> pour le choix de ne pas manger de viande doit rester un choix personnel, et pas un acte de révolte. mais je pense que l'émancipation des animaux est la dernière à la quelle nous devont penser. l'humanité n'est toujours pas émancipée, et je ne voix pas comment la fin des abbatoires sera la fin des guerres? Pour les participants à cette Veggie Pride, c’est autre chose qu’une question de goûts et de couleurs. Il s’agit d’affirmer qu’on peut être végétarien/végétalienne par respect des animaux, et que c’est une question très importante qui concerne l’humanité, que tout le monde devrait s’engager dans cette démarche, que les animaux méritent, du simple fait de leur existence, qu’on ne les traite pas en marchandises. Ils ne sont pas des tas de rouages insensibles et nous n’avons aucun droit particulier à les traiter en esclaves, et encore moins à les faire torturer de manière épouvantable. Pour moi, toutes les questions sont importantes, tout est lié. On ne devrait pas se préoccuper du sort des humains exploités, du sexisme ou de la dictature politique si on ne se préoccupe pas du sort des animaux, et inversement. Le triste sort réservé aux animaux révèlent de manière férocement crue les mentalités indifférentes, violentes, égoïstes qui sont à l’œuvre dans les guerres et la dictature économique mondiale, mentalités qui sont hélas partagées par la majorité des gens. Et donc le jour où les humains seront capables de compassion pour les animaux, ça voudra dire que leurs mentalités barbares ont changé, et donc qu’ils sont capables de ne plus se faire la guerre entre eux. L’inverse étant vrai aussi : le jour où il n’y aura plus de guerres, les mentalités générales auront changées et on ne massacrera plus les animaux. Donner des priorités aux luttes et des ordres d’importances aux causes est une impasse tragique, un éparpillement stérile. Tout est important, tout doit être mené de front, la libération animale et la libération des exploités humains. Soit les humains changent en profondeur et ça touche tous les domaines, soit ils ne changent pas du tout (juste pour certains domaines, de manière plus ou moins temporaires, là où ils ont certains prédispositions à ne pas se comporter en barbares). La révolution ne peut être que globale car sinon elle ne peut qu’échouer dans des réformismes à la noix, des écueils totalitaires, des révoltes sans lendemain avec ou sans coupage de têtes, des tentatives vouées à l’échec car les mentalités n’ont pas changé au fond. Toutes les horreurs de ce monde nous incitent à une révolte globale, le massacre honteux des animaux par milliards comme la future guerre avec l’Irak, l’arrogance des multinationales ou les lois ultra-sécuritaires qui fleurissent comme des mines empoisonnées. Et je trouve que le sort que les humains font subir aux animaux est particulièrement horrible et révélateur de ce qu’ils sont en réalité. S’attaquer sans raison vitale à des êtres faibles et sans défense, pour en faire de la chair à saucisse ou à laboratoire est tout aussi scandaleux que l’esclavage des enfants ou le bombardement de civils. Le principe est le même, les pulsions de morts et de domination sont strictement identiques. Au delà du type de victime ou de bourreaux, il faut regarder ce qu’il y a derrière, comprendre pourquoi les humains se défoulent à la moindre occasion, et de préférence sur les plus faibles (filles, animaux, pauvres, étrangers, gitans, homos, handicapés, minorités diverses…). La cause animale peut être un moyen très important (car les choses s’expriment au grand jour, sans les paravents de la culture, de la pseudo-politique, de la pseudo-religion, ou de la philosophie), trop souvent ignoré ou moqué, pour nous aider à comprendre tout ça et à déboucher peut-être sur une vraie révolution générale. S’occuper des animaux ne veut pas dire que le sort des humains passe après. Et l’inverse devrait être vrai. > pour le reste, des bon plats à base de viande (entre lesquelles un bon dürüm) sont une occasion, un évenment social Végétarisme ne veut pas dire austérité asociale. Question d’habitude, les traditions ne sont pas des trucs figés. Les plats sans viandes sont aussi très succulents, et n’interdisent pas la convivialité. Et au moins elle ne se fait pas sur des cadavres. >ah ouais, et je trouve aussi que ça manque un peu d'argumentation scientifique, comme le dit red kitten, parce que sinon votre bataille n'en reste qu'une basée sur vos sentiments, et que vous n'auriez pas de points pour nous faire croire que votre exemple vaut être suivit. Tu as compris qu’il s’agit d’abord d’une question d’évidence sensible, de solidarité entre êtres vivants. Nous sommes aussi des animaux, ils nous est possible de comprendre les autres espèces (sans anthropomorphisme bêta), et les sentiments ne sont pas à rejeter. Il n’y a pas que la science et l’analyse dans la vie. Il ne s’agit pas de croire ou d’avoir des preuves scientifiques, mais d’ouvrir nos cœurs à une réalité criante. De toute façon, les scientifiques savent bien que les animaux ressentent la souffrance, ont des émotions, réfléchissent…. On en est plus à l’animal machine de Descartes. DM