La manif, partie vers 14:00 de la Porte de Halles s'est déroulé sans encombre, le long de l'itinéraire prévu, c'est à dire jusqu'au square des blindés. Des milliers de manifestants ont défilés, criant des slogans contre l'Union Européenne, la guerre, la misère, l'occupation Israelienne de la Palestine, la represse et appelant à une société libertaire. Un fait amusant, le slogan "A ceux qui veulent dominer le monde, le monde répond: résistance" que l'on avait entendu la veille dans les groupes des ONGs ou d'ATTAC -par exemple- avait ici La manif, partie vers 14:00 de la Porte de Halles s'est déroulé sans encombre, le long de l'itinéraire prévu, c'est à dire jusqu'au square des blindés. Des milliers de manifestants ont défilés, criant des slogans contre l'Union Européenne, la guerre, la misère, l'occupation Israelienne de la Palestine, la represse et appelant à une société libertaire. Un fait amusant, le slogan "A ceux qui veulent dominer le monde, le monde répond: résistance" que l'on avait aussi entendu la veille dans des groupes comme des ONGs ou ATTAC -par exemple- avait ici aussi un grand succès, preuve d'une unité dans le mouvement. Au son des tambours et persussions, habillés de vêtements noirs ou d'habits colorés et frivolles, ils ont défilés dans le calme, laissant derrière eux des autocollants, des affiches, quelques graffitis, dont une série à la mémoire de carlo Gulliani, assassiné par la police italienne lors du sommet du G8 à Gênes, en juillet dernier. Sur le parcour, les habitants ouvraient leurs fenêtres et saluait le cortège. La manif est arrivée sans problème jusqu'au square des Blindés, point final de l'iténéraire organisé. Là après un moment de flottement, la foule s'est engoufrée à droite, dans le quai aux Pierres de Tailles, en direction de la rue de Laeken, dans le but annoncé de repartir en direction de la gare du Midi pour se joindre à la joindre à la street-party. Mais au bout du quai la police bloque massivement l’accès à la rue de Laeken et les rues parallèles. La tension monte un peu, mais les organisateurs ont l’affaire en main, et les manifestants reculent, pour repartir sur leur pas, dans le calme. Mais là c’est l’étonnement le plus complet: une ligne de police en tenue de combat bloque le passage. Sans chercher l’incident, les manifestants continue droit devant –ils n’ont pas vraiment le choix- vers le Petit Château. Là le délir policier continue: craignant peut-être que les manifesants tentent de passer le canal, alors que –une fois encore- ils essayent désepérément de rejoindre le Midi! L’agressivité manifetse des policier fini par échauffer les anarchistes qui commencent à leur lancer des pierres, puis des coktails molotov. Les flics chargent, appuyés par des auto-pompes et la manif reflue en courant. Une fois atteint les grands boulevard, la tension retombe. Les robocops restent en position sur les ponts, et la gare est en vue. Quelques voitures sont endomagées, certains manifestants s’interpose pour les protéger, la plupart ignore… Alors que le gros des manifestants passent sous le pont de chemins de fer pour rejoindre la street party, des petits groupes cassent les fenêtres d’une banque (selon RTL-TVI ils auraient "dévasté la place Bara", quel humour!) et la police opère des actions de repression violente contre des personnes isolées. Une fois encore la police à sérieusement provoqué, tranformant une manifestation calme en escarmouches et dégradations. Certe, une partie des manifstants arboraient un look agressif, vêtus de noir et masqués, mais ça n’en fait pas pour autant des casseurs. Les affiches et autocollant placardé un peu partout expriment d’ailleurs une certaine ironie à l’égard du "phénomène black-blocks", comme c’est affiche "New Kids On The BLACK Block", parodie du boys band "New Kids On The Block". Parce qu’ils sont tout deux un phénomène de mode monté de toute pièce par les médias commerciaux? Est-ce que s’habiller de noir et être masqué fait que l’on devient un membre des "Black-Blocks"? Le "Blue Blocks", les hommes en uniforme bleu, par contre ont vraiment assuré! Des dizaines d’agents infiltrés et provocateurs de la police, déguisés en manifestants, masqués ou portant un keffieh (foulard palestinien) étaient présents, et leur appartenance à la police ne faisait aucun doute, puisqu’ils étaient parfois dans la manif, parfois derrière les lignes de police, discutant avec des officiers. Certains d’entre eux ont même participé à des arrestation, le genre qu’on appellent "musclées" dans les journeaux respectables, mais qui sont franchement violentes. Avait-on vraiment besoin de preuves supplémentaires que la violence venait de la police? Y avait-il un quota d’arrestations, d’autopompes et de coups de matraques? Ou fallait-il juste justifier le budget colossal de la police pour le sommet? Ce qui s’annonçait comme un contre sommet plutôt calme à été, une fois encore, massacré par la police… Mais nous reviendront, toujours plus nombreux… --kitty-- PS: Avez-vous remarqué? Je n’ai même pas mentionné le froid! Il doit y avoir un dieu pour les anarchistes, parce qu’il faisait plutôt bon aujourd’hui. ;-)