Participation politique Cette manie du secret et du huis clos Revaloriser le Parlement, dynamiser cette interface entre citoyens et pouvoirs : c'était affiché comme priorité au fronton de l'édifice arc-en-ciel en début de législature. Las, les motions pures et simples, trous noirs engloutisseurs de démocratie, ont survécu car les Verts qui avaient promis de ne jamais se prêter à leur petit jeu s'y sont résignés en quelques jours. Las, la réforme électorale consacre avec la diminution du poids des votes en case de tête la personnalisation des campagnes. Vivent les voix de préférence et ceux qui les fabriquent, à savoir les appareils particratiques et les marchands de communication, seuls aptes à faire triompher en "Wallon connu" n'importe quel candidat, même s'il n'est ni footballeur, ni fils de son père Autre évolution dans le mauvais sens : la propension accrue, ces quatre dernières années, à engoncer le travail parlementaire dans des huis clos ou des secrets injustifiables. Ainsi en sera-t-il, en plus du contrôle des achats militaires,
Et ce ne sont que quelques exemples. Obsession de député
coupeur de cheveux en quatre ? Non, inquiétude de citoyen pour
qui le Parlement aurait dû redevenir un lieu de débat, donc
de production d'information pour tous et de transparence vis-à-vis
de la société.
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