Subject: urgent solidarité avec les prisonniers politiques chiliens en grève de la faim Urgente: Urgent (Source Journal EL SIGLO) 13 JANVIER 2003 Les prisonniers politiques Chiliens de COLINA frappés par la Gendarmerie sont en grève de la faim. Conséquence de la mutinerie de la prison de Colina II (faubourg de Santiago N.D.T.) Deux prisonniers politiques qui sont détenus à Colina I JORGE ESPINOLA ROBLES (ex militant du Front Patriotique Manuel Rodriguez et MARCELO GAETE (ex militant de Mapu Lautaro) ont été transférés à Colina II, et sont incarcérés dans des cellules de punition. La gendarmerie a l’intention de les maintenir au cachot "jusqu’à 30 jours", selon les informations des familles. Les familles d’ESPINOLA et GAETE n’ont pas été autorisées par la gendarmerie à leur rendre visite. Les autres prisonniers politiques : JAIME CELIS ADASME, FEDOR SANCHEZ PIDERIT et ULISES BACHLER GRANDI, disent que JORGE ESPINOLA et MARCELO GAETE ont été "violemment frappés et trempés" par les fonctionnaires de la gendarmerie et du groupe spécial anti mutins. ESPINOLA et GAETE ont été accusés dans un premier temps d’être les auteurs d’une attaque au poignard contre un gendarme". Comme la vidéo des événements révèle que les prisonniers politiques n’ont pas participé à cette attaque, la gendarmerie les accuse, aujourd’hui, d’incitation à la mutinerie et d’agression contre un fonctionnaire", et les maintient au cahot avec 8 autres prisonniers de droit commun accusés de participation à la mutinerie et qui eux aussi ont été frappés. LES PRISONNIERS POLITIQUES JORGE ESPINOLA ET MARCELO GAETE ONT ENTAME UNE GREVE DE LA FAIM Les avocats du CODEPU, Alejandra Arriaza et Francisco Aguirre, ont présenté hier lundi un recours de protection en faveur des prisonniers politiques, qui sont actuellement maltraités par le personnel de gendarmerie. Ils présenteront demain Mardi un autre appel contre la gendarmerie qui leur a refusé l’accès à la prison. L’avocate Alejandra Arriaza n’a pas été autorisée à rencontrer les prisonniers politiques par la gendarmerie, celle-ci a seulement laissé entrer Gaston QUEZADA qui a signalé " les prisonniers politiques ESPINOLA et GAETE ont été frappés. JORGE ESPINOLA a des marques de coups au dos. Je les ai fait se déshabiller devant moi. Ils sont punis parce qu’ils sont accusés d’agression sur un fonctionnaire, mais ce ,ne sont pas eux qui ont poignardé le gendarme. Au total ce sont 10 prisonniers qui ont été transférés par mesure de représailles à Colina II..... Quand les prisonniers de Colina I ont vu ce qui se passait à Colina II, que la situation se transformait en boucherie, ils se sont mis à tirer des pierres sur les guérites des gendarmes. Face à cette situation des gendarmes ont tenté de les réprimer et les prisonniers ont réagit. Jusqu’à maintenant, la gendarmerie signale que JORGE ESPINOLA et MARCELO GAETE resteront au cachot pour 15 jours et, que pour des raisons techniques ils seront transférés au module Alfa de Colina II. Nous tentons qu’ils soient réintégrés au secteur industriel de Colina I, où ils étaient avant la mutinerie, ou qu’ils soient transférés à la prison de haute sécurité, mais en aucun cas au Module ALFA. Comme ils sont au cahot ils ne peuvent recevoir de visites des familles, seulement celles des avocats. Ils sont en grève de la faim". JORGE ESPINOLA ROBLES et MARCELO GAETE MANCILLA ONT BESOIN DE LA SOLIDARITE INTERNATIONALE ET DES ORGANISMES DE DROITS DE L’HOMME. Arnaldo PEREZ GUERRA RR.PP Coordination pour la liberté des Prisonniers politiques Pour dénoncer les violations des droits de l'homme au Chili et soutenir les JORGE ESPINOLA ET MARCELO GAETE envoyer le texte suivant par fax : de france 01 44 18 59 60 d'un autre pays 00 33 1 44 18 59 60 à MARCELO SCHILLING AMBASSADEUR DU CHILI A PARIS De nuestra consideracion, Informados hoy de la preocupante situacion de JORGE ESPINOLA y MARCELO GAETE detenidos en celdas de castigo en la carcel de COLINA II queremos expresar nuestro profundo rechazo por esta nueva violacion a los derechos humanos por parte de vuestro gobierno. JORGE ESPINOLA y MARCELO GAETE, segun el testigo del abogado de los presos politicos GASTON QUEZADA, "fueron salvajemente golpeados y mojados" en castigo de acusaciones sin pruebas. Ahora la gendarmeria quiere trasladarlos al modulo ALFA de Colina II, impedir la visita de sus familiares, limitar los derechos a la defensa, y seguir con un castigo de 15 hasta 30 dias. JORGE ESPINOLA y MARCELO GAETE tomaron la decision de iniciar una huelga de hambre para obtener un respeto de sus derechos fundamentales, porque parece que en Chile es la unica forma posible de dialogo que existe, reflejo de la pseudo democracia que lleva adelante su pais. Estaremos muy atentos a la evolucion de la situacion de JORGE ESPINOLA y MARCELO GAETE y exigimos ahora el traslado de los Presos politicos chilenos a la CAS de santiago o su reintegracion al modulo industrial de Colina I y nos reservamos el derecho de hacer una denuncia de esta nueva violacion a los derechos humanos en chile a las mas altas autoridades europeas. Atentamente Nous avons été informés aujourd'hui de la situation préoccupante de JORGE ESPINOLA et MARCELO GAETE incarcérés au cachot et nous voulons vous exprimer notre profond rejet de cette nouvelle violation des droits de l'homme par votre gouvernement. JORGE ESPINOLA et MARCELO GAETE, selon le témoignage de GASTON QUEZADA, avocat des prisonniers politiques "ont été sauvagement frappés et trempés" en représailles d'accusations sans preuves. Aujourd'hui la gendarmerie veut les transférer au module ALFA de Coline II, empécher la visite des familles, limiter les droits à la défense, et prolonger la punition de 15 à 30 jours. JORGE ESPINOLA et MARCELO GAETE ont pris la décision d'initier une grève de la faim pour obtenir le respect de leurs droits fondamentaux, parce qu'il semble qu'au chili c'est l'unique forme possible de dialogue, reflet de la pseudo démocratie que prône votre pays. Nous serons trés attentifs à l'évolution de la situation de JORGE ESPINOLA et MARCELO GAETE et nous exigeons dès maintenant le transfert des prisonniers politiques chiliens a la CAS (prison de haute sécurité) ou leur réintégration au module industriel de Colina I et nous nous réservons le droit de dénoncer cette nouvelle violation des droits de l'homme au Chili aux plus hautes instances européennes. Salutations. Signature, firma.