CONSÉQUENCES DE LA MAIN-MISE D'UNE ÉLITE

SUR LES MÉDIAS, LE SHOW-BUSINESS ET L'HISTOIRE



POUR L'INTRODUCTION D'UNE CHARTE

DES DEVOIRS DE CHAQUE HOMME ET DE TOUT HOMME



Cinquième texte de cette série, il est personnel. Ce n'est que l'avant dernier et il y a donc 6 textes dans cette série. En effet, en écrivent ce texte, ce qui n'était qu'une simple introduction est vite devenu un résumé de la pensée de "L'Avenir: mode d'emploi.", donc quelque chose d'assez long. Je ne veux pas que la proposition de charte des devoir se retrouve noyée dans un texte contenant beaucoup d'informations, donc je l'ai placée dans un texte séparé. Ce n'est qu'un résumé partiel car ce livre, par la richesse de ces références, n'est en fait pas résumable, et le soucis de faire court m'a obligé à supprimer et à survoler certains points. J'ai ajouté quelques références personnelles comme les travaux de Prescott, travaux incontournables et fondamentaux pour quiconque s'intéresse à la psychologie et à l'évolution de la société, ainsi que des réflexions personnelles comme le passage sur le sexe dans les films.

De trés large extraits de ce livre figurent ici. Le premier de ces extraits est ici. Le 2ème est ici. Le 3ème est ici. Le 4ème est ici.

Par médias j'entends dans ce texte l'ensemble des journaux, radios et télévisions, ainsi que tout livre historique, éducatif, philosophique, religieux, politique ou sociologique. Par show-business j'entends l'ensemble de l'industrie du spectacle et du livre.

Les médias et le show-business jouent un rôle particulier dans notre société par le fait qu'ils nous aident à forger notre vision du monde. Cela est évident avec les médias dont le rôle est de nous fournir des informations sur le monde. C'est plus diffus dans le cas du show-business. Son rôle premier est de divertir mais de nombreux messages peuvent être, et sont, contenus dans le show ou le texte.

Il n'y a qu'a voir l'ensemble des films d'inspiration biblique où dieu est toujours représenté comme une créature, qui bien qu'invisible, est dotée de pouvoir surnaturels dignes des dieux grecs et romains. Le simple fait de faire une telle représentation de dieu en fait une idole et occulte complètement le message de Jésus, pour lequel dieu est un acte d'amour.

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Dans le cas des médias, la concentration du pouvoir de décision dans les mains de quelques-uns, permet de filtrer l'information contenue dans ces médias. Cela est réalisé par un choix délibéré des personnes constituant les rédactions, lesquelles, à leur tour, choisissent leur collaborateur et imposent leurs préférences rédactionnelles.

En réalité, cela va bien plus loin que le simple contenu informationnel. Les médias présentent également de nombreuses analyses et commentaires. De telles analyses et commentaires ne sont jamais neutres mais ne font que refléter l'avis des rédactions, donc en définitive, l'avis de ceux qui ont choisi les rédactions.

Souvent, de tels commentaires et analyses, qui sont en fait ni plus ni moins que "ce que nous devons penser des informations", représentent la plus grande partie des journaux et émissions, de part l'espace qui leur est attribué, tandis que la partie informationnelle ressemble à un véritable sprint où on nous donne l'impression de nous dire beaucoup de choses alors que la composante principale est la brièveté et l'absence de mise en perspective et de références.

Un tel procédé est répété jour après jour sur l'ensemble des médias. Cela fait des médias, bien plus que des organes d'information, de véritables organismes de propagande. Les médias ne sont pas des organes livrant des informations nous permettant de nous forger notre propre opinion, mais des organismes chargés de nous endoctriner et de nous dicter notre pensée.

Le fait que les médias doivent vendre empire encore cette situation. Il n'est pas rare que des articles au départ riches en détails nécessaires à la compréhension se retrouvent vider de leur contenu par la rédaction qui privilégie ainsi le sensationnel à l'information.

Cette minimalisation de l'information au profit du sensationnel vient renforcer le monopole de la pensée unique. Nous entendons toujours le même son de cloche, quel que soit le média que nous consultions.

Même les partis politiques n'échappent pas à cette règle, à l'exemple du parti socialiste, qui oubliant ses idéaux de justice sociale, se met à prêcher les mêmes thèses de libéralisme économique sauvage que les plus extrémistes des partis bourgeois.

Le cas suédois est l'exemple parfait de ce phénomène d'uniformisation des pensées politiques. Les sociaux-démocrates suédois ont mis au point un système économique dans ce pays, qui est encore plus libéral que le système américain, tout en se référant constamment au socialisme.

