"Affaire" Faust: l’appareil syndical veut diviser la gauche by MAS 3:10pm Tue Jul 23 '02 (Modified on 6:06pm Tue Jul 23 '02) phone: 02/345 61 81 lspmas@skynet.be SETCa de Bruxelles: Une contribution du MAS/LSP en défense de la démocratie syndicale SETCa de Bruxelles: Une contribution du MAS/LSP en défense de la démocratie syndicale "Affaire" Faust: l’appareil syndical veut diviser la gauche… pour mieux la liquider La droite de l’appareil syndical, incarnée par Mia De Vits et Christian Roland, et inspirée par le SPa et le PS est à l’offensive contre la gauche syndicale. Cette offensive n’est pas formulée sur base d’arguments politiques, elle s’opère sous la forme de rumeurs de malversations financières qui auraient été commises par Albert Faust . Cette situation n’a rien d’exceptionnel. La droite n’avance jamais à visage découvert. Dans ce type de batailles, les calomnies, les mensonges et les rumeurs cachent en général les véritables motifs politiques. Cela permet à l’appareil syndical d’éviter une unification de la gauche. Cela permet d’isoler certains courants pour mieux les liquider. Isoler la gauche par la division D’une certaine manière, ce qui se passe aujourd’hui avec Albert Faust, secrétaire général du SETCa de Bruxelles Hal Vilvorde, ressemble à la diabolisation menée à l’égard des délégués des Forges de Clabecq par un appareil syndical national qui évolue de plus en plus a droite. Il ne s’agit pas ici de comparer Roberto D’Orazio et Albert Faust, qui sont des militants différents avec une expérience et une pratique différentes, mais qui représentent cependant des courants de gauche du mouvement syndical. L’attaque de l’appareil de la FGTB contre les délégués de Clabecq et le Mouvement pour le Renouveau Syndical (MRS) s’est aussi faite sous la forme de calomnies: D’Orazio a été accusé d’être un “pape rouge”, un “dictateur”, un “maffieux”, un “violent”. La direction nationale de la CMB a fait courir le bruit que la délégation de Clabecq avait détourné des millions en ne versant pas l’argent des cotisations à la nationale. Et croyez-nous: de telles rumeurs ça marche ! Même auprès de militants syndicaux de gauche ! Le Mouvement pour une Alternative Socialiste MAS/LSP a toujours essayé de regarder ce qui se cache derrière les calomnies et de chercher les mobiles politiques. Et même s’il s’avérait que la direction nationale du SETCa avait raison concernant certains points de la gestion de Faust, pourquoi ne pas respecter les instances? Pourquoi ne pas consulter la base? Pourquoi faire un putsch en plein mois de juillet? N’est-ce pas justement parce que les calomnies ne sont qu’un rideau de fumée qui cache les mobiles politiques? Nous ne sommes pas des inconditionnels d’Albert Faust. De même que nous n’avons jamais été des inconditionnels de Roberto D’Orazio. Même dans le cas de Clabecq et du MRS notre soutien s’est toujours accompagné de la défense de nos propres idées, même si parfois elles étaient en contradiction avec celles de la délégation. Mais nous avons toujours su faire distinction entre des débats fraternels basés sur des divergences tactiques d’une part et des différences de fond sur l’orientation syndicale d’autre part. A Clabecq c’est l’incapacité de faire cette distinction qui a notamment déforcé le POS, qui a passé plus de temps à critiquer D’Orazio qu’à le soutenir et qui s’est fait le relais de certaines calomnies répandues par l’appareil syndical, appareil syndical qui s’est d’ailleurs servi de l’attitude du POS pour illustrer que des militants de gauche prenaient leurs distances des "méthodes dictatoriales de D’Orazio". Malgré nos nombreuses divergences avec le PTB, y compris sur la tactique à suivre dans la lutte des Forges et dans le MRS, nous estimons que dans le conflit de Clabecq fondamentalement le PTB s’est trouvé du