande DPA.

Le centre de stockage de Gorleben doit accueillir le premier convoi de déchets retraités rapatriés de La Hague (ouest de la France) depuis la suspension des transports à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs, en mai 1998.

La date exacte de ce convoi n'est pas encore connue mais Greenpeace affirme que le train transportant les conteneurs spéciaux franchira la frontière allemande dans la nuit du 26 au 27 mars.

Les opérations de transfert des déchets vitrifiés de La Hague vers le terminal ferroviaire de Valognes (nord de la France) ont commencé jeudi.

 

 

Greenpeace assignée en référé: la Cogema déboutée et condamnée

CHERBOURG, 14 mars - La Cogema, qui avait assigné Greenpeace en référé afin d'interdire toute entrave à l'arrivée imminente de combustible nucléaire australien, a été déboutée et condamnée à produire les documents réclamés par l'organisation écologiste.
Le tribunal a considéré que la Compagnie générale des matières nucléaires (COGEMA) et Transnucléaire -filiale transport de la COGEMA- n'avaient pas fait la preuve qu'il y aurait perturbation du convoi en provenance d'Australie et l'a condamnée par contre à produire les pièces réclamées par l'organisation écologiste.

La Cogema devra donc fournir à Greenpeace les "dispositions parapluie" prises entre la compagnie et son client australien, ANSTO, le 15 octobre 1999, ainsi que les annexes à la demande d'autorisation formulée à la direction de surveillance des installations nucléaires (DSIN) du 2 février 2000, le tout sous peine de 100.000 F d'astreinte par document et par jour sous un délai de huit jours maximum.

Le calendrier de retraitement des déchets australiens, réclamé par Greenpeace, n'a par contre pas été demandé par le tribunal, la Cogema ayant fait la preuve de l'impossibilité de fournir ce document, aucun calendrier n'existant officiellement.

A l'origine, la Cogema et Transnucléaire avaient assigné Greenpeace en référé afin d'interdire aux membres de l'organisation écologiste de s'approcher à moins de 100 m des convois de combustible australien et ce sous astreinte de 500.000 francs par infraction constatée.

 

 

Arrivée de déchets australiens: Greenpeace assigne la Cogema en référé

CHERBOURG, 14 mars - Greenpeace a déposé mercredi au tribunal de Cherbourg un référé d'heure à heure à l'encontre de la Cogema pour empêcher le débarquement des combustibles australiens à Cherbourg, a indiqué Yannick Rousselet, porte-parole de Greenpeace à Cherbourg.
Le référé sera mis en délibéré jeudi à 09h00 au tribunal de Cherbourg. Greenpeace y demande l'interdiction du débarquement des déchets australiens sur le sol français (360 éléments de combustibles australiens sont à bord du navire Le Bouguenais qui doit arriver dans les prochaines jours à Cherbourg).

Greenpeace considère l'arrivée des déchets australiens comme illégale en s'appuyant sur des documents fournis par la compagnie à l'occasion d'un référé mardi interdisant à l'organisation écologiste de perturber l'arrivée de déchets australiens.

Au vu de ces documents, l'avocat de Greenpeace, Alexandre Faro, a indiqué que la Compagnie générale des matières nucléaires est autorisée à transporter, recevoir et entreposer les combustibles étrangers pendant le temps de retraitement, mais n'est nullement autorisée à les retraiter.

De plus, selon Greenpeace, le type de combustible en arrivage d'Australie, composé d'uranium naturel enrichi à 23%, "n'a jamais été retraité dans les usines Cogema à La Hague" et celle-ci n'est pas en mesure techniquement d'en assurer actuellement le retraitement.

Mardi, la Cogema avait plaidé devant le tribunal, qui statuait en référé, que l'autorisation utilisée pour le retraitement est celle du décret de 1974 concernant une autorisation globale de retraitement attribuée à la première usine de La Hague, UP2400, à l'arrêt depuis 1998.

Il avait aussi confirmé que l'extension du décret aux autres usines UP2800 (à l'arrêt suite à des problèmes techniques) et UP3 (en révision), n'a toujours pas été demandée par la compagnie. La Cogema se trouve ainsi dans l'incapacité de respecter le calendrier de retraitement des déchets australiens en l'absence de la modification du décret de 1974.

Greenpeace, tout comme le Comité de réflexion et de lutte antinucléaire (CRILAN) qui a aussi assigné la Cogema en référé le 20 mars, s'appuie sur la loi Bataille de 1991 interdisant le stockage de déchets étrangers en France pour interdire le débarquement des déchets australiens.

 

Deux transports de déchets nucléaires auront lieu cette année (Trittin)

BERLIN, 13 mars - L'Allemagne va procéder à un deuxième rapatriement de déchets nucléaires en provenance de l'usine de retraitement de La Hague (France) en 2001, après un premier convoi prévu pour fin mars ou début avril, a indiqué le ministre allemand de l'Environnement Juergen Trittin dans un entretien à paraître mardi.

"Le gouvernement allemand a un accord avec les Français, pour que nous reprenions quelque 112 conteneurs de déchets nucléaires" actuellement stockés à l'usine de La Hague "au cours des dix prochaines années", précise M. Trittin dans un entretien au quotidien Mannheimer Morgen.

Cela correspond à deux transports par an de quelque six conteneurs chacun, et cela aussi a été convenu avec Paris, ajoute le ministre écologiste.

Lundi, le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe s'était prononcé contre un éventuel deuxième convoi de déchets nucléaires cette année vers le centre de stockage de Gorleben (nord), en raison des difficultés que provoque l'organisation de tels transports pour la police.

Les manifestants anti-nucléaires se mobilisent par milliers à chaque passage de convoi. Les transports de déchets radioactifs entre l'Allemagne et La Hague avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Les gouvernements des deux pays ont décidé le 31 janvier leur reprise.

La date exacte de la reprise des convois vers l'Allemagne n'est pas encore connue. L'organisation écologiste Greenpeace affirme que le train transportant les conteneurs spéciaux franchira la frontière allemande dans la nuit du 26 au 27 mars.

 

 

Greenpeace assignée en référé: le délibéré sera rendu mercredi

CHERBOURG, 13 mars - Le délibéré dans le cadre d'un référé déposé par la Cogema demandant l'interdiction à Greenpeace de toute entrave à l'arrivée imminente de combustible nucléaire australien qui doit être retraité à La Hague sera rendu mercredi.

La Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema) demande de "faire interdire à Greenpeace ainsi qu'à toute personne se réclamant du mouvement Greenpeace de s'approcher à moins de 100 m des convois de combustible australien et ce sous astreinte de 500.000 F par infraction constatée".

Greenpeace avait exprimé dans un communiqué son intention de contre-attaquer sur le terrain juridique en demandant à la Cogema de produire l'ensemble des pièces qui prouvent la légalité de l'importation imminente de déchets nucléaires australiens.

La Cogema s'est engagée à produire ces documents dont elle a déjà présenté une partie mardi.

L'organisation écologiste affirme que "les installations de La Hague ne possèdent pas actuellement les autorisations pour retraiter ce type de combustible ni pour conditionner les déchets en résultant".

Vendredi, la Cogema avait annoncé dans un communiqué que du "combustible nucléaire usé" en provenance d'Australie sera retraité et conditionné par l'usine de La Hague, avant d'être renvoyé en Australie "pour entreposage et stockage définitif".

 

La Basse-Saxe refuse un éventuel 2ème convoi de déchets nucléaires en 2001

HANOVRE (Allemagne), 12 mars - Le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe s'est prononcé lundi contre un éventuel deuxième convoi de déchets nucléaires cette année vers le centre de stockage de Gorleben (nord), en raison des difficultés que provoque l'organisation de tels transports pour la police.

Heiner Bartling a indiqué à Hanovre (nord) qu'il partait du principe que le rapatriement de déchets vitrifiés en provenance du centre de retraitement français de La Hague, prévu pour fin mars-début avril vers Gorleben, serait le seul de l'année.

En raison de la forte charge que cela représente pour la police, dont la région est responsable, un deuxième transport ne serait pas supportable, a-t-il estimé. Les manifestants anti-nucléaires se mobilisent par milliers à chaque passage de convoi.

Les transports de déchets radioactifs entre l'Allemagne et La Hague avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs.. Les gouvernements des deux pays ont décidé le 31 janvier leur reprise.

La date exacte de la reprise des convois vers l'Allemagne n'est pas encore connue. L'organisation écologiste Greenpeace affirme que le train transportant les conteneurs spéciaux franchira la frontière allemande dans la nuit du 26 au 27 mars.

Il reste à rapatrier de La Hague l'équivalent de 15 convois de 6 conteneurs chacun.

 

Greenpeace assigné en référé avant l'arrivée de déchets nucléaires à La Hague

CHERBOURG, 11 mars - La Cogema a assigné en référé l'organisation écologiste Greenpeace mardi devant le TGI de Cherbourg (Manche) afin d'éviter toute entrave à l'arrivée imminente de combustible nucléaire australien qui doit être retraité à La Hague, a-t-on appris dimanche auprès de Greenpeace.
La Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema) demande de "faire interdire à Greenpeace ainsi qu'à toute personne se réclamant du mouvement Greenpeace de s'approcher à moins de 100 mètres des convois de combustible australien et ce, sous astreinte de 500.000 francs par infraction constatée", a précisé Greenpeace dans un communiqué.

"Greenpeace contre-attaque sur le terrain juridique et demande à Cogema de produire l'ensemble des pièces qui prouvent la légalité de l'importation imminente de déchets nucléaires australiens", a indiqué l'organisation, qui affirme que "les installations de La Hague ne possèdent pas actuellement les autorisations pour retraiter ce type de combustible ni pour conditionner les déchets en résultant".

Vendredi, la Cogema avait annoncé dans un communiqué que du "combustible nucléaire usé" en provenance d'Australie arriverait "la semaine prochaine" dans le port de Cherbourg pour être retraité dans l'usine de La Hague

Le combustible usé sera retraité et conditionné par l'usine de La Hague, avant d'être renvoyé en Australie "pour entreposage et stockage définitif", avait alors expliqué la Cogema.

 

Transports nucléaires: les Verts votent un compromis sur les manifestations

STUTTGART (Allemagne), 10 mars - Les Verts allemands ont adopté samedi un compromis sur les manifestations contre les transports de déchets nucléaires entre la France et l'Allemagne, prévoyant qu'ils participeraient à des manifestations à "proximité" des transports sans toutefois les bloquer.
"Les Verts participeront à des manifestations à proximité des transports de déchets nucléaires pour militer en faveur d'un abandon le plus rapide possible du nucléaire sur la base du compromis" conclu l'été dernier entre le gouvernement et les industriels du secteur, précise la résolution adoptée samedi soir au congrès de Stuttgart (sud-ouest de l'Allemagne).

"Nous ne serions pas crédibles si nous nous tournions contre notre propre politique de sortie du nucléaire", souligne encore le texte qui ajoute que "la France ne doit pas devenir les toilettes nucléaires de l'Allemagne".

Le texte, préparé par la direction du parti, a été adopté à une grande majorité à l'issue d'un long débat entre les 750 délégués réunis en congrès.

Il met un terme à la polémique qui avait empoisonné pendant des semaines le parti, certains responsables régionaux ayant annoncé qu'ils participeraient aux manifestations visant à empêcher la reprise des transports de déchets nucléaires entre l'Allemagne et l'usine de retraitement de La Hague (France).

"On ne jette pas ses ordures devant la porte du voisin. Nous autorisons les transports quand ils sont nécessaires", a souligné le ministre de l'Environnent Juergen Trittin pendant le débat.

 

 

Des militants ani-nucléaires sabotent la caténaire d'une ligne ferroviaire

HANOVRE (Allemagne), 9 mars - Des militants anti-nuclaires ont saboté dans la nuit la caténaire sur une ligne de train près de Hanovre (nord), pour protester contre la prochaine reprise des convois de déchets entre la France et l'Allemagne, a indiqué vendredi la police des frontières.
Les militants ont pendu un crampon sur la ligne électrique. Les militants ont signé leur acte en laissant un tract, a précisé la police des frontières.

A Dannenberg (nord-ouest), cinq organisations écologistes, BBU, BUND, DNR, Greenpeace et NABU, ont appelé à protester sans violence contre les transports nucléaires qui devraient commencer dans un peu plus de deux semaines.

Le convoi prévu à la fin mars entre La Hague et Gorleben (nord-ouest) déclenche une "avalanche de transports de déchets nucléaires allemands vers la France et la Grande-Bretagne", ont-ils estimé.

Les transports des convois de déchets entre l'Allemagne et le centre de retraitement français de La Hague avaient été interrompus en mai 1998,à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs.. Leur reprise a été décidée le 31 janvier dernier.

 

 

Arrivée prochaine de combustible nucléaire australien "usé" à La Hague

CHERBOURG, 9 mars - Du "combustible nucléaire usé" en provenance d'Australie arrivera "la semaine prochaine" dans le port de Cherbourg pour être retraité dans l'usine de La Hague, a annoncé vendredi la Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema) dans un communiqué.
Ce transport mènera 360 "éléments combustibles usés", transportés dans cinq emballages de 20 tonnes chacun, sur 1.300 éléments prévus par le contrat entre la Cogema et l'organisation australienne pour la science et la technologie nucléaires (Ansto).

Le contrat entre la Cogema et l'Ansto, le premier de l'entreprise française avec un opérateur australien, prévoyait quatre transports, dont un de 308 éléments a déjà eu lieu entre novembre 1999 et janvier 2000.

Le combustible usé sera retraité et conditionné par l'usine de La Hague, avant d'être renvoyé en Australie "pour entreposage et stockage définitif", explique la Cogema.

"Ce transport de combustible usé entre dans le cadre des transports régulièrement organisés entre la France et les pays clients de Cogema", conclut l'entreprise.

 

Occupation d'une grue par des militants de Greenpeace: 25 interpellations

DANNENBERG (Allemagne), 8 mars - 25 militants de l'organisation écologiste Greenpeace ont été interpellés par la police à l'issue de l'occupation d'une grue destinée au chargement de conteneurs de déchets nucléaires, jeudi matin à Dannenberg (nord-ouest).

Selon la police, quelques manifestants qui protestaient contre la prochaine reprise des convois entre la France et l'Allemagne avaient investi la grue au petit matin et étaient parvenus à dessiner un grand "X" sur l'engin.

Les militants devraient être relâchés après vérification de leur identité, a précisé la police.

