Les news sur les
transports de déchets nucléaires
by Infonucléaire
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Les news sur les transports de
déchets nucléaires
BERLIN, 21 mars - Des opposants au transport de déchets nucléaires
ont détérioré des bureaux de la société de chemin de fer allemande Deutsche
Bahn à Berlin dans la nuit du mardi au mercredi, a indiqué la police. Les auteurs ont brisé 78 fenêtres et
inscrit sur les murs "sans train pas de Castor", du nom des
conteneurs de déchets nucléaires dont le transport entre la France et
l'Allemagne doit reprendre fin mars-début avril. L'annonce le 31 janvier dernier de la
reprise des convois a suscité la colère des militants anti-nucléaire qui ont
déjà manifesté leur opposition assez violemment: fin février ils avaient mis
le feu à deux véhicules appartenant à la Deutsche Bahn, tandis que la semaine
dernière ils avaient saboté la caténaire sur une ligne de train près de
Hanovre (nord-ouest). La date exacte du premier convoi de
déchets retraités rapatriés de la Hague (ouest de la France) vers le centre
de Gorleben depuis la suspension des transports à la suite d'un scandale de
contamination des conteneurs, en mai 1998, n'est pas encore connue. Mais Greenpeace affirme que le train
transportant les conteneurs spéciaux franchira la frontière allemande dans la
nuit du 26 au 27 mars. Feu vert pour 15 convois de combustibles
nucléaires vers La Hague en 2001 BERLIN, 20 mars - L'Office allemand de protection contre la
radioactivité (BfS) a autorisé mardi le transport de combustibles nucléaires
usés (MOX) des centrales nucléaires de Philippsburg et Biblis (sud-ouest)
vers le centre de retraitement français de La Hague, dans l'ouest de la
France. Au total, d'ici le 31 décembre, quinze
convois seront autorisés, selon l'Office, qui précise que les dates exactes
des transports doivent être décidées en accord avec les ministères régionaux
de l'Intérieur concernés. Ces transports ne seront pas effectués dans des
conteneurs allemands de type CASTOR, comme ceux qui devraient être utilisés
fin mars-début avril pour le rapatriement des déchets nucléaires allemands
retraités à La Hague vers le centre de stockage de Gorleben (nord), mais auront
lieu dans des conteneurs français, selon le BfS. La France avait posé comme condition à
l'envoi de nouveaux déchets allemands le rapatriement des déchets retraités à
La Hague. Les gouvernements français et allemand
ont décidé le 31 janvier dernier leur reprise qui aura lieu lundi 26 mars,
selon des militant anti-nucléaires français.
HANOVRE (Allemagne), 18 mars - Un câble électrique de la voie de chemin
de fer Brême-Hanovre (nord de l'Allemagne), que doivent emprunter
prochainement des convois de déchets nucléaires, a été endommagé dimanche, a
annoncé la police, qui attribue cet acte aux militants anti-nucléaires. Les convois de déchets nucléaires
allemands acheminés du centre de retraitement français de La Hague
(nord-ouest de la France) vers le centre de stockage de Gorleben (nord de
l'Allemagne) doivent reprendre fin mars-début avril. Déchets nucléaires: la mobilisation sera
moindre (renseignements intérieurs) HANOVRE (Allemagne), 18 mars - L'Office allemand de protection de la
Constitution (BfV, renseignements intérieurs) a indiqué dimanche tabler sur
une participation limitée de militants anti-nucléaires d'extrême gauche lors
de la reprise prochaine des transports de déchets nucléaires entre la France
et l'Allemagne. "Nous ne percevons pas les signes
d'une grande mobilisation comme en 1996 et 1997", lorsqu'un millier de
militants s'étaient livrés à des affrontements avec la police à Gorleben,
a-t-il poursuivi. A l'appui de ses estimations, M. Hesse
note aussi que le nombre de sabotages constatés sur les voies de chemins de
fer que doivent emprunter les convois a nettement baissé. "La moindre mobilisation des
militants d'extrême gauche s'explique avant tout par l'appel des Verts au
niveau national et le consensus pour la sortie du nucléaire", selon ce
responsable. Les Verts allemands ont adopté le 10
mars un compromis sur les manifestations contre les convois, prévoyant qu'ils
participeraient à des manifestations à "proximité" des transports
sans toutefois les bloquer. L'accord sur le renoncement progressif
à l'énergie nucléaire, conclu cet été par le gouvernement et les groupes
énergétiques, prévoit le rapatriement de tous les déchets envoyés aux usines de
retraitement française et britannique de La Hague et Sellafield. Les convois transportant des déchets
nucléaires sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par
des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de
dizaines de milliers de policiers. Le centre de Gorleben doit accueillir
le premier convoi de déchets retraités rapatriés de La Hague depuis la
suspension des transports à la suite d'un scandale de contamination de
conteneurs, en mai 1998. Nucléaire: journée d'action contre les
transports de déchets en Basse-Saxe HANOVRE (Allemagne), 17 mars - A moins d'une semaine et demie de la date
supposée de la reprise des transports de déchets nucléaires entre la France
et l'Allemagne, quelques centaines de personnes se sont rassemblées samedi en
Basse-Saxe (nord ouest) pour une journée d'action. A Splietau, des manifestants ont
rempli quelque 17.000 sacs de sable qui seront utilisés pour bloquer le
transports de déchets radioactifs en provenance de l'usine de retraitement de
La Hague (nord ouest de la France) vers le centre de stockage provisoire de
Gorleben. A Hanovre, Celle, Lueneburg et Uelzen,
les opposants au nucléaire avaient prévu de recueillir des signatures de
soutien, dans les zones piétonnes et les gares. Le centre de stockage de Gorleben doit
accueillir le premier convoi de déchets retraités rapatriés de La Hague
(ouest de la France) depuis la suspension des transports à la suite d'un
scandale de contamination de conteneurs, en mai 1998. En France, les opérations de transfert
des déchets vitrifiés de La Hague vers le terminal ferroviaire de Valognes
ont commencé jeudi. Nucléaire: plusieurs manifestations contre les
transports de déchets GORLEBEN (Allemagne), 16 mars - Une quarantaine de militants de Greenpeace
ont pénétré vendredi dans le centre de stockage nucléaire allemand de
Gorleben (nord), y occupant une tour pendant une dizaine d'heures après avoir
déployé une banderole appelant à l'arrêt des transports de déchets
nucléaires, a indiqué l'organisation écologiste. A Gorleben, sept militants avaient
dans un premier temps réussi à entrer dans l'enceinte du centre de stockage,
vers 06H00 (05h00 GMT), a précisé la police, ajoutant qu'ils avaient tous été
interpellés. Puis une vingtaine d'autres avaient à leur tour réussi à pénétrer
dans les lieux, franchissant le mur d'enceinte du centre de stockage grâce à
"une échelle spéciale", a précisé l'organisation écologiste. Une quinzaine a escaladé la tour de
surveillance du centre, haute de 30 mètres, pour y déployer une banderole proclamant
"Stop aux Castor", du nom des conteneurs de déchets radioactifs. Les derniers ont été délogés en milieu
d'après-midi par la police assistée de psychologues spécialement formés pour
ce genre d'actions. Certains avaient emporté avec eux des sacs de couchage et
de la nourriture, et se préparaient "à une longue occupation",
avait indiqué plus tôt une porte-parole de la police. A Goettingen, 500 personnes ont
protesté contre la reprise des transports de déchets nucléaires. Des
militants Verts, du parti communiste rénové (PDS) et de Greenpeace ont
dénoncé le compromis voté par les Verts samedi dernier, prévoyant qu'ils
participeraient à des manifestations à "proximité" des transports
sans toutefois les bloquer. Des militants anti-nucléaires ont par
ailleurs revendiqué l'incendie jeudi matin de trois véhicules de la compagnie
d'électricité hambourgeoise HEW, sur un terrain de la gare de Hambourg
(nord), pour protester contre la reprise des transports nucléaires. La police