bon côté de la barricade. Mais aujourd’hui le PTB semble ne plus être capable de poursuivre dans cette voie. De fait sa position actuellement envers Albert Faust est semblable, voire pire que celle du POS à l’égard de D’Orazio. Sur son site Internet le PTB joue “l’arbitre impartial”, mais en même temps ses militants, en général sous des pseudonymes, répètent et relaient les accusations les plus grossières lancées par l’appareil syndical. Nous ne sommes pas partisans d’une polémique avec d’autres courants de la gauche radicale. En général nous évitons cela car cela tend à décourager ceux qui s’orientent vers la gauche radicale dans l’idée de se battre contre le système capitaliste ("Ils veulent lutter contre le capitalisme mais ils ne sont pas capables de se mettre d’accord ensemble!" est la réaction spontanée de beaucoup). Mais parfois on n’a pas le choix. Aujourd’hui la position du PTB risque de diviser la gauche syndicale au moment ou elle a besoin de s’unir contre l’attaque de l’appareil syndical. C’est pourquoi nous estimons nécessaire de répondre aux arguments défendus entre autres par le PTB. "L’arbitre" au travail Depuis qu’a éclaté ce que les médias appellent "l’affaire Faust", le PTB n’a pas protesté contre le licenciement illégal du secrétaire général du SETCa de Bruxelles par l’appareil national du SETCa, ni contre son éviction des locaux syndicaux par un groupe de secrétaires régionaux putschistes en plein mois de juillet quand la plupart des militants syndicaux sont en congé. Jo Cottenier, un des responsables du PTB pour le travail syndical, a d’abord publié le 9 juillet sur le site Internet du PTB une première prise de position (Malversation financière ou chasse aux sorcières?). Ce texte étonnait déjà dans la mesure où : - il mettait systématiquement en doute les affirmations d’Albert Faust ("C’est du moins la version présentée par Albert Faust lui-même." (…) "Au premier abord la thèse de Faust sonne crédible.") - il reprenait pour argent comptant les premières affirmations du président national du SETCa Christian Roland ("Treize des quatorze secrétaires régionaux ont pris position contre Albert Faust.") - il donnait son aval aux manœuvres des secrétaires régionaux bruxellois ("En sacrifiant leur propre secrétaire général, ceux-ci ont voulu préserver l’autonomie syndicale et politique de la régionale du SETCa Bruxelles") et ne mettait pas en cause la tentative de putsch des secrétaires régionaux qui se sont autoproclamé "collectif représentant 80% des affiliés" en passant pardessus les structures régionales du SETCa Bruxelles, notamment le Comité exécutif régional. Les observateurs attentifs avaient déjà remarqué que parmi les putschistes figure Hendrik Vermeersch, secrétaire régional SETCa étiqueté "PTB" (à tort ou à raison) par beaucoup de militants du SETCa de Bruxelles. Le PTB allait-il désavouer ou couvrir la manœuvre? Le même Jo Cottenier a rendu plus claire encore la position de son parti dans un texte publié le 17 juillet sur le site du PTB (Albert Faust fait mettre le SETCa de Bruxelles sous séquestre de la justice). Un conflit au sein de la gauche du SETCa Bruxelles? Jo Cottenier présente la situation comme s’il s’agissait d’un conflit entre le secrétaire général du SETCa Bruxelles Albert Faust "figure emblématique de la gauche syndicale" (dixit Cottenier) et des secrétaires "qui ne sont certainement pas moins à gauche que lui" (toujours selon Cottenier). Il donne en exemple le fait que le 25 novembre 1998, jour de l’ouverture du procès des 13 de Clabecq, certains de ces secrétaires dissidents (il s’agit notamment de Van der Smissen, Vermeersch et Ruttiens) manifestaient devant le tribunal de Nivelles où commençait le procès tandis que Faust manifestait au même moment à Bruxelles avec l’appareil syndical de la FGTB. Ce