La date exacte du premier convoi de déchets retraités vers l'Allemagne n'est pas connue, mais Greenpeace affirme qu'il arrivera à la frontière allemande dans la nuit du 27 mars. Les déchets vitrifiés rapatriés doivent être entreposés au centre de stockage de Gorleben, près de Dannenberg.

Les transports des convois de déchets entre l'Allemagne et le centre de retraitement français de La Hague avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31 janvier dernier.

 

Trois manifestants de Greenpeace condamnés à 5.000 F d'amende

CHERBOURG, 6 mars - Trois militants allemands de Greenpeace qui s'étaient opposés au transport de Mox ont été condamnés, mardi, par le tribunal correctionnel de Cherbourg, à 5.000 F d'amende chacun pour "pénétration et circulation irrégulière sur une voie ferrée", a-t-on appris de source judiciaire.

Les trois prévenus ont été relaxés de l'accusation de "dégradation volontaire" et de "mise en danger de la vie d'autrui".

Le substitut du procureur avait demandé un mois de prison avec sursis et 5.000 F d'amende pour chacun des prévenus tandis que l'avocat de Greenpeace, maître Alexandre Faro, avait demandé la relaxe.

Les trois militants allemands, deux hommes originaires de Leipzig (Est de l'Allemagne) et une femme originaire de Hambourg (Nord de l'Allemagne), s'étaient opposés mi-janvier au transport de Mox (mélange d'uranium appauvri et de plutonium) à destination du Japon, et avaient été mis en examen pour "mise en danger de la personne humaine, destruction de biens publics et obstruction à la circulation ferroviaire".

Ils avaient été interpellés alors qu'ils se trouvaient sur la voie ferrée menant au terminal de la gare maritime de Cherbourg, à proximité d'un mur en parpaings bétonnés construit sur les rails afin de protester contre le transport de Mox.

Mardi en début d'après-midi, une soixantaine de militants de Greenpeace avaient manifesté sur les rails de l'entrée ferroviaire de la gare maritime de Cherbourg. Les militants, habillés en tenue blanche et portant des drapeaux noirs et jaunes arborant le sigle du nucléaire, s'étaient positionné tous les dix mètres sur les rails de l'entrée ferroviaire.

Greenpeace entendait ainsi "réaffirmer son message d'opposition au retraitement et à tous les transports inutiles et dangereux que ces opérations génèrent", rappelant que "le mois de mars verra l'arrivée du (navire) +Bouguenais+ chargé de nouveaux déchets australiens et la reprise des échanges franco-allemands", selon un communiqué de l'organisation écologiste.

 

Manifestation de 60 militants de Greenpeace à Cherbourg

CHERBOURG, 6 mars - Une soixantaine de militants de Greenpeace ont pris position mardi sur les rails de l'entrée ferroviaire de la gare maritime de Cherbourg pour protester notamment contre la comparution de trois d'entre eux devant le tribunal correctionnel.
Les militants, habillés en tenue blanche et portant des drapeaux noirs et jaunes arborant le sigle du nucléaire, s'étaient réunis devant le tribunal de Cherbourg. Ils ont ensuite pris vers 14h00 la direction de la gare maritime avant de se positionner tous les dix mètres sur les rails de l'entrée ferroviaire.

Un grand drapeau blanc sur lequel est écrit "non au transport nucléaire" a notamment été placé sur la voie, à l'endroit même où Greenpeace avait construit un mur lors de la campagne d'opposition au départ du Mox (mélange d'uranium appauvri et de plutonium) vers le Japon en janvier.

Greenpeace entend ainsi "réaffirmer son message d'opposition au retraitement et à tous les transports inutiles et dangereux que ces opérations génèrent", rappelant que "le mois de mars verra l'arrivée du (navire) +Bouguenais+ chargé de nouveaux déchets australiens et la reprise des échanges franco-allemands", selon un communiqué de l'organisation écologiste.

Les trois militants allemands, deux hommes originaires de Leipzig (est de l'Allemagne) et une femme originaire de Hambourg (nord), doivent comparaître mardi, à partir de 17h00, devant le tribunal correctionnel de Cherbourg.

Ils s'étaient opposés mi-janvier au transport de Mox à destination du Japon et avaient été mis en examen pour "mise en danger de la personne humaine, destruction de biens publics et obstruction à la circulation ferroviaire".



Interpellations d'opposants au nucléaire bloquant des voies ferrées

PISSELBERG (Allemagne), 4 mars - Trente-neuf opposants à la reprise des transports de déchets nucléaires ont été interpellés dans la nuit de samedi à dimanche et placés en détention provisoire parce qu'ils refusaient d'évacuer les voies de chemins de fer qu'ils occupaient à Pisselberg (nord-ouest), a indiqué la police dimanche.
Ces militants anti-nucléaires faisaient partie d'un groupe de 70 personnes qui comptait passer la nuit sur les voies ferrées que doit emprunter fin mars-début avril le premier convoi entre le centre de retraitement des déchets vitrifiés de la Hague (ouest de la France) et le centre de stockage allemand de Gorleben (nord-ouest).

Dans l'après-midi de samedi, un premier rassemblement de 150 personnes sur ces mêmes voies avait été dispersé par la police, a-t-on appris de même source.

 

Actions d'opposants aux transports de déchets nucléaires

UELZEN (Allemagne), 3 mars - Environ 400 personnes ont manifesté dans la journée de samedi à Uelzen, en Basse-Saxe (nord-ouest) contre la reprise du transport de déchets nucléaires vers l'Allemagne, selon la police.
Par ailleurs quelque 150 opposants au nucléaire se sont rassemblés dans le calme à Pisselberg, où ils se préparaient à passer la nuit sur les voies ferrées que doit emprunter fin mars-début avril le premier convoi entre le centre de retraitement des déchets vitrifiés de la Hague (ouest de la France) et le centre de stockage allemand de Gorleben (nord-ouest).

 

Actions d'opposants aux transports de déchets nucléaires

UELZEN (Allemagne), 3 mars - Environ 400 personnes ont manifesté dans la journée de samedi à Uelzen, en Basse-Saxe (nord-ouest) contre la reprise du transport de déchets nucléaires vers l'Allemagne, selon la police.
Par ailleurs quelque 150 opposants au nucléaire se sont rassemblés dans le calme à Pisselberg, où ils se préparaient à passer la nuit sur les voies ferrées que doit emprunter fin mars-début avril le premier convoi entre le centre de retraitement des déchets vitrifiés de la Hague (ouest de la France) et le centre de stockage allemand de Gorleben (nord-ouest).

La date execte de ce premier convoi n'est pas connue mais l'organisation écologiste Greenpeace affirme qu'il arrivera à la frontière allemande dans la nuit du 27 mars.

Ce convoi devrait partir quelques jours plus tôt de La Hague, ajoute Greenpeace, qui affirme tenir ses informations d'employés de la société de transport.

Les transports des convois de déchets radioactifs en Allemagne avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31 janvier à l'issue d'un sommet franco-allemand informel.

 

Actions d'opposants au nucléaire sur le parcours des transports de déchets

DARMSTADT (Allemagne), 1er mars - Des militants anti-nucléaires ont mené jeudi des actions sur les voies ferrées qui doivent être empruntées fin mars-début avril par les convois de déchets nucléaires, lors de la reprise des transports entre le centre de retraitement de La Hague (ouest de la France) et l'Allemagne, a indiqué la police.
Des pneus ont été incendiés sur la voie ferrée entre Darmstadt et Aschaffenburg ainsi qu'entre Friedberg et Hanau (centre). Dans le premier cas, des rails ont également été descellés, a précisé la police. Les actions ont été signées d'un "X" dessiné à proximité, symbole du mouvement anti-nucléaire.

Pour le "jour X" de reprise des transports, qui n'a pas été révélé officiellement, le Comité de lutte anti-nucléaire, lequel rassemble les différents mouvements d'opposants, a annoncé jeudi que 4.200 personnes s'étaient déclarées prêtes à faire des "sit-in" sur les rails de la voie ferrée à Lueneburg (nord-ouest).

Selon un porte-parole français de l'organisation écologiste Greenpeace, Yannick Rousselet, le premier convoi de déchets vitrifiés retraités vers le centre de stockage allemand de Gorleben devrait arriver à la frontière allemande dans la nuit du 27 mars. Mais le convoi devrait partir quelques jours plus tôt de La Hague, ajoute Greenpeace, qui affirme tenir ses informations d'employés de la société de transport.

Le porte-parole du ministère régional de l'Intérieur de Basse-Saxe (nord-ouest) n'a pas confirmé jeudi le choix de cette date, se contentant de répéter que le transport aurait lieu dans la dernière semaine de mars ou la première d'avril.

Jeudi également, une centaine de manifestants de l'organisation écologiste Greenpeace se sont rassemblés à la gare de triage de Dannenberg, à proximité du centre de stockage de déchets nucléaires de Gorleben (nord-ouest). Les manifestants ont déployé une chaîne humaine en forme de "X".

Les transports des convois de déchets radioactifs en Allemagne avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31 janvier.

 

Deux manifestations contre le transport de déchets nucléaires en Allemagne

DAHLENBURG (Allemagne), 24 fév - Deux manifestations contre les transports de déchets nucléaires ont eu lieu samedi à Dahlenburg (nord-ouest) et Kehl (sud-ouest), réunissant respectivement 500 et 25 personnes, selon la police.

A Dahlenburg, qui se trouve non loin du centre de stockage de Gorleben (nord-ouest), 500 personnes ont défilé pacifiquement dans les rues. Un groupe de 140 personnes s'est toutefois assis sur les rails, bloquant les voies de chemins de fer pour quelque temps. A la demande de la police, ils ont cependant quitté les lieux.

Dans la gare de Kehl, près de Strasbourg, environ 25 manifestants se sont également assis sur les voies pour bloquer le départ d'un train en provenance de Karlsruhe pour Paris. Après 20 minutes, ils ont cessé leur mouvement pacifiquement.

Les transports des convois de déchets radioactifs en Allemagne avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31 janvier à l'issue d'un sommet franco-allemand informel.

Un premier convoi de déchets vitrifiés doit rejoindre fin mars-début avril Gorleben, en provenance de l'usine française de retraitement de La Hague (ouest).

Les Allemands pour une reprise des transports nucléaires dans le calme (sondage)

BERLIN, 24 fév - La grande majorité des Allemands souhaitent que la reprise du transport des déchets nucléaires prévue au printemps entre l'usine de retraitement française de La Hague et l'Allemagne se déroule dans le calme, selon un sondage publié samedi par le quotidien Bild.

74% des Allemands souhaitent un tel scénario, alors que les convois transportant des déchets nucléaires sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de dizaines de milliers de policiers.

Cependant, selon ce sondage réalisé par l'institut dimap auprès de 1.1000 personnes pour Bild et la télévision publique régionale MDR, seulement 23% des Allemands refusent que des manifestations aient lieu.

Les transports de tous les convois de déchets radioactifs en Allemagne avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs.

Leur reprise a été décidée le 31 janvier à l'issue d'un sommet franco-allemand informel.

Les leaders nationaux des Verts, dont le ministre de l'Environnment Juergen Tritin, n'ont eu de cesse depuis de souligner la "responsabilité" qu'avait l'Allemagne de rapatrier ses déchets nucléaires retraités à l'étranger, au risque de s'opposer à la "base" et aux responsables régionaux du parti.

 

Arrivée au Japon d'un stock de déchets nucléaires retraités en France

TOKYO, 20 fév - Un cargo britannique transportant un stock de résidus nucléaires vitrifiés retraités en France est arrivé mardi au Japon après un voyage de deux mois, a annoncé la fédération des Compagnies électriques nippones.

Le Pacific Swan a accosté à la mi-journée dans le port de Mutsu-ogawara, dans la préfecture d'Aomori, à 550 km au nord de Tokyo.

Cette arrivée "n'a semble-t-il pas provoqué de trouble", a indiqué un porte-parole de la fédération, Kaoru Yoshida, faisant référence à d'éventuelles manifestations d'associations anti-nucléaires.

Les déchets vitrifiés, répartis en 192 conteneurs, ont été retraités par la société française COGEMA dans son usine de La Hague, dans le nord-ouest de la France.

Ils ont pris la mer en décembre dans le cadre des contrats de retraitement des combustibles usés japonais conclus en 1977 et 1978 entre les compagnies électriques japonaises, la COGEMA et la société britannique BNFL. Les retours de résidus vitrifiés vers le Japon ont débuté en 1995 et le stock arrivé mardi est le sixième et le plus important jusqu'à présent, a indiqué M. Yoshida.

Ces transports sont à chaque fois dénoncés par des associations anti-nucléaires, dont Greenpeace, selon lesquelles ils présentent des dangers pour l'environnement et les pays au large desquels naviguent les navires.

Une association japonaise, le Centre d'information des Citoyens sur le nucléaire, a indiqué qu'il envisageait de manifester sur le port mardi après-midi et mercredi.

La cargaison du navire sera débarquée mercredi pour être entreposée dans des installations appartenant à Japan Nuclear Fuel (JNF), chargé du recyclage, à Rokkasho. JNF y construit actuellement, avec la coopération de la COGEMA, une usine de retraitement qui devrait entrer en service en 2005.

Le Japon, qui ambitionne de porter le nombre des réacteurs en service à plus de 60 en 2010 contre 51 actuellement, est confronté à un problème aigu de traitement des déchets.

JNF avait indiqué en décembre que près de 9.000 tonnes de combustible usé étaient stockées dans les centrales nucléaires de l'archipel, dont plusieurs arrivent à saturation.

------> L'accident de Monju (1995)

------> Enseignement à tirer de l'accident du 11 mars 1997 survenu à Tokaï-Mura (Japon)

------> Feu vert de Tokyo au redémarrage du retraitement à Tokaï-Mura (juin 1999)

------> Tokaï-Mura 1999

 


Troisième transport en Belgique de déchets nucléaires venant de France

BRUXELLES, 20 fév - Le troisième transport de déchets nucléaires belges retraités à l'usine de la COGEMA à La Hague (nord-ouest de la France) est arrivé dans la nuit de lundi à mardi en Belgique, a annoncé l'Organisme national belge des déchets radioactifs et des matières fissiles (ONDRAF).
Les 28 conteneurs de déchets vitrifiés sont arrivés en gare de Mol (nord-est de la Belgique) à l'issue d'un transport qui s'est déroulé "avec succès" et "dans les conditions optimales de sûreté tant pour la population que pour l'ensemble des intervenants", selon le communiqué de l'ONDRAF.

L'emballage contenant les déchets a rejoint le bâtiment de stockage du site de Belgoprocess à Dessel (nord-est de la Belgique) et sera déchargé dans les semaines à venir, selon le communiqué.

