arch/ive/ief (2000 - 2005)

Affaire Pascal Marchand: Lettre ouverte au ministre de la justice
by (Posted by Fred) Monday February 05, 2001 at 12:21 PM

Lettre de Benoît Clair, Journaliste, Président - Fondateur du Club de la Presse Européenne (225 membres), Los Angeles CA USA

BENOIT CLAIR - Correspondant Permanent aux USA pour: Le Figaro - TF1 -
RMC


Lettre ouverte au Ministre Belge de la Justice

Monsieur le Ministre,


Par la présente, nous, journalistes européens en poste aux USA, tenons à attirer votre attention sur la situation de Pascal Marchand, incarcéré, le 30 janvier 2001 à la
prison de Forest. Il fait l'objet d'une condamnation d'un an de prison prononcée par défaut le 26 janvier 2001 par la 50ème chambre de l'arrondissement judiciaire de Bruxelles.

Dans le contexte de la manifestation d'opposition à l'expulsion collective des Tziganes le 3 octobre 1999, des faits qu'il ne reconnaît pas lui sont reprochés. Sur la seule accusation des forces de l'ordre sont mis à sa charge : une tentative de vol, une destruction de matériel ainsi que des coups et blessures.


Les avocats qui ont pu visiter Pascal Marchand se sont dit alarmés par les conditions de détention de celui-ci. Au dire des gardiens de l'établissement pénitentiaire, les forces de l'ordre ont amené Monsieur Marchand "dans un sale état.". Celui-ci, refusant sa condition de détenu, et donc refusant les injonctions qui lui sont faites, a droit à un traitement particulièrement violent. Suite à sa résistance, il a été placé en cellule d'isolement : le "mitard".

Il présente des traces de coups sur le visage, fait état de douleurs dans la nuque, dans le dos. Dans un Etat de droit, de tels traitements sont inacceptables et ne peuvent qu'être dénoncés.

Pascal Marchand a immédiatement entamé une action de grève de la faim parce qu'il estime que les mobiles de son incarcération sont de nature politique.


Le fait de condamner une personne (bouc émissaire) à un an de prison, pour des accusations non fondées, entraînant de plus une condamnation excessivement disproportionnée, démontre la volonté politique de discréditer des mouvements de contestation sociale.


Nous souhaitons vivement, au nom de la liberté d'expression et de réunion:


- La mise en liberté immédiate de Pascal Marchand

- L'abandon de tous les chefs d'accusation, et l'éclaircissement public des "éventuels

disfonctionnements" qui ont amené à cette détention abusive.


Benoit CLAIR


Journaliste
Président - Fondateur du Club de la Presse Européenne (225 membres)

Los Angeles CA USA

BENOIT CLAIR - Correspondant Permanent aux USA pour: Le Figaro - TF1 -
RMC


Lettre ouverte au Ministre Belge de la Justice

Monsieur le Ministre,


Par la présente, nous, journalistes européens en poste aux USA, tenons à attirer votre attention sur la situation de Pascal Marchand, incarcéré, le 30 janvier 2001 à la
prison de Forest. Il fait l'objet d'une condamnation d'un an de prison prononcée par défaut le 26 janvier 2001 par la 50ème chambre de l'arrondissement judiciaire de Bruxelles.

Dans le contexte de la manifestation d'opposition à l'expulsion collective des Tziganes le 3 octobre 1999, des faits qu'il ne reconnaît pas lui sont reprochés. Sur la seule accusation des forces de l'ordre sont mis à sa charge : une tentative de vol, une destruction de matériel ainsi que des coups et blessures.


Les avocats qui ont pu visiter Pascal Marchand se sont dit alarmés par les conditions de détention de celui-ci. Au dire des gardiens de l'établissement pénitentiaire, les forces de l'ordre ont amené Monsieur Marchand "dans un sale état.". Celui-ci, refusant sa condition de détenu, et donc refusant les injonctions qui lui sont faites, a droit à un traitement particulièrement violent. Suite à sa résistance, il a été placé en cellule d'isolement : le "mitard".

Il présente des traces de coups sur le visage, fait état de douleurs dans la nuque, dans le dos. Dans un Etat de droit, de tels traitements sont inacceptables et ne peuvent qu'être dénoncés.

Pascal Marchand a immédiatement entamé une action de grève de la faim parce qu'il estime que les mobiles de son incarcération sont de nature politique.


Le fait de condamner une personne (bouc émissaire) à un an de prison, pour des accusations non fondées, entraînant de plus une condamnation excessivement disproportionnée, démontre la volonté politique de discréditer des mouvements de contestation sociale.


Nous souhaitons vivement, au nom de la liberté d'expression et de réunion:


- La mise en liberté immédiate de Pascal Marchand

- L'abandon de tous les chefs d'accusation, et l'éclaircissement public des "éventuels

disfonctionnements" qui ont amené à cette détention abusive.


Benoit CLAIR


Journaliste
Président - Fondateur du Club de la Presse Européenne (225 membres)

Los Angeles CA USA