criminelle de Hambourg a authentifié une lettre de revendication parvenue à
l'agence de presse allemande DPA. Le centre de stockage de Gorleben doit
accueillir le premier convoi de déchets retraités rapatriés de La Hague
(ouest de la France) depuis la suspension des transports à la suite d'un
scandale de contamination de conteneurs, en mai 1998. La date exacte de ce convoi n'est pas
encore connue mais Greenpeace affirme que le train transportant les
conteneurs spéciaux franchira la frontière allemande dans la nuit du 26 au 27
mars. Les opérations de transfert des
déchets vitrifiés de La Hague vers le terminal ferroviaire de Valognes (nord
de la France) ont commencé jeudi. Greenpeace assignée en référé: la Cogema
déboutée et condamnée CHERBOURG, 14 mars - La Cogema, qui avait assigné Greenpeace
en référé afin d'interdire toute entrave à l'arrivée imminente de combustible
nucléaire australien, a été déboutée et condamnée à produire les documents
réclamés par l'organisation écologiste. La Cogema devra donc fournir à
Greenpeace les "dispositions parapluie" prises entre la compagnie
et son client australien, ANSTO, le 15 octobre 1999, ainsi que les annexes à
la demande d'autorisation formulée à la direction de surveillance des
installations nucléaires (DSIN) du 2 février 2000, le tout sous peine de
100.000 F d'astreinte par document et par jour sous un délai de huit jours
maximum. Le calendrier de retraitement des
déchets australiens, réclamé par Greenpeace, n'a par contre pas été demandé
par le tribunal, la Cogema ayant fait la preuve de l'impossibilité de fournir
ce document, aucun calendrier n'existant officiellement. A l'origine, la Cogema et
Transnucléaire avaient assigné Greenpeace en référé afin d'interdire aux
membres de l'organisation écologiste de s'approcher à moins de 100 m des
convois de combustible australien et ce sous astreinte de 500.000 francs par
infraction constatée. Arrivée de déchets australiens: Greenpeace assigne
la Cogema en référé CHERBOURG, 14 mars - Greenpeace a déposé mercredi au tribunal
de Cherbourg un référé d'heure à heure à l'encontre de la Cogema pour
empêcher le débarquement des combustibles australiens à Cherbourg, a indiqué
Yannick Rousselet, porte-parole de Greenpeace à Cherbourg. Greenpeace considère l'arrivée des
déchets australiens comme illégale en s'appuyant sur des documents fournis
par la compagnie à l'occasion d'un référé mardi interdisant à l'organisation
écologiste de perturber l'arrivée de déchets australiens. Au vu de ces documents, l'avocat de
Greenpeace, Alexandre Faro, a indiqué que la Compagnie générale des matières
nucléaires est autorisée à transporter, recevoir et entreposer les combustibles
étrangers pendant le temps de retraitement, mais n'est nullement autorisée à
les retraiter. De plus, selon Greenpeace, le type de
combustible en arrivage d'Australie, composé d'uranium naturel enrichi à 23%,
"n'a jamais été retraité dans les usines Cogema à La Hague" et
celle-ci n'est pas en mesure techniquement d'en assurer actuellement le
retraitement. Mardi, la Cogema avait plaidé devant
le tribunal, qui statuait en référé, que l'autorisation utilisée pour le
retraitement est celle du décret de 1974 concernant une autorisation globale
de retraitement attribuée à la première usine de La Hague, UP2400, à l'arrêt
depuis 1998. Il avait aussi confirmé que
l'extension du décret aux autres usines UP2800 (à l'arrêt suite à des
problèmes techniques) et UP3 (en révision), n'a toujours pas été demandée par
la compagnie. La Cogema se trouve ainsi dans l'incapacité de respecter le
calendrier de retraitement des déchets australiens en l'absence de la
modification du décret de 1974. Greenpeace, tout comme le Comité de
réflexion et de lutte antinucléaire (CRILAN) qui a aussi assigné la Cogema en
référé le 20 mars, s'appuie sur la loi Bataille de 1991 interdisant le
stockage de déchets étrangers en France pour interdire le débarquement des
déchets australiens. Deux transports de déchets nucléaires auront
lieu cette année (Trittin) BERLIN, 13 mars - L'Allemagne va procéder à un deuxième
rapatriement de déchets nucléaires en provenance de l'usine de retraitement
de La Hague (France) en 2001, après un premier convoi prévu pour fin mars ou
début avril, a indiqué le ministre allemand de l'Environnement Juergen
Trittin dans un entretien à paraître mardi. "Le gouvernement allemand a un
accord avec les Français, pour que nous reprenions quelque 112 conteneurs de
déchets nucléaires" actuellement stockés à l'usine de La Hague "au
cours des dix prochaines années", précise M. Trittin dans un entretien
au quotidien Mannheimer Morgen. Cela correspond à deux transports par
an de quelque six conteneurs chacun, et cela aussi a été convenu avec Paris,
ajoute le ministre écologiste. Lundi, le ministre de l'Intérieur de
Basse-Saxe s'était prononcé contre un éventuel deuxième convoi de déchets
nucléaires cette année vers le centre de stockage de Gorleben (nord), en
raison des difficultés que provoque l'organisation de tels transports pour la
police. Les manifestants anti-nucléaires se
mobilisent par milliers à chaque passage de convoi. Les transports de déchets
radioactifs entre l'Allemagne et La Hague avaient été interrompus en mai
1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Les
gouvernements des deux pays ont décidé le 31 janvier leur reprise. La date exacte de la reprise des
convois vers l'Allemagne n'est pas encore connue. L'organisation écologiste
Greenpeace affirme que le train transportant les conteneurs spéciaux
franchira la frontière allemande dans la nuit du 26 au 27 mars. Greenpeace assignée en référé: le délibéré sera
rendu mercredi CHERBOURG, 13 mars - Le délibéré dans le cadre d'un référé
déposé par la Cogema demandant l'interdiction à Greenpeace de toute entrave à
l'arrivée imminente de combustible nucléaire australien qui doit être
retraité à La Hague sera rendu mercredi. La Compagnie générale des matières
nucléaires (Cogema) demande de "faire interdire à Greenpeace ainsi qu'à
toute personne se réclamant du mouvement Greenpeace de s'approcher à moins de
100 m des convois de combustible australien et ce sous astreinte de 500.000 F
par infraction constatée". Greenpeace avait exprimé dans un
communiqué son intention de contre-attaquer sur le terrain juridique en
demandant à la Cogema de produire l'ensemble des pièces qui prouvent la
légalité de l'importation imminente de déchets nucléaires australiens. La Cogema s'est engagée à produire ces
documents dont elle a déjà présenté une partie mardi. L'organisation écologiste affirme que
"les installations de La Hague ne possèdent pas actuellement les
autorisations pour retraiter ce type de combustible ni pour conditionner les
déchets en résultant". Vendredi, la Cogema avait annoncé dans
un communiqué que du "combustible nucléaire usé" en provenance
d'Australie sera retraité et conditionné par l'usine de La Hague, avant
d'être renvoyé en Australie "pour entreposage et stockage définitif". La Basse-Saxe refuse un éventuel 2ème convoi de
déchets nucléaires en 2001 HANOVRE (Allemagne), 12 mars - Le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe
s'est prononcé lundi contre un éventuel deuxième convoi de déchets nucléaires
cette année vers le centre de stockage de Gorleben (nord), en raison des
difficultés que provoque l'organisation de tels transports pour la police. Heiner Bartling a indiqué à Hanovre
(nord) qu'il partait du principe que le rapatriement de déchets vitrifiés en
provenance du centre de retraitement français de La Hague, prévu pour fin
mars-début avril vers Gorleben, serait le seul de l'année. En raison de la forte charge que cela
représente pour la police, dont la région est responsable, un deuxième
transport ne serait pas supportable, a-t-il estimé. Les manifestants
anti-nucléaires se mobilisent par milliers à chaque passage de convoi. Les transports de déchets radioactifs
entre l'Allemagne et La Hague avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs..
