arch/ive/ief (2000 - 2005)

A Mersin (sud), des petits groupes de manifestants se sont rassemblés dans plusieurs quartiers de la ville et ont lancé des pierres contre deux voitures de police, brisant les vitres, a précisé l'agence.
Une soixantaine de manifestants qui refusaient de se disperser en dépit des avertissements de la police ont été interpellés.
A Batman (sud-est), plusiers dizaines de personnes ont voulu organiser une manifestation «illégale» dans le centre-ville. La police est intervenue et a interpellé une trentaine de manifestants qui scandaient des slogans en faveur du chef du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), selon l'agence.
A Adana (sud), un groupe a brûlé des pneus, manifestation typique des Kurdes, pour réclamer la libération d'Ocalan. La police n'est pas intervenue, a ajouté l'agence.
Abdullah Ocalan a été capturé au Kenya le 15 février 1999 après plusieurs mois de traque et un séjour à Rome, et ramené en Turquie.
Il a été condamné à mort pour trahison et séparatisme en juin suivant sur l'île-prison d'Imrali, en mer de Marmara (nord-ouest), où il est incarcéré. Son exécution a été suspendue dans l'attente d'une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme.
Suivant une demande de son chef, le PKK a annoncé en septembre 1999 qu'il déposait les armes et se retirait du territoire turc, mettant fin à une rébellion pour la création d'un Etat kurde indépendant dans le Sud-Est anatolien qui a fait quelque 36.500 morts depuis 1984.
Depuis, les affrontements entre militants du PKK et soldats turcs ont partiquement cessé dans la région et des milliers de rebelles se sont réfugiés dans le nord de l'Irak.
Mais l'armée turque s'est dite déterminée à pourchasser jusqu'au bout les rebelles.