Libertés publiques, désobéissances civiles

 

et système pénal

 

 

Séminaire au Parlement

 

 

Le mercredi 24 octobre,

de 9h15 à 13 h

 

à la Maison des Parlementaires

(rue de Louvain, 21 à Bruxelles – Rez-de-chaussée, Rotonde 0)

 

 

 

Organisation :   le Collectif sans nom,

avec le soutien d’élus verts, socialistes et sociaux-chrétiens

 

 

Programme

 

9 : 15                    Accueil à la Rotonde 0

 

9 : 30                    Droits humains, exercice des libertés publiques et droit à la désobéissance : des concepts à portée concrète

(Olivier DE SCHUTTER, Secrétaire-Général de la Ligue des Droits de l’Homme)

                              (N.N., Collectif sans nom)

 

9 : 45                    Après Gênes

(Ludovic Prieure , membre collectif Samizdat.net)

 

                              La préparation des actions et manifestations organisées par le Genoa Social Forum a été l’occasion de contacts entre les mouvements citoyens et les acteurs politiques et policiers. De la coopération à la confrontation, du respect mutuel aux bavures et manipulations les plus graves, quelles leçons pratiques et théoriques  tirer ?

 

10 : 00                  Libertés publiques et répression : dans quel cadre avocats, policiers, magistrats et « citoyens désobéissants » se meuvent-ils ?

                              (Georges-Henri BEAUTHIER, avocat)

 

                              Quels sont les pouvoirs des acteurs policiers et judiciaires et quelles limites ont-ils à respecter légalement ? Comment ces normes légales ou réglementaires sont-elles appliquées dans les faits ?

 

10 : 15                  Quels enjeux en Belgique, aujourd’hui et demain ?

                              (N.N., Collectif contre les expulsions)

                              (N.N., Collectif sans ticket)

 

Deux expériences collectives, celles du Collectif Contre Les Expulsions et du Collectif Sans Ticket, centrées sur le problème de la mobilité. Celui d’émigrer et d’immigrer, qui se termine trop souvent derrière les barbelés des centres fermés. Celui de se déplacer quotidiennement sur un territoire, à la ville ou à la campagne, de la ville à la campagne, d’une ville à une autre... à condition de solvabilité. Parcours nomades parsemés de barrières que certains franchissent. Tous des clandestins, des illégaux, des fraudeurs ?

 

10 : 25                  Premiers échanges de vues avec la salle

 

10 : 45                  Le devoir de punir, réponse au devoir de désobéir ?

                              (Dan KAMINSKI, criminologue UCL)

 

                              Les désobéissances civiles, nouveaux modes d’action politique, commandent une réflexion sur la gestion des conflits qui traversent notre société.  Entre désobéissance civile pour les uns et infraction pénale pour les autres, il n’y a pas une vérité, mais un terrain d’observation du système pénal comme système de ressources mobilisé par ses propres agents.

 

10 : 55                  La démocratie, entre le probable et le possible

                              (Isabelle STENGERS, philosophe ULB)

 

Les mouvements de désobéissance civile et d'activisme non-violent sont la vie même d'une société démocratique si la démocratie n'y est pas réduite à l'art de gérer un troupeau. Si les chercheurs du possible contre le probable sont criminalisés, rien ne pourra faire obstacle au désespoir, au cynisme et à une violence aussi aveugle que ce qui la provoque.

 

11 : 05                  Interpellation aux élus

(N.N., Collectif sans nom)

 

11 : 15                  Seconds échanges de vues avec la salle

 

12 : 45                  Perspectives de réflexion et de collaboration

                              (N.N., Collectif sans nom)