Pourquoi ce titre de commentaire? Simplement que je suis d'accord à 50% avec la citation que vous nous exposez. "Le monde que j'imagine est plus simple. L'horraire sera celui du jour et de la nuit, nous nous lèveront le matin afin de s'occuper de nos récoltes et des travaux de la journée. Vers la fin de la journée nous nous réuniront autour d'un grand feu et nous danserons sur les sons des tams-tams tout en fêtant notre liberté. Plus de stress dus aux horraires et à l'argent. Aucun compte a payer, aucune taxe, que la liberté de vivre notre vie avec tout un village comme ami." Si l'on considère le grand fond de cette citation (Un monde à part, pour ceux qui le veulent), je ne peux qu'être d'accord. Moi-même, mes réflexions se dirigent vers le même sens. Comme tu l'expliqua dans tes commentaires, WildForce, on ne peut, et on ne devrait pas, imposer notre point de vue sur le monde. Ce serait de faire exactement la même gaffe que les gouvernements. On ne peut avoir de contrôle que sur soi-même, si nous sommes réellement justes, sinon, on impose et on est aussi con que les autres. Alors, c'est bien de proposer une idée comme ça, à ceux qui le veulent. C'est envers la forme que je m'oppose en grande partie. Certains points sont excellents, mais d'autres sont oubliés la nature humaine et le progrès qu'il a pu accomplir en plusieurs millénaires. Regardons chaque point un à un. - Le monde que j'imagine est plus simple. - UNE DEMANDE DE SIMPLIFICATION Je suis d'accord, cependant, il y a quelques affaires à conserver. Nous n'avons pas faits 10 000 ans d'évolution (sinon plus, considérant certaines hypothèses) pour simplement retourner à l'âge du début. Certes, à cause des religions et des histoires, le monde était bien beau à l'origine, mais on ne doit pas oublier ce que nous avons fait, sinon, nous referont la même chose.Et la simplification ne devrait toucher qu'un fonctionnement plus efficace. - L'horraire sera celui du jour et de la nuit, nous nous lèveront le matin afin de s'occuper de nos récoltes et des travaux de la journée. - UNE DEMANDE DE RETOUR À LA NATURE En fait, ça c'est un rêve bien pieux du paradis originel. Psychiquement, c'est normal que l'on rêve à ça, nous, en Occident. On nous a tellement dit que la technologie était une faute et que ce que nous sommes c'est un péché, c'est tout à fait normal de vouloir ce retour. Cependant, c'est aussi oublié qui nous sommes maintenant. Nous sommes aller au-delà de ce que tu as décrit, afin de faciliter nos vies (le but premier de la technologie, dois-je le rappeler). Notre spécialisation est là parce que ça nous facilite grandement la vie. Cependant, au lieu d'une demande d'un retour à la nature, il faudrait plus une demande de plus grand respect envers la nature, car elle produit ce qu'il nous faut. Ce qu'il faut apprendre, c'est la gestion en commun afin de prendre le minimum d'espace pour produire le plus possible, SANS DÉTRUIRE LA NATURE (le dernier point fut totalement oublié, et voilà notre monde). - Vers la fin de la journée nous nous réuniront autour d'un grand feu et nous danserons sur les sons des tams-tams tout en fêtant notre liberté. - UNE DEMANDE DE DÉTENTE C'est vrai qu'il n'y a pas que le travail, mais aussi la détente. C'est ce qui a créé la culture. Nous pourrions reformuler ceci afin d'exprimer une demande de respect envers les cultures. Car peut-être est-ce là la fonction symbolique du Tam-Tam dans cette phrase, une représentation de la culture. Et ce serait là le plus compliqué des points à faire respecter. Car, malheureusement, une culture ne survit qu'en autarcie, si vous avez déjà étudié l'anthropologie. Je n'ai jamais vu, dans l'Histoire, un village tout à fait intégré qui fait survivre deux cultures, ça relève de l'impossibilité (ça va au-delà de l'utopie). Mais, cette complexité ne veut pas dire que l'on doit abbatre la culture pour autant. Celle-ci, la culture, se compose de trois faits indéniables. -> La langue, véhicule de la culture, qui permet à une communauté de communiquer des idées et des manières de faire propre. -> L'Histoire, cette mémoire de l'ancien qui nous montre ce que nos ancêtres ont pu faire et ces conséquences. Ça l'à comme résultat l'éducation sage : apprendre par les erreurs des autres. -> Les us et coutumes. C'est toutes les actions faites en