Billet d'humeur à propos de Rik Daems by Daniel Spoel Monday March 05, 2001 at 01:55 PM |
Voilà un même pas ministre qui donne des leçons aux autres, alors qu'il n'est pas foutu de gérer ses propres dossiers (Sabena, licences UMTS, etc...).
Souvent cela se passe comme cela, les plus incapables masquent leurs
incompétences en montrant les autres du doigt.
Rik Daems est un admirateur-adepte des grands cabinets de consultance
managériale qui mènent à bien des projets de changement ou de fusion à
l'échec en niant la réalité humaine des organisations (voir Le Monde du
06.02.2001, "Pourquoi les dirigeants continuent-ils de gérer à l'aveugle
?")
De la rationalité froide qui ne conduit à rien, jeux de pouvoir et conflits
d'égo. Rik Daems a un égo, c'est indubitable ! Il le met au service des
projets inspirés par la pensée unique dans lesquels l'homme ne trouve
aucune place. Les clichés de cette pensée unique sont présents dans son
interview au Soir du 03-04.03.2001 : transparence, gouvernance, return du
contribuable, business unit, concurrence faussée, direction indépendante,
économie perdante, ... j'en passe, Mister Daems ne mérite pas une analyse
sémantique plus approfondie, sa transpiration reflète assez son
alimentation : de l'idéologie capitaliste moderne rien d'autre.
Quand on a mangé de l'oignon cela sent l'oignon par tous les pores!
Mais ou sont les réactions des autres partenaires gouvernementaux par
rapport à ce donneur de leçons ? Où sont les défenseurs de "return" qui ne
se matérialisent pas en francs ou en Euros, mais en bien-être pour tous ?
Que vont encore avaler les socialistes et surtout les Ecococoricolos plus
soucieux de gérer leur participation gouvernementale que certaines valeurs
qui devraient leur tenir à coeur ?
Madame Durant, nous avons du respect pour vous, beaucoup, beaucoup, mais
trop c'est trop !
Madame Onckelinks, nou sen avons autant pour vous, mais ce n'est pas
directement votre dossier, encore que vous soyez vice-première.
Envoyez donc dire à Daems qu'il s'occupe de ce qu'il ne fait pas bien !
Je signe et transmets à près de 1.000 "leaders d'opinion" comme on dit
maintenant dans le jargon qui n'est plus français, par courriel comme il se
doit, à défaut d'une presse démocratique nous avons encore cela pour
exercer notre droit de parole.
Je vous salue très respectueusement.
Daniel Spoel