arch/ive/ief (2000 - 2005)

à la Rédaction du Soir

j'exprime ma plus vive inquiétude concernant le cas du journaliste Philippe De Boeck. Suite à la conférence de Presse donnée par les victimes de la répression policière dans le cadre des manifestations contre le sommet de l'UNICE, l'article publié ce jour par Philippe De Boeck conduit à deux hypothèses :

-M Philippe De Boeck souffre de graves troubles de l'audition et/ou de la vision et/ou de l'entendement ;

-M. Philippe De Boeck est en résidence surveillée au sein de la rédaction du Soir

En effet, malgré la présentation d'images vidéo et l'exposé des faits, M. Philippe De Boeck a confondu le vendredi et le samedi, le Sablon et la place Rogier, Bruxelles et St Josse. Il n'y a en effet pas eu "d'intervention musclée des forces de l'ordre autour de la place Rogier" mais des arrestations arbitraires de manifestants qui se rendaient sur les lieux du rassemblement. Par contre d'audacieux entarteurs ont été attirés dans un odieux traquenard vendredi, matraqués, certains blessés, puis arrêtés arbitrairement tandis que des militants politiques ont été raflés dans le centre-ville.

Je demande à la rédaction du Soir de me fournir toutes informations utiles sur les conditions de travail de M. Philippe de Boeck et éventuellement son état de santé.

A Bruxelles, le ....
NOM, prénom

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A la Rédaction du journal le Soir
(02 225 59 14 /02 225 59 10)



Madame, Monsieur,

Par la présente je tiens à vous faire part de mon inquiétude au sujet d'un de vos journalistes, M. Philippe De Boeck.

D'après tous les témoignages, ce journaliste était présent à la conférence de presse tenue au Nova le 14/06/2000 par les victimes de la répression policière prévue dans le cadre du sommet de l'UNICE.

Or à la lecture de l'article publié sous son nom dans votre édition du 15/06/2000, il apparaît que l'auteur ne peut avoir assisté à la conférence de presse, à l'exposé des faits et à la projection vidéo.

En effet l'auteur de l'article a confondu le vendredi et le samedi, le Sablon et la place Rogier, Bruxelles et St Josse. En effet, il n'y a pas eu "d'interpellation musclée des forces de l'ordre autour de la place Rogier" mais des arrestations arbitraires de personnes qui se rendaient au rassemblement autorisé.

Par contre, le vendredi, d'audacieux entarteurs sans peur et sans reproche ont été attirés dans un infâme traquenard, matraqués puis embastillés, tandis que des rafles de militants politiques avaient lieu dans le centre-ville.

De deux choses l'une :

Soit le Philippe de Boeck qui office dans votre rédaction est un imposteur et il faut lui faire avouer au plus vite ce qu'il a fait du vrai Philippe de Boeck ;

Soit il est arrivé quelquechose de terrible à Philippe De Boeck entre le moment de la conférence de presse et le moment de la rédaction de l'article ;

Dans les deux cas, je vous conjure instamment de me rassurer très rapidement sur le sort de Philippe De Boeck.



A …………, Le……………

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