L'organisation écologiste Greenpeace avait introduit un recours en justice, en référé, pour faire déclarer illégal ce transport, arguant notamment qu'il était impossible de connaître l'origine exacte des déchets nucléaires retraités. La Cour d'appel de Bruxelles a rejeté lundi soir cette demande.

Il s'agit du troisième transport de déchets nucléaires belges retraités en France sur les quinze voyages programmés sur une dizaine d'années. Le premier avait eu lieu en avril, le second en novembre.

Le Premier ministre belge, le libéral flamand Guy Verhofstadt, avait donné son feu vert à ces retours en novembre 1999, lors d'une visite bilatérale à Paris.

Les combustibles les plus radioactifs, provenant des centrales nucléaires belges de Doel (nord) et Tihange (sud), ont été retraités depuis les années 1970 à La Hague.

 

Manifestation contre les transports de déchets nucléaires

BERLIN, 18 fév - Environ 2.000 militants anti-nucléaire ont manifesté dans le calme dimanche après-midi à Ahaus (ouest) où se trouve un centre de stockage, contre la reprise du transport des déchets nucléaires, a-t-on appris de source policière.

Les manifestants ont réclamé l'arrêt de ces transports mais aussi "la fin de la production de déchets nucléaires".

Après une longue pause, un premier convoi de déchets vitrifiés doit rejoindre fin mars-début avril un autre centre de stockage à Gorleben (nord-ouest), en provenance de l'usine française de retraitement de La Hague (ouest). Les militants anti-nucléaire ont promis de bloquer ce convoi.

Dans la nuit de samedi à dimanche, un attentat a été commis contre la ligne de chemin de fer menant au centre de Gorleben (nord-ouest), a annoncé un porte-parole des chemins de fer allemand.

Des inconnus ont ôté des morceaux de rails sur la voie, ce qui aurait pu entraîner un déraillement de train. Mais un cheminot a remarqué les dégâts et a réussi à freiner avant d'atteindre la portion endommagée. Personne n'a été blessé.

Peu auparavant, la compagnie allemande des chemins de fer, la Deutsche Bahn, avait reçu un appel anonyme prévenant de l'attentat.

Opposé à la reprise des transports de déchets nucléaires, l'un des responsables du groupe parlementaire Vert, Rezzo Schlauch, a vivement condamné cet attentat "criminel et sournois, qui a mis en danger la vie d'êtres humains", dans un entretien au quotidien BZ à paraître lundi.

Depuis les années 80, les voies de chemins de fer ont souvent été la cible des militants anti-nucléaire.

 

Transports nucléaires : une responsable des Verts propose sa médiation

BERLIN, 13 fév - La présidente du groupe parlementaire des Verts au Bundestag (chambre des députés), Kerstin Mueller, a proposé mardi de jouer un rôle de médiateur entre policiers et manifestants à l'occasion de la reprise prévue fin mars des transports de déchets nucléaires entre la France et l'Allemagne.
"Je ne participerai pas aux blocages des convois", précise-t-elle dans un entretien au quotidien populaire "Bild". "Mais j'ai proposé à la police que nous nous rendions, nous les politiques écologistes, sur place afin de faire la médiation entre police et manifestants, si cela est souhaité par les deux parties".

Les militants antinucléaires se préparent à accueillir dans le tumulte le convoi de déchets vitrifiés qui doit rejoindre fin mars-début avril le centre de stockage de Gorleben (nord), en provenance de l'usine de retraitement de déchets nucléaires de La Hague (France).

Ce sera le premier transport depuis l'arrêt en mai 1998 de tous les convois de déchets radioactifs en Allemagne, suite à un scandale de contamination de conteneurs.

Les hauts responsables nationaux des Verts n'ont eu de cesse de souligner, depuis l'annonce fin janvier de la reprise de ces convois, la "responsabilité" qu'avait l'Allemagne de rapatrier ses déchets nucléaires retraités à l'étranger, au risque de s'opposer à la "base" et aux responsables régionaux du parti.


Les militants Verts en rébellion contre leurs dirigeants

BERLIN, 2 fév - Unie pour défendre la reprise des convois de déchets radioactifs entre la France et l'Allemagne annoncée mercredi, la direction des Verts fait face à la rébellion des militants qui jugent leur credo anti-nucléaire sacrifié sur l'autel du pouvoir.
N'en déplaise, l'Allemagne a "le devoir politique" de rapatrier ses déchets retraités à l'étranger, a signifié sèchement le ministre de l'Environnement Juergen Trittin, bien qu'écologiste jusqu'au bout des ongles et longtemps partisan d'une ligne dure face aux exploitants des centrales nucléaires.

L'accord sur le renoncement progressif à l'énergie nucléaire, conclu dans la douleur l'été dernier par le gouvernement social-démocrate/écologiste et les groupes énergétiques, prévoit le rapatriement de tous les déchets envoyés aux usines de retraitement française et britannique de La Hague et Sellafield.

Depuis quelques jours, les responsables écologistes montent au créneau pour le rappeler et défendre la ligne gouvernementale, dans l'espoir de faire accepter à la base ces transports comme un mal nécessaire, une étape inéluctable avant l'abandon de l'atome civil.

"On ne peut pas manifester contre une loi qu'on a soi-même fait passer", insistait l'un des responsables du groupe parlementaire Vert, Rezzo Schlauch, vendredi. "Les Verts y perdraient leur crédibilité", renchérissait le co-président du parti, Fritz Kuhn.

Les militants anti-nucléaire, qui n'ont cure de ces appels, se préparent pourtant à accueillir dans le tumulte le convoi de déchets vitrifiés qui doit rejoindre fin mars-début avril le centre de stockage de Gorleben (nord), en provenance de La Hague. Ce sera le premier transport depuis l'arrêt en mai 1998 de tous les convois de déchets radioactifs en Allemagne, suite à un scandale de contamination de conteneurs.

Des manifestations sont annoncées de part et d'autre du Rhin. En Allemagne, un grand rassemblement anti-nucléaire est toujours prévu près du centre de stockage de Ahaus (ouest) le 18 février, même si un convoi de déchets de la centrale de Neckarwestheim (sud) qui devait rallier Ahaus fin mars a été annulé. A Gorleben, les militants préparent les banderoles et les pancartes.

En France, le réseau "Sortir du nucléaire", qui réunit 613 associations et revendique 10.000 adhérents, a appelé samedi dernier ses adhérants à bloquer le transport pour Gorleben. Et de vives protestations sont à prévoir pour le cas où les centrales allemandes enverraient de nouveaux déchets à La Hague.

Au sommet des Verts allemands, un débat fait rage sur l'opportunité de manifester. Juergen Trittin a appelé les militants écologistes à ne pas livrer la même guérilla que dans le passé. Il a même adressé une lettre en ce sens à la direction des Verts de Basse-Saxe, l'Etat régional où se trouve Gorleben.

"Il n'aurait pas dû l'écrire", a estimé la présidente régionale du parti, Heidi Tischmann. Il y a selon elle "suffisamment" de raisons de continuer à protester contre l'énergie nucléaire, que l'accord gouvernemental avec les exploitants n'a pas rendue "moins dangereuse".

C'est bien là l'avis des nombreux militants Verts qui ne digèrent pas qu'on ait repoussé à 2021 la fermeture de la dernière centrale nucléaire allemande. Ils acceptent encore moins que leurs propres dirigeants leur déconseillent de manifester, alors que les banderoles et les sit-in sont ancrés au plus profond de la tradition de ce parti contestataire, né il y a vingt ans du mouvement pacifiste et de la lutte contre l'énergie atomique.

 

Les anti-nucléaires prêts à bloquer les convois entre l'Allemagne et la France

METZ, 1er fév - Les activistes anti-nucléaires français et allemands sont prêts à "mettre la pression, sous la forme d'actions pacifistes de blocage des convois" nucléaires entre l'Allemagne et la France dont la reprise a été annoncée mercredi soir, a déclaré jeudi un mouvement anti-nucléaire.
Le Mouvement des Initiatives Citoyennes Européennes contre le Nucléaire "critique cette décision de reprise des transports alors qu'aucune étude prouve la fiabilité des conteneurs de déchets nucléaires par rapport au principe de précaution pour les personnels manipulateurs et les populations résidant sur les axes de transit des convois", explique le communiqué, signé du porte-parole du mouvement, Gilbert Poirot, basé à Metz (Moselle).
Le mouvement anti-nucléaire regrette également "l'absence, lors du sommet (franco-allemand), d'une prise d'initiative commune en faveur d'un moratoire européen de sortie immédiate du nucléaire", poursuit le communiqué.
Les convois de déchets nucléaires depuis la France vers l'Allemagne ont été interrompus en 1998 à la suite de manifestations, notamment de la part des écologistes allemands.
Le Premier ministre Lionel Jospin et le chancelier allemand Gerhard Schroeder se sont mis d'accord sur la reprise des transports des déchets nucléaires entre les deux pays, selon un communiqué de Matignon.

 

Greenpeace et le Crilan dénoncent la reprise des transports nucléaires

PARIS, 1er fév - Les écologistes de Greenpeace et du Crilan ont dénoncé jeudi la reprise des transports nucléaires dans les deux sens entre la France et l'Allemagne annoncée mercredi soir à l'issue d'un sommet franco-allemand.
Le premier ministre Lionel Jospin et le chancelier allemand Gerhard Schroeder "apportent ainsi un soutien explicite aux lobbies nucléaires des deux côtés du Rhin", estime Greenpeace, dans un communiqué.
"Le gouvernement français met en avant la reprise de déchets par l'Allemagne. En réalité, il s'agit de permettre à la COGEMA de maintenir ses activités de retraitement, très affectées par la défection de plusieurs clients étrangers", affirme l'organisation écologiste.
"Dans l'état actuel, aucune urgence ne justifie des transports" entre la France et l'Allemagne "si ce n'est la reprise du retraitement de combustibles" par l'usine de La Hague (Manche) de la COGEMA (Compagnie générale des matières nucléaires), estime-t-elle.
Greenpeace-France observe que les questions de retraitement des combustibles et de transports de déchets nucléaires seront au centre du procès, vendredi à Cherbourg de 14 de ses militants qui avaient protesté contre l'arrivée d'un train de combustibles usés venant des Pays-Bas.
Pour l'association anti-nucléaire régionale Crilan (Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire), l'accord franco-allemand "ne résoud pas grand chose".
Dans un communiqué, le Crilan rappelle son opposition à toute nouvelle arrivée de combustibles irradiés. Il estime que "tous les déchets étrangers (...) stockés à La Hague, pour tous les pays et pas seulement l'Allemagne doivent être retournés".

 

Juergen Trittin salue la reprise des transports de déchets nucléaires

BERLIN, 1er fév - Le ministre allemand de l'Environnement, l'écologiste Juergen Trittin, a salué jeudi la reprise des transports de déchets nucléaires dans les deux sens entre la France et l'Allemagne, annoncée mercredi soir à l'issue d'un sommet franco-allemand informel.
"Nous avons le devoir politique de reprendre ces déchets nucléaires", a déclaré M. Trittin, sur la chaîne de télévision NDR. Il a dit tabler sur deux transports par an depuis l'usine de retraitement française de La Hague vers l'Allemagne.
Il a également dit "ne pas croire à un bras de fer" entre les différents membres de son parti à ce sujet, en dépit de critiques émises par certains.
La semaine dernière, la direction des Verts s'était prononcée contre le blocage des convois par des manifestations.
Mais les Verts de l'Etat régional de Basse-Saxe (nord de l'Allemagne), où se trouve le centre de stockage définitif de Gorleben, ont renouvelé jeudi leur intention de protester en cas de reprise de transports de déchets nucléaires.
De même, la responsable des Verts en Thuringe (centre-est) Astrid Rothe, a vivement critiqué Juergen Trittin et annoncé qu'elle allait "naturellement appeler à des manifestations contre ces transports".
Sur le terrain, la Fédération pour la protection de la nature (BUND) a appelé à des manifestations pacifiques contre ces transports de déchets. De même, certaines associations locales de protection de l'environnement ont critiqué "la reprise des excursions de déchets nucléaires".
Un premier retour de déchets vitrifiés vers l'Allemagne devrait avoir lieu à la fin du mois de mars ou au début avril. Il s'agira du premier convoi depuis l'arrivée au pouvoir en Allemagne de la coalition gouvernementale entre sociaux-démocrates et écologistes.
L'accord signé l'été dernier entre gouvernement et industriels sur le renoncement progressif à l'énergie nucléaire prévoit un arrêt du retraitement des déchets nucléaires allemands à l'été 2005, une date jugée trop tardive par de nombreux opposants au nucléaire.

 

Le ministre Vert Trittin appelle à ne pas bloquer les convois de déchets

BERLIN, 30 jan - Le ministre allemand de l'Environnement, l'écologiste Juergen Trittin, a appelé les membres de son parti à renoncer à manifester contre les transports de déchets nucléaires retraités à La Hague (France) et allant vers le centre de stockage de Gorleben (nord), dans une lettre parue mardi.

Le chef de file de la branche la plus radicale des Verts allemands ("Fundis") a insisté sur le fait que les conditions juridiques et politiques étaient réunies pour accepter ce transport. Des manifestations seraient par conséquent "politiquement inappropriées", a-t-il estimé.

Le conseil de direction des Verts allemands avait également appelé, le 22 janvier dernier, les membres du parti à ne pas soutenir les manifestations contre les transports de déchets nucléaires, si celles-ci contredisent l'accord sur l'abandon de l'énergie nucléaire en Allemagne conclu en juin dernier.

Les convois transportant des déchets nucléaires sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de dizaines de milliers de policiers.

Les premiers convois de déchets nucléaires en Allemagne, interrompus depuis 1998, devraient reprendre au printemps.

 

 

Le gouvernement régional contre un convoi à Ahaus (ouest)

DUESSELDORF (Allemagne), 15 jan - La coalition rouge-verte au pouvoir dans l'Etat régional de Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest de l'Allemagne) a exprimé lundi son opposition à la reprise prévue des convois de déchets nucléaires vers le centre de stockage d'Ahaus (ouest).
Les Verts de ce Land ont ainsi annoncé leur intention de participer à la grande manifestation de militants anti-nucléaires de la région d'Ahaus, le 18 février, pour protester contre la reprise prévue des convois de déchets vers ce centre.

