jeudi 23 mai 2002 Ce matin (22 mai 2002 ), Khader Shkirat, Directeur Général de LAW (Association Palestinienne pour la Défense des Droits de l'Homme et la Protection de l'Environnement), et Hassan Jabareen, Directeur Général de «Adalah», ont rendu visite au membre du Conseil Législatif Palestinien, Marwan Barghouti, qui a été arrêté le 13 Avril 2002 à Ramallah, et emmené pour être interrogé et détenu au centre (Moscowbiya) situé dans la zone russe à Jérusalem. Hier (21 mai 2002 ) Marwan Barghouti a été emmené à la clinique de la prison. Il souffre de douleurs dans le dos et dans les mains, provoquées par des positions de maltraitance. Les mains et les jambes de Barghouti sont enchaînées à une petite chaise, de façon à être penché en avant, et ainsi il ne peut s'asseoir dans une position stable. A cause des clous sortant de la chaise, sur la quelle il est forcé de s'asseoir durant de nombreuses heures, son dos saigne souvent. Cette position très «particulière» est connue sous le nom de «shabeth», elle est la maltraitance physique la plus commune employée par le Service Général de Sécurité Israélien, ou «Shin Bet». Barghouti est maintenu en confinement solitaire, et empêché de dormir durant 20 heures sur les 24 d'une journée!, depuis qu'il a été transféré à la zone russe. Aussi bien les positions corporelles de maltraitance, que le manque de sommeil, sont des pratiques communes utilisées par le Service Général de Sécurité Israélien, cela sape la concentration du détenu et son self contrôle. Israël a signé les conventions des droits de l'homme à propos de la torture et des traitements des maladies, la convention Internationale sur les droits civiques et politiques (article 7), et la Convention contre la Torture, et autres Traitements ou Punitions Dégradants ou Inhumains, Israël est donc légalement concernées par ces interdictions. La Loi Israélienne interdit la torture et la production comme preuve de confessions «forcées», elle indique que tout fonctionnaire qui utilise ou fait utiliser la force contre des personnes, pour le seul but d'extorquer une «confession» d'un méfait, ou des informations relatives à des méfaits est passible de prison. Les interrogateurs de Barghouti l'on menacé en lui disant que son fils est détenu au centre de détention d'Ashkelon, et qu'ils vont le tuer. Ils l'ont aussi menacé de maltraitances mal «définies» en lui disant qu'ils allaient employer «une nouvelle stratégie», et qu'ils allaient le tuer politiquement et ensuite physiquement. Ils lui ont aussi dit qu'il y avait une décision du Premier Ministre, et qu'il devait avouer! Ils lui ont dit qu'ils mettraient plus de pression sur lui, et le faire apparaître ainsi comme «terroriste». Les menaces contre les détenus Palestiniens sont devenues une routine. Elles sont faites avec une apparente immunité, malgré leur nature illégale. La loi Israélienne interdit formellement l'usage de telles menaces par les interrogateurs. Le dimanche 19 mai 2002, la cour militaire de la colonie illégale de Beit El, a augmenté la durée de détention de Barghouti de douze jours supplémentaires. Barghouti a été arrêté à Ramallah par les Forces d'Occupation Israéliennes le 13 avril 2002, et emmené au centre d'interrogation et de détention de la zone russe («Moscowbiya»). Depuis lors Barghouti est interrogé par le Service Général de Sécurité Israélien, ou «Shin Bet». A la lumière de ce qui précède LAW, lance un appel pour la libération immédiate de Marwan Barghouti, et demande une immédiate intervention internationale pour sa sauvegarde de futures maltraitances aussi bien physiques que psychologiques. Marwan Barghouti est membre élu du Conseil Législatif Palestinien, et à ce titre bénéficie de l'immunité parlementaire Les méthodes appliquées par le Service Général de Sécurité Israélien, ou «Shin Bet» durant les interrogations de Barghouti constituent des méthodes de torture et de brutalités. LAW appelle pour la fin de l'utilisation systématique de la torture et de brutalités. LAW http://www.lawsociety.org/ Traduction : Dominique