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DAVOS | PORTO ALEGRE | UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE
Vrac d'infos #8 - 27/01/2001 - 14:30:25
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Possible certes, mais aussi nécessaire
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Porto Alegre - 26/01 - A peine le pied posé sur le sol de Porto Alegre, l'environnement nous informe qu'un autre monde est possible" . Démocratie participative, étiquette populaire, économie solidaire, travailleurs autogérés... résonnent dans les rues et les bureaux de la ville comme un
programme de radio en continu. La municipalité, très active mais aussi très présente, accueille la dizaine de milliers de participants au premier Forum Social Mondial comme des invités desquels il faut prendre soin. A y regarder de plus près, au fil des jours, on se rend compte qu' un autre monde est nécessaire" . Inégalités raciales, très forte présence des femmes parmi les pauvres, amènent certains députés ou responsables du gouvernement de la région de Rio Grande del Sur à envisager sérieusement la mise en place de
politiques spécifiques pour les femmes.

De son côté, le FSM égrène quelques considérations concernant les femmes, les définissant comme un "groupe" social dont il faut tenir compte sans vraiment préciser en quels termes. Dont acte. Rappelons simplement que DES
femmes et des groupes féministes qui luttent contre les violences, la pauvreté, pour des droits... représentent tout simplement un mouvement international irréversible, porteur d'un projet de changement social. Il semble que, concernant LES femmes, le pas sémiologique entre groupe
"anthropologique" et groupe "politique" n'ait pas encore été franchi par la majorité des participants du Forum. La tribune de la conférence de presse d'ouverture était composée de 11 hommes et une femme. A la question d' un
(une?) journaliste sur cette composition pour le moins non mixte, Emir Sader, sociologue brésilien, a répondu qu' il était nécessaire d'en faire le constat. Beaucoup de travail de conscientisation reste donc à faire.
Rendez-vous donc au prochain épisode.

Joelle Palmieri ­ Les Pénélopes
fms2001porto@hotmail.com

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Encore un long chemin à faire
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Porto Alegre - 26/01 - Dans la région du Rio Grande del Sur, et en particulier à Porto Alegre, de nombreuses politiques de soutien aux initiatives d'économie solidaire sont engagées. Beaucoup de ces initiatives émanent de femmes qui aspirent à la fois à sortir du chômage ou de la
pauvreté mais aussi à contribuer à l'amélioration des conditions de vie de leur entourage proche (la famille) ou étendu (le quartier). La recherche de ressources financières ne constitue pas l'éssentiel de leur préoccupations.
Il s'agit davantage d'échapper à la pauvreté, mais surtout d' échapper aux violences conjugales, parfois à la prostitution et au trafic en tout genre,
dont la drogue. Toutes recherchent l'autonomie pour construire leur identité et retrouver leur dignité. Mais comment initier un projet sans ressources financières? Par la démerde car les opérations de micro-crédit, entre
autres, ne peuvent intervenir que si les initiatives ont déjà démarré. C'est donc un réal par çi, un réal par là, qu'un bout de tissu est acheté, une machine à coudre empreintée et un tee-shirt cousu. Alors, il faut vendre.
Mais quid des circuits de distribution? Nada. Alors, ces femmes réussissent, en vendant quatre pièces, à acheter davantage de tissu et donc à produire plus. Et ainsi de suite. Ce n'est donc que très tardivement que la
municipalité, dans le cadre du budget participatif, intervient et là, fait preuve d'une efficacité sans limite. Mais, force est de constater, et certaines deputées locales en conviennent, qu'il faudrait mettre en place des politiques spécifiques pour que ces projets voient le jour plus rapidement.

Joelle Palmieri ­ Les Pénélopes
fms2001porto@hotmail.com

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+ Action Latrine à l'OMC de Genêve
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200 opposants au forum économique mondial se ont introduits ce matin dans le siège de l'Organisation mondiale du commerce.