Le chef du groupe parlementaire des sociaux-démocrates (SPD) du Land, Edgar Moron, a de son côté émis de vives critiques à l'encontre de Berlin et de l'Etat régional du Bade-Wurtemberg (sud-ouest), où se trouve la centrale de Neckarwestheim, dont les déchets sont exportés à Ahaus.

Selon M. Moron, ces deux instances n'ont pas fait le nécessaire pour que les déchets restent à Neckarwestheim, dans un centre provisoire de stockage et ne soient par conséquent pas exportés à Ahaus.

En juin 2000, lors de l'accord atteint entre le gouvernement allemand et les industriels sur la sortie de l'Allemagne du nucléaire, les compagnies énergétiques allemandes s'étaient engagées à mettre en place un centre de stockage auprès de chaque réacteur.



Réouverture d'un pont vers le centre de stockage Gorleben

HITZACKER (Allemagne), 15 jan - Un pont de chemin de fer par lequel doivent transiter les convois de déchets nucléaires à destination du centre de stockage de Gorleben (nord) a été rouvert lundi matin, ont indiqué les autorités régionales.

L'obstruction de ce pont, en Basse-Saxe, qui était en travaux, était l'un des arguments avancés par les autorités allemandes pour expliquer que les déchets vitrifiés retraités à l'usine française de La Hague n'aient pas encore été rapatriés en Allemagne.

Un premier train a franchi le pont lundi matin vers 06H00 locales (05H00 GMT), sous la surveillance de garde-frontières.

"Du point de vue des chemins de fer, il n'y a plus d'obstacle au transport de déchets prévu pour la fin mars sur les rails qui mènent à Dannenberg", près de Gorleben, a indiqué un porte-parole de la Deutsche Bahn, Norbert Giersdorff.

Des militants anti-nucléaire ont annoncé une manifestation de protestation pour dimanche.

Le pont, construit en 1874 et qui surplombe la Jeetzel, est classé monument historique. Les militants anti-nucléaires avaient porté plainte contre les travaux de modernisation, pour empêcher le passage de nouveaux convois vers Gorleben. La plainte avait été rejetée par la cour d'appel administrative de Basse-Saxe.

La société d'exploitation du centre de stockage de Gorleben avait largement participé au financement des travaux du pont.

Les convois de déchets radioactifs, suspendus en mai 1998 en raison d'un scandale de contamination, avaient été de nouveau autorisés en janvier 2000 pour les transports inter-Allemagne et en septembre pour les convois hors du pays. Un convoi est prévu "fin mars-début avril" de La Hague vers Gorleben.

 

Manif anti-nucléaire contre la reprise des convois de déchets nucléaires

AHAUS (Allemagne), 4 jan - Les militants anti-nucléaires de la région de Ahaus (ouest), où se trouve un centre de stockage de déchets, ont annoncé jeudi l'organisation d'une grande manifestation le 18 février pour protester contre la reprise prévue des convois de déchets vers ce centre.
Le collectif "Pas de déchets nucléaires à Ahaus" a appelé à cette manifestation après l'annonce mercredi par le ministère de l'Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie de la reprise des convois de déchets nucléaires en Allemagne, interrompus depuis 1998 en raison d'un scandale de contamination de conteneurs.
Les transports doivent reprendre durant la première quinzaine de mars depuis une centrale allemande vers Ahaus (ouest).

 

Reprise des convois de déchets nucléaires en Allemagne en mars

BERLIN, 3 jan - Les convois de déchets nucléaires en Allemagne, interrompus depuis 1998, devraient reprendre en mars avec le transport de déchets d'une centrale allemande vers le centre de stockage de Ahaus (ouest), selon le ministère de l'Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie.
Des déchets radioactifs doivent être convoyés durant la première quinzaine de mars vers Ahaus, a annoncé le ministère mercredi. Les policiers du Land (Etat régional) de Rhénanie du Nord-Westphalie ont pour cette raison reçu l'interdiction de prendre des congés durant cette quinzaine, a déclaré le ministre régional de l'Intérieur, Fritz Behrens.
Les convois de déchets radioactifs, suspendus en mai 1998 en raison d'un scandale de contamination de conteneurs, avaient été de nouveau autorisés en janvier 2000 pour les transports inter-Allemagne et en septembre pour les convois hors du pays. Le transport prévu vers Ahaus entre dans la première catégorie.
Sa date exacte n'a pas été communiquée afin d'éviter que les militants anti-nucléaires, ne commencent dès à présent à organiser leur résistance. "Nous ne pouvons pas risquer cela", a estimé Fritz Behrens.
------> Greenpeace a occupé le pont ferroviaire de Kehl
Comme en mars 1998, lors du précédent convoi de déchets vers Ahaus, des milliers de policiers assureront la sécurité du transport, a indiqué un porte-parole du ministère de l'Intérieur de Rhénanie-Westphalie.
L'Office fédéral de protection contre la radioactivité (BfS) a confirmé que la première quinzaine de mars avait été arrêtée pour un transports de déchets nucléaires provenant de l'une des trois centrales de Philippsburg (sud-ouest), Neckarwestheim (sud-ouest) ou Biblis (ouest, arrêtée jusqu'à réparation de trois fissures), à destination du centre de stockage d'Ahaus, près de Muenster (ouest). Cinq convois vers Ahaus en provenance de ces trois centrales avaient été autorisés par l'Office le 25 janvier 2000.
De source proche des Verts, on tablait mercredi sur un transport en provenance de Neckarwestheim, dans le Bade-Wurtemberg. Dans ce Land, quelque 4.000 policiers devraient être mobilisés pour l'occasion, selon les estimations des autorités.
Un transport de déchets vitrifiés en provenance de l'usine française de La Hague (ouest de la France) vers Gorleben est par ailleurs prévu au printemps. L'Office de protection contre la radioactivité avait donné son feu vert en novembre. "Il est prévu fin mars début avril", a rappelé un porte-parole de l'Office mercredi.
Le centre de stockage d'Ahaus est, avec celui de Gorleben (dont le plafond menace de s'écrouler), l'un des deux centres de stockage permanents de déchets nucléaires en Allemagne.
En mars 1998, le transport vers Ahaus de déchets des centrales de Gundremmingen, en Bavière, et Neckwarwestheim avait provoqué la mobilisation de 30.000 policiers venus de toute l'Allemagne pour faire face à la guérilla lancée par les anti-nucléaires. De nombreux affrontements avaient eu lieu avec les forces de l'ordre. Des centaines d'opposants écologistes avaient été interpellés et quelque 160 procédures avaient été lancées contre eux, dont la plupart ont été classées.

 

Départ de Valognes d'un convoi de déchets nucléaires belges

VALOGNES, 16 nov - Un convoi de déchets nucléaires belges a quitté jeudi le terminal ferroviaire de la Compagnie générale des matières nucléaires (COGEMA) à Valognes (Manche), à destination de Dessel (Belgique), a constaté l'AFP.
Le convoi, composé d'un "château" ou wagon transportant 28 conteneurs de déchets vitrifiés belges issus du retraitement à l'usine de la Hague (Manche), a quitté le terminal situé dans la zone industrielle d'Armanville, à Valognes, à 14h40 et devrait arriver vendredi vers 04h30 à la gare de Mol (Belgique).

Le gouvernement belge avait décidé fin 1999 de délivrer les autorisations pour trois transports de déchets vitrifiés. Le 4 avril, un premier transport a eu lieu en direction de la Belgique. D'après le planning, un troisième transport est prévu au premier trimestre 2001.

Comme pour le premier transport en avril dernier, le château sera déchargé du wagon et placé sur un véhicule routier pour rejoindre le bâtiment spécifique d'entreposage sur le site de Belgoprocess à Dessel.

Ce retour est le deuxième des quinze voyages programmés sur une dizaine d'années en direction de la Belgique. Les combustibles les plus radioactifs, provenant des centrales nucléaires belges de Doel et Tihange, ont été retraités depuis les années 1970 à La Hague.

------> Retour des déchets nucléaires : Le Lobby nucléaire essaie de saboter une décision du gouvernement Belge

 

Autorisation du transport de résidus vitrifiés provenant de l'usine plutonium de La Hague

Le BfS, l'Office fédéral de protection contre la radioactivité, vient d'autoriser un transport de déchets résidus vitrifiés provenant de l'usine plutonium de La Hague vers l'entrepôt intermédiaire de Gorleben (Allemagne, Wendland) pour le printemps 2001. Le gouvernement français avait demandé des preuves plus définitives de la volonté du gouvernement allemand de reprendre les déchets provenant du processus du "retraitement" des déchets allemands dans l'usine de la COGEMA à La Hague. Vu que le pont au Wendland sur lequel un tel transport doit passer ne sera pas assez stable avant mars 2001, et vu que le gouvernement français insiste sur sa revendication, le premier de ces transports se fera le plus vite possible, le BfS a limité l'autorisation pour ce premier "re-transport" à la période entre le 25 mars 2001 et le 8 avril 2001. L'entreprise qui organisera le transport doit annoncer la route et la date précise prévue au moins quatre mois avant au ministère de l'intérieur de Basse-Saxe; celui-ci fixera ainsi la date et la route définitive.
Reste à voir, si le gouvernement français se contentera de ces indices pour le retour d'une première charge de 6 conteneurs des déchets (de 168!) et donne l'autorisation pour que des nouveaux transports de déchets provenants des centrales allemandes puissent rouler vers La Hague, ce que les exploitants des centrales allemandes espèrent. Dans ce cas, il faut s'attendre à un transport CASTOR de Philippsburg ou de Stade à La Hague dans des délais assez courts.
Restons attentifs !

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Armin Simon
Klosterplatz 5
79100 Freiburg
Tel. 0761-29157
simona@uni-freiburg.de

 

Retour des déchets nucléaires allemands autorisé à partir du printemps

GORLEBEN (Allemagne), 13 nov - L'office allemand de protection contre la radioactivité a autorisé lundi le retour à partir du printemps 2001 des déchets nucléaires allemands retraités et bloqués au centre français de La Hague vers le centre de stockage définitif de Gorleben (nord).

"Le transport peut avoir lieu au plus tôt la dernière semaine de mars 2001", a précisé l'Office dans un communiqué.

Cette autorisation concerne le retour d'un convoi, soit six "emballages" Castor contenant chacun 28 conteneurs de déchets vitrifiés. Les transports de déchets nucléaires entre l'Allemagne et la France sont interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un scandale de contamination des conteneurs.

L'un des ponts de chemin de fer par lesquels le convoi doit transiter pour rejoindre le centre de stockage définitif de Gorleben (nord) est en travaux jusqu'au premier trimestre 2001. L'office allemand de protection contre la radioactivité avait interdit tout trajet alternatif en raison de "problèmes de sécurité policière".

Chaque transport de déchets nuclaires suscite la mobilisation de dizaine de milliers de manifestants allemands anti-nucléaires, qui déclenchent une véritable guérilla. Le trajet alternatif proposé passait par une forêt où la police pouvait difficilement protéger le convoi.

Au total, les déchets allemands retraités en attente de rapatriement représentent 15 convois-retours de 168 conteneurs.

La France exige un calendrier pour le rapatriement des déchets nucléaires retraités avant d'accepter tout nouvel arrivage de déchets en provenance d'Allemagne.

Paris et Berlin avaient convenu vendredi à Vittel (est de la France) la création d'"un groupe de travail de haut niveau" pour trouver une porte de sortie à ce contentieux "avant Noël". La situation est critique dans de nombreuses centrales allemandes, car elles n'ont plus de place pour stocker leurs combustibles usés.

 

Déchets nucléaires: toujours pas d'accord Paris-Berlin

VITTEL (France), 10 nov - L'Allemagne et la France ont échoué dans leur tentative d'aboutir vendredi au sommet franco-allemand de Vittel (est de la France) à un accord sur leur contentieux bilatéral à propos des déchets nucléaires et il appartient maintenant à "un groupe de travail de haut niveau" de trouver une porte de sortie "avant Noël".
Ce "groupe de travail de haut niveau" sera dirigé côté allemand par le directeur de la Chancellerie, Frank-Walter Steinmeier, lundi dernier à Paris pour déblayer le terrain, et côté français par le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christian Pierret, a annoncé le chancelier allemand Gerhard Schroeder au cours de la conférence de presse de clôture du 76è sommet franco-allemand.

Contrairement à l'espoir formulé encore mercredi par un porte-parole du gouvernement allemand en vue du sommet de Vittel, la ville de cures thermales n'a pas été le théâtre de l'accord espéré par Berlin.

"L'Allemagne a des obligations contractuelles ayant valeur de traité" dans ce domaine et "la République fédérale remplira ses obligations", a cependant tenu à souligner M. Schroeder.

De son côté, le Premier ministre français Lionel Jospin, après avoir rappelé la base contractuelle des accords franco-allemands sur cette question, a estimé que la France "avait fait preuve de compréhension depuis trois ans" vis-à-vis des problèmes allemands et qu'il importait maintenant de "trouver rapidement une solution équilibrée et efficace".

Après le sommet informel de Biarritz (sud-ouest de la France), en octobre dernier, Berlin avait annoncé que ce dossier était désormais "une affaire de chefs". Gerhard Schroeder, dans une lettre à Lionel Jospin, avait ainsi proposé que l'Allemagne s'engage sur un calendrier de rapatriement des déchets nucléaires allemands stockés depuis plusieurs années à la centrale de la Cogema de La Hague (ouest de la France): un premier convoi partirait fin mars/début avril et un second dans le courant de l'année 2001.

Une proposition jugée insuffisante par Paris, qui veut des engagements plus précis, la ministre française de l'Environnement, Dominique Voynet, ayant réitéré à plusieurs reprises que La Hague ne pouvait être "la poubelle atomique de l'Europe".

Le dossier des déchets nucléaires était au hit-parade des sujets difficiles traités à Vittel: alors que les convois de déchets entre les deux pays sont interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un problème de contamination, résolu (faux) depuis le 22 septembre dernier, Paris attend de Berlin le rapatriement des déchets stockés à La Hague, certains depuis plus de sept ans, c'est-à-dire au-delà du délai maximum prévu dans plusieurs des contrats franco-allemands, avant d'accepter tout nouvel arrivage de combustible usé des centrales nucléaires allemandes.

Pour trois de ces 19 centrales, souvent en situation de sur-stockage, il est urgent d'évacuer leurs déchets vers La Hague, ce que la Cogema attend également avec une certaine impatience pour meubler son plan de charge, mais des travaux sur un pont empêchent le passage des convois en provenance de La Hague vers le centre de stockage de Gorleben (nord). Qui plus est, chaque transport mobilise en Allemagne des dizaines de milliers d'opposants anti-nucléaires et presque autant de policiers pour protéger les convois.