que dit Cottenier sur le 25 novembre est exact, mais ce n’est que la moitié de la vérité. Car tout en manifestant à Bruxelles le 25/11, Faust avait en même temps affrété un car du SETCa pour tous ceux qui voulaient se rendre à Nivelles. Dès le début le Mouvement pour une Alternative Socialiste (MAS/LSP - à l’époque Militant) a soutenu la lutte des travailleurs de Clabecq pour la réouverture des Forges, et, avec le MRS, nous étions à Nivelles dès le début. Nous n’avons pas ménagé nos critiques contre les manœuvres de l’appareil de la FGTB ni à l’égard de la position ambiguë de Faust à l’époque. Mais ce que Cottenier oublie de dire c’est que Faust a depuis lors changé de position, qu’à plusieurs reprises il a mobilisé ses militants pour venir au tribunal de Bruxelles lorsque le procès des 13 de Clabecq s’y déroulait et que le 22 mai dernier, jour du verdict, il a même fait insérer une annonce (payante) dans Le Soir… à la grande fureur d’ailleurs de Thierry Nollet qui depuis le début s’est aligné sur les positions de son père à propos du procès des 13 de Clabecq. Tiens à propos, Jo, le 25 novembre 1998 Thierry Nollet où était-il? A Bruxelles? Peut-être? A Nivelles? Certainement pas! Et Christian Roland? Celui qui, en novembre 2000, a donné son accord pour que les militants syndicaux qui occupaient le siège national de la FGTB (rue Haute) soient menottés, frappés et embarqués par la police ? Où était-il le 25 novembre? A Nivelles, à Bruxelles ou nulle part ailleurs? En présentant la moitié de la moitié de la vérité, Jo Cottenier essaie de faire croire que ce qui est en jeu au SETCa de Bruxelles est une lutte entre Albert Faust et des secrétaires qui se situeraient à sa gauche. Il "oublie" de mentionner les secrétaires qui ne sont certainement pas à gauche (Nollet, Frissen, Van Hoof), la direction nationale du SETCa et Mia De Vits. Un bloc sans principes Le bloc des 10 secrétaires (et non 13!) est un bloc sans principes qui rassemble des secrétaires de gauche et des carriéristes aux dents longues. A l’heure où la direction nationale du syndicat indique qu’elle s’oriente de plus en plus vers un syndicat de services, à l’heure où Mia De Vits monte à la tribune du congrès pour lancer une chasse aux sorcières dans la FGTB, ce bloc de secrétaires putschistes ne pipe pas un mot sur la dérive droitière du syndicat. Dans une note adressée le 9 juin 2002 à Christian Roland et à Carlos Pollenus (respectivement Président national et Vice-Président national du SETCa) ces secrétaires régionaux formulent leurs revendications de la façon suivante: "Nous demandons un pouvoir de décision et de contrôle à priori de la gestion exercée par l’ensemble du secrétariat permanent du SETCa de Bxl-H-V. Cela implique: 1. Le pouvoir reconnu à l’ensemble du secrétariat permanent de décider des embauches, des promotions et des majorations salariales de tout membre du personnel ; 2. En cas de licenciement le pouvoir de décision reconnu aux permanents de chaque secteur concerné. Lorsqu’il s’agit d’un membre du personnel non rattaché à un secteur, le choix et la décision de licencier appartiendront collégialement aux secrétaires responsables des secteurs; 3. La création d’un comité restreint composé des responsables de secteurs appelés à être consulté avant toute dépense supérieure à 250 euros. 