Les gouvernements des deux pays ont décidé le 31 janvier leur reprise. La date exacte de la reprise des
convois vers l'Allemagne n'est pas encore connue. L'organisation écologiste
Greenpeace affirme que le train transportant les conteneurs spéciaux
franchira la frontière allemande dans la nuit du 26 au 27 mars. Il reste à rapatrier de La Hague
l'équivalent de 15 convois de 6 conteneurs chacun. Greenpeace assigné en référé avant l'arrivée de
déchets nucléaires à La Hague CHERBOURG, 11 mars - La Cogema a assigné en référé
l'organisation écologiste Greenpeace mardi devant le TGI de Cherbourg
(Manche) afin d'éviter toute entrave à l'arrivée imminente de combustible
nucléaire australien qui doit être retraité à La Hague, a-t-on appris
dimanche auprès de Greenpeace. "Greenpeace contre-attaque sur le
terrain juridique et demande à Cogema de produire l'ensemble des pièces qui
prouvent la légalité de l'importation imminente de déchets nucléaires
australiens", a indiqué l'organisation, qui affirme que "les
installations de La Hague ne possèdent pas actuellement les autorisations
pour retraiter ce type de combustible ni pour conditionner les déchets en
résultant". Vendredi, la Cogema avait annoncé dans
un communiqué que du "combustible nucléaire usé" en provenance
d'Australie arriverait "la semaine prochaine" dans le port de Cherbourg
pour être retraité dans l'usine de La Hague Le combustible usé sera retraité et
conditionné par l'usine de La Hague, avant d'être renvoyé en Australie
"pour entreposage et stockage définitif", avait alors expliqué la
Cogema. Transports nucléaires: les Verts votent un
compromis sur les manifestations STUTTGART (Allemagne), 10 mars - Les Verts allemands ont adopté samedi un
compromis sur les manifestations contre les transports de déchets nucléaires
entre la France et l'Allemagne, prévoyant qu'ils participeraient à des
manifestations à "proximité" des transports sans toutefois les
bloquer. "Nous ne serions pas crédibles si
nous nous tournions contre notre propre politique de sortie du
nucléaire", souligne encore le texte qui ajoute que "la France ne
doit pas devenir les toilettes nucléaires de l'Allemagne". Le texte, préparé par la direction du
parti, a été adopté à une grande majorité à l'issue d'un long débat entre les
750 délégués réunis en congrès. Il met un terme à la polémique qui avait
empoisonné pendant des semaines le parti, certains responsables régionaux ayant
annoncé qu'ils participeraient aux manifestations visant à empêcher la
reprise des transports de déchets nucléaires entre l'Allemagne et l'usine de
retraitement de La Hague (France). "On ne jette pas ses ordures
devant la porte du voisin. Nous autorisons les transports quand ils sont
nécessaires", a souligné le ministre de l'Environnent Juergen Trittin
pendant le débat. Des militants ani-nucléaires sabotent la
caténaire d'une ligne ferroviaire HANOVRE (Allemagne), 9 mars - Des militants anti-nuclaires ont saboté
dans la nuit la caténaire sur une ligne de train près de Hanovre (nord), pour
protester contre la prochaine reprise des convois de déchets entre la France
et l'Allemagne, a indiqué vendredi la police des frontières. A Dannenberg (nord-ouest), cinq
organisations écologistes, BBU, BUND, DNR, Greenpeace et NABU, ont appelé à
protester sans violence contre les transports nucléaires qui devraient
commencer dans un peu plus de deux semaines. Le convoi prévu à la fin mars entre La
Hague et Gorleben (nord-ouest) déclenche une "avalanche de transports de
déchets nucléaires allemands vers la France et la Grande-Bretagne",
ont-ils estimé. Les transports des convois de déchets
entre l'Allemagne et le centre de retraitement français de La Hague avaient
été interrompus en mai 1998,à la suite d'un scandale de contamination de conteneurs..
