No Border Camp in Strasbourg article overview

[FR] La liberté de mouvement est un besoin humain fondamental et l'émigration est une conséquence de l'exploitation, de la répression et des guerres. C'est sur ce constat qu'un camp NoBorder s'est mis sur pied du 19 au 28 juillet à Strasbourg. Les participants venus des quatre coins d'Europe ont choisi ce lieu de rencontre, de réflexion et d'action notamment en raison de la présence, toute proche des locaux du " Système d'Information de Shengen " (SIS), le système de surveillance unifié pour le contrôle policier européen mais aussi de plusieurs instances comme le Conseil européen des Droits de L'Homme devant lequel les participants ont déjà manifesté…

[NL] Bewegingsvrijheid is een menselijke basisbehoefte en emigratie is een gevolg van uitbuiting, repressie en oorlog. Deze vaststelling ligt aan de basis van het opzetten van een NoBorder kamp te Straatsburg, van 19 tot 28 juli. De deelnemers, afkomstig uit alle hoeken van Europa hebben deze plaats uitgekozen voor ontmoeting, gedachtewisseling en actie. Ze maakten deze keuze vooral omwille van de nabijheid van de kantoren van het “Shengen Informatie Systeem” (SIS), het eengemaakte bewakingssysteem voor Europese Politionele controle, maar ook omwille van de aanwezigheid van instanties zoals de “Europese raad voor de rechten van de mens “ , voor wiens deur ze reeds gaan betogen zijn …

Update

[FR] Mercredi 24 juillet, les participants au camp No Border ont manifesté contre les centres fermés rassemblant ainsi près de 1000 personnes. Alors que la manifestation se déroulait dans le calme, la police a violemment attaqué les manifestants à l'aide de gaz lacrymogènes et de flash ball (un nouvel outil répressif français) pour les bouter hors du centre ville. 20 arrestations ont été confirmées et 14 personnes manquaient alors à l'appel au camp. De plus, un arrêté préfectoral a été pris, après cette journée, pour interdire toute manifestation publique "menées, revendiquées ou conduite" par No Border jusqu'à samedi minuit, la caravane des quartiers, une association qui se déplace dans quartiers populaires pour interpréter des pièces de théâtre, a elle aussi reçu l'interdiction des autorités.
Ainsi dès jeudi, les participants au camp ont choisi de protester, symboliquement bâillonnés, contre cette interdiction par des actions de désobéissance civique à divers endroits de la ville dont devant le commissariat et sur plusieurs péniches. Ces actions ont évidemment été accompagnées de l'intervention de la police.
Vendredi, il ne reste qu'un seul interpellé de mercredi en prison. Il est inculpé pour " rébellion avec arme " (un bâton), " voies de fait " (un officier de police blessé à la main avec huit jour d'ITT) et " outrage à commissaire de police ". Le jeune inculpé, Amed, a refusé la comparution immédiate pour pouvoir préparer sa défense. Il est maintenu en détention, faute de " pas de garantie de logement " et de " trouble à l'ordre publique ". L'affaire est reportée au 21 août.
Un rassemblement de 150 personnes s'est tenu en face du palais de Justice pour protester. Il s'est déplacé pour manifester dans les rues de Strasbourg mais les CRS l'ont bloqué, obligeant les manifestants à prendre le bus pour revenir au camp.

[NL] Op woensdag 24 juli hebben een duizendtal deelnemers van het No Border Camp in Straatsburg betoogd tegen de gesloten centra. Terwijl de betoging rustig verliep, viel de politie de betogers met met traangas en flash balls (een nieuwe repressiemiddel in Frankrijk) aan, om ze uit het stadscentrum te verjagen. Om 21u30 waren er 20 bevestigde arrestaties, en ontbraken er nog 14 personen in het kamp. Bovendien zou er gisteren een prefectoraal arrest zijn uitgevaardigd, die alle betogingen van No Border tussen donderdag en zaterdag om middernacht verbiedt(deze info van AFP moet nog worden bevestigd).