arch/ive/ief (2000 - 2005)

Après l'incendie de ce week-end à l'Eglise du Béguinage, le périple des sans papiers, qui y vivaient depuis 2 ans, se poursuit. Ils sont toujours à la recherche d'un logement collectif. Et aujourd'hui, ils ont demandé le soutien du parti écolo à Bruxelles.

Les sans-papiers qui occupaient depuis deux ans l'église du Béguinage ravagée par les flammes le week-end dernier, ont été expulsés hier soir par la police de Bruxelles à la demande du président du CPAS de la ville. Dans l'urgence ils avaient été relogés dans un home tout proche. Une décision prise après que les sans papiers aient refusé toutes les propositions de relogement.

Yvan Mayeur , Président du Cpas de Bruxelles
"On pense qu'il y a deux ou trois personne qui sont là dedans et qui sont dans une logique terroriste, il faut appeler un chat un chat et qui manipulent les autres qui sont de pauvres personnes qui pourraient trouver asile chez nous et qui sont malheureusement entraînés par une logique ultra et ne trouveront pas asile chez nous. "
"Tous le groupe de sans-papiers s'est retrouvé ce matin dans les locaux de la Ligue des droits de l'Homme après avoir passé la nuit au poste. Les propositions de relogement étaient insuffisantes à leurs yeux."
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Mohammed , Porte-parole du Collectif des sans papiers
"La seule proposition qu'ils proposaient c'est de vous loger individuellement un à Gand, un au sud de Bruxelles, et trois de l'autre côté et les six autres qui restent on va vous communiquer votre téléphone et on va voir comment ca va se dérouler."
Alors que la procédure de régularisation est en cours, ils refusent toujours de se scinder, il s'agit pour eux de continuer l'action politique débutée en 1998.

"Nous on a dit, on va continuer notre combat pour avoir effectivement ces papiers, on arrêtera quand on aura ces papiers en main."
Dans l'après-midi, le groupe a dû quitter la Ligue des droits de l'Homme, lieu d'accueil provisoire, ils ont alors décidé de se rendre au siège bruxellois d'Ecolo pour y rencontrer des élus et y trouver des solutions à leurs problèmes.

Marie Nagy , sénatrice Ecolo
"Que ce soit le samu social ou Pierre d'angle, ils sont d'accord de les accueillir dans les mêmes conditions que l'on accueille tous les autre sans-abri."
La solution de relogement avancée par Ecolo est donc provisoire. Les représentants politiques et sans-papiers sont toujours en discussion. Quoiqu'il en soit les écolos ont déjà fait savoir que les membres du collectif ne pourront pas passer la nuit au siège bruxellois du parti.