Le défi est d'envergure puisque les déchets allemands retraités à La Hague et en attente de rapatriement représentent déjà 15 convois-retours avec un total de 168 conteneurs.

 

Greenpeace demande l'arrêt "définitif" du transport des déchets nucléaires

VITTEL (Vosges), 10 nov - L'organisation écologiste Greenpeace a appelé vendredi les dirigeants français et allemands réunis au sommet de Vittel à "un arrêt définitif" du transport des déchets nucléaires allemands vers la France, selon un communiqué.

Greenpeace, dans un communiqué daté de Vittel, demande aux représentants des gouvernements français et allemand de "ne pas autoriser la reprise des transports (nucléaires) entre l'Allemagne et la France".

De plus, l'organisation écologique exige l'"arrêt définitif de tous les transports de combustibles usés allemands à destination des usines de retraitement de La Hague (France) et de Sellafield (Angleterre)".

Le chancelier allemand Gerhard Schroeder a annoncé au cours de la conférence de presse de clôture du 76è sommet franco-allemand la création d'un "groupe de travail franco-allemand de haut niveau" qui va être chargé de trouver "avant Noël" une solution au contentieux bilatéral quant au rapatriement des déchets nucléaires allemands stockés depuis plusieurs années à la centrale de la Cogema de La Hague.

Ces déchets, selon Greenpeace, doivent faire l'objet d'"un plan de retour compatible avec les exigences de sûreté des transports et des sites d'entreposage en Allemagne".

"Le sommet franco-allemand vise en fait à faire repartir aussi vite que possible des marchés de retraitement de toute façon condamnés à court terme, nuisibles tant du point de vue de l'environnement que des consommateurs d'électricité", selon Jean-Luc Thierry, chargé des questions nucléaires à Greenpeace France.

Le transport des déchets nucléaires vers l'usine de la Cogema de La Hague et l'usine britannique de Sellafield sont interrompus depuis mai 1998.

A partir du 30 juin 2005, les centrales allemandes ne pourront plus envoyer leurs déchets pour retraitement selon un accord sur l'abandon de l'énergie nucléaire, signé le 15 juin entre le gouvernement social-démocrate/Verts et les industriels du secteur.

 

Sommet franco-allemand: Les anti-nucléaires lorrains à Vittel vendredi

METZ, 9 nov - Des militants d'associations anti-nucléaires lorraines ont annoncé jeudi leur intention de manifester à Vittel (Vosges) vendredi à l'occasion du 76e sommet franco-allemand.

"Plusieurs militants seront présents à Vittel dès vendredi matin", a indiqué, sans pouvoir préciser leur nombre, Gilbert Poirot, responsable du Mouvement des initiatives citoyennes contre le nucléaire, co-organisateur de la manifestation avec la Coordination nationale des collectifs contre l'enfouissement des déchets radioactifs.

Les manifestants, qui ont demandé une entrevue avec le Premier ministre Lionel Jospin, entendent protester contre la reprise des transports de déchets nucléaires allemands, craignant un "accord secret" sur cette question.

Les anti-nucléaires demandent "la mise en place d'un moratoire européen de sortie immédiate du nucléaire, l'arrêt définitif du tourisme des déchets radioactifs, l'abandon du projet de centre d'enfouissement des déchets nucléaires de Bure (Meuse)", ont-ils précisé dans un communiqué.

En outre, le communiqué souligne que le "futur centre d'enfouissement des déchets nucléaires est situé à seulement quelque 60 km des sources et centres de thermalisme de Vittel/Contrex".

---------> Jeudi 9 novembre 2000 Communiqué de la COORDINATION NATI0NALE DES COLLECTIFS CONTRE L'ENFOUISSEMENT DES DECHETS RADIOACTIFS

 

Possible accord à Vittel sur les déchets nucléaires allemands

BERLIN, 8 nov - Elevé au rang d'"affaire de chefs" entre Paris et Berlin, le délicat dossier des déchets nucléaires allemands retraités au centre français de La Hague pourrait bien déboucher sur un accord vendredi lors du sommet franco-allemand de Vittel (est de la France).

Berlin s'est fixé comme objectif qu'un accord soit trouvé "d'ici au sommet de Vittel", a indiqué mercredi à l'AFP une porte-parole du gouvernement allemand.

"Le but est d'obtenir un accord qui permette la reprise au plus vite des transports de combustible usé jusqu'au centre de retraitement de La Hague ainsi que le retour en Allemagne des conteneurs Castor" de déchets retraités entreposés à La Hague, dans l'ouest de la France, a-t-elle ajouté.

La France veut un calendrier fixe et des engagements sur la reprise du rapatriement des déchets vitrifiés avant d'accepter que de nouveaux transports de combustible allemand usé ne rejoignent l'usine de la COGEMA.

Interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs, les transports vers La Hague et l'usine britannique de Sellafield ont été de nouveau autorisés le 22 septembre.

Mais "quelques problèmes techniques" empêchent dans les faits leur reprise immédiate: alors qu'à La Hague 168 conteneurs sont en instance de départ pour l'Allemagne, l'un des ponts de chemin de fer par lequel le convoi doit transiter pour rejoindre le centre de stockage définitif de Gorleben (dont le plafond menace de s'écrouler) est en travaux jusqu'au premier trimestre 2001. Et il n'existe aucun trajet alternatif.

Lundi, à quatre jours du sommet de Vittel, le directeur de la chancellerie allemande Frank-Walter Steinmeier, chargé en personne du dossier par le chancelier Gerhard Schroeder, était à Paris pour discuter de cet épineux sujet, devenu "une affaire de chefs" depuis le sommet européen de Biarritz à la mi-octobre.

M. Steinmeier a rencontré le directeur de cabinet du Premier ministre Lionel Jospin, Olivier Schrameck, et le secrétaire d'Etat à l'Industrie Christian Pierret. Mais rien n'a filtré sur le contenu des entretiens, classés strictement confidentiels.

Berlin espère "vraiment" qu'un accord sera trouvé avant la fin du sommet, relevait mercredi une source proche du gouvernement allemand. "Il faut vraiment que les transports reprennent vers La Hague".

Du point de vue allemand, il est certes urgent de désengorger les centrales allemandes de leur combustible usé: la situation presse sur les sites de Philippsburg, Stade et Biblis (arrêtée jusqu'à réparation de trois fissures).

Dans ces centrales, qui ont obtenu le feu vert de l'Office de protection contre la radioactivité (BfS) pour huit convois (mais une plainte de Greenpeace les retardent), "les bassins de décontamination où l'on entrepose le combustible usé sont plutôt saturés", juge un porte-parole du BfS.
vers La Hague, "les bassins de décontamination où l'on entrepose le combustible usé sont plutôt saturés", souligne le BfS.

A Philippsburg, trente tonnes de déchets attendent de rejoindre La Hague. "Si 6 à 8 conteneurs ne partent pas très bientôt, nous ne pourrons pas changer le combustible comme prévu en mai car nous ne savons pas où mettre le combustible usé. Il faudra alors arrêter la centrale", expliquait récemment Stephan Gabard, porte-parole de l'exploitant EnBW, détenu à 25% par EDF.

D'après le BfS, la plupart des 19 centrales allemandes ont déposé des demandes d'autorisation de convois pour La Hague ou Sellafield.

Côté français, on relève que les déchets allemands retraités en attente de rapatriement représentent déjà 15 convois-retours de 168 conteneurs. Ce qui promet une nouvelle mobilisation de dizaine de milliers de manifestants allemands anti-nucléaires, qui déclenchent la guérilla à chaque transport.

 

Déchets nucléaires: L'Elysée rappelle au "respect des obligations prises"

PARIS, 8 nov - La porte-parole de l'Elysée Catherine Colonna a rappelé mercredi l'Allemagne au "respect des obligations prises" dans le dossier des déchets nucléaires allemands retraités à La Hague.

Cette question "fait l'objet d'échanges de haut niveau dont l'objet est de permettre le respect des obligations prises", a déclaré Catherine Colonna au cours d'un point de presse pour présenter le sommet franco-allemand qui se tiendra vendredi à Vittel (Vosges).

Berlin s'est fixé comme objectif qu'un accord soit trouvé "d'ici au sommet franco-allemand de Vittel" dans ce dossier, a annoncé par ailleurs une porte-parole du gouvernement allemand mercredi à l'AFP.

"L'objectif est d'obtenir un accord d'ici au sommet de Vittel qui permette la reprise au plus vite des transports de combustible usé jusqu'au centre de retraitement de La Hague ainsi que le retour en Allemagne des conteneurs Castor (de déchets déjà retraités) entreposés" à La Hague (Manche), a déclaré la porte-parole.

Le directeur de la chancellerie allemande, Frank-Walter Steinmeier, chargé du dossier des déchets par le chancelier Gerhard Schroeder, était en visite à Paris lundi pour discuter du problème.

La France souhaite un calendrier fixe et des engagements sur la reprise des rapatriements de déchets retraités - interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs - avant d'accepter que de nouveaux transports de combustible allemand usé arrivent à La Hague.

 


Déchets nucléaires: Berlin veut un accord d'ici à vendredi

BERLIN, 8 nov - Berlin s'est fixé comme objectif qu'un accord soit trouvé "d'ici au sommet franco-allemand de Vittel" de vendredi dans le dossier des déchets nucléaires allemands retraités à La Hague (France), a annoncé une porte-parole du gouvernement allemand mercredi à l'AFP.
"L'objectif est d'obtenir un accord d'ici au sommet de Vittel qui permette la reprise au plus vite des transports de combustible usé jusqu'au centre de retraitement de La Hague ainsi que le retour en Allemagne des conteneurs Castor (de déchets déjà retraités) entreposés" à La Hague (nord-ouest de la France), a déclaré la porte-parole.

Le directeur de la chancellerie allemande, Frank-Walter Steinmeier, chargé du dossier des déchets par le chancelier Gerhard Schroeder, était en visite à Paris lundi pour discuter du problème, a-t-elle précisé.

"Il a rencontré le directeur de cabinet du Premier ministre Lionel Jospin, Olivier Schrameck, ainsi que le secrétaire d'Etat à l'Industrie Christian Pierret, qui s'occupe du dossier des déchets nucléaires", a ajouté la porte-parole. Le contenu des entretiens est "confidentiel".

Berlin espère "vraiment qu'un accord va être trouvé d'ici à la fin du sommet", relevait-on mercredi de source proche du gouvernement allemand. "Il faut vraiment que les transports reprennent vers la Hague. Un accord sur les deux volets du dossier est nécessaire", a-t-on ajouté de même source.

La France souhaite un calendrier fixe et des engagements sur la reprise des rapatriements de déchets retraités - interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs - avant d'accepter que de nouveaux transports de combustible allemand usé arrivent à La Hague.

 

Transport de déchets nucléaires: des conteneurs toujours fragiles (Greenpeace)

BERLIN, 23 oct - Les exploitants de la centrale nucléaire allemande de Philippsburg (sud) ne peuvent pas encore garantir que les conteneurs dans lesquels ils comptent prochainement transporter des déchets vers la France sont exempts de toute radioactivité, affirme lundi l'organisation écologiste Greenpeace.

Selon le communiqué de Greenpeace, qui affirme citer un document interne de l'administration fédérale des chemins de fer, un trou a été découvert dans la gaine de protection de l'un des conteneurs lors de sa préparation pour être chargé.

Dans le même temps, il a été constaté qu'un conteneur de type TN 13/2 a été légèrement irradié lors d'un test à froid, ajoute Greenpeace, selon qui ce conteneur, contenant des éléments hautement radioactifs, a été tout de même chargé et est en instance d'être acheminé vers l'usine de retraitement de La Hague, en France.

"Malgré une pause de deux ans et demi dans ces transports, les centrales allemandes n'ont pas résolu leur problème", a estimé l'expert en matière d'énergie de Greenpeace, Veit Buerger. "Les pannes de cette sorte se reproduiront tant que les causes n'en auront pas été éclaircies. Et c'est pour cette raison que les transports de déchets nucléaires sont dangereux et doivent être arrêtés".

Les écologistes de France et d'Allemagne sont en effet fermement opposés à la reprise prévue de convois de déchets radioactifs à destination de La Hague. Un millier de personnes avaient notamment manifesté leur désaccord le 15 octobre devant la centrale nucléaire de Philippsburg (sud), tandis que des militants de Greenpeace protestaient pour la même raison jeudi à Kehl (sud-ouest).

Greenpeace a aussi saisi l'Office pour la protection des radiations (BfS) qui doit en conséquence retarder le départ des convois de déchets nucléaires prévus à destination de La Hague.

Les transports, interrompus en mai 1998 à cause de problèmes d'étanchéités des containeurs, ont de nouveau été autorisés par les autorités allemandes le 22 septembre.

La Compagnie générale des matières nucléaires (COGEMA) a toutefois mis pour condition sine qua non à la reprise de ces transports le rapatriement des déchets allemands déjà traités à La Hague.

Jeudi, le gouvernement allemand a annoncé que le rapatriement vers l'Allemagne de ces déchets pourra reprendre "bientôt", dès que les conditions de sécurité de leur transport seront réunies.

"Le rapatriement des containeurs Castor de La Hague pourra reprendre, en accord avec le gouvernement français, dès que les conditions seront réunies pour un transport en toute sécurité vers les centres de stockage allemands. Ce sera bientôt le cas", a-t-il affirmé.

L'équivalent de 168 conteneurs de déchets sont en instance de départ de l'usine de La Hague vers Allemagne, selon la COGEMA, qui gère le centre.

------> Déchets radioactifs en transit (Dernières Nouvelles d'Alsace)

 


Les opposants de Basse-Normandie manifestent

CAEN, 21 oct - Une soixantaine d'opposants "antinucléaires" ont manifesté samedi devant la gare de Mézidon-Canon (Calvados), près de Caen, pour protester contre la reprise des transports ferroviaires de déchets nucléaires allemands vers l'usine de La Hague (Manche), a constaté l'AFP.

Regroupé dans l'après-midi, les manifestants du collectif citoyen normand "Le nucléaire et ses déchets... non merci", des Verts de Basse-Normandie et du Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire (CRILAN) étaient vêtus de blanc, portaient un masque et arboraient des T-shirts sur lesquels ont pouvait lire "Non aux déchets nucléaires".

A la gare de Mézidon-Canon, où passe la ligne reliant Caen à Paris, les manifestants ont bloqué une dizaine de minutes un TER et perturbé les trains Caen-Paris, provoquant un retard d'une quinzaine de minutes.

