Ce qui compte pour les staliniens du PTB, c'est la ligne idéologique de leur chef Ludo Martens. Ils défendent aveuglément le nationalisme et les appareils des Etats qui se prétendent "communistes". Pour eux, toute critique est un "mensonge" provenant d'un "traitre à la solde de l'ennemi". Comme tous les staliniens, ils foutent bien de la vérité et des travailleurs... CHINE ET DROITS DES TRAVAILLEURS "QUESTION DE LA VIOLATION DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTÉS FONDAMENTALES, OÙ QU'ELLE SE PRODUISE DANS LE MONDE Exposé écrit*/ présenté par la Confédération internationale des Syndicats libres (CISL) Chine Les autorités de la République populaire de Chine ont continué à réprimer pendant l'année 2001, comme elles le font depuis plus de 10 ans, toute tentative de travailleurs visant à s'organiser pour défendre collectivement leurs intérêts. Plus de 30 militants syndicaux indépendants sont actuellement détenus en vertu des lois sur la sécurité de l'état, souvent pour le seul fait d'avoir protesté contre les salaires impayés et les faillites frauduleuses de leurs entreprises d'état. D'autres accomplissent des peines qui se montent parfois à plus de vingt ans de prison, pour avoir tenté d'organiser des syndicats indépendants. Non seulement leurs conditions de détention sont exécrables, mais ils sont aussi parfois soumis à la torture. En juillet 2001, le syndicaliste indépendant Zhang Shanguang, qui purge une peine de dix ans dans une usine-prison de la province du Henan, a été violemment battu et placé en cellule d'isolement après avoir fait circuler une pétition demandant l'arrêt de la torture et le changement de l'horaire de travail épuisant. Tout ceci se passe alors que la Chine, qui se targue d'avoir ratifié l'an passé le Pacte international des Droits économiques, sociaux et culturels, a assorti cette ratification d'une réserve portant sur une clause essentielle, celle précisément qui garantit la liberté syndicale. Cette attitude ne fait que confirmer le refus de la Chine de ratifier les Conventions fondamentales de l'OIT sur la liberté syndicale, nos. 87 et 98. La CISL appelle les membres de la Commission à insister auprès de la Chine pour qu'elle respecte les droits fondamentaux des travailleurs, tant en droit qu'en pratique. Elle met cependant en garde la communauté internationale contre l'érosion continue de ces droits dans le futur, suite aux déséquilibres économiques et aux tensions sociales que ne manquera pas de provoquer la récente adhésion de la Chine à l'Organisation Mondiale du Commerce." http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoca.nsf/TestFrame/c706bad65698a5fbc1256b760053a226?Opendocument CHINE ET OMC "Entrée de la Chine à l'OMC: les droits humains oubliés La prochaine conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) prévue du 9 au 13novembre devrait lancer le processus formel d'adhésion de la République populaire de Chine au sein de l'institution, sans que la question du respect des droits humains dans ce pays ne pèse d'un quelconque poids dans cette décision. Durant les quinze années de négociations d'adhésion de la Chine à l'OMC, et tout au long des 27000pages rédigées à cet égard, pas un mot, sauf d'évidentes clauses de style, sur les droits humains. Le «contrat» final d'adhésion, long de 800pages et qui devrait être accepté par les 142pays membres de l'institution, dont la Suisse, ne s'embarrasse d'ailleurs même plus de telles clauses de style. La situation des droits humains est pourtant catastrophique en Chine. Un seul exemple: entre avril et juillet de cette année, le gouvernement chinois a exécuté 1781personnes, ce qui correspond au nombre d'exécutions entre 1998 et 2000. De tels «records» ne semblent toutefois pas faire sourciller Mike Moore, directeur de l'OMC, qui se réjouissait encore récemment de l'attitude des pays membres de l'OMC qui avaient jugé la demande d'adhésion de la Chine «selon des critères relevant du commerce, et non des droits humains». L'adhésion de la Chine à l'OMC, si elle se confirme, comme cela semble devoir être le cas, ne laissera pas tout le monde indifférent. Pour Florian Rochat, directeur du Centre Europe-Tiers Monde (CETIM) à Genève, cela prouverait, si besoin est, «que l'OMC n'est décidément pas le lieu pour la promotion des droits économiques et sociaux»." http://www.amnesty.ch/f/if/ifamf/m0111f/chi.html CHINE ET IMPERIALISME "Tibet : histoire d'un pays volé et d'un peuple oublié vendredi 10 mai 2002, par Emmanuelle Vermylen Le 7 octobre 1950, quarante mille soldats chinois franchissent la frontière et envahissent le territoire tibétain, à l'époque grand comme 6 fois la France. Le régime chinois déclare « vouloir libérer le Tibet de l'impérialisme étranger et affirme qu'il fait partie de la Chine ». Mais le Tibet s'opposera résolument aux allégations chinoises. Il lance un appel à la communauté internationale…qui restera sans réponse. Le Dalaï-Lama est alors contraint de signer l'accord en 17 points, imposé par la Chine, qui oblige le Tibet à renoncer à sa souveraineté." http://www.amnestyinternational.be/doc/article.php3?id_article=489 "L'entrée de la Chine à l'OMC fera encore reculer les droits de la personne au Tibet Montréal, le 8 novembre 2001 : L'entrée de la Chine à l'OMC sapera encore davantage le développement du Tibet, notamment en matière de droits fondamentaux. Une libéralisation accélérée, sans mesures de protection sociale, renforcera les pressions sur l'économie et l'environnement du Tibet déjà fragiles. Elle ne réglera pas le problème de la répression et de l'intimidation qu'exercent de plus en plus violemment les forces d'occupation chinoises sur les Tibétains, eux-mêmes privés de tout moyen d'action. « Les Tibétains ont été exclus de toute négociation entourant l'accession de la Chine à l'OMC » explique Thubten Samdup, président du Comité Canada Tibet. (...) Les Tibétains craignent que les autorités de Beijing ne mettent à profit l'augmentation des investissements occidentaux qu'entraînera l'entente pour consolider leur emprise sur un territoire contesté et exploiter les ressources naturelles du Tibet. En chinois, Tibet se dit « Xizang », ce qui signifie « Trésor de l'Ouest ». Thubten Samdup accuse également le Canada d'endosser aveuglément la stratégie chinoise de « développement de l'Ouest », largement critiquée mais présentée par Beijing comme un moyen d'éviter « l'agitation sociale dans une zone de minorités ». La mission d'Équipe Canada en Chine en février 2001 mettait l'accent sur les possibilités qu'ouvre aux entreprises canadiennes le développement de l'Ouest. L'Agence canadienne de développement international (ACDI) verse actuellement des millions de dollars sous forme d'aide technique visant à accroître la capacité de la Chine d'exporter le pétrole et le gaz du Tibet vers les provinces de l'Est, industrialisées mais souffrant d'une carence énergétique. L'ACDI a aussi été fortement critiquée pour son soi-disant projet de réduction de la pauvreté au Tibet qui ne prend en compte ni l'avis du gouvernement tibétain en exil et ni les recommandations du Comité Canada Tibet. Selon les défenseurs des droits de la personne, ce projet vise en fait à accorder un avantage concurrentiel aux investissements privés canadiens. « L'entrée de la Chine à l'OMC menace le droit des Tibétains à l'autodétermination » poursuit Thubten Samdup. « Les ententes commerciales concernant des territoires contestés devraient être réglementées. Il est inacceptable que le Canada endosse en bloc la politique économique de la Chine au Tibet »." http://www.tibet.ca/francais/publications/press1108-01-fr.htm