arch/ive/ief (2000 - 2005)

Destabilisation de la FGTB par des extrémistes fauteurs de troubles
by Michel Nollet Sunday November 26, 2000 at 07:49 PM

Dans la série "rions un peu", les communiqués de presse de la FGTB suite à l'occupation du siège de la FGTB

Bruxelles, le 22 novembre 2000,

Des extrémistes fauteurs de troubles envahissent la FGTB et endommagent notre maison syndicale.
Le personnel de la FGTB subit des intimidations physiques.

Bruxelles, le 23 novembre 2000,

Le Bureau de la FGTB wallonne s'est réuni ce jeudi sous la présidence d'Urbain DESTRÉE.
Il est notamment revenu sur l'occupation des locaux de la FGTB, rue Haute, à Bruxelles, par des militants issus d'horizons très divers mais organisés et encadrés par les responsables du PTB.

Le Bureau appuie la manière dont Michel NOLLET, président fédéral, a fait face à cette action décidée depuis plusieurs jours et qui visait une occupation à long terme du siège du syndicat (en
témoignent la présence sur place de sacs de couchage et la mobilisation explicite via l'Internet?).

La FGTB wallonne dénonce cette opération de type politique visant la déstabilisation de l'organisation syndicale, avec des méthodes fascisantes, sur le terrain de la pro-tection des délégués
syndicaux. Le ciblage permanent de Michel NOLLET, président de l'interprofessionnelle est, à cet égard, symptomatique puisque, à la FGTB, l'affiliation syndicale est une compétence des centrales
professionnelles.

La FGTB est une organisation démocratique qui fait une large place dans son fonc-tionnement aux débats mais qui refuse par principe l'usage de la violence dans leur organisation et dans leur
tenue.

L'amalgame systématique, la désinformation et l'usage récurrent de la force relèvent de pratiques totalitaires que la FGTB wallonne condamne et combat.

Quant au fond du problème, la FGTB wallonne répète que le procès dit " des 13 de Clabecq " est une mascarade. Elle continue de se battre pour l'extension de la dé-mocratie et des libertés
syndicales. Et donc pour une meilleure protection des délé-gués syndicaux.

Bruxelles, le 24 novembre 2000,

Le PTB et Roberto D'Orazio ont mené, par surprise le mercredi 22 novembre 2000, une opération d'occupation brutale et de provocation à l'égard de la FGTB et plus particulièrement de son président,
Michel Nollet.
Le ciblage permanent de Michel Nollet, président de l'interprofessionnelle est symptomatique puisque, à la FGTB, l'affiliation syndicale est une compétence des centrales professionnelles. On est en
face d'une tentative de déstabilisation visant des personnes et l'organisation syndicale.

La FGTB est une organisation syndicale démocratique pour qui la concertation et le dialogue avec ses membres et ses militants occupent une place centrale.
Selon la tradition, les décisions sont prises par les militants après débat et discussion.

De nombreux occupants du siège central de la rue Haute n'étaient pas des membres de la FGTB. De toute façon, cela n'aurait pas empêché les responsables FGTB de mener le dialogue avec eux.
Cependant, forcer l'accès du bâtiment à la manière de commandos fascistes et ensuite intimider et menacer les membres du personnel, forcer des portes, pirater des ordinateurs, etc. de manière
organisée avec appui logistique et équipement oblige à se poser des questions au sujet de ceux qui ont organisé cette opération.
Ces occupants ne voulaient pas de dialogue. L'occupation et l'intention de prise d'otage était programmée pour une durée indéterminée et avait pour but de créer une situation de crise et d'entraîner une
intervention policière.

Le Secrétariat fédéral n'avait donc pas d'autre choix que de faire appel à la police pour faire évacuer le siège central de la FGTB, ce qui a été réalisé dans le calme et avec efficacité.

La décision a évidemment été prise en concertation avec les présidents de toutes les centrales professionnelles.

Le Secrétariat fédéral ne cédera jamais pour prendre des décisions sous la pression de menaces, d'intimidations et de violences physiques à l'encontre de ses responsables syndicaux et des membres
de son personnel. Les méthodes appliquées n'ont que leur place dans un Etat totalitaire.

Le Secrétariat fédéral de la FGTB.
Les présidents des centrales professionnelles :

Centrale de l'Industrie du Métal de Belgique (CMB) Herwig Jorissen
Centrale Générale (CG) Maurice Corbiser
Centrale Générale des Services Publics (CGSP) Henri Dujardin
Syndicat des Employés, Techniciens et Cadres deBelgique (SETCa) Christian Roland
Textile -Vêtements - Diamant (TVD) Donald Wittevrongel
Union Belge des Ouvriers du Transport (UBOT) Fons Geeraerts
Alimentation - Horeca - Services Fons Demey