Leur reprise a été décidée le 31 janvier dernier. Arrivée prochaine de combustible nucléaire
australien "usé" à La Hague CHERBOURG, 9 mars - Du "combustible nucléaire usé"
en provenance d'Australie arrivera "la semaine prochaine" dans le
port de Cherbourg pour être retraité dans l'usine de La Hague, a annoncé
vendredi la Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema) dans un
communiqué. Le contrat entre la Cogema et l'Ansto,
le premier de l'entreprise française avec un opérateur australien, prévoyait
quatre transports, dont un de 308 éléments a déjà eu lieu entre novembre 1999
et janvier 2000. Le combustible usé sera retraité et
conditionné par l'usine de La Hague, avant d'être renvoyé en Australie
"pour entreposage et stockage définitif", explique la Cogema. "Ce transport de combustible usé
entre dans le cadre des transports régulièrement organisés entre la France et
les pays clients de Cogema", conclut l'entreprise. Occupation d'une grue par des militants de
Greenpeace: 25 interpellations DANNENBERG (Allemagne), 8 mars - 25 militants de l'organisation écologiste
Greenpeace ont été interpellés par la police à l'issue de l'occupation d'une
grue destinée au chargement de conteneurs de déchets nucléaires, jeudi matin
à Dannenberg (nord-ouest). Selon la police, quelques manifestants
qui protestaient contre la prochaine reprise des convois entre la France et
l'Allemagne avaient investi la grue au petit matin et étaient parvenus à
dessiner un grand "X" sur l'engin. Les militants devraient être relâchés
après vérification de leur identité, a précisé la police. La date exacte du premier convoi de
déchets retraités vers l'Allemagne n'est pas connue, mais Greenpeace affirme
qu'il arrivera à la frontière allemande dans la nuit du 27 mars. Les déchets
vitrifiés rapatriés doivent être entreposés au centre de stockage de
Gorleben, près de Dannenberg. Les transports des convois de déchets
entre l'Allemagne et le centre de retraitement français de La Hague avaient
été interrompus en mai 1998, à la suite d'un scandale de contamination de
conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31 janvier dernier. Trois manifestants de Greenpeace condamnés à
5.000 F d'amende CHERBOURG, 6 mars - Trois militants allemands de Greenpeace
qui s'étaient opposés au transport de Mox ont été condamnés, mardi, par le
tribunal correctionnel de Cherbourg, à 5.000 F d'amende chacun pour
"pénétration et circulation irrégulière sur une voie ferrée", a-t-on
appris de source judiciaire. Les trois prévenus ont été relaxés de
l'accusation de "dégradation volontaire" et de "mise en danger
de la vie d'autrui". Le substitut du procureur avait
demandé un mois de prison avec sursis et 5.000 F d'amende pour chacun des
prévenus tandis que l'avocat de Greenpeace, maître Alexandre Faro, avait
demandé la relaxe. Les trois militants allemands, deux
hommes originaires de Leipzig (Est de l'Allemagne) et une femme originaire de
Hambourg (Nord de l'Allemagne), s'étaient opposés mi-janvier au transport de
Mox (mélange d'uranium appauvri et de plutonium) à destination du Japon, et
avaient été mis en examen pour "mise en danger de la personne humaine,
destruction de biens publics et obstruction à la circulation ferroviaire". Ils avaient été interpellés alors
qu'ils se trouvaient sur la voie ferrée menant au terminal de la gare
maritime de Cherbourg, à proximité d'un mur en parpaings bétonnés construit
sur les rails afin de protester contre le transport de Mox. Mardi en début d'après-midi, une
soixantaine de militants de Greenpeace avaient manifesté sur les rails de
l'entrée ferroviaire de la gare maritime de Cherbourg. Les militants,
habillés en tenue blanche et portant des drapeaux noirs et jaunes arborant le
sigle du nucléaire, s'étaient positionné tous les dix mètres sur les rails de
l'entrée ferroviaire. Greenpeace entendait ainsi
"réaffirmer son message d'opposition au retraitement et à tous les
transports inutiles et dangereux que ces opérations génèrent", rappelant
que "le mois de mars verra l'arrivée du (navire) +Bouguenais+ chargé de
nouveaux déchets australiens et la reprise des échanges
franco-allemands", selon un communiqué de l'organisation écologiste. Manifestation de 60 militants de Greenpeace à
Cherbourg CHERBOURG, 6 mars - Une soixantaine de militants de
Greenpeace ont pris position mardi sur les rails de l'entrée ferroviaire de
la gare maritime de Cherbourg pour protester notamment contre la comparution
de trois d'entre eux devant le tribunal correctionnel. Un grand drapeau blanc sur lequel est
écrit "non au transport nucléaire" a notamment été placé sur la
voie, à l'endroit même où Greenpeace avait construit un mur lors de la
campagne d'opposition au départ du Mox (mélange d'uranium appauvri et de
plutonium) vers le Japon en janvier. Greenpeace entend ainsi
"réaffirmer son message d'opposition au retraitement et à tous les
transports inutiles et dangereux que ces opérations génèrent", rappelant
que "le mois de mars verra l'arrivée du (navire) +Bouguenais+ chargé de
nouveaux déchets australiens et la reprise des échanges
franco-allemands", selon un communiqué de l'organisation écologiste. Les trois militants allemands, deux
hommes originaires de Leipzig (est de l'Allemagne) et une femme originaire de
Hambourg (nord), doivent comparaître mardi, à partir de 17h00, devant le
tribunal correctionnel de Cherbourg. Ils s'étaient opposés mi-janvier au
transport de Mox à destination du Japon et avaient été mis en examen pour
"mise en danger de la personne humaine, destruction de biens publics et
obstruction à la circulation ferroviaire".
PISSELBERG (Allemagne), 4 mars - Trente-neuf opposants à la reprise des
transports de déchets nucléaires ont été interpellés dans la nuit de samedi à
dimanche et placés en détention provisoire parce qu'ils refusaient d'évacuer
les voies de chemins de fer qu'ils occupaient à Pisselberg (nord-ouest), a
indiqué la police dimanche. Dans l'après-midi de samedi, un
premier rassemblement de 150 personnes sur ces mêmes voies avait été dispersé
par la police, a-t-on appris de même source. Actions d'opposants aux transports de déchets
nucléaires UELZEN (Allemagne), 3 mars - Environ 400 personnes ont manifesté dans
la journée de samedi à Uelzen, en Basse-Saxe (nord-ouest) contre la reprise
du transport de déchets nucléaires vers l'Allemagne, selon la police. Actions d'opposants aux transports de déchets
nucléaires UELZEN (Allemagne), 3 mars - Environ 400 personnes ont manifesté dans
la journée de samedi à Uelzen, en Basse-Saxe (nord-ouest) contre la reprise
du transport de déchets nucléaires vers l'Allemagne, selon la police. La date execte de ce premier convoi
n'est pas connue mais l'organisation écologiste Greenpeace affirme qu'il
arrivera à la frontière allemande dans la nuit du 27 mars. Ce convoi devrait partir quelques
jours plus tôt de La Hague, ajoute Greenpeace, qui affirme tenir ses
informations d'employés de la société de transport. Les transports des convois de déchets
radioactifs en Allemagne avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un
scandale de contamination de conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31
janvier à l'issue d'un sommet franco-allemand informel. Actions d'opposants au nucléaire sur le
parcours des transports de déchets DARMSTADT (Allemagne), 1er mars - Des militants anti-nucléaires ont mené
jeudi des actions sur les voies ferrées qui doivent être empruntées fin
mars-début avril par les convois de déchets nucléaires, lors de la reprise
des transports entre le centre de retraitement de La Hague (ouest de la
France) et l'Allemagne, a indiqué la police. Pour le "jour X" de reprise
des transports, qui n'a pas été révélé officiellement, le Comité de lutte
anti-nucléaire, lequel rassemble les différents mouvements d'opposants, a
annoncé jeudi que 4.200 personnes s'étaient déclarées prêtes à faire des
"sit-in" sur les rails de la voie ferrée à Lueneburg (nord-ouest). Selon un porte-parole français de
l'organisation écologiste Greenpeace, Yannick Rousselet, le premier convoi de
déchets vitrifiés retraités vers le centre de stockage allemand de Gorleben
devrait arriver à la frontière allemande dans la nuit du 27 mars. Mais le
convoi devrait partir quelques jours plus tôt de La Hague, ajoute Greenpeace,
qui affirme tenir ses informations d'employés de la société de transport. Le porte-parole du ministère régional
de l'Intérieur de Basse-Saxe (nord-ouest) n'a pas confirmé jeudi le choix de
cette date, se contentant de répéter que le transport aurait lieu dans la
dernière semaine de mars ou la première d'avril. Jeudi également, une centaine de
manifestants de l'organisation écologiste Greenpeace se sont rassemblés à la
gare de triage de Dannenberg, à proximité du centre de stockage de déchets
nucléaires de Gorleben (nord-ouest). Les manifestants ont déployé une chaîne
humaine en forme de "X". Les transports des convois de déchets
radioactifs en Allemagne avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un
scandale de contamination de conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31
janvier. Deux manifestations contre le transport de
déchets nucléaires en Allemagne DAHLENBURG (Allemagne), 24 fév - Deux manifestations contre les transports
de déchets nucléaires ont eu lieu samedi à Dahlenburg (nord-ouest) et Kehl
(sud-ouest), réunissant respectivement 500 et 25 personnes, selon la police. A Dahlenburg, qui se trouve non loin
du centre de stockage de Gorleben (nord-ouest), 500 personnes ont défilé
pacifiquement dans les rues. Un groupe de 140 personnes s'est toutefois assis
sur les rails, bloquant les voies de chemins de fer pour quelque temps. A la
demande de la police, ils ont cependant quitté les lieux. Dans la gare de Kehl, près de
Strasbourg, environ 25 manifestants se sont également assis sur les voies
pour bloquer le départ d'un train en provenance de Karlsruhe pour Paris.