4. L’obligation d’obtenir l’accord préalable de l’ensemble su secrétariat permanent régional pour toute opération éventuelle de revente de tout bien meuble ou immeuble (sic) appartenant directement ou indirectement à la section d’une valeur supérieure à 250 euros." Voilà le cahier de revendications de ce "collectif" autoproclamé: pouvoir décider des embauches, des promotions, des licenciements, des dépenses dépassant 250 euros. Pas un mot de politique ou d’orientation syndicale. Nous pensons pour notre part que les problèmes de gestion ne sont pas des problèmes mineurs, mais que si des problèmes se posent, ils doivent être débattus devant les instances régionales du syndicat et tranchés par ces instances, et pas négociés en coulisse avec la direction nationale qui, elle, a des projets politiques bien précis. "Cher Christian, Cher Carlos…" C’est en ces termes que le "collectif" (que Jo Cottenier s’acharne à voir comme des secrétaires "de gauche") s’adresse aux responsables nationaux du SETCa avec qui ils complotent l’élimination de Faust en dehors de tout débat démocratique devant les militants. Citation: "A la lumière de tout ceci, nous espérons sincèrement Cher Christian, Cher Carlos, que vous pourrez nous accorder audience le 4 juillet au plus tard dans le cadre d’une réunion constructive entre les membres de votre secrétariat et les membres de notre collectif. En vous remerciant d’avoir prêté attention à ce nouveau courrier, nous vous transmettons nos plus sincères amitiés. Pour le Collectif et avec l’accord de tous les membres," Suivent les signatures de Nollet, Van der Smissen, Frissen, Van Hoof, Vermeersch et consorts. (Lettre à Christian Roland et à Carlos Pollenus, le 1er juillet 2002) Ainsi, ce "collectif de gauche" demande "audience" (comme à la Cour?) aux "chers Christian et Carlos" qu’il remercie d’avance "d’avoir prêté attention à ce courrier". Est-ce là le langage d’un "collectif de gauche" ou celui d’un syndicat de cireurs de chaussures? Accusations de corruption Dans son texte, Cottenier accuse à demi mots Albert Faust de corruption, en reprenant telles quelles les accusations étalées dans la presse par la bureaucratie syndicale nationale (trous dans la caisse, emprunt pour une voiture de luxe, cadeaux aux pré-pensionnés, etc.). Nous n’avons pas les moyens de vérifier ces accusations. Si certaines se révèlent exactes, nous désapprouvons totalement de telles pratiques. Les cotisations des affiliés doivent servir à organiser la résistance à l’exploitation capitaliste et pas à des dépenses de prestige. Nous défendons d’ailleurs l’idée que les permanents syndicaux ne peuvent percevoir plus que le salaire moyen d’un travailleur qualifié. Mais attention! On ne peut pas faire deux poids, deux mesures. Il ne peut y avoir une règle pour Faust et une autre règle pour les autres permanents. Que l’on jette un coup d’œil dans toutes les centrales et régionales de la FGTB et de la CSC et on découvrira pas mal de voitures, de bouteilles de vin et d’autres dépenses de prestige. La question que Jo Cottenier devrait se poser est: "Pourquoi justement on attaque Faust sur sa "mauvaise gestion" et que les autres centrales ou régionales sont laissées en paix? Parce tout est en ordre ailleurs sur le plan de la gestion?". D’une façon plus générale, dans une société corrompue telle que le capitalisme où tout se vend et tout s’achète, un appareil syndical ne peut échapper à la décomposition morale que si l’organisation est animée d’un esprit de lutte et d’une claire conscience de ses intérêts de classe, et que si la démocratie ouvrière permet d’élire les responsables, de les contrôler et de les révoquer à tout moment. Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Pour nettoyer les écuries il faut d’abord changer l’orientation syndicale et la repositionner sur un axe de lutte et ensuite faire le ménage à l’intérieur. Si on ne change pas la ligne politique et que l’on s’attaque à la mauvaise gestion, il est clair que l’appareil éliminera les gêneurs (ceux qui s’opposent à un syndicalisme de concertation) et fermera les yeux sur les secrétaires qui le suivent. Pour dire cela d’une manière imagée: nous sommes pour faire toute la lumière sur la gestion financière du syndicat partout. Mais à une condition: qu’on change d’abord le type qui tient