Ce cas suédois n'est pas une exception, loin de là. Il montre simplement les dégâts que peuvent occasionner le règne de la pensée unique. En Suède, cela est encore aggravé par le fait que plus de 90 % des suédois vont à la même église (luthérienne), et c'est peut-être ce qui explique la rapidité avec laquelle l'inversion du sens du socialisme à pu prendre place dans ce pays.

Il est des personnes en Suède qui en sont réduites à fouiller dans les poubelles, la nuit, pour assurer leur subsistance. Dans le même temps, il se trouve d'autres suédois qui se scandalisent, non pas de l'inefficacité et de l'inhumanité du système, mais de ceux qui se trouvent obligés de se livrer à des activités dégradantes pour subsister. Ceci est une honte pour un pays se référant aux idéaux socialistes et la preuve de la faillite de ce socialisme bien pensant.

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Le cas du show-business est plus subtil. Dans tout show, il y a 2 composantes. Ce qui est visible et ce qui est caché. De nombreux show n'ont aucun message visible. Leurs seuls buts est de divertir et de remplir les caisses. Ce ne sont que chansonnette futile, étalage d'effets spéciaux, de cascades ou de sexe. Même la peinture moderne n'échappe pas à ce phénomène, elle qui trop souvent n'est que copie sans âme du style d'un autre (comme l'après Goya en Espagne), ou tellement conceptuel qu'elle n'est pas capable de nous transmettre autre chose qu'un concept abstrait se suffisant à lui-même et n'appelant pas à la véritable réflexion.

Les films mythologiques ne font que conforter notre croyance en un ethnocentrisme occidental et en la vocation quasi divine, pour l'occident, de devoir dominer le reste du monde et imposer sa propre culture aux autres.

Les attributs attribués aux dieux dans ces films sont toujours les mêmes: ils dominent la création, ils sont craint par nous les pauvres mortels, ils sont dotés de pouvoirs surnaturels de toutes sortes reléguant la bombe atomique au rayon des gadgets pour impuissants. De plus certains humains sont plus proche des dieux que d'autres, à l'image des rois de France dont la lignée remonterait à Abraham, donc à dieu. Nous sommes confrontés là, tant au niveau de la foi qu'à celui de la société à une philosophie de l'être.

La seule différence entre ces films mythologiques et les films d'inspiration biblique est que dans les premiers, les dieux sont volontiers représentés par des acteurs, tandis que dans les seconds nous ne voyons que la manifestation, sous forme d'effets spéciaux et de voix surnaturelles, de la puissance de dieu. Attribuer des pouvoirs à dieu revient à en faire une être, une créature, même si elle est invisible.

La différentiation de ces films entre films bibliques et mythologiques est une autre manifestation de cette pensée unique. Par cette différentiation, on nous suggère que l'histoire contenue dans la bible n'est pas un mythe, mais une réalité, alors que les histoires racontées par les livre d'autres civilisations ne sont que des mythes, et par conséquent sans fondement, négligeables.



De quelle bible s'agit-il dans les films bibliques? De quel dieu s'agit-il dans ces films où dieu est doté de toutes sortes de pouvoir surnaturels? Il s'agit là du dieu de l'ancien testament, d'une sorte de dieu de la guerre surpuissant et surnaturel qui n'a rien à voir avec le dieu dont Jésus parle. Il n'est nul part fait mention, dans ces films, de l'acte d'amour qu'est la foi chez Jésus, acte d'amour qu'il a poussé à son paroxysme en mourant sur la croix, partageant par là notre sort. En Jésus, dieu s'est fait homme pour que l'homme puisse devenir dieu. Sa vie entière est une rupture totale avec l'image de dieu véhiculée par ces films et par les religions "modernes". Jésus est un humble parmi les humbles et n'a donc rien à voir avec des dieux surpuissants. Il meurt sur la croix, sort réservé aux esclaves rebelles. Il est rebelle et profondément irréligieux.

Si j'insiste avec ces références d'ordre religieuses, ce n'est pas du tout pour provoquer des conversions dans un sens ou dans l'autre. La foi pour moi est une affaire personnelle. Si j'insiste, c'est simplement parce que de nombreux dogmes des religions sont tellement incrustés dans notre culture depuis des siècles, que nombreux sont ceux qui les prennent pour argent comptant sans s'interroger sur le rapport entre ces mythes et leur foi, sur les conséquences de ces mythes et le sens qu'ils veulent donner à leur foi, sans s'interroger sur les conséquences de l'implication de ces mythes dans notre société.

Par sa mort sur la croix, le nouveau testament selon le romain Paul (les Evangiles), comme Hollywood, nous montrent une victoire d'un dieu tout puissant sur la matière, faisant ainsi la résurrection, non pas de Jésus, mais du dieu de l'ancien testament et de tous ses attributs. Par sa résurrection, Jésus nous montre, en fait, la victoire de l'acte d'amour, de l'acte base de toute vie, sur le concept de l'immuabilité du conflit du bien et du mal, qui ne prendra fin qu'à l'apocalypse. Ce dogme d'immuabilité des conflit fait de la bible le premier livre de théorie apocalyptique de l'histoire. Ceux qui l'ont écrite avait déjà compris, tout comme Georges III Bush, que si l'on veut manipuler les masses, il faut leur faire croire à l'existence d'une menace.