Après 20 minutes, ils ont cessé leur mouvement pacifiquement. Les transports des convois de déchets
radioactifs en Allemagne avaient été interrompus en mai 1998, à la suite d'un
scandale de contamination de conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31 janvier
à l'issue d'un sommet franco-allemand informel. Un
premier convoi de déchets vitrifiés doit rejoindre fin mars-début avril
Gorleben, en provenance de l'usine française de retraitement de La Hague
(ouest). Les Allemands pour une reprise des transports
nucléaires dans le calme (sondage) BERLIN, 24 fév - La grande majorité des Allemands
souhaitent que la reprise du transport des déchets nucléaires prévue au
printemps entre l'usine de retraitement française de La Hague et l'Allemagne
se déroule dans le calme, selon un sondage publié samedi par le quotidien
Bild. 74% des Allemands souhaitent un tel
scénario, alors que les convois transportant des déchets nucléaires sont
traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par des milliers de
militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de dizaines de
milliers de policiers. Cependant, selon ce sondage réalisé
par l'institut dimap auprès de 1.1000 personnes pour Bild et la télévision
publique régionale MDR, seulement 23% des Allemands refusent que des
manifestations aient lieu. Les transports de tous les convois de
déchets radioactifs en Allemagne avaient été interrompus en mai 1998, à la
suite d'un scandale de contamination de conteneurs. Leur reprise a été décidée le 31
janvier à l'issue d'un sommet franco-allemand informel. Les leaders nationaux des Verts, dont
le ministre de l'Environnment Juergen Tritin, n'ont eu de cesse depuis de
souligner la "responsabilité" qu'avait l'Allemagne de rapatrier ses
déchets nucléaires retraités à l'étranger, au risque de s'opposer à la
"base" et aux responsables régionaux du parti. Arrivée au Japon d'un stock de déchets
nucléaires retraités en France TOKYO, 20 fév - Un cargo britannique transportant un
stock de résidus nucléaires vitrifiés retraités en France est arrivé mardi au
Japon après un voyage de deux mois, a annoncé la fédération des Compagnies
électriques nippones. Le Pacific Swan a accosté à la mi-journée dans le port de
Mutsu-ogawara, dans la préfecture d'Aomori, à 550 km au nord de Tokyo. Cette arrivée "n'a semble-t-il
pas provoqué de trouble", a indiqué un porte-parole de la fédération,
Kaoru Yoshida, faisant référence à d'éventuelles manifestations
d'associations anti-nucléaires. Les déchets vitrifiés, répartis en 192
conteneurs, ont été retraités par la société française COGEMA dans son usine
de La Hague, dans le nord-ouest de la France. Ils ont pris la mer en décembre dans
le cadre des contrats de retraitement des combustibles usés japonais conclus
en 1977 et 1978 entre les compagnies électriques japonaises, la COGEMA et la
société britannique BNFL. Les retours de résidus vitrifiés vers le Japon ont
débuté en 1995 et le stock arrivé mardi est le sixième et le plus important
jusqu'à présent, a indiqué M. Yoshida. Ces transports sont à chaque fois dénoncés
par des associations anti-nucléaires, dont Greenpeace, selon lesquelles
ils présentent des dangers pour l'environnement et les pays au large desquels
naviguent les navires. Une association japonaise, le Centre
d'information des Citoyens sur le nucléaire, a indiqué qu'il envisageait
de manifester sur le port mardi après-midi et mercredi. La cargaison du navire sera débarquée
mercredi pour être entreposée dans des installations appartenant à Japan
Nuclear Fuel (JNF), chargé du recyclage, à Rokkasho. JNF y construit
actuellement, avec la coopération de la COGEMA, une usine de retraitement qui
devrait entrer en service en 2005. Le Japon, qui ambitionne de porter le
nombre des réacteurs en service à plus de 60 en 2010 contre 51 actuellement,
est confronté à un problème aigu de traitement des déchets. JNF avait indiqué en décembre que près
de 9.000 tonnes de combustible usé étaient stockées dans les centrales
nucléaires de l'archipel, dont plusieurs arrivent à saturation. ------> L'accident
de Monju (1995) ------> Enseignement à tirer de l'accident du 11 mars 1997 survenu à
Tokaï-Mura (Japon) ------> Tokaï-Mura
1999
BRUXELLES, 20 fév - Le troisième transport de déchets
nucléaires belges retraités à l'usine de la COGEMA à La Hague (nord-ouest de
la France) est arrivé dans la nuit de lundi à mardi en Belgique, a annoncé
l'Organisme national belge des déchets radioactifs et des matières fissiles
(ONDRAF). L'emballage contenant les déchets a
rejoint le bâtiment de stockage du site de Belgoprocess à Dessel (nord-est de
la Belgique) et sera déchargé dans les semaines à venir, selon le communiqué. L'organisation écologiste Greenpeace
avait introduit un recours en justice, en référé, pour faire déclarer illégal
ce transport, arguant notamment qu'il était impossible de connaître l'origine
exacte des déchets nucléaires retraités. La Cour d'appel de Bruxelles a
rejeté lundi soir cette demande. Il s'agit du troisième transport de
déchets nucléaires belges retraités en France sur les quinze voyages
programmés sur une dizaine d'années. Le premier avait eu lieu en avril, le
second en novembre. Le Premier ministre belge, le libéral
flamand Guy Verhofstadt, avait donné son feu vert à ces retours en novembre
1999, lors d'une visite bilatérale à Paris. Les combustibles les plus radioactifs,
provenant des centrales nucléaires belges de Doel (nord) et Tihange
(sud), ont été retraités depuis les années 1970 à La Hague. Manifestation contre les transports de déchets
nucléaires BERLIN, 18 fév - Environ 2.000 militants anti-nucléaire ont manifesté dans le
calme dimanche après-midi à Ahaus (ouest) où se trouve un centre de
stockage, contre la reprise du transport des déchets nucléaires, a-t-on
appris de source policière. Les manifestants ont réclamé l'arrêt
de ces transports mais aussi "la fin de la production de déchets
nucléaires". Après une longue pause, un premier
convoi de déchets vitrifiés doit rejoindre fin mars-début avril un autre
centre de stockage à Gorleben (nord-ouest), en provenance de l'usine
française de retraitement de La Hague (ouest). Les militants anti-nucléaire
ont promis de bloquer ce convoi. Dans la nuit de samedi à dimanche, un
attentat a été commis contre la ligne de chemin de fer menant au centre de
Gorleben (nord-ouest), a annoncé un porte-parole des chemins de fer allemand. Des inconnus ont ôté des morceaux de
rails sur la voie, ce qui aurait pu entraîner un déraillement de train. Mais
un cheminot a remarqué les dégâts et a réussi à freiner avant d'atteindre la
portion endommagée. Personne n'a été blessé. Peu auparavant, la compagnie allemande
des chemins de fer, la Deutsche Bahn, avait reçu un appel anonyme prévenant
de l'attentat. Opposé à la reprise des transports de
déchets nucléaires, l'un des responsables du groupe parlementaire Vert, Rezzo
Schlauch, a vivement condamné cet attentat "criminel et sournois, qui a
mis en danger la vie d'êtres humains", dans un entretien au quotidien BZ
à paraître lundi. Depuis les années 80, les voies de
chemins de fer ont souvent été la cible des militants anti-nucléaire. Transports nucléaires : une responsable des
Verts propose sa médiation BERLIN, 13 fév - La présidente du groupe parlementaire des
Verts au Bundestag (chambre des députés), Kerstin Mueller, a proposé mardi de
jouer un rôle de médiateur entre policiers et manifestants à l'occasion de la
reprise prévue fin mars des transports de déchets nucléaires entre la France
et l'Allemagne. Les militants antinucléaires se
préparent à accueillir dans le tumulte le convoi de déchets vitrifiés qui
doit rejoindre fin mars-début avril le centre de stockage de Gorleben (nord),
en provenance de l'usine de retraitement de déchets nucléaires de La Hague
(France). Ce sera le premier transport depuis
l'arrêt en mai 1998 de tous les convois de déchets radioactifs en Allemagne,
suite à un scandale de contamination de conteneurs. Les hauts responsables nationaux des
Verts n'ont eu de cesse de souligner, depuis l'annonce fin janvier de la
reprise de ces convois, la "responsabilité" qu'avait l'Allemagne de
rapatrier ses déchets nucléaires retraités à l'étranger, au risque de
s'opposer à la "base" et aux responsables régionaux du parti.
