Communiqué de parlementaires européens contre la répression des militants anti-U by Juan D. Sánchez Tuesday June 13, 2000 at 10:18 PM |
tsanchez@be.packardbell.org 02 648 09 88 Av. Armand Huysmans 64, 1050 Bruxelles |
Communiqué des députés européens membres du Comité ATTAC-Institutions européennes
Déclaration de parlementaires européens à la suite des interpellations opérées les 9 et 10 juin à Bruxelles
Le samedi 10 juin s'est tenu à Bruxelles une manifestation, autorisée par le Bourgmestre de la commune de St. Josse, contre le sommet néolibéral de l'UNICE, à l'appel de l'association ATTAC et d'autres organisations belges. A cette occasion, quelque 80 personnes ont été interpellées par la police, souvent brutalement et généralement sans autre motif que la volonté affichée par ces personnes (arborant des insignes ou distribuant des tracts) de participer à la manifestation.
Les parlementaires soussignés tiennent à exprimer leur étonnement et leur indignation devant l'arbitraire et la brutalité des arrestations ainsi opérées par les forces de l'ordre à l'encontre de manifestants venus, en toute légalité, exprimer leur opinion politique. Des pratiques d'intimidation policière ne sauraient en effet remettre en cause le droit d'expression et de manifestation.
Strasbourg, le 13 juin 2000
Pour l'instant, le texte a pu être signé par:
Francis Wurtz (Député PCF, Président du groupe GUE)
Alain Krivine (Député LCR, Membre du GUE)
Sylviane Ainardi, Alexandros Alavanos, Costas Alissandrakis, Emmanouil Bakopoulos, André Brie, Armonie Bordes, Armando Cossuta, Harlem Désir, Guiseppe Di Lello, Marianne Eriksson, Christel Fiebiger, Geneviève Fraisse, Salvador Jové, Sylvia-Yvonne Kaufmann, Efstratios Korakas, Alain Krivine, Arlette Laguiller, Helmuth Markov, Lucio Manisco, Pedro Marset Campo, Erik Meijer, Joaquim Miranda, Hans Modrow, Luisa Morgantini, Mihail Papayannakis, Herman Schmid, Esko Seppanen, Fodé Sylla, Ioannis Theonas, Feleknas Uca, Roseline Vachetta, Luigi Vinci, Francis Wurtz (président du GUE/NGL).
Nous attendons d'autres signatures dans les heures qui viennent.