Une vingtaine de représentants de Verts avaient manifesté et distribué des tracts une heure auparavant à la gare de Caen pour dénoncer la reprise des convois de conteneurs "Castors" transportant des déchets nucléaires des centrales allemandes de Philippsburg, Biblis et Stade vers l'usine de retraitement française de la Hague.

 

Frontière franco-allemande:
Greenpeace contre les déchets nucléaires

KEHL (Allemagne), 19 oct - Des militants de Greenpeace ont manifesté jeudi à Kehl (sud-ouest de l'Allemagne, sur la frontière franco-allemande en face de Strasbourg) contre la reprise des convois de déchets nucléaires allemands vers l'usine de retraitement de la Hague (Manche), a constaté l'AFP.

Une trentaine de manifestants ont déployé des banderoles exigeant "plus jamais aucun gramme de déchets atomiques pour la France" sur un pont de chemin de fer qui franchit le Rhin entre Kehl et Strasbourg. Les convois de déchets allemands pourraient pénétrer sur le territoire français par la plate-forme ferroviaire de cette ville frontalière de Strasbourg ou par le site de Forbach (Moselle), a précisé Greenpeace.

La veille, des opposants à l'enfouissement de déchets nucléaires sur le site de Bure (Meuse) s'étaient mobilisés à Metz pour le même motif.

Les transports de déchets nucléaires vers La Hague, interrompus depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, ont de nouveau été autorisés par les autorités allemandes le 22 septembre. Mais une plainte déposée par Greenpeace auprès de l'Office pour la protection des radiations (BfS) va retarder le processus, selon l'Office.

L'association de défense de l'environnement a indiqué que 30 tonnes de déchets des centrales nucléaires de Biblis, Philippsburg et Stade devaient être acheminés vers l'usine de La Hague, avant fin 2000.

------> Greenpeace a occupé le pont ferroviaire de Kehl (Dernières Nouvelles d'Alsace)

Reprise des convois nucléaires :
les opposants de Bure manifestent à Metz

METZ, 18 oct - Une vingtaine d'opposants "antinucléaires" de Bure (Meuse) manifestaient mercredi après-midi devant la gare de Metz pour protester contre la reprise des convois de déchets nucléaires allemands vers l'usine de la Hague (Manche), a constaté l'AFP.

Les manifestants des collectifs contre l'enfouissement des déchets nucléaires sur le site de Bure étaient accompagnés d'une délégation de quatre opposants allemands venus du site d'enfouissement des déchets nucléaires de Gorleben (nord de l'Allemagne) pour soutenir leurs homologues français.

"Nous voulons montrer notre solidarité avec les Allemands qui se sont déjà engagés par diverses actions de blocage pour l'arrêt des transports nucléaires et nous voulons aussi alerter l'opinion publique sur cette question", a déclaré à l'AFP Corinne François, responsable de la coordination nationale des collectifs contre l'enfouissement des déchets radioactifs.

Les opposants ont déroulé devant la gare plusieurs banderoles sur lesquelles était écrit : "Non au retraitement, à l'élargissement, au nucléaire", "La radioactivité n'a pas de frontières", "Non aux transports nucléaires".

La coordination dénonce la reprise des convois de conteneurs "Castors" transportant des déchets nucléaires des centrales allemandes de Philippsburg, Biblis et Stade vers l'usine de retraitement française de la Hague.

 

Stockage des déchets allemands à La Hague: 168 conteneurs en attente

CAEN, 18 oct - La Compagnie générale des matières nucléaires (COGEMA) a indiqué mercredi à l'AFP que l'équivalent de 168 conteneurs de déchets sont toujours en instance de départ de l'usine de la Hague vers l'Allemagne, leur pays d'origine.

Ces déchets se sont retrouvés bloqués à La Hague depuis que les transports ont été interrompus, en mai 1998. Après cette date, le "rythme normal" des retours prévus vers l'Allemagne était de "15 au rythme de deux par an", a précisé par téléphone la direction de la COGEMA à l'AFP.

"Il y a aujourd'hui l'équivalent de 6 chateaux de 28 conteneurs (168 conteneurs, ndlr) qui attendent leur départ pour l'Allemagne", a indiqué la direction qui rappelle que "14 autres retours vers la Belgique sont prévus sur 15 ans" et en tout "16 retours sont prévus avec un rythme de deux par an" vers le Japon.

"La loi 1991 et les engagements internationaux font que quoi qu'il en soit, les résidus repartiront vers les pays d'origine, car la vocation de l'usine est de retraiter et non de stocker", a insisté la direction.

Même si la période du retraitement des combustibles irradiés est relativement longue, "cette durée ne fait pas de COGEMA un centre de stockage", a-t-elle tenu à préciser.

Mardi, Didier Anger, membre du Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire (CRILAN) et conseiller régional Vert de Basse-Normandie, avait dénoncé la présence d'options "+avec ou sans retour des déchets+" dans certains contrats passés avant 1991 entre la COGEMA et ses clients.

Il s'était interrogé sur le rôle qu'a pu avoir la mise en examen de la COGEMA, en janvier 1999 pour mise en danger de la vie d'autrui, à la suite de plaintes déposées par le CRILAN et lui-même, dans le conflit entre l'Allemagne et la France.

La France refuse en effet actuellement tout nouveau transport de combustibles à retraiter allemands vers La Hague tant que les déchets qui y sont en attente ne sont pas rapatriés.

 

Une plainte de Greenpeace retarde les convois de déchets nucléaires

SALZGITTER (Allemagne), 17 oct - Une plainte déposée par Greenpeace auprès de l'Office pour la protection des radiations (BfS) va retarder le départ des convois de déchets nucléaires prévus à destination de l'usine française de retraitement de La Hague, a indiqué l'Office mardi.

La plainte a été déposée le 12 octobre conjointement par Greenpeace et des particuliers qui résident le long du trajet des convois, a indiqué un porte-parole de l'Office, précisant que tant que l'Office n'aurait pas tranché, les conteneurs ne s'ébranleraient pas.

"Nous ne pouvons dire quand nous allons statuer", il faut analyser scrupuleusement les reproches invoqués, a-t-il ajouté.

L'organisation écologiste reproche à l'Office de n'avoir pas suffisamment examiné les mesures de sécurité prévues par les exploitants énergétiques pour assurer l'étanchéité de ces conteneurs radioactifs, a précisé le porte-parole.

Les convois de déchets radioactifs avaient été interrompus en Allemagne en mai 1998 pour des raisons de sécurité. En septembre, l'Office a donné son accord pour trois transports vers La Hague, depuis les centrales de Philippsburg (sud), Stade (nord) et Biblis (ouest). Ces convois devaient se mettre en route à partir de la fin octobre.

La principal écueil à la reprise des transports vers La Hague est que la France s'y oppose tant que l'Allemagne n'aura pas commencé à rapatrier les déchets qu'elle a fait retraiter par l'usine de la COGEMA et qui sont stockés sur place.

Le chancelier allemand Gerhard Schroeder et le premier ministre français Lionel Jospin ont décidé le week-end dernier de faire de ce dossier une affaire "de chefs", a souligné le porte-parole adjoint du gouvernement allemand, Bela Anda dans une interview parue mardi.

 

Reprise des convois: les "anti-nucléaires" de Bure manifestent mercredi à Metz

METZ, 17 oct - Les "anti-nucléaires" du projet de site d'enfouissement des déchets radioactifs de Bure (Meuse) organisent mercredi en gare de Metz une "action de sensibilisation des voyageurs à la reprise des transports" de déchets nucléaires des centrales allemandes vers l'usine de la Hague (Manche).

Dans un communiqué, le "collectif d'opposition au projet de Bure" a indiqué qu'il entend "informer la population régionale des dangers de contamination que représentent ces convois nucléaires", "affirmer leur solidarité aux groupes antinucléaires allemands", "s'opposer à un surcroît de contamination radioactive aux alentours de la Hague" et "réclamer l'arrêt de la production des déchets nucléaires".

Le collectif dénonce la reprise des convois de conteneurs "Castors" contenant des déchets nucléaires des centrales allemandes de Philippsburg, Biblis et Stade vers l'usine de retraitement française de la Hague.

"Des actions d'opposition non violentes sur le trajet de ces +Castors+ sont envisagées. En Alsace, en Lorraine, dans l'Orne, en Bretagne, en Normandie des groupes se constitue", poursuit le communiqué.

 

Mise en examen de la COGEMA: des contrats "très curieux", selon Didier Anger

CAEN, 17 oct - Didier Anger, conseiller régional Verts de Basse-Normandie, a dénoncé mardi certains contrats passés entre la COGEMA et ses clients qui permettent le "stockage définitif et de longue durée" en France de déchets des combustibles usagers étrangers retraités à l'usine de La Hague.

Avant la loi de 1991 ordonnant le renvoi à l'expéditeur de la totalité des déchets nucléaires retraités, la COGEMA (Compagnie générale des matières nucléaires) proposait à ses clients plusieurs types de contrats "très curieux" qui l'amènent à pratiquer le "stockage définitif et de longue durée" de ces déchets, a expliqué M. Anger, membre du CRILAN (Comité régional d'information et de lutte anti-nucléaire), interrogé par l'AFP.

Certains de ces contrats signés avant 1991 étaient avec option "avec ou sans retour des déchets", selon le militant écologiste.

L'article 3 de la loi sur les déchets nucléaires de 1991 stipule que "le stockage en France de déchets radioactifs importés, même si leur retraitement a été effectué sur le territoire national, est interdit au-delà des délais techniques imposés par le retraitement". Ce délai serait "de 5 à 8 ans" selon le rapporteur de la loi, cité par M. Anger.

La direction de la COGEMA a précisé que "dès 1977 les contrats passés entre la COGEMA et ses clients prévoyaient le retour des déchets vers les pays d'origine". Les déchets traités avant 1977 ont pour leur part été stockés à l'ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), a poursuivi la COGEMA.

La Compagnie a été mise en examen en janvier 1999 pour "mise en danger de la vie d'autrui" à la suite de plaintes déposées par le CRILAN et Didier Anger.

------> La Cogema mise en examen pour mise en danger d'autrui à la Hague !

 

Manifestation contre la reprise du transport des déchets nucléaires

PHILIPPSBURG (Allemagne), 15 oct - Un millier de personnes ont manifesté dimanche devant la centrale nucléaire de Philippsburg (sud) contre la reprise prévue de convois de déchets radioactifs à destination de l'usine de retraitement de La Hague en France, a indiqué la police.

La manifestation s'est déroulée dans le calme mais deux participants ont été interpellés avant le début du défilé, a indiqué la même source.

Les transports de déchets nucléaires vers le centre de retraitement de la COGEMA à La Hague (nord-ouest), interrompus depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, ont de nouveau été autorisés par les autorités allemandes le 22 septembre.

Le premier convoi est prévu le 23 octobre de Philippsburg à La Hague mais un quotidien allemand a affirmé samedi que la France est opposée à la reprise des transports tant que l'Allemagne n'aura pas commencé à rapatrier ses déchets déjà retraités et stockés.

Selon la Berliner Zeitung, le Premier ministre Lionel Jospin "exige au moins une garantie écrite" de Berlin sur le retour en Allemagne "au plus tard dans les premiers mois de 2001" des déchets allemands stockés à La Hague avant toute nouvelle opération de traitement.

Interrogé samedi, le ministère français de l'environnement a simplement indiqué que l'Allemagne s'était engagée le mois dernier à reprendre "à la fin de l'année" les déchets nucléaires qu'elle avait fait retraiter en France et qui sont toujours stockés à La Hague.




Rapatriement "à la fin de l'année" des déchets allemands stockés à La Hague

PARIS, 14 oct - L'Allemagne s'est engagée le mois dernier à reprendre "à la fin de l'année" les déchets nucléaires qu'elle avait fait retraiter en France et qui sont toujours stockés à La Hague (Manche), a-t-on appris samedi au ministère de l'Environnement.

Le rapatriement des déchets nucléaires allemands stockés depuis mai 1998 après avoir été retraités dans l'usine de la COGEMA à La Hague est un préalable des autorités françaises à tout nouveau retraitement de déchets en provenance d'Allemagne, selon le ministère.

Cette condition française a été constamment rappelée depuis 18 mois environ dans tous les contacts bilatéraux entre responsables des deux ministères concernés (Environnement et Industrie) et au plus haut niveau politique, a précisé l'entourage de la ministre de l'Environnement, Dominique Voynet.

Le rapatriement vers l'Allemagne de déchets nucléaires traités à La Hague a été "gelé" en mai 1998 à la suite de défauts d'étanchéité constatés sur les conteneurs servant au transport qui ont été entre-temps remis en état.

Cependant les Allemands ont fait valoir qu'un pont de chemin de fer par lequel transitent les déchets pour arriver au centre de stockage allemand de Gorleben (nord) devait encore être réparé avant que le rapatriement puisse avoir lieu, a confirmé cette source.

Le ministère de l'Environnement était interrogé à la suite d'un article du quotidien Berliner Zeitung selon lequel Lionel Jospin "exige au moins une garantie écrite" de Berlin sur le retour en Allemagne "au plus tard dans les premiers mois de 2001" des déchets allemands stockés à La Hague avant toute nouvelle opération de traitement.

Le responsable interrogé a déclaré ne pas être au courant d'une nouvelle lettre du Premier ministre mais avoir connaissance d'une lettre dans ce sens "l'année dernière" de M. Jospin au chancelier Gerhard Schroeder.

------> Les déchets du retraitement de combustibles étrangers à la Hague

------> L'état de l'environnement dans la Hague

------> Polémiques sur les leucémies de la Hague

------> La Cogema mise en examen pour mise en danger d'autrui à la Hague !


Paris opposé à la reprise des transports de déchets nucléaires vers La Hague (presse)

BERLIN, 13 oct - la France est opposée à la reprise des transports de déchets nucléaires allemands vers l'usine de la COGEMA à La Hague (ouest de la France) tant que l'Allemagne n'aura pas commencé à rapatrier ses déchets retraités et stockés dans la centrale française depuis l'arrêt des transports, en mai 1998, écrit le quotidien allemand Berliner Zeitung à paraître samedi.

Citant de "hauts responsables dans les milieux gouvernementaux à Paris", le journal affirme que le premier ministre français, Lionel Jospin, "exige au moins une garantie écrite" de Berlin sur le retour en Allemagne, "au plus tard dans les premiers mois de 2001", des déchets nucléaires stockés à la Hague. Le chef du gouvernement français doit faire part de sa position au chancelier allemand Gerhard Schroeder à l'occasion du sommet informel de l'Union européenne vendredi et samedi à Biarritz (sud-ouest de la France).