le projecteur sans quoi la lumière ne sera pas faite partout et le projecteur sera surtout utilisé pour éliminer ceux qui dérangent politiquement. Application "radicale" de la démocratie syndicale? Cottenier termine son texte en recommandant la démocratie syndicale «radicale». Il aurait dû commencer par-là, et exiger que les secrétaires putschistes s’adressent d’abord aux instances régionales qui les ont élus, au lieu de comploter avec les responsables nationaux. En ce moment les secrétaires putschistes font régner une atmosphère pesante sur le personnel administratif du SETCa Bruxelles, place Rouppe. Beaucoup redoutent d’être licenciés pour avoir témoigné leur solidarité avec Faust. Les secrétaires convoquent leurs militants, secteur par secteur, pour les mettre sous pression. Malgré les pressions 32 membres du Comité exécutif régional ont appuyé un recours en justice contre la mise sous tutelle de leur syndicat. Dans Le Soir du 20 juillet, Thierry Nollet raconte: "Vendredi dernier l’assemblée du secteur financier s’est prononcée à l’unanimité pour le licenciement d’Albert Faust." Nous savons de bonne source que 8 militants se sont abstenus et que Nollet a fait recommencer le vote. C’est sans doute ce qu’on appelle la démocratie "radicale" A propos du stalinisme Il est piquant de constater que, selon Le Soir du 20 juillet, les deux camps en présence s’accusent mutuellement de "stalinisme". En fait le seul qui se revendique ouvertement du stalinisme est le PTB! Le stalinisme est, comme la social-démocratie, une dégénérescence de droite du mouvement ouvrier. Alors que la social-démocratie a développé une bureaucratie ouvrière dans le cadre du capitalisme, le stalinisme l’a fait dans le cadre d’un état ouvrier où le capitalisme avait été renversé, en Russie après la mort de Lénine. Après s’être imposé grâce à une répression impitoyable, non seulement à l’encontre de Trotsky et de ses partisans qui luttaient contre la dégénérescence bureaucratique, mais aussi à l’encontre de tout courant ouvrier critique, le stalinisme a passé des accords internationaux avec les grandes puissances : une fois avec Hitler, une autre fois avec Churchill et Roosevelt. En Europe occidentale, les partis staliniens ont toujours eu soin de s’identifier avec l’un ou l’autre état ouvrier bureaucratique (l’URSS, la Chine, la Corée du Nord) où leurs dirigeants étaient reçus quasi comme des chefs d’état, même si leur organisation en Europe était minuscule. Au stade actuel il est prématuré de dire si le PTB s’est fourvoyé dans la lutte en cours au SETCa de Bruxelles ou s’il a décidé de faire un pacte avec la bureaucratie syndicale pour ménager une place dans l’appareil à certains de ses militants. Une chose est sûre : le positionnement du PTB dans le conflit actuel montre que la question du stalinisme reste une question d’actualité et non pas, comme le pensent souvent pas mal de militants syndicaux de gauche qui aspirent à une unité de la gauche radicale, une question qui appartient au passé. Notre position à l’égard d’Albert Faust Le MAS-LSP n’est pas un inconditionnel d’Albert Faust. Dans le passé il nous est arrivé d’être en désaccord avec lui, notamment il y a une vingtaine d’années lorsqu’il défendait la "cogestion par objectif" ou plus près de nous quand il manifestait à Bruxelles pour les 13 de Clabecq alors que le procès commençait à Nivelles. A chaque fois nous n’avons pas ménagé nos critiques. Mais une chose est certaine, malgré ses défauts, Albert Faust incarne un courant syndical de gauche face à l’appareil national qui s’oriente de plus en plus à droite. Il a notamment pesé sur la FGTB pour faire du Premier Mai une fête unitaire du mouvement ouvrier où tous les courants peuvent s’y exprimer. Est-ce en fin de compte ce que le PTB reproche à Albert Faust? www.lsp-mas.be