arch/ive/ief (2000 - 2005)

Vendredi 9 juin, un peu plus de 150 joyeux guérilleros pâtissiers, partis par petites grappes mystérieuses du cinéma Nova, se sont donc regroupés vers 19h30 sur la place du grand Sablon.

Objectif des garnements : marcher droit en chantant sur le Palais d'Egmont où 1500 actionneurs de la "pompe à phynance" faisaient bombance, pulvériser pâtissièrement les quelques cerbères barrant l'accès au bâtiment, déferler massivement dans la salle de banquet en trompettant de mélodiques gloup-gloup !, ensevelir un maximum d'arrogants big boss sous la chantilly. Et ce avant de réquisitionner espièglement les victuailles amoncelées en vue de ripailles grandioses avec les SDF du centre-ville.

Bien sûr, en établissant notre projet robinhoodesque, nous ne pressentions pas encore vraiment que nous allions avoir affaire à des hooligans de haut col. Des hooligans qui, à la différence du hooligan ordinaire, n'allaient pas se contenter de tessons de bouteilles pour faire valoir leurs points de vue, mais allaient se servir d'une arme carabinée qu'ils venaient d'inventer : le ROBOCOP qui, comme son nom l'indique, est un ROBOT doublé d'un FLIC.

Dressé comme les pitbulls, la caractéristique principale du ROBOCOP, c'est d'être télécommandé par ses utilisateurs - en l'occurrence les affameurs de la Mondiale des banques. De sorte que ceux-ci ont tranquillement pu finir de lècher leurs assiettes tout en nous télé-matraquant dans la rue et nous télé-expédiant à l'hôpital ou dans les cellules de l'Amigo et de la caserne d'Etterbeek.

La morale de cette histoire ? C'est évidemment que pour ne plus être télé-ratatinés par les Souverains Pompistes, nous allons redevenir parfaitement imprévisibles. D'aucune manière, ces OGM (Organistauers de la Globale Magouille) ne pourront encore pronostiquer quand et comment nous leur jouerons les pires tours.

Et cela dit, QUE QUI PEUT PUISSE !

Georges le Gloupier et ses comparses de l'Internationale Pâtissière