BERLIN, 2 fév - Unie pour défendre la reprise des convois
de déchets radioactifs entre la France et l'Allemagne annoncée mercredi, la
direction des Verts fait face à la rébellion des militants qui jugent leur
credo anti-nucléaire sacrifié sur l'autel du pouvoir. L'accord sur le renoncement progressif
à l'énergie nucléaire, conclu dans la douleur l'été dernier par le
gouvernement social-démocrate/écologiste et les groupes énergétiques, prévoit
le rapatriement de tous les déchets envoyés aux usines de retraitement française
et britannique de La Hague et Sellafield. Depuis quelques jours, les
responsables écologistes montent au créneau pour le rappeler et défendre la
ligne gouvernementale, dans l'espoir de faire accepter à la base ces
transports comme un mal nécessaire, une étape inéluctable avant l'abandon de
l'atome civil. "On ne peut pas manifester contre
une loi qu'on a soi-même fait passer", insistait l'un des responsables
du groupe parlementaire Vert, Rezzo Schlauch, vendredi. "Les Verts y
perdraient leur crédibilité", renchérissait le co-président du parti,
Fritz Kuhn. Les militants anti-nucléaire, qui
n'ont cure de ces appels, se préparent pourtant à accueillir dans le tumulte
le convoi de déchets vitrifiés qui doit rejoindre fin mars-début avril le
centre de stockage de Gorleben (nord), en provenance de La Hague. Ce sera le
premier transport depuis l'arrêt en mai 1998 de tous les convois de déchets
radioactifs en Allemagne, suite à un scandale de contamination de conteneurs. Des manifestations sont annoncées de
part et d'autre du Rhin. En Allemagne, un grand rassemblement anti-nucléaire
est toujours prévu près du centre de stockage de Ahaus (ouest) le 18 février,
même si un convoi de déchets de la centrale de Neckarwestheim (sud) qui
devait rallier Ahaus fin mars a été annulé. A Gorleben, les militants
préparent les banderoles et les pancartes. En France, le réseau "Sortir du
nucléaire", qui réunit 613 associations et revendique 10.000 adhérents,
a appelé samedi dernier ses adhérants à bloquer le transport pour Gorleben.
Et de vives protestations sont à prévoir pour le cas où les centrales
allemandes enverraient de nouveaux déchets à La Hague. Au sommet des Verts allemands, un
débat fait rage sur l'opportunité de manifester. Juergen Trittin a appelé les
militants écologistes à ne pas livrer la même guérilla que dans le passé. Il
a même adressé une lettre en ce sens à la direction des Verts de Basse-Saxe,
l'Etat régional où se trouve Gorleben. "Il n'aurait pas dû
l'écrire", a estimé la présidente régionale du parti, Heidi Tischmann.
Il y a selon elle "suffisamment" de raisons de continuer à
protester contre l'énergie nucléaire, que l'accord gouvernemental avec les
exploitants n'a pas rendue "moins dangereuse". C'est bien là l'avis des nombreux
militants Verts qui ne digèrent pas qu'on ait repoussé à 2021 la fermeture de
la dernière centrale nucléaire allemande. Ils acceptent encore moins que
leurs propres dirigeants leur déconseillent de manifester, alors que les
banderoles et les sit-in sont ancrés au plus profond de la tradition de ce
parti contestataire, né il y a vingt ans du mouvement pacifiste et de la
lutte contre l'énergie atomique. Les anti-nucléaires prêts à bloquer les convois
entre l'Allemagne et la France METZ, 1er fév - Les activistes anti-nucléaires français et
allemands sont prêts à "mettre la pression, sous la forme d'actions
pacifistes de blocage des convois" nucléaires entre l'Allemagne et la
France dont la reprise a été annoncée mercredi soir, a déclaré jeudi un
mouvement anti-nucléaire. Greenpeace et le Crilan dénoncent la reprise
des transports nucléaires PARIS, 1er fév - Les écologistes de Greenpeace et du
Crilan ont dénoncé jeudi la reprise des transports nucléaires dans les deux
sens entre la France et l'Allemagne annoncée mercredi soir à l'issue d'un
sommet franco-allemand. Juergen Trittin salue la reprise des transports
de déchets nucléaires BERLIN, 1er fév - Le ministre allemand de l'Environnement,
l'écologiste Juergen Trittin, a salué jeudi la reprise des transports de
déchets nucléaires dans les deux sens entre la France et l'Allemagne,
annoncée mercredi soir à l'issue d'un sommet franco-allemand informel. Le ministre Vert Trittin appelle à ne pas
bloquer les convois de déchets BERLIN, 30 jan - Le ministre allemand de l'Environnement,
l'écologiste Juergen Trittin, a appelé les membres de son parti à renoncer à
manifester contre les transports de déchets nucléaires retraités à La Hague
(France) et allant vers le centre de stockage de Gorleben (nord), dans une
lettre parue mardi. Le chef de file de la branche la plus
radicale des Verts allemands ("Fundis") a insisté sur le fait que
les conditions juridiques et politiques étaient réunies pour accepter ce
transport. Des manifestations seraient par conséquent "politiquement
inappropriées", a-t-il estimé. Le conseil de direction des Verts
allemands avait également appelé, le 22 janvier dernier, les membres du parti
à ne pas soutenir les manifestations contre les transports de déchets
nucléaires, si celles-ci contredisent l'accord sur l'abandon de l'énergie
nucléaire en Allemagne conclu en juin dernier. Les convois transportant des déchets
nucléaires sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par
des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de
dizaines de milliers de policiers. Les premiers convois de déchets
nucléaires en Allemagne, interrompus depuis 1998, devraient reprendre au
printemps. Le gouvernement régional contre un convoi à
Ahaus (ouest) DUESSELDORF (Allemagne), 15 jan - La coalition rouge-verte au pouvoir dans
l'Etat régional de Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest de l'Allemagne) a
exprimé lundi son opposition à la reprise prévue des convois de déchets
nucléaires vers le centre de stockage d'Ahaus (ouest). Le chef du groupe parlementaire des
sociaux-démocrates (SPD) du Land, Edgar Moron, a de son côté émis de vives
critiques à l'encontre de Berlin et de l'Etat régional du Bade-Wurtemberg
(sud-ouest), où se trouve la centrale de Neckarwestheim, dont les déchets
sont exportés à Ahaus. Selon M. Moron, ces deux instances
n'ont pas fait le nécessaire pour que les déchets restent à Neckarwestheim,
dans un centre provisoire de stockage et ne soient par conséquent pas
exportés à Ahaus. En juin 2000, lors de l'accord atteint
entre le gouvernement allemand et les industriels sur la sortie de
l'Allemagne du nucléaire, les compagnies énergétiques allemandes s'étaient
engagées à mettre en place un centre de stockage auprès de chaque réacteur.
