arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le ministre Rik Daems doit être déssaisi du dossier destéléphones portables
de la troisième génération et tout doit être renégocié.
Daems a bradé les licences, en effet beaucoup de pays ont fait mieux que
lui sur leurs marchés:
- l'Allemagne avec 620 euros/habitant
- l'Italie avec 209 euros/habitant
- les Pays-Bas avec 168 euros/habitant
- l'Autriche avec 104 euros/habitant
- même la très libérale Grande-Bretagne avec 65 euros/habitant.
La Belgique n'a fait que 45 euros/habitant, à peine mieux que le Portugal
(40 euros/habitant), mais si on compare avec le PIB/habitant, la Belgique a
fait moins bien.
Rik Daems prétend que "le consommateur sortira gagnant puisque les
opérateurs ne déboursent pas des sommes folles". Tout dépend de quel
consommateur il s'agit, il y a d'une part ceux qui ont accès aux NTIC
(nouvelles technologies de l'information et de la communication) et ceux
qui ne l'ont pas. Gageons que les acheteurs de l'UMTS seront plus fortuné
que les autres.
Le produit de la vente des licences devait être redistribué par la
diminution de la dette et le fonds de prévoyance pour les pensions, il y a
donc manque à gagner pour la redistribution des revenus. Rik Daems a donc
lésé les moins favorisés pour réduire le prix d'achats de biens et services
consommés par les plus favorisés. Une redistribution à l'envers.
De deux choses l'une ou c'était une politique délibérée ou Rik Daems n'a
pas pu éviter une entente implicite ou explicite entre les candidats (à
trois on est plus dans la situation d'un oligopole que d'un marché
concurrentiel).
Donc Rik Daems a mal géré le dossier, il doit être désaisi ou démissionner.