Toujours d'après la Berliner Zeitung, Paris serait mécontent que Berlin n'ait toujours pas procédé à un début de rapatriement des déchets nucléaires allemands retraités à la Hague, où ils sont stockés depuis mai 98 à la suite de défauts d'étanchéité constatés sur les conteneurs servant au transport. De plus, le gouvernement français n'a pas confiance dans les promesses du ministre allemand de l'Environnement, Juergen Trittin (Verts), ajoute le journal.

Le 27 septembre dernier, à l'issue d'un entretien à Berlin avec Juergen Trittin, la ministre française de l'Environnement, Dominique Voynet, avait déclaré: "La France fait un lien entre l'accueil provisoire et le retour des déchets une fois leur retraitement terminé".

Les transports de déchets nucléaires ont de nouveau été autorisés en Allemagne le 22 septembre dernier, après remise en état des conteneurs, mais un pont de chemin de fer par lesquels ils transitent pour arriver de La Hague au centre de stockage de Gorleben (nord) fait l'objet de réparations, des travaux qui doivent durer jusqu'au printemps.

D'après un mouvement anti-nucléaire allemand, Regionalplenum HessenBaden, le premier transport de déchets nucléaires d'Allemagne vers La Hague est prévu pour le 23 octobre, à partir de Philippsburg (sud).

Jeudi, des militants de l'organisation écologiste Greenpeace avaient manifesté près de trois centrales nucléaires allemandes, dont Philippsburg, contre la prochaine reprise des transports de déchets.

Le gouvernement allemand (sociaux-démocrates/écologistes) a fait interdire les transports de déchets nucléaires à partir du 30 juin 2005, mais, d'ici là, quelque 2.000 tonnes de déchets radioactifs devraient gagner La Hague ou l'usine britannique de Sellafield sur environ 500 convois, selon Greenpeace. Cinquante tonnes pourraient être transférées en France d'ici la fin de l'année, affirme Greenpeace.

Traditionnellement, ces convois de déchets radioactifs donnent lieu à de gigantesques manifestations des opposants au nucléaire en Allemagne et nécessitent la mobilisation de milliers de policiers pour en assurer la sécurité.

 

Un transport de déchets nucléaires allemands vers La Hague le 23 octobre

DARMSTADT (Allemagne), 11 oct - Un transport de déchets nucléaires de la centrale allemande de Philippsburg (ouest) vers le centre de retraitement français de La Hague (ouest de la France) est prévu pour le 23 octobre, indique mercredi un mouvement anti-nucléaire allemand.

Pour la centrale allemande de Biblis (ouest), un transport devrait avoir lieu "entre le début et la mi-novembre", a déclaré un porte-parole du mouvement, Regionalplenum HessenBaden, Ralf Peters.

Les opposants à ces transports vont par conséquent manifester samedi devant les centrales concernées, a ajouté M. Peters.

Les transports de déchets nucléaires vers le centre de retraitement français de La Hague, interrompus depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, ont de nouveau été autorisés le 22 septembre dernier, mais, jusqu'à présent aucun n'a encore eu lieu.

Selon l'organisation internationale de défense de l'environnement Greenpeace, environ 50 tonnes de déchets nucléaires devraient être transportés d'Allemagne vers la France d'ici la fin de l'année.

Les convois transportant des déchets radioactifs sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de dizaine de milliers de policiers.

 

Actions de Greenpeace contre les transports de déchets nucléaires

HAMBOURG (Allemagne), 12 oct - Greenpeace a lancé jeudi matin des actions de protestation contre la reprise prévue de convois de déchets radioactifs en Allemagne à destination de l'usine de retraitement de La Hague, dans l'ouest de la France.

Une centaine de militants de l'organisation écologiste se sont rassemblés aux abords des centrales de Stade (nord), Biblis (centre-ouest) et Philippsburg (sud) et sont parvenus à souder les portails d'entrée, affirme Greenpeace dans un communiqué.

La police de Stade a confirmé que 19 militants de l'organisation campaient depuis le petit matin devant la centrale, que l'un s'était attaché aux grilles et qu'un grand "X" en métal avait été soudé à un portail d'accès.

Certains des manifestants étaient munis de banderoles réclamant "la fin des transports de déchets nucléaires" et "l'arrêt de tous les convois radioactifs".

Les transports de déchets nucléaires vers le centre de retraitement français de La Hague, interrompus depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, ont reçu le 22 septembre l'autorisation de reprendre. Un mouvement anti-nucléaire allemand, Regionalplenum HessenBaden, a affirmé mercredi qu'un convoi était prévu le 23 octobre de Philippsburg à La Hague, ainsi qu'un autre "entre le début et la mi-novembre" de Biblis à La Hague.

Ces transports mobilisent à chaque fois en Allemagne des milliers de militants anti-nucléaires.

Au moins 32 trains de déchets retraités en Allemagne d'ici à 2010

BERLIN, 27 sept - Au moins 32 trains transportant des déchets nucléaires retraités par le centre français de La Hague retourneront en Allemagne ces dix prochaines années, affirme le quotidien allemand Saarbruecker Zeitung à paraître jeudi.

Actuellement, quelque 1.400 tonnes de déchets nucléaires allemands reposent à La Hague, écrit le journal, citant des sources françaises.

"Il existe un contrat stipulant aux entreprises énergétiques allemandes de récupérer leurs déchets", a déclaré le directeur technique de La Hague, Calude Jaouen, au journal.

Le transport de déchets nucléaires vers le centre de retraitement français de La Hague, interrompu depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, a de nouveau été autorisé le 22 septembre dernier.

Les convois transportant des déchets radioactifs sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de dizaine de milliers de policiers.


Prochains transports de déchets nucléaires vers la Hague autorisés

SALZGITTER (Allemagne), 22 sept - Le transport de déchets nucléaires vers le centre de retraitement français de La Hague, interrompu depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, a de nouveau été autorisé vendredi par l'Office fédéral de protection contre la radioactivité.

L'Office a autorisé huit transports, des centrales nucléaires de Stade (centre), Biblis (ouest) et Philippsburg (sud-ouest) vers le centre de La Hague, selon son président Wolfram Koenig. Cette instance avait déjà autorisé en janvier les transports inter-allemands.

"Toutes les préventions légales contre d'éventuels dégâts ont été respectées", a déclaré M. Koenig, indiquant que les autorisations valaient jusqu'à fin décembre.

L'exploitant de la centrale de Philippsburg EnBW a annoncé qu'il envisageait les premiers transports dès octobre prochain, tandis que le groupe énergétique RWE, exploitant de Biblis, souhaiterait organiser des convois en novembre.

Les transports de déchets nucléaires allemands vers les centres de retraitement de la Hague et Sellafield (Grande-Bretagne) avaient été interrompus en mai 1998, sur décision du ministère de l'Environnement du gouvernement Kohl, à la suite d'un scandale de fuites radioactives sur les conteneurs.

Les convois transportant des déchets radioactifs sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de dizaine de milliers de policiers.

 

 

Dates pour les prochaines transports "Castor"


Posté par Armin Simon le 16/3.
Informations supplémentaires et corrections (mises à jour le 15 mars 2001)


1) Manifestation à Kehl/Strasbourg le 24 mars 2001 / Blocage à la frontière

La grande manifestation franco-allemande de Kehl/Strasbourg commence à 13 h devant la gare de Kehl (à côté du pont de l'Europe). Des représentants des groupes antinucléaires français et allemands, dont Corinne François (Coordination Nationale contre l'Enfouissement des Déchets Radioactifs, Bure) et Nadine Schneider (Réseau Sortir du Nucléaire) ainsi qu'une délégation du Wendland (la région autour de Gorleben). Les manifestants se dirigeront ensuite en direction de Strasbourg pour s'arrêter sur le pont de l'Europe. Une action symbolique y est prévue. (La manifestation est officiellement déclarée et complètement légale.)

Après la manifestation, tous ceux qui veulent mener un premier blocage à la frontière vont s'installer dans un camp à Lauterbourg (au nord-est de l'Alsace)/ Wörth (à quelques kilomètres plus au nord, à côté de Karlsruhe).
Il est très probable que le transport passe par là, néanmoins il faut compter se déplacer à court terme en direction de Forbach/Sarrebruck ou de Perl/Apach (des voitures seraient donc pratiques). La voie ferrée à Lauterbourg est une voie simple, non électrifiée, utilisée seulement de temps en temps pour des trains de marchandises.

On pourra s'informer sur l'emplacement définitif du camp au n° de tél. suivant: 0049-(0)-175-7112894. Un point d'information (un bus bleu) va être stationné d'abord à Kehl, ensuite à la gare de Maximiliansau-West (entre Karlsruhe et Wörth).

Programme prévu pour Lauterbourg:
* dimanche 25 mars: "ballade du dimanche" sur la voie ferrée en direction de Lauterbourg, départ: 14 h à la gare de Maximiliansau-West; le soir: des plénums, des films, de la musique, un entraînement à l'action non-violente etc.
* lundi 26 mars: préparation active du blocage sur la voie ferrée

Ceux qui travaillent durant la journée devraient arriver sur place le lundi à partir de 17 h pour bloquer. On attend le passage du transport pendant la nuit du 26 au 27 mars.

Il y aura un ou plusieurs bus pour aller au Wendland après l'action à la frontière. On compte y arriver encore assez tôt, au moins pour le blocage sur la route entre Dannenberg et Gorleben. Prix du trajet (aller et retour): 50 DM/170 FFR. Vous pouvez réserver des places à l'adresse E-mail suivante: wendland-bus@umprowe-freiburg.de. Les places libres (s'il en restent...) peuvent être retenues sur place.

 

2) Mobilisation pour Kehl/Strasbourg/Lauterbourg

Des affiches bilingues (A2, jaune-noir-rouge) peuvent être commandées à prix libre auprès de anti-akw.neckarwestheim@s.netic.de, tél. 0049-(0)-7141-903363.

 

3) Wendland

Une carte de la région avec tous les camps se trouve sur
http://www.oneworldweb.de/castor/nix5/images/camps.jpg.

Pour ceux qui veulent participer au grand blocage non-violent préparé par la campagne "X-1000 fois entravé", il est fortement recommandé d'arriver au camp à Wendisch Evern (à côté de Lüneburg) au plus tard dimanche pendant la journée. Comme le plus grand défi sera d'arriver sur les rails d'une façon non-violente, dans le camp, il y aura un entraînement spécialisé sur cette question dimanche. On s'installera sur les rails dans une action concertée déjà lundi matin...

 

4) Coordination antirépressive

En cas de problèmes avec les forces de l'ordre (arrestation, garde à vue, blessures, confiscation d'objets personnels, etc.), il y a une coordination antirépressive (des antinucléaires) que vous pouvez appeler et qui va organiser des choses nécessaires (avocats etc.). Veuillez donc bien noter (sur le bras!) le numéro suivant:
* pour les actions à la frontière: 0049-(0)-721-3545741
* pour les actions au Wendland: 0049-(0)-5849-971030
Même détenu, vous avez droit à un appel téléfonique.

 

 

Posté par Armin Simon le 11/3.

1) La date du transport
Selon Greenpeace et d'autres sources, le transport va passer la frontière franco-allemande dans la nuit du 26 au 27 mars 2001. Il arrivera donc à l'entrepôt intermédiaire de Gorleben (à mi-chemin entre Hambourg et Berlin) entre le 27 et le 29 mars 2001 (plus précisément : arrivée à la grue d'embarquement de Dannenberg le 27 mars, transport routier à Gorleben le 28 ou le 29 mars; mais on verra bien...). Ces dates sont relativement sûres: le permis pour le transport est limité à la dernière semaine de mars et à la première semaine d'avril, mais la police à annoncé qu'elle placerait 10.000 policiers dans la région de Gorleben à partir du samedi 24 mars. (On peut être sûr que l'État ne va pas payer 10.000 policiers pour deux semaines.) Autre indice : Les forces de l'ordre ont interdit toute manifestation dans un corridor de 50 m de large sur les deux côtés des rails à partir du 27 mars. (Quant à cela, il en est de même qu'en 1997 : on s'en fiche complètement.)

2) De quel transport s'agit-il ?
Il s'agit d'un train chargé de 6 containers remplis à raz bord de déchets hautement radioactifs produits par l'usine de plutonium de La Hague lors du processus dit de "retraitement" d'éléments combustibles usés provenant des centrales nucléaires allemandes. Selon l'accord passé entre les gouvernements français et allemand, il est prévu d'effectuer deux transports de ce type par an. En contrepartie, les exploitants des centrales allemandes obtiennent le droit d'envoyer chaque année une centaine (!) de containers chargés de déchets nucléaires à La Hague. Bloquer le transport "retour" évitera donc dix fois plus de transports "aller". C'est pourquoi les associations antinucléaires françaises ont décidé de bloquer, en collaboration avec les antinucléaires d'outre-Rhin, TOUS les transports de déchets nucléaires entre l'Allemagne et la France.
Cela ne veut pas dire que les déchets d'origine allemande momentanément stockés à La Hague vont rester là-bas pour toujours. Mais il faut D'ABORD arrêter les centrales ainsi que le "retraitement" (et donc la production de nouveaux déchets nucléaires) AVANT QUE l'on décide de ce qu'il faut faire avec les déchets déjà existants. Tant que les centrales ne sont pas encore arrêtées, chaque transport CASTOR ne sert qu'à cacher le problème des déchets et à assurer le fonctionnement continu des centrales. Bloquer les transports CASTOR dans les deux directions (A-F et F-A) est donc un moyen de pression très fort pour une sortie du nucléaire la plus rapide possible.

3) L'itinéraire du transport
La Belgique et les Pays-Bas ayant interdit le passage des transports CASTOR sur leur territoire, il n'y a que cinq endroits ou le transport puisse passer la frontière. Ce sont, du nord au sud: Perl/Apach, Forbach/Saarbrücken, Wissembourg, Lauterbourg, Strasbourg/Kehl. Une carte se trouve sur http://www.geocities.com/castorsaar/grenzuebergaenge.html . La route à travers l'Allemagne n'est pas trop prévisible. Mais en tout cas, le train est obligé de passer par Lüneburg (Basse-Saxe, Nord) et de prendre à partir de là la seule voie ferrée menant au Wendland (la région autour de Gorleben). À partir de Lüneburg, il restent 50 kilomètres de voies ferrées jusqu'à Dannenberg, l'endroit où les containers, à l'aide de grues spéciales, seront chargés sur des poids lourds qui les emporteront ensuite par route sur les derniers 20 kilomètres jusqu'à l'entrepôt intermédiaire (une "grange") de Gorleben.

