Topsy a écrit > L'homme est omnivore et a besoin de viande pour évoluer normalement. Sans un régime très équilibré, une hygiène parfaite et un mode de vie non stessant, la plupart des végétariens ont du mal à être en forme. Ils sont souvent pâle, maigres et faibles. C’est totalement faux, on a besoin de protéines et d’une alimentation variée, pas du tout des protéines ou des autres produits d’origines animales. Je suis végétarien depuis 13 ans, je ne n’ai pas de régime draconien, j’ai une vie plutôt stressante, et pourtant je n’ai rien d’un pauvre affamé d’Afrique sans force. Avant, je faisais des travaux agricoles (avec donc besoin d’une certaine force physique), et actuellement je fais du sport (intense) deux fois par semaine. Ce que tu dis est une ineptie pure et simple, qui ignore les millions de végétariens depuis des milllénaires (qui sont aussi en forme que les autres), qui ignore les réalités scientifiques objectives, et qui renforcent des préjugés débiles qui donnent bonne conscience aux viandistes et autres exploiteurs. Pour ce qui est du végétalisme (aucun sous produits animaux comme les œufs, le lait, les fromages…), je ne connais pas bien. Je crois qu’il faut faire un peu attention, prendre éventuellement des compléments, mais rien d’inaccessible, et rien qui transforme les gens en épaves s’ils font un tant soi peu attention. Et Red K. a raison de dire qu’on ne peut pas en vouloir à des gens affamés qui n’auraient que le produit de leur chasse pour se nourrir. Là ce sont les conditions sociales qui doivent changer pour que tout le monde puisse se nourrir à sa faim, et sans avoir à tuer. On peut éventuellement les critiquer dans une certaine mesure, eux et leurs ancêtres de ne pas s’être engagés dans un voie libératrice, vu qu’ils ne sont pas que victimes. On entend toujours les remarques : les plantes peuvent aussi souffrir, les animaux se bouffent entre eux à tire larigo dans la nature, l’agriculture et notre vie ordinaires tuent aussi, directement ou indirectement des tas d’animaux. Toutes choses qui soi-disant dispenseraient de devenir végétarien et de se soucier du spécisme en général. - A supposé qu’elles souffrent, il semble que les plantes souffrent beaucoup moins que les animaux, elles ne sont pas faites pareil. De plus, il faut bien commencer par un bout, la tâche est tellement énorme, on peut sans problème être végétarien, et même végétalien, mais pour se passer des végétaux, c’est plus difficile. Certains ont parlé de frugivorisme, on pourrait manger que des fruits sans jamais détruire de plantes. Y a des recherches à faire. L’idée principale est de faire ce que l’on peut et de mettre le problème énorme (et révélateur) du spécisme sur la scène. - Quand des gens s’entretuent dans un pays voisin, vous vous sentez autorisé à tuer le voisin qui vous énerve ? Des animaux ont évolué en carnivores, c’est triste et c’est un fait, et il faudrait une longue évolution (qui supposerait que les humains évoluent aussi vers le respect d’eux-mêmes et des animaux) pour que peut-être ça cesse un jour. Ca ne justifie pas du tout le carnivorisme humain. Nous on peut se passer de protéines animales, on peut réfléchir plus, et dans un sens montrer l’exemple aux animaux. Continuer à massacrer des animaux, c’est la politique du pire et du cynisme. Comme si au temps de l’apartheid en Afrique du Sud on acceptait le racisme ordinaire en France. La nature n’est pas fixée définitivement dans l’entredévoration, elle peut évoluer tout comme nous on pourrait sortir de l’aliénation volontaire et des cycles de domination-défoulements. Et ce qui est sûr c’est que si les humains continuent d’être spécistes, le reste de la nature aura encore plus de mal à changer. - Effectivement, nos modes de vie ordinaire tuent trop souvent des animaux. Mais il est quand même moins grave d’écraser une fourmi en marchant que de faire tuer des cochons (même dans une ferme bio modèle) pour nos estomacs, alors qu’on en a aucunement besoin d’un point de vue physiologique. C’est juste de l’égoïsme, des habitudes et traditions, du plaisir de domination pour certains, de l’hédonisme insensible encadré d’œillères… Et puis, c’est certain qu’il faudrait mener une réflexion élargie (et ensuite des actions non-violentes, d’incitation et d’aides) sur ce qu’est la nature, les animaux sauvages et les animaux en général, sur comment produire les aliments et le reste… Un vaste chantier impossible à imaginer vraiment pour l’heure, qui impliquerait une redéfinition du rôle et des objectifs de l’humanité, du rôle et du sens de chaque être et de la planète, etc… Effectivement, être végétarien ou même végétalien ne suffit pas, c’est un minimum, c’est le point de départ. Pour vraiment changer les choses, il faudrait des recherches et une réflexion importante, et surtout que l’immense majorité des humains changent. Actuellement, dans l’état pitoyable et absurde dans lequel se trouve les « sociétés, si on allait au bout de ses convictions, on n’aurait plus qu’à se laisser crever, car tout est imbriqué et on ne pourrait absolument rien faire. Sois des humains sont exploités pour la fabrication tel ou tel objet, soit ce sont des animaux qui ont été massacrés, soit l’électricité est nucléaire, et en plus on paye des impôts à des Etats de merde (synonyme), soit on vit de mendicité, soit on se prostitue (son corps, son cerveau ou ses muscles), soit on vole avec le risque d’aller en taule, soit on exploite les autres, etc….etc.. Et pourtant il faut résister et dénoncer justement le fait que le système nous rend totalement prisonnier de lui et nous force à mettre une partie de nos convictions de côté, à faire des compromis pour survivre, faut bien continuer à résister et essayer de construire autre chose. DM