Ce concept de l'immuabilité d'un conflit qui n'existe à l'origine que dans notre imagination est le premier dogme de domination introduit dans la bible et il est la clef de voûte de tout l'édifice de domination des trois religions qui dominent l'occident: judaïsme, chrétienté et islam. Toute la vie de Jésus nous montre que par la pratique assidue de l'amour, il est possible à tous de provoquer, aujourd'hui, l'avènement d'un monde meilleur. Il parle en effet au présent quand il dit "Heureux les simples d'esprits car le royaume des cieux leur appartient."



Dans les autres films, les mêmes mythes de puissance sont reproduits. Les héros sont plus forts que les méchants et, dés le début de l'intrigue, leur victoire ne fait pas l'ombre d'un doute. Derrière ces artifices visibles, bien des pensées pernicieuses sont glissées dans les films. Par exemple, dans un film dont j'ai vu la fin dernièrement, un des héros, le vice président des USA, dit "Je crois en l'ancien testament", avant d'aller tuer le méchant (le président des USA) et de maquiller sa mort en suicide. Dans la dernière scène du film, devenu président des USA, on le voit déplorer le suicide de son ami de toujours devant les caméras de TV. Fin très morale pour un film prônant les vertus d'une religion dominatrice se référant à l'immuabilité du conflit du bien et du mal et à un système de double hiérarchie dieu-homme-création et homme-près-du-même-dieu-que nous - homme-loin-de-notre-dieu.



Une autre caractéristique du show business est de nous montrer une image de la sexualité qui n'a rien à voir avec ce que celle-ci devrait-être. Le sexe est l'art de faire du bien à l'autre par son plaisir même. Or que voyons-nous dans les productions du show business?

Nous voyons d'une part beaucoup de scène où de pauvres débiles mentaux ne savent même pas faire la différence entre un slip et un préservatif. Ils n'enlèvent même pas leurs vêtements pour passer à l'acte, et en aucun cas leur sous-vêtements. Une telle misère intellectuelle et physique ne peut qu'être le reflet des frustrations des auteurs et des metteurs en scènes responsables d'une telle mystification.

Dans une deuxième catégorie de films, ils enlèvent le slip et l'acte sexuel y est le plus souvent, pour ne pas dire toujours, réduit à un moment d'intimité, ou a un moment de plaisir pour le plaisir. Or l'acte sexuel n'est pas que cela. Faire du bien à l'autre implique que je dois aimer l'autre, que je suis prêt à faire passer mon propre plaisir au second plan si nécessaire pour que l'autre ait du plaisir. Cette dimension de l'acte sexuel comme acte d'amour, comme n'importe quel acte d'amour, comme un acte d'amour comme un autre, n'est jamais présente dans les films.

Les fresques de nombreux temples orientaux nous apprennent bien plus sur l'acte sexuel en tant qu'acte d'amour que tous les films occidentaux réunis. Encore faut-il avoir un minimum de connaissances des philosophies orientales pour pouvoir dépasser les clichés véhiculés par l'ethnocentrisme occidental.

Pour ces philosophies, tout, y compris tout acte, est caractérisé par l'équilibre de forces complémentaires. Le symbole du Yin Yang est l'illustration de ce principe. Il s'agit d'une trinité. Nous avons un cercle, une partie Yin et une partie Yang. Le Yin Yang représente la réunion de l'amour, de l'amantE et de l'aiméE. Ce n'est que quand cette réunion est réalisée que les trois partenaires, l'amour, l'amantE et l'aiméE peuvent avoir une relation harmonieuse. Pour les philosophies asiatiques, tout acte est un acte d'amour et ce principe d'harmonie s'applique donc à tous les actes de la vie.

Les films d'éducation sexuelle n'échappent pas à la règle occidentale, se répandant en conseil d'ordre technique et n'accordant que très peu de place à l'harmonie et à l'amour nécessaire pour parvenir à une vie sexuelle où la jouissance soit source de plaisir et d'accomplissement. Ce faisant, il ne font que conforter la séparation existant en occident entre la vie sexuelle et le reste de la vie. Cela contribue à renforcer les tabous et frustrations liés au sexe, frustrations, comme nous allons le voir, causes de tant de violences.

