arch/ive/ief (2000 - 2005)

Il y a moins d'un an ils ont pousser des hurlements, ils ont gémi, ils ont geint, ils se sont tordus, ils ont gesticulés tant et plus.
Louis Michel, alors Nain de Jardin en Chef aux Affaires Extérieures, s'est illustrer dans cet exercice périlleux plus que tous les autres. C'est qu'il a du coffre, et qu'il est près à ce fâcher tout rouge pour défendre la démocratie. Il vous a même dit "N'allez plus skier en Autriche". Quel courrage!

C'est chic de défendre la "démocratie". Le problème, c'est que les mesures antisociales prises par le gouvernement de coalition ÖVP/FPÖ (conservateurs/fascistes) sont en tout point similaires à celles prises par "nos" gouvernements, il y a des années de celà. Toutes ces mesures ne sont que la mise au pas de l'Autriche, qui était à la traine par rapport à ces partenaires Européens. Rien de tel qu'un bulldozer pour régler ça. "coucou, c'est moi Haider!".

Les "socialistes" du PS ont eu beau jeu de mettre en avant le SPÖ ("socialistes") comme force d'opposition en Autriche. Ce parti qui avait déja par le passé pris le FPÖ sous son aile, et qui l'aurait fait à nouveau s'il l'avait pu.

Mais aujourd'hui, on ne fait même plus semblant de s'indigner. Les Sages l'ont dit, l'Autriche est digne de rejoindre ces pairs au sein de la Grande Union Européenne, fraternelle et démocratique. Alors, est-ce l'on prétend que l'Auriche est aussi démocratique que le reste de l'Europe, ou est-ce que c'est (enfin) la reconnaissance de la fascisation générale et organisée en Europe (et ailleurs).

Dans les années trente, les communistes allemands dénonçaient déjà les camps de concentration. Mais qui croira jamais des bolchéviques, n'est-ce pas?

On ne savait pas // Plus jamais ça!
Il faut choisir maintenant.