HITZACKER (Allemagne), 15 jan - Un pont de chemin de fer par lequel
doivent transiter les convois de déchets nucléaires à destination du centre
de stockage de Gorleben (nord) a été rouvert lundi matin, ont indiqué les
autorités régionales. L'obstruction de ce pont, en
Basse-Saxe, qui était en travaux, était l'un des arguments avancés par les
autorités allemandes pour expliquer que les déchets vitrifiés retraités à
l'usine française de La Hague n'aient pas encore été rapatriés en Allemagne. Un premier train a franchi le pont
lundi matin vers 06H00 locales (05H00 GMT), sous la surveillance de
garde-frontières. "Du point de vue des chemins de
fer, il n'y a plus d'obstacle au transport de déchets prévu pour la fin mars
sur les rails qui mènent à Dannenberg", près de Gorleben, a indiqué un
porte-parole de la Deutsche Bahn, Norbert Giersdorff. Des militants anti-nucléaire ont
annoncé une manifestation de protestation pour dimanche. Le pont, construit en 1874 et qui
surplombe la Jeetzel, est classé monument historique. Les militants
anti-nucléaires avaient porté plainte contre les travaux de modernisation,
pour empêcher le passage de nouveaux convois vers Gorleben. La plainte avait
été rejetée par la cour d'appel administrative de Basse-Saxe. La société d'exploitation du centre de
stockage de Gorleben avait largement participé au financement des travaux du
pont. Les convois de déchets radioactifs,
suspendus en mai 1998 en raison d'un scandale de contamination, avaient été
de nouveau autorisés en janvier 2000 pour les transports inter-Allemagne et
en septembre pour les convois hors du pays. Un convoi est prévu "fin
mars-début avril" de La Hague vers Gorleben. Manif anti-nucléaire contre la reprise des
convois de déchets nucléaires AHAUS (Allemagne), 4 jan - Les militants anti-nucléaires de la
région de Ahaus (ouest), où se trouve un centre de stockage de déchets, ont
annoncé jeudi l'organisation d'une grande manifestation le 18 février pour
protester contre la reprise prévue des convois de déchets vers ce centre. Reprise des convois de déchets nucléaires en
Allemagne en mars BERLIN, 3 jan - Les convois de déchets nucléaires en
Allemagne, interrompus depuis 1998, devraient reprendre en mars avec le
transport de déchets d'une centrale allemande vers le centre de stockage de
Ahaus (ouest), selon le ministère de l'Intérieur de Rhénanie du
Nord-Westphalie. Départ de Valognes d'un convoi de déchets
nucléaires belges VALOGNES, 16 nov - Un convoi de déchets nucléaires belges a
quitté jeudi le terminal ferroviaire de la Compagnie générale des matières
nucléaires (COGEMA) à Valognes (Manche), à destination de Dessel (Belgique),
a constaté l'AFP. Le gouvernement belge avait décidé fin
1999 de délivrer les autorisations pour trois transports de déchets
vitrifiés. Le 4 avril, un premier transport a eu lieu en direction de la
Belgique. D'après le planning, un troisième transport est prévu au premier
trimestre 2001. Comme pour le premier transport en
avril dernier, le château sera déchargé du wagon et placé sur un véhicule
routier pour rejoindre le bâtiment spécifique d'entreposage sur le site de
Belgoprocess à Dessel. Ce retour est le deuxième des quinze
voyages programmés sur une dizaine d'années en direction de la Belgique. Les
combustibles les plus radioactifs, provenant des centrales nucléaires belges
de Doel et Tihange, ont été retraités depuis les années 1970 à La Hague. Autorisation du transport de résidus vitrifiés
provenant de l'usine plutonium de La Hague Le BfS, l'Office fédéral de protection
contre la radioactivité, vient d'autoriser un transport de déchets résidus
vitrifiés provenant de l'usine plutonium de La Hague vers l'entrepôt
intermédiaire de Gorleben (Allemagne, Wendland) pour le printemps 2001. Le
gouvernement français avait demandé des preuves plus définitives de la
volonté du gouvernement allemand de reprendre les déchets provenant du
processus du "retraitement" des déchets allemands dans l'usine de
la COGEMA à La Hague. Vu que le pont au Wendland sur lequel un tel transport
doit passer ne sera pas assez stable avant mars 2001, et vu que le
gouvernement français insiste sur sa revendication, le premier de ces
transports se fera le plus vite possible, le BfS a limité l'autorisation pour
ce premier "re-transport" à la période entre le 25 mars 2001 et le
8 avril 2001. L'entreprise qui organisera le transport doit annoncer la route
et la date précise prévue au moins quatre mois avant au ministère de
l'intérieur de Basse-Saxe; celui-ci fixera ainsi la date et la route
définitive. ------------------------- Retour des déchets nucléaires allemands
autorisé à partir du printemps GORLEBEN (Allemagne), 13 nov - L'office allemand de protection contre la
radioactivité a autorisé lundi le retour à partir du printemps 2001 des
déchets nucléaires allemands retraités et bloqués au centre français de La
Hague vers le centre de stockage définitif de Gorleben (nord). "Le transport peut avoir lieu au
plus tôt la dernière semaine de mars 2001", a précisé l'Office dans un
communiqué. Cette autorisation concerne le retour
d'un convoi, soit six "emballages" Castor contenant chacun 28
conteneurs de déchets vitrifiés. Les transports de déchets nucléaires entre
l'Allemagne et la France sont interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un
scandale de contamination des conteneurs. L'un des ponts de chemin de fer par
lesquels le convoi doit transiter pour rejoindre le centre de stockage
définitif de Gorleben (nord) est en travaux jusqu'au premier trimestre 2001.