Une dernière catégorie de films, films à vocation purement masturbatoire, nous montre un étalage de rapports sexuels entre humains de tous les sexes, et même avec des animaux dans certains pays. De tels films nous montrent une vision de la sexualité qui n'a rien à voir avec une vie sexuelle riche et épanouissante. Tel une boucherie ne nous montre que des étalages de viande froide qui ne nous disent rien sur ce qu'est une poule, un cochon ou une vache, ces films nous montrent une sexualité où tous leurs acteurs sont complètement coupés de la réalité et évolue dans un monde où le sexe est une fin en soi.

Le sexe est un moyen. Un fantastique moyen qui nous est donné pour découvrir les aspirations profondes de l'autre et les satisfaire. Le sexe considéré comme moyen, et non comme fin, permet de se rapprocher de l'autre et de réaliser ainsi une union, non plus seulement des chairs, mais également spirituelle.

Quand le sexe est considéré comme une fin, ce qui est le cas dans la quasi-totalité des productions occidentales, il manque la dimension spirituelle du sexe considéré comme moyen. Sans cette dimension, le sexe ne peut qu'être la source de frustrations.

Un fait parle de lui-même: le nombre d'adultes qui véhicule des clichés du genre "-De toute façon, on fait avec ce qu'on a.", tout en louchant sur le cul de la ou du voisinE. En reflétant de tels clichés, ils ne font que se soumettre à la norme occidentale qui considère le sexe comme une fin et non comme un moyen. Cette norme est même sanctifiée par les églises qui ne peuvent concevoir de rapports sexuels en dehors du mariage religieux. Ceux qui reflètent de tels clichés, ne font qu'admettre la faillite, ou tout au moins le manque de satisfaction, de leur vie sexuelle, quand ce n'est pas de leur couple.

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De nombreux psychologues ont parlé en termes très clairs de l'importance d'une vie sexuelle riche et remplie.

Pour Reich, un homme ou une femme qui ne soit pas frustréE sexuellement ne portera jamais crédit aux hiérarchies que sont l'armée et la religion.

L'analyse la plus remarquable de l'influence du sexe et des religions sur la société et la violence a été effectuée par Prescott. Son oeuvre a été retirée et ne figure même pas sur le site de son employeur à l'époque de ses recherches. Cela montrent bien l'influence que peuvent avoir quelques personnes malfaisantes situées en haut de la hiérarchie. Les résultats de ces travaux peuvent être consultés sur http://www.violence.de

Prescott a mené une enquête sur plus de cent civilisations pré-industrielles. Il a démontré, avec une probabilité certaine et incontestable, que toutes les civilisations dans lesquelles les parents ne manifestent pas, de manière corporelle, leur amour aux enfants en bas-âge, développent une violence beaucoup plus grande que les sociétés favorisant ce genre de contacts.

Il a démontré avec la même probabilité certaine et incontestable, fait encore plus important, que toutes les civilisations non tolérantes vis à vis de la sexualité des adolescents développent une violence beaucoup plus grande que les sociétés tolérantes vis à vis de la sexualité pré-maritale, ceci indépendamment du fait que, dans la société considérée, les parents témoignent ou non leur amour à leur enfants en bas-âges sous forme corporelle.

Troisième point tout autant important que le deuxième, il a démontré avec la même probabilité certaine et incontestable, que toutes les sociétés ayant une forme organisée de religion développent une violence beaucoup plus grande que les sociétés où la religion est une affaire personnelle. Ceci vient du fait que toutes les religions organisées véhiculent des tabous et des interdits d'ordre sexuel dans la société, que les adeptes de ces religions suivent ces tabous, et que la société les adopte, ce qui nous renvoie au deuxième point.

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Cette enquête de Prescott nous montre, qu'indépendamment du fait que nous soyons croyant ou non, la réflexion sur les religions doit faire partie de toute réflexion sur la société, ses composantes, ses défauts et les moyens de corriger ces défauts.

Si nous sommes croyant, nous devons même aller plus loin et nous interroger sur le sens que nous donnons à notre foi, ainsi que le rôle des religions et de leurs doctrines par rapport au sens de notre foi.

Si nous sommes athée, nous devons avoir conscience que la foi est, et a toujours été, une constituante de l'homme. Cette foi n'a pas toujours été, et n'est pas toujours, une foi en un dieu surnaturel dominant la création. Elle peut être une foi en l'homme, en son pouvoir de pouvoir décider son avenir à travers ses actes, en son pouvoir de création.

Comme Marx le disait, la transcendance est la réflexion et la décision que je prend au présent, décision dont va dépendre mon futur, qui n'est ainsi que partiellement conditionné par le passé. Pour être sur que cette décision est positive et non destructive, nous devons toujours tenir compte de l'amour qui est en nous dans l'élaboration de nos actes.