4) Manifestations / Blocages / Infrastructure
Le samedi 24 mars, il y aura deux grandes manifestations à Lüneburg et à Kehl/Strasbourg. Celle de Kehl/Strasbourg sera une manifestation franco-allemande: À 13 h, les Allemand-e-s partiront de la gare de Kehl en direction de Strasbourg pour réjoindre les Français-e-s à la frontière sur le pont de l'Europe. Après cette double "ouverture", on choisira selon les informations du moment, un emplacement à côté de l'un des cinq passages frontaliers possible (voir ci-dessus) pour y installer notre campement et effectuer un premier blocage du transport. On va donc probablement ne pas rester à Kehl. L'endroit le plus probable actuellement est Lauterbourg (au nord-est de l'Alsace). Il y a également la possibilité de se rendre directement à Lüneburg ou au Wendland pour rejoindre les actions là-bas.
La plupart des actions de résistance contre le transport auront lieu sur les 70 kilomètres entre Lüneburg et Gorleben. On estime d'ailleurs qu'il sera possible de bloquer d'abord à la frontière pour ensuite rattrapper le convoi au Wendland, mais il faut plutôt venir en voiture pour cela...
Au Wendland, des actions de type différent vont avoir lieu à des endroits un peu dispersés sur les 50 km de voie ferrée entre Lüneburg et Dannenberg. Il y aura des camps à Wendisch Evern, Nahrendorf, Govelin, Tollendorf, Hitzacker et aussi un camp à Gusborn (à côté de la route de Dannenberg-Gorleben). Sur tous les camps, il y a des points d'accueil pour des actions ouvertes. On se réjouit de toutes les actions ne mettant pas en danger la vie de personnes et n'entravant pas d'autres actions. Le camp à Wendisch Evern, situé directement à côté de Lüneburg, sera le camp de la campagne "X-tausendmal quer" ("X-mille fois entravé"), qui y prépare un blocage sit-in non-violent. A Dahlenburg et à Dannenberg, il y aura des points de rassemblement et d'information. Une fois le train passé, il y aura un deuxième essai de bloquer le convoi sur les 18 km de route entre Dannenberg et Gorleben.
Pour ceux qui ne veulent pas bloquer, il y a des tâches multiples qu'ils pourront entreprendre ou auxquelles ils pourront se joindre. On a besoins de ces "sympathisants" pour que le blocage fonctionne. Venez donc aussi. Plusieurs collectifs de grande cuisine vont être sur place. Pensez néanmoins qu'il y aura des milliers de personnes à nourrir.
N'oubliez pas d'emporter les objets suivants:
- votre passeport
- des vêtements chauds pour dehors
- des vêtements imperméables (canons à eau!)
- un sac à couchage
- un matelas iso etc. (il y aura aussi de la paille)
- une tente, si vous en avez une
- une lampe de poche
- un briquet
- une cuillière, une assiette ou une bol pour prendre de la bouffe
- une bouteille d'eau ou une gourde
- un téléphone portable si vous en avez un (attention: c'est cher de les utiliser à l'étranger)
- un opinel/couteau
- un stylo, du papier, un marqueur
- la bouffe d'urgence (chocolat etc.)
- les papiers et l'équipement obligatoire pour la voiture (pensez aux contrôles policiers, il y en aura sûrement!)
- une carte téléphonique
- un appareil photo pas trop fragile, si vous en avez un
- des médicaments personnels
- une carte de route et une carte de la région
sont pratiques pour des groupes:
- un paquet de premier secours
- une bâche contre la pluie et les canons à eau
- des instruments de musique pas fragiles
- une petite radio
- des banderoles
- un petit réchaud à gaz
- un bouquin pour lire aux autres
- une couverture (laine)

5) Voyage
En train: Il y a la possibilité de prendre le train pour aller de Kehl à Lüneburg. Le week-end, en ne prenant que des trains lents, cela ne coûte que 130 FFR (40 DM) pour cinq personnes. Pour rentrer après, il faut soit attendre le samedi suivant (31 mars) pour voyager au même prix, soit se trouver une place dans une voiture ou un car, soit faire du stop, soit payer le prix normal du train.
En voiture: Il est pratique de venir en voiture pour pouvoir réagir plus spontanément aux événements. De Strasbourg/Kehl à Lüneburg, ce sont env. 650 km, dont la plupart sur l'autoroute (gratuite en Allemagne).

6) Informations actuelles, sites Internet
En France, le "Collectif contre l'enfouissement de déchets radioactifs" coordonne les départs et les actions ainsi qu'une chaîne d'alarme. Tél.: 03.29.45.45.55. Laissez vos coordonnées sur le répondeur, on vous rappellera.
Des infos actuelles sur la manifestation et les actions à Strasbourg/Kehl peuvent être obtenu au n° de tél.: 0049-(0)-7141-903363, à partir de la mi-mars également au 0049-(0)-175-7112894.
Pour les actions au Wendland (Lüneburg/Dannenberg/Gorleben): info-tél.: 0049-(0)-5841-709282 BI (=Initiative Populaire) Lüchow-Dannenberg, tél. 0049-(0)-5841-4684; X-tausendmal quer (X-mille fois entravé), tél.: 0049-(0)-4231-957566. Avec un peu de chance, vous devriez tomber sur des personnes plus ou moins francophones.
Sites Internet:
http://www.sortirdunucleaire.org (en français)
http://www.x1000malquer.de (avec des pages en français)
http://www.castoralarm.de (des infos actuelles et des liens sur d'autres sites)
http://www.bi-luechow-dannenberg.de
http://www.nadir.org
http://www.oneworldweb.de/castor


La Hague - Allemagne : Relance des transports de déchets nucléaires !
Pourquoi la résistance aux transports doit être une résistance international

En octobre dernier, Lionel Jospin a rendu un grand service aux antinucléaires en refusant la permission pour des nouveaux transports de déchets nucléaires provenant des centrales allemandes, vers l'usine de la COGEMA à La Hague. Ainsi, un bon nombre des centrales d'outre-Rhin risque d'être obligées bientôt de réduire, voire d'arrêter sa production (d'électricité comme de nouveaux déchets).
32 mois après l'arrêt complet des transports « Castor » en Allemagne suite au scandale d'irradiation des conteneurs en mai 1998, dans les centrales de Philippsburg (près de Karlsruhe), de Neckarwestheim (à côté de Stuttgart), Biblis (au sud de Francfort) et Stade (près d'Hambourg), il manque de la place pour entreposer les éléments combustibles usés, ce qui empêche la recharge des réacteurs. Tandis que la stratégie d'engorgement des antinucléaires tente ainsi d'arriver à son but, le véto français, malheureusement, ne fut qu'un véto conditionné : La France a annoncé accepter des nouveaux transports de déchets nucléaires allemands quand la première charge des déchets radioactifs vitrifiés, qui sont produient lors du processus dit « retraitement » à La Hague, seront renvoyée en Allemagne. Si tout va comme les exploitants du nucléaire et leurs collaborateurs dans les gouvernements le souhaitent, entre le 26 mars et le 8 avril 2001, six (d'environ 500) conteneurs « Castor » chargés avec des résidus radioactives du « retraitement » des déchets nucléaires allemands prendront le chemin du centre de stockage intermédiaire à Gorleben en Allemagne - et ouvriront donc la piste pour l'expédition de plus qu'une cinquantaine de conteneurs Castor » vers la Hague dont le contenu va davantage polluer la région de l'ouest de la France et la Manche. La poubelle de La Hague sera encore plus pleine fin 2001 que fin 2000 ! Les antinucléaires des deux côtés du Rhin ont donc bien raison de bloquer ensemble ce transport et de demander ensemble l'arrêt du « retraitement » ainsi que l'arrêt de la production des déchets nucléaires. Quand, en octobre dernier, les exploitants de la centrale de Philippsburg (Bade-Wurtemberg) voulaient expédier un conteneur chargé avec des éléments combustibles usés vers La Hague, entre 500 et 1000 manifestant-e-s étaient sur place pour le bloquer ; encore plus de personnes, y compris quelques groupes français, étaient prêtes à décoller mais sont restées chez eux après que le transport ait été annulé. Il en sera de même pour le prochain transport, d'où qu'il vienne et où qu'il aille.
Le fonctionnement continu de toutes les centrales dépend des transports des déchets (et du combustible); en les bloquant, on attaque le nucléaire sur un de ses talons d'Achille. Même si, finalement, malgré une résistance forte, la police arrivait à faire passer le premier transport, celui-ci nécessiterait une opération policière d'un tel ampleur, que les forces d'ordre n'auront plus les capacités de faire pareil pour les dizaines des transports qui seraient nécessaires pour désengorger les centrales.

 

Chaque transport retour de La Hague n'y fait que de la place pour des nouveaux transports vers La Hague

Il n'y a pas de solution pour les déchets nucléaires nul part, et personne n'en veut : ni à La Hague, ni à Bure, ni à Gorleben, ni à n'importe quel autre endroit. Les milliers de personnes qui vont s'entreposer fin mars au Castor » à Gorleben - dans la campagne « X-tausendmal quer » (« X-mille fois entravé ») environ 4000 personnes ont déjà annoncées publiquement leur résistance non-violente au transport par un blocage sit-in - ne souhaitent pas que les déchets nucléaires d'origine allemande restent à La Hague pour toujours - mais ils veulent éviter qu'encore plus de déchets radioactifs y soient livrés et traités. Il faut se rendre compte que chaque transport retour de La Hague n'y fait que de la place pour des nouveaux transports vers La Hague. Par contre, chaque centrale arrêtée (par engorgement, par ex.), soit en Allemagne, soit en France, réduira le risque d'un accident nucléaire ainsi que la quantité des déchets radioactifs produits. Opposons-nous donc ensemble aux trafiquants des déchets nucléaires.

Des intéressé-e-s aux blocages des transports peuvent appeler le 03 29 45 45 55 (laissez vos coordonnées sur le répondeur, on vous rappelle sans faute) et consultez les pages français sur http://www.x1000malquer.de.

D'autres transports « Castors » possibles: Selon les dernières communiqués de presse du ministère à l'intérieur de la Rhénanie-Westphalie du nord, un premier transport « Castor », partant de la centrale de Neckarwestheim (à côté de Stuttgart) en destination du centre de stockage intermédiaire à Ahaus (au nord de la Ruhr), aura lieu entre le 1er et le 15 mars 2001 (interdiction de congé pour les policiers !). Un transport d'une centrale allemande en direction de La Hague, comme il était prévu en octobre, est également possible dès que le gouvernement français sera d'accord, ce qui pourrait être le cas même avant que le transport retour prévu pour mars/avril ait effectivement eu lieu.


Armin Simon
Klosterplatz 5
79100 Freiburg
Tel. 0761-29157
simona@uni-freiburg.de

 

Quelques précisions, sur le message d'Armin:

* préciser une date : c'est dans la dernière semaine de mars que devrait avoir lieu le transport La Hague-Gorleben même si la semaine suivante ne peut être exclue.
* annoncer l'autorisation de 5 nouveaux transports pour 2001 de Biblis, Neckarwestheim et Philippsburg vers Ahaus.
* confirmer que les deux transports prévus en mars entraîneront des protestations massives à Neckarwestheim, Ahaus et Gorleben.

Sur l'acceptation automatique d'un transport aller après le premier transport retour, ce n'est pas ce qui était prévu par le gouvernement français : le gouvernement voulait avoir la garantie de plusieurs transports retour en 2001 pour accepter des transports aller et n'avait pas précisé à partir de quand il accepterait ces transports (après un promesse, un transport, deux,...).
Actuellement 97 % des déchets retraités hautement radioactifs (déchets vitrifiés) d'origine allemande sont entreposés en France... et 100 % des déchets moyennement et faiblement radioactifs.

Sachant que :
- 4127 t ont été retraitées pour l'Allemagne à La Hague jusqu'en 1999 [ce qui équivaut à 105 châteaux de DHA en souffrance pour 3 retournés]
- l'équivalent de 115 t a été retourné sous forme de 3 châteaux (1 TN 28 VT en 96 puis 2 Castor 220/28 en 97) en vingt ans.
- 305 t ont été retraitées en 1999 à La Hague pour le compte des électriciens allemands (soit l'équivalent de 8-9 châteaux)
- les prévisions les plus "optimistes" tablent sur 186 châteaux (pour les déchets déjà retraités, sans compter sur les déchets à retraiter) et selon une dépêche DPA du 11/10, 2 à 3 transports de 6 conteneurs par an À MOYEN TERME selon l'exploitant Brennelementlager Gorleben GmbH (BLG) ou 2 transports de 6 par an jusqu'en 2010 puis 4*6 en 2011 selon la société GNS gérant les contrats de retraitement (soit 124 châteaux).
- sur les 305 châteaux de DMA prévus pour Ahaus, aucun n'a jamais été expédié, la GNS prévoyant un retour jusqu'en 2022.
- les DFA que personne de la mafia nucléaire n'envisage de retourner, constitue une violation flagrante de la loi française, il ne devrait pas être difficile pour Lionel Jospin de refuser tout transport aller tant que le passé n'a pas été appuré. À nous de faire pression.

Source autre que la dépêche : Investigation Plutonium n° 19, 11/2000

N. B. : les autorités allemandes prévoient de mobiliser à nouveau 30 000 personnes des forces dites de l'ordre pour le transport La Hague - Gorleben, avec les autres transports prévus on ne voit pas comment d'autres transports vers Gorleben pourraient être assurés en 2001. En effet en 1997, les policiers avaient fait tant d'heures sup. qu'un second transport avait dû être annulé. Or cette année ils prévoient un transport de Neckarwestheim vers Ahaus alors que la mobilisation est plutôt plus forte tant à Neckarwestheim que du côté de Ahaus qu'en 1997 (le dernier transport en 1998 avait aussi mobilisé de l'ordre de 20-30 000 policiers, soit presqu'autant que le transport vers Gorleben l'année précédente).

Lors de l'AG du Réseau Sortir du Nulcéaire (27-28 janvier 2001), l'atelier 5 portera sur les transports de déchets nucléaires. Pensez à donner votre opinion à vos organisations et préparez-vous pour une fin d'hiver sportive. Un bon réseau d'alerte / d'information est indispensable pour gêner efficacement le lobby nucléaire.

Posté par Jean-Yvon Landrac le 7/1.

www.multimania.com/mat66/news_afp_transp...

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