relation avec l'Histoire, ça en est la conséquence, la résultante. Ces trois faits de la culture sont à conserver, car ils nous apprennent à mieux faire, par cette éducation historique, cause de régionalismes (langue, décrivant l'histoire et ces conséquences et coutumes, actions relié à l'histoire). Une possible manière de faire (mais qui n'est peut-être pas la meilleure solution) est un divisionisme culturel, accompagné par des moyens de communications interculturelles. Comme je l'ai dit précedemment, la culture ne survit qu'en autarcie, sinon ça se disperse et disparaît (plus de culture, plus de mémoire, tout est à refaire historiquement, pour apprendre). Alors, il est nécéssaire, au début, de créer un divisionnisme. Puis, il faut donner les moyens de pouvoir communiquer entre tous dans cette ensemble de cultures (d'ailleurs, c'est un détail que le programme semble avoir négligé). C'est le pont entre les diverses cultures. Cependant, je dis au début, et ce n'est pas pour rien. Une situation telle est intenable historiquement parlant. Quand on vit ensemble, on simplifie le plus possible les moyens de communications (c'est pour cela que l'on parle d'assimilation des cultures minoritaires dans un pays.). C'est naturel. Et avec le temps (ça peut en prendre beaucoup comme peu), le mélange devra et pourra ce faire, sans pour autant perdre l'Histoire (qui sera simplement plus grande et montrera plus d'exemples), ce qui créera une langue commune (après bien du temps, il est vrai) et des us et coutumes communs. C'est ce qui pourrait être fait. Cependant, j'en reviens au point que j'ai souligné, un grand défaut dans ce projet : Comment communiquer ensemble sur un esprit équitable? Car les gens de cette communauté ne seront tout simplement pas tous de la même culture. Et n'envisager aucune langue à faire apprendre par les autres, et non à soi-même (pour quiconque), car là ce serait une imposition injuste et inéquitable. Sur ceci, j'attends une réponse. Continuons. - Plus de stress dus aux horaires et à l'argent. Aucun compte a payer, aucune taxe, que la liberté de vivre notre vie avec tout un village comme ami. - UNE ABOLITION DE LA MONNAIE - UNE DEMANDE DE FAIRE CE QU'IL Y A À FAIRE - UNE DEMANDE DE LIBERTÉ PACIFIQUE Monnaie Je suis d'accord sur ce point, l'argent se montre inutile, surtout dans un monde social. Car je prends pour acquis que ce monde est social : «Chacun fait sa "job" dans la communauté, et chacun en retire des bénéfices qui sont ses besoins.» Dans ce type de communauté, le simple fait d'avoir une moyen d'échange intermédiaire est inutile. Parce que chacun a fait sa part, et chacun en reprend sa part qui lui revient. Cependant, je reviens sur cet aspect antérieur que tu donnes à une société social, le retour au tam-tam et jour/nuit. Car ce n'est pas nécéssaire de retourner là afin de le faire. Chacun peut continuer à faire sa part (qu'il s'est donné, afin de faciliter la vie de la communauté), seulement que les travaux sont légèrement plus complexifié. Ça recoupe en même temps le second point, faire ce qu'il y a à faire, c'est chacun faire sa part. Mais comme je le dis, pas besoin de retourner à l'âge de pierre pour le faire. (Car c'est un stéréotype qu'une communauté social ne peut exister dans un monde technologiquement avancé, ce que tu dénonces de la part de ton critique, les idées préconsues.) Liberté pacifique (ou démocratie réformé) C'est le dernier point, avec lequel je suis en accord total. Car il faut une liberté pacifique. Cependant, je bémolise. Ce n'est pas une liberté totale qu'il faut. D'ailleurs, dans une communauté il y a aussi des devoirs. Il faut des libertés équitables : Ce que je peux faire, tu dois aussi pouvoir le faire. Et la démocratie, il faut qu'elle soit directe ET indirecte. C'est à dire qu'il faut choisir des administrateurs (qui s'affaireraient à bien orchestrer la communauté, démocratie indirecte) qui répondraient toujours devant le peuple (démocratie directe). C'est la nécéssité. J'espère que cette critique aura été constructive, qu'elle aura servi à la cause que tu défends, et qu'elle aura permis d'enlever le mythe que j'ai exposé plus haut. -> Une société social, doublé de la technologie actuel, afin que tous puissent vivre équitablement, et facilement. C'est possiblement ce qu'il y a de mieux.