La science est la recherche des moyens. La raison, tout comme la philosophie, est la recherche des fins, des buts. La foi est ce qui permet de dépasser les frontières dictées par la science et la raison. La drame de notre époque est que nous ne sommes plus dans une civilisation pré-industrielle tandis que la pensée dominante de cette, par ailleurs, brillante civilisation, se réfère constamment aux pires des dogmes antiques de domination. La foi, dans notre société, n'a plus pour rôle que d'occulter la raison et de justifier l'usage de la science comme fin en soi.

La dialectique guerrière de Bush, qui essaie de justifier l'usage d'armes de destructions massives par le pays qui en a le plus au monde, en se référant à une guerre entre l'axe du mal et la civilisation, est révélatrice de cet état de décalage entre la science, la raison et la foi dans notre société.

Notre société, tout comme Jésus l'avait déjà dénoncé, confond croyance en dieu et croyance en des idoles, confond la foi en des idoles surnaturelles et la foi en l'acte d'amour universel qui seul permet de renverser les frontières et d'établir un monde meilleur ici et maintenant, en opposition aux monde des religions où cela n'est possible que dans un monde surnaturel et hypothétique d'après la mort ou d'après l'apocalypse.

Bush, qui s'inspire de la théorie de Huntington du choc des civilisations entre une coalition judéo-chrétienne et une autre coalition islamo-confucéenne, a tord. Les événements actuels ne sont pas un choc des civilisations mais une confrontation de deux conceptions de la vie, une raciste, l'autre humaniste et universaliste.

Ces deux conceptions de la vie existent sur toute la planète, les récentes manifestations mondiales pour la paix le montre, qualifiées de contre la guerre par les médias, alors qu'il n'y avait pas de guerre. Tous les pays sont, à des degrés divers, partagés entre ce racisme et cet universalisme.

Une autre erreur de jugement des bushiste et d'Huntington est d'assimiler l'Islam au Confucianisme. Le Confucianisme conçoit dieu comme un acte d'amour et les composantes fondamentales objets de cet acte d'amour comme complémentaires. Le christianisme comme le judaïsme conçoivent dieu comme une sorte de créature surnaturelle et les composantes fondamentales de la vie comme étant en conflit immuable. L'islam est entre deux, il conçoit dieu comme un acte d'amour et paradoxalement, les objets de cet acte d'amour, composants fondamentaux de la vie sont en conflit. L'islam a par le passé servit de pont entre les civilisations, apportant à l'occident de nombreuses inventions scientifiques souvent originaires de Chine. Ce qui prime dans l'islam d'aujourd'hui est, malheureusement, l'islamisme, qui n'est que la prédominance du conflit sur l'acte d'amour, ce qui fait de l'islam d'aujourd'hui une religion plus proche des religions judéo-chrétienne que des religions asiatiques.

Ceci est confirmé dans les faits. Les pays asiatiques sont, dans l'ensemble, relativement paisibles, alors que l'Inde et l'Indonésie où se trouvent d'importantes communautés arabes sont sujettes à de graves troubles religieux. Ceux qui n'arrêtent pas de nous parler de guerre sainte sont les fondamentalistes musulmans qui ont au moins le mérite de la franchise. Les fondamentalistes judéo-chrétiens eux, que je désignent volontiers par le terme générique de sionistes, se masquent derrière la théorie d'Huntington, doctrine abondamment relayée par les médias et qui leur permet d'effectuer une manipulation des masses.

Cette manipulation des masses est tout à fait semblable à celle que faisait Hitler. Ce dernier utilisait les races pour manipuler l'opinion, les bushistes utilisent dieu et les civilisations. Dans les discours de tous les deux, le mot qui revient le plus souvent est toujours le même: terroriste. Leur but final est le même: assurer la domination mondiale d'une élite raciste et corrompue.



Huxley dans "Île" range les individus en 3 catégories: Les ignorants: ils font faux mais nous ne pouvons pas leur en vouloir car ils ne savent pas; ils ne sont pas réellement dangereux. Les salauds: ils savent et il font faux; très dangereux. Les sages: ils savent et ils font justes; des gens biens.

Pour moi, il y a encore une quatrième catégorie: celle de ceux qui savent et qui n'essaient pas d'empêcher ceux qui font faux de faire faux. Ceux qui disent: "De toute façon, ils font ce qu'ils veulent." Cette seule phrase prouve qu'ils ont compris et qu'ils sont résignés et fatalistes.

Dans le cas où ils ont affaire à un ignorant, Huxley dit qu'un ignorant n'est pas capable de comprendre et que si l'on cherche à le corriger, il va se braquer et devenir un ennemi. Je désapprouve. Il faut faire comme avec un enfant: se mettre à son niveau et lui montrer, si possible par l'exemple, comment faire juste. Le jeu peut aussi être très utile dans la démarche. Une chose importante aussi est de lui montrer l'intérêt qu'il peut avoir à faire juste. Néanmoins, il faut bien voir que comme avec un enfant, il serait vain de vouloir lui apprendre quelque chose qu'il n'est pas capable d'apprendre. Cependant, ce n'est qu'en essayant de lui apprendre que l'on pourra savoir s'il n'est pas capable ou si simplement on ne lui avait jamais expliquer cela de manière convenable et correspondante à son niveau.