L'office allemand de protection contre la radioactivité avait interdit tout
trajet alternatif en raison de "problèmes de sécurité policière". Chaque transport de déchets nuclaires
suscite la mobilisation de dizaine de milliers de manifestants allemands
anti-nucléaires, qui déclenchent une véritable guérilla. Le trajet alternatif
proposé passait par une forêt où la police pouvait difficilement protéger le
convoi. Au total, les déchets allemands
retraités en attente de rapatriement représentent 15 convois-retours de 168
conteneurs. La France exige un calendrier pour le
rapatriement des déchets nucléaires retraités avant d'accepter tout nouvel
arrivage de déchets en provenance d'Allemagne. Paris et Berlin avaient convenu
vendredi à Vittel (est de la France) la création d'"un groupe de travail
de haut niveau" pour trouver une porte de sortie à ce contentieux
"avant Noël". La situation est critique dans de nombreuses centrales
allemandes, car elles n'ont plus de place pour stocker leurs combustibles
usés. Déchets nucléaires: toujours pas d'accord
Paris-Berlin VITTEL (France), 10 nov - L'Allemagne et la France ont échoué dans
leur tentative d'aboutir vendredi au sommet franco-allemand de Vittel (est de
la France) à un accord sur leur contentieux bilatéral à propos des déchets
nucléaires et il appartient maintenant à "un groupe de travail de haut
niveau" de trouver une porte de sortie "avant Noël". Contrairement à l'espoir formulé
encore mercredi par un porte-parole du gouvernement allemand en vue du sommet
de Vittel, la ville de cures thermales n'a pas été le théâtre de l'accord
espéré par Berlin. "L'Allemagne a des obligations
contractuelles ayant valeur de traité" dans ce domaine et "la
République fédérale remplira ses obligations", a cependant tenu à
souligner M. Schroeder. De son côté, le Premier ministre
français Lionel Jospin, après avoir rappelé la base contractuelle des accords
franco-allemands sur cette question, a estimé que la France "avait fait
preuve de compréhension depuis trois ans" vis-à-vis des problèmes
allemands et qu'il importait maintenant de "trouver rapidement une
solution équilibrée et efficace". Après le sommet informel de Biarritz
(sud-ouest de la France), en octobre dernier, Berlin avait annoncé que ce
dossier était désormais "une affaire de chefs". Gerhard Schroeder,
dans une lettre à Lionel Jospin, avait ainsi proposé que l'Allemagne s'engage
sur un calendrier de rapatriement des déchets nucléaires allemands stockés
depuis plusieurs années à la centrale de la Cogema de La Hague (ouest de la France):
un premier convoi partirait fin mars/début avril et un second dans le courant
de l'année 2001. Une proposition jugée insuffisante par
Paris, qui veut des engagements plus précis, la ministre française de
l'Environnement, Dominique Voynet, ayant réitéré à plusieurs reprises que La
Hague ne pouvait être "la poubelle atomique de l'Europe". Le dossier des déchets nucléaires
était au hit-parade des sujets difficiles traités à Vittel: alors que les
convois de déchets entre les deux pays sont interrompus depuis mai 1998 à la
suite d'un problème de contamination, résolu (faux) depuis
le 22 septembre dernier, Paris attend de Berlin le rapatriement des déchets
stockés à La Hague, certains depuis plus de sept ans, c'est-à-dire au-delà du
délai maximum prévu dans plusieurs des contrats franco-allemands, avant
d'accepter tout nouvel arrivage de combustible usé des centrales nucléaires
allemandes. Pour trois de ces 19 centrales,
souvent en situation de sur-stockage, il est urgent d'évacuer leurs déchets
vers La Hague, ce que la Cogema attend également avec une certaine impatience
pour meubler son plan de charge, mais des travaux sur un pont empêchent le
passage des convois en provenance de La Hague vers le centre de stockage de
Gorleben (nord). Qui plus est, chaque transport mobilise en Allemagne des
dizaines de milliers d'opposants anti-nucléaires et presque autant de
policiers pour protéger les convois. Le défi est d'envergure puisque les
déchets allemands retraités à La Hague et en attente de rapatriement représentent
déjà 15 convois-retours avec un total de 168 conteneurs. Greenpeace demande l'arrêt
"définitif" du transport des déchets nucléaires VITTEL (Vosges), 10 nov - L'organisation écologiste Greenpeace a
appelé vendredi les dirigeants français et allemands réunis au sommet de
Vittel à "un arrêt définitif" du transport des déchets nucléaires
allemands vers la France, selon un communiqué. Greenpeace, dans un communiqué daté de
Vittel, demande aux représentants des gouvernements français et allemand de
"ne pas autoriser la reprise des transports (nucléaires) entre
l'Allemagne et la France". De plus, l'organisation écologique
exige l'"arrêt définitif de tous les transports de combustibles usés
allemands à destination des usines de retraitement de La Hague (France) et de
Sellafield (Angleterre)". Le chancelier allemand Gerhard
Schroeder a annoncé au cours de la conférence de presse de clôture du 76è
sommet franco-allemand la création d'un "groupe de travail
franco-allemand de haut niveau" qui va être chargé de trouver
"avant Noël" une solution au contentieux bilatéral quant au
rapatriement des déchets nucléaires allemands stockés depuis plusieurs années
à la centrale de la Cogema de La Hague. Ces déchets, selon Greenpeace, doivent
faire l'objet d'"un plan de retour compatible avec les exigences de
sûreté des transports et des sites d'entreposage en Allemagne". "Le sommet franco-allemand vise
en fait à faire repartir aussi vite que possible des marchés de retraitement
de toute façon condamnés à court terme, nuisibles tant du point de vue de
l'environnement que des consommateurs d'électricité", selon Jean-Luc
Thierry, chargé des questions nucléaires à Greenpeace France. Le transport des déchets nucléaires
vers l'usine de la Cogema de La Hague et l'usine britannique de Sellafield
sont interrompus depuis mai 1998. A partir du 30 juin 2005, les
centrales allemandes ne pourront plus envoyer leurs déchets pour retraitement
selon un accord sur l'abandon de l'énergie nucléaire, signé le 15 juin entre
le gouvernement social-démocrate/Verts et les industriels du secteur. Sommet franco-allemand: Les anti-nucléaires
lorrains à Vittel vendredi METZ, 9 nov - Des militants d'associations
anti-nucléaires lorraines ont annoncé jeudi leur intention de manifester à
Vittel (Vosges) vendredi à l'occasion du 76e sommet franco-allemand. "Plusieurs militants seront
présents à Vittel dès vendredi matin", a indiqué, sans pouvoir préciser
leur nombre, Gilbert Poirot, responsable du Mouvement des initiatives
citoyennes contre le nucléaire, co-organisateur de la manifestation avec la
Coordination nationale des collectifs contre l'enfouissement des déchets
radioactifs. Les manifestants, qui ont demandé une
entrevue avec le Premier ministre Lionel Jospin, entendent protester contre
la reprise des transports de déchets nucléaires allemands, craignant un
"accord secret" sur cette question. Les anti-nucléaires demandent "la
mise en place d'un moratoire européen de sortie immédiate du nucléaire,
l'arrêt définitif du tourisme des déchets radioactifs