"we are pissed of by the WTO so we piss on the WTO" Traduction : "L'OMC nous chie dessus donc on pisse dans l'OMC".

Hommes et femmes ont tous pissé et taggé les murs à l'intérieur. Aucune force de police n'était présente.

Par cette action les opposants veulent dénoncer:

- les négociations de l'AGCS en faveur de la privatisation de l'éducation et de la santé
- la présence des 5 membres les plus importants de l'OMC au Forum économique mondial à Davos
- La volonté de l'OMC (et du Dr Schwab, fondateur du WEF) de lancer un nouveau cycle de négociations
- le choix du Qatar pour la prochaine réunion de l'OMC. Ce pays viole ouvertement les droits de l'homme les plus fondamentaux, interdit toute manifestation et tout parti politique.

Source Indymedia France

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+ Longue marche vers la cité blindée de Davos
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7h00 - Les dix-sept cars de la «Caravane du peuple de Seattle» partent de Lugano et prennent l'autoroute en direction de Zurich. La route en direction de Davos est bloquée dans les deux sens et la frontière est toujours fermée à Ponte Chiasso (où se trouvent les militants italiens empêchés d'entrer en Suisse depuis vendredi après-midi).

10hOO - Les cars sont bloqués à Wassen (Canton Uri) par la police. Contrôle des sacs des 400 passagers, puis la caravane peut repartir.

Au même moment une marée humaine est partie en train de Zurich en direction de Landquart.

11h50 - Les cars partis de Lugano sont sur une aire de service à une centaine de kilomètres de Davos. Ils attendent d'autres autocars (ceux entrées en Suiise ce matin à Genêve et Basilea entre autre).

12h00 - Ceux qui ont rejoint en train depuis Zurich apprenent qu'un train pour Davos est mis à leur disposition.

13h00 - Près de 400 manifestants sont bloqués dans un trains tout près de Davos. Une dizaine de cars ont eux été stoppés par un barrage de police sur l'autoroute. La police est en tenue anti-émeute, il y a un blindé léger et un canon à eau.

13h30 - Une rumeur annonce que les amnifestants en train auraient le droit de rallier Davos, village complètement blindé et vide ou se poursuivent les travaux du WEF.

A Davos une cinquantaine de manifestants s'est rassemblée dans le centre du village.

13h45 - A Landquart, alors que les passagers des cars sont chantent et crient des slogans, la police à tiré des grenades lacrymogènes et des balles en cahoutchouc, sans aucunes raisons apparentes.

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+ Frontière fermée à Chiasso
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Echaufourées ce matin tôt à Chiasso, le poste frontière où deux cars italiens des «invisibles» sont bloqués depuis hier. La police italienne qui ferme le passage utilise des canons à eau contre une centaine de «Tutte Bianche» qui maintiennent la pression depuis ce matin pour tenter d'entrer en Suisse. Il n'y a pas de corps à corps, mais il y aurait eu un blessé parmis les manifestants.

Vers 12hOO les manifestants quitte le poste de douane pour retourner vers la ville de Côme. La police fait savoir qu'elle demande la dissolution du cortège avant sont entrée dans la cité. Celui-ci se dirige toujours vers une des rue principales de la ville.

D'après les camarades des «Tutte Bianche», à peine une dizaine d'Italiens ont pu rentrer en Suisse et les refoulés sont au nombre de 250 en tout.

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+ Vers un bloccus de Davos ?
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14h15 - A Landquart après quelques affrontements avec la police, les passagers des autocars sont tous descendus sur la chaussée de l'autoroute et tentent de rejoindre ceux qui sont bloqués dans le train. il y a un millier de manifestants qui, faute de rallier Davos, comptent désormais bloquer la route. -Source: Sgamati

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+ Ligne de front à Landquart
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14h22 - La police a chargé dans la gare de Landquart, et tiré des gaz lacrymo sur ceux qui sont à l'intérieur. Juste avant, les manifestants de l'autoroute on eux aussi essuyé une charge. -Source: Sgamati