Il ne faut pas prendre les gens pour plus bêtes qu'ils ne sont. À l'âge de 8 ou 9 ans j'avais déjà compris une bonne partie de ce que j'explique ici. Je n'en saisissait pas toutes les implications et interactions mais j'avais déjà compris l'horreur contenue dans le dogme de la soi-disante immuabilité des conflits, que Jésus était un révolutionnaire, que ni l'ancien testament ni les évangiles ne parlent de vivre en chrétien c'est à dire de vivre en suivant l'exemple de la vie de Jésus, que la majorité des adultes sont des cons violents, égoïstes et prétentieux, et qu'il y avait déjà à l'époque plus de choses qui n'allait pas sur cette planète que de chose qui allait bien. Depuis, le constat n'a fait qu'empirer et c'est la survie de l'espèce humaine qui est en jeu..

Si nous avons affaire à un salaud, je considère que ne rien faire, ne rien tenter, consiste à se mettre au même niveau que lui, ce d'autant plus qu'étant les plus dangereux, ce sont eux qui doivent, en priorité, être mis hors circuit afin de les empêcher de nuire. Tous ceux qui savent que tant de choses vont mal dans le monde et qui justifie leur inaction par "De toute façon, ils font ce qu'ils veulent." commettent une grave erreur. Ils permettent au salauds de profiter de la situation en laissant faire sans rien tenter. Ils se laissent manipuler en toute connaissance de cause. N'étant ni des ignorants ni des sages, mais entre deux, ils se comportent dans le meilleur des cas comme des ignorants passifs, dans le pire comme des salauds, ont la dialectique des sages mais remplie de fatalisme. Ce sont des salauds plus ou moins passifs qui savent et qui font faux tout en propageant une doctrine pleine de fatalisme et de résignation qui fait le jeu des salauds de deux manières. Leur résignation les rends complices des salauds et leur fatalisme peut décourager les sages.

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Tout se qui a été dit précédemment du show business peut être dit des livres. Il est cependant possible, grâce aux livres, d'avoir accès à d'autres courants de pensées que le courant dominant notre société. Cela est très relatif, car de tels livres ne font l'objet, la plus part du temps, que de très peu de publicité et ne sont, par conséquent, pas connus du grand public.

Les livres d'histoires occupent une place particulière, comparable à celle des médias. Tout est dans les livres d'histoires et il participent activement à la formation de notre vision du monde.

Le moins que l'on puisse dire est que les livres d'histoire occidentaux ne sont qu'un ramassis d'ethnocentrisme occidental. Par exemple, les trois inventions qui ont permit ce que l'on appelle la renaissance, nous ont été amenés par les arabes qui les tenaient eux-même des chinois. Ces trois inventions, la boussole, le gouvernail de proue et la poudre, ont rendu possible ce qui n'est pas une renaissance, mais un pillage éhonté du reste du monde par l'occident.

Afin de bien nous faire comprendre que les autres civilisations ne sont que des civilisations de sauvages, leur étude ne comporte que quelques paragraphes dans les manuels, et est réservée au seuls spécialistes. Ce bien même si ces civilisations, comme la civilisation chinoise connaissait l'imprimerie plus de mille ans avant que Gutenberg ne "l'invente"; ou comme la civilisation Inca dont des momies mufti-centenaires ont démontré que des siècles avant la première opération sur le cerveau en occident, des personnes avaient subies avec tellement de succès de telles opérations en amérique du Sud qu'elles avaient survécu et continué leur vie pendant des années.

De même en manière d'histoire des religions et des philosophies, les seules présentées avec quelques détails sont celles du bassin méditerranéen, particulièrement celles de la Grèce antique.

Jusqu'à l'apparition de la philosophie grecque de l'être d'Aristote, Socrate et Platon, et l'apparition quasi-simultanée de la religion juive au proche-orient, l'occident partageait les mêmes valeurs fondamentales que le reste du monde. La philosophie de l'être grecque coupe le monde en deux en établissant une hiérarchie rigide entre les dieux, les hommes et le reste de la création. Elle fait de même chez les hommes dont certains se retrouvent plus proche de dieu et les autres sont réduits à l'état de barbares, quand ce n'est pas d'esclaves.

Athènes est présentée comme le modèle de la démocratie alors que ce n'était qu'une oligarchie esclavagiste où un quart des citoyens avaient des droits politiques, tandis que les deux trois quarts était réduit en esclavage.

