Etat espagnol: Grève de la faim massive des sans papiers by Fred Thursday February 01, 2001 at 03:13 PM |
fredolev@hotmail.com |
La mobilisation des sans papiers continuent en espagne par rapport à la nouvelle loi sur les étrangers.
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<FONT FACE="Verdana" SIZE=2><P ALIGN="JUSTIFY">Suite de l'article </FONT><FONT FACE="Verdana" SIZE=2>Etat espagnol: Nouvelle loi sur les étrangers et mobilisations des sans papiers </FONT></P> Suite de l’article
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<P ALIGN="JUSTIFY">Quelques 800 « clandestins » sont en grève de la faim depuis plus de 11 jours dans des églises de Barcelone et Melilla. Action que certains représentants du gouvernement ont qualifiée comme étant manipulée par les mafias et les trafiquants d'êtres humains.</P>
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<P ALIGN="JUSTIFY">En Andalousie, quelques 300 Equatoriens ont mené une action originale: ils ont offert un jour gratuit de travail pour la récolte des fraises. La récolte devant urgemment avoir lieu, ils ont ainsi montré qu'ils étaient utiles à l'économie du pays.</P>
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<P ALIGN="JUSTIFY">Et le gouvernement espagnol ne nie pas cet état de fait. Madrid compte faire venir, à travers des accords bilatéraux, quelques 40.000 immigrés par an pour soutenir son économie. De ce total, le gouvernment Aznar a prévu de réserver 30% des permis de travail aux Equatoriens. C'est d'ailleurs dans ce cadre que le ministre de l'intérieur espagnol se trouvait cette semaine à Quito (capitale équatorienne) pour organiser cette émigration et pour combattre l'immigration illégale. Concernant la question des quelques 75.000 « clandestins » équatoriens vivant déjà en terres d'Espagne, le problème sera résolu <I>« d"un moment à l"autre »</I> nous assure des sources officielles sans en dire davantage.</P>
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<P ALIGN="JUSTIFY">Le gouvernement espagnol de droite (extrême) va-t-il afférer des charters pour reconduire les « indésirables » ? Peut-être, mais ces Equatoriens pourront revenir s'ils obtiennent un permis de travail. Ce qui est possible étant donné les accords signés entre le gouvernement d'Aznar et l'ancienne colonie espagnole.</P>
<P ALIGN="JUSTIFY">Il sera donc possible de revenir, d'accord, mais comme citoyen de seconde classe puisque la nouvelle loi sur les étrangers dépouille les migrants de tout droit d'association et de manifestation, une fois qu'ils ont accepté de venir travailler en terres d'Espagne.</P>
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<P ALIGN="JUSTIFY">Décidemment, </FONT><FONT FACE="Verdana" SIZE=2>un an après les émeutes racistes d'Ej Ejido</FONT><FONT FACE="Verdana" SIZE=2>, le Parti Populaire (au pouvoir) ne se détache toujours pas de l'idéologie qui a empoisonné l'Etat espagnol pendant plus de trente ans.</P>
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<P ALIGN="JUSTIFY">Anniversaire des émeutes d'El Ejido : </FONT><A HREF="http://archive.indymedia.be/be_indymedia/index.cgi?span=event&ID=191966&day=8&month=February&year=2001&state_values="><FONT FACE="Verdana" SIZE=2>Rassemblement devant l'ambassade d'espagne le 8 février 2001.</FONT></P>
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<P ALIGN="JUSTIFY">http://archive.indymedia.be/display.php3?article_id=2006</P></FONT></BODY>
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Quelques 800 « clandestins » sont en grève de la faim depuis plus de 11 jours dans des églises de Barcelone et Melilla. Action que certains représentants du gouvernement ont qualifiée comme étant manipulée par les mafias et les trafiquants d’êtres humains.
En Andalousie, quelques 300 Equatoriens ont mené une action originale: ils ont offert un jour gratuit de travail pour la récolte des fraises. La récolte devant urgemment avoir lieu, ils ont ainsi montré qu’ils étaient utiles à l’économie du pays.
Et le gouvernement espagnol ne nie pas cet état de fait. Madrid compte faire venir, à travers des accords bilatéraux, quelques 40.000 immigrés par an pour soutenir son économie. De ce total, le gouvernment Aznar a prévu de réserver 30% des permis de travail aux Equatoriens. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le ministre de l’intérieur espagnol se trouvait cette semaine à Quito (capitale équatorienne) pour organiser cette émigration et pour combattre l’immigration illégale. Concernant la question des quelques 75.000 « clandestins » équatoriens vivant déjà en terres d’Espagne, le problème sera résolu « d"un moment à l"autre » nous assure des sources officielles sans en dire davantage.
Le gouvernement espagnol de droite (extrême) va-t-il afférer des charters pour reconduire les « indésirables » ? Peut-être, mais ces Equatoriens pourront revenir s’ils obtiennent un permis de travail. Ce qui est possible étant donné les accords signés entre le gouvernement d’Aznar et l’ancienne colonie espagnole.
Il sera donc possible de revenir, d’accord, mais comme citoyen de seconde classe puisque la nouvelle loi sur les étrangers dépouille les migrants de tout droit d’association et de manifestation, une fois qu’ils ont accepté de venir travailler en terres d’Espagne.
Décidemment,
un an après les émeutes racistes d’Ej Ejido, le Parti Populaire (au pouvoir) ne se détache toujours pas de l’idéologie qui a empoisonné l’Etat espagnol pendant plus de trente ans.
Anniversaire des émeutes d’El Ejido :
Rassemblement devant l’ambassade d’espagne le 8 février 2001.
http://archive.indymedia.be/display.php3?article_id=2006