La religion juive ne représente que l'application monothéiste de ce principe de ségrégation de la philosophie de l'être. Par l'apparition d'une religion prônant que les monde est divisé en un peuple élu et en d'autres peuples non-élus, l'humanité se retrouve divisée entre hommes et sous-hommes. Ce principe est repris plus tard presque tel quel par le christianisme, qui divise le monde entre ceux qui croient dans le seul vrai dieu qu'ils appellent Dieu, et ceux qui croient en d'autres dieux et qu'il s'agit de convertir, souvent par tous les moyens y compris la force, afin de mieux les asservir.

La religion musulmane a connu une période brillante. Cette religion fait de dieu un acte, tout comme Jésus le faisait. Elle fait de l'homme, non pas une créature soumise, déchue du jardin des délices, mais le gardien, le jardinier de la terre. En ce sens il est même supérieure aux anges car il a, contrairement aux anges, le choix de sa destinée.

Malheureusement, cette religion n'a pas su franchir le pas et s'affranchir du dogme primordial de domination, celui de l'immuabilité du conflit du bien et du mal. D'où la division du monde en fidèles et infidèles. C'est pour cela que nous assistons aujourd'hui a une sclérose de cette religion, qui corrompue par ses propres dogmes, dérive dans un islamisme de plus en plus prononcé, où les croyants, transformés en soldats de dieu, remplacent les croyants animés par l'acte d'amour transcendantal. Cela est encouragé par les salauds judéo-chrétiens car cela fait leur jeu .



Cette notion de soldat de dieu est aussi bien présente dans les religions judéo-chrétiennes. Tellement bien présente, que suivant l'exemple de la religion et de ses croisés massacrants tout sur leur passage, les occidentaux sont parti à la conquête du monde, justifiant au nom du seul vrai dieu et de la seule vraie civilisation, les pillages, les massacres et les conversions forcées des colonisateurs.

Les politiciens se sont emparé de cette notion et l'ont inséré dans la politique.

Les américains ont justifié le massacre de millions d'indiens au nom de ce seul vrai dieu et de cette seule vraie civilisation. Ils justifient actuellement l'économie de marché, par la devise "Nous croyons en dieu" figurant sur les billets de 1 dollar.



En Suisse, la constitution fédérale, réformée il y a quelques années pour introduire une constitution moderne, fait la preuve non pas de sa modernité, mais bien de son antiquité, en laissant subsister tels quels les deux premiers articles:

1) Au nom de Dieu:

2) Tout suisse naît soldat.

Le premier article ne fait que véhiculer la croyance antique que dieu est une créature surnaturelle, donc inhumaine, étant un être et non un acte, car invoquer le nom de Dieu, revient à faire de dieu une créature. Le machisme inhérent du deuxième article où il n'est fait mention que des suisses comme étant d'essence divine sous-entend ainsi que les suissesses ne descendent pas de dieu (La bible va jusqu'à affirmer, transposé en langage moderne, que les femmes sont un clone loupé réalisé à partir d'un fragment de squelette du premier homme, et le fait que ces deux articles se suivent est révélateur que nous sommes là en présence d'une croyance encore bien répandue.)

Ces deux articles font preuves d'une prétention sans borne de la part de nos élites. En effet, ils vont jusqu'à me dicter le sens que je doit donner à ma vie. Je suis né pour être un soldat de dieu. Au vu de tous les massacres réalisé en son nom à travers l'histoire, je ne peux que considérer que pour ces gens là, dieu est synonyme de la pire des conneries universelles, celle qui tue son prochain à la place de l'aimer.



Cependant cette connerie ne peut être universelle que dans la mesure où nous acceptons de lui donner vie. Nous avons toujours le choix, avant de passer à l'acte, de décider de l'acte que nous allons réaliser.

Lors de mon service militaire, je n'ai pas jouer de jeu, je leur ai expliqué que la seule raison de ma présence était que je ne désirais pas avoir d'ennui. Je leur ai aussi expliqué que ma foi, qui considère le fait de croire en dieu comme une pratique de l'amour universel, ne me permettait pas de concevoir que mon but dans la vie est d'être soldat, une machine à tuer, mais au contraire m'oblige à considérer que mon but est d'être une machine à aimer. Ils ont fini, après 2 mois de présence passive, par me renvoyer en me déclarant fou.

Si aimer son prochain est pour nos élites, car se sont elles en dernier ressort qui décident des critères de qualification des recrues, un signe de folie, je le dit sans hésiter: Je suis fier d'être fou et je souhaite vivement que tout le monde le devienne. Il semblerait bien, en fait, que dans notre société, la folie soit plus un signe de santé mentale et d'équilibre que l'inverse.



Nous pouvons donc bien parler, à la lecture des manuels occidentaux d'histoire, de mystification. Leur but n'est pas de nous donner de réelles notions d'histoire, mais de forger des citoyens reflétant des pensées politiquement correctes, capables d'accepter sans hésitation, comme la fait récemment le peuple suisse, de tels articles constitutionnels comme une preuve de modernité.

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Les contes des 1001 nuits sont une illustration parfaite du rôle et de l'importance des histoires. Shéhérazade guérit le roi de sa folie meurtrière en lui racontant des histoires. Au vu de tout ce qui précède, nous voyons clairement que ni les médias, ni l'industries du show business, ni l'éducation ne remplissent le rôle de Shéhérazade mais qu'au contraire, ils ne font qu'aider à la perpétuation de toutes sortes de mythes et de dogmes qui nous enferment dans une spirale de destruction.

Nous nous trouvons à une époque charnière de l'histoire de l'humanité. Il s'agit non plus de décider de décider de notre avenir, mais de décider si nous voulons ou non avoir un avenir. L'humanité dispose des moyens de détruire des milliers de fois la vie sur la planète. L'histoire nous apprend, que dans toutes les guerres, les armes à disposition au début de ces guerres n'ont jamais suffit et que toutes ses guerres ont servi, entre autre, à doper la fabrication d'armes.

Nos élites ne savent pas, et ne veulent pas dans le cas des plus salauds d'entre eux, échapper à la spirale de destruction et de guerre qui mène le monde actuellement. Ce sont eux qui engendrent les bénéfices de la gabegie actuelle mais ce ne sont pas eux qui appuient sur la gâchette.

Hitler n'a tué personnellement personne, à l'exception de lui-même quand il s'est suicidé. Il n'a fait que diffuser des textes et discours dans lesquelles il remplaçait, comme tous ceux qui croyaient aux fausses vertus de l'eugénisme, la notion de peuple élu par celle de race élue. Cela n'enlève rien de sa responsabilité mais ne change pas pas non plus le fait que ceux qui ont tué étaient des citoyens comme les autres, jusqu'au jour où ils sont tombés sous l'emprise de ces théories racistes.

Il faut relever ici que l'eugénisme est malheureusement plus vivant que jamais. La pauvreté a remplacé, dans la plupart des cas, les camps de la mort et les exécutions sommaires. Ce phénomène honteux est même en pleine accélération: si la deuxième guerre mondiale a fait environ 50 millions de morts en 6 ans, la faim et la malnutrition tue 40 millions de personnes par année, dont 95 % dans les pays pauvres.

Les chiffres de l'ONU (PNUD) montrent clairement qu'ils ne meurent pas parce qu'il n'y a pas assez à manger sur la planète, mais parce qu'ils sont trop pauvres pour avoir accès à la nourriture. Jamais le décalage entre pays pauvres et pays riches, de même qu'entre pauvres et riches d'un même pays, n'a été aussi grand et nos démocraties n'échappent pas à la règle, à l'image des USA où 35 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, ce qui signifie en clair que tout revenu confondu, elles ne peuvent pas avoir accès au nombre de calories nécessaire à leur survie à long ou moyen terme. À l'image de la Suède, un des pays ayant le revenu par habitant le plus élevé qui soit, certains en sont réduits, comme dans les pays pauvres, à fouiller dans les poubelles pour essayer d'assurer leur survie.

Les droits de l'homme impliquent que le pauvre comme le riche n'ont pas le droit de voler un pain et qu'ils ont le droit de se construire une résidence de luxe sur la côte d'Azur. Le problème de ces droits est qu'il suffit d'avoir des droits pour être respectable, alors qu'ils ne sont même pas capable de garantir le droit fondamental: le droit de vivre, et inséparable du droit de vivre, le droit à une vie digne et remplie.

Les droits de l'homme (comme les autres droits) n'introduisent aucune responsabilité tout en permettant tous les abus. Tout le monde peut en effet les utiliser à sa guise pour justifier ses droits et, dans une société aussi individualiste que la nôtre, personne ne s'en prive, même si la démarche est souvent sincère.



Il est urgent de remplacer ces droits par des devoirs. Des devoirs introduisent une responsabilité et seuls ceux qui auront rempli leurs devoirs pourront prétendre être respectables et seront respectés. Cela implique de passer d'une philosophie de l'être à une philosophie de l'acte. Cela changera fondamentalement la donne de notre société et permettra de l'orienter dans une spirale constructive.

Tout comme la foi n'est pas d'assister à la messe, mais bien au contraire de pratiquer de manière active l'amour de son prochain, la société a un besoin urgent d'une charte des devoirs universels de l'homme qui place l'humanité et les hommes en face de leurs responsabilités. Ce qui est important n'est pas la foi d'un homme, mais ce que cette foi fait de cet homme. Dans cette perspective une charte de devoirs de l'homme est un bon moyen de renverser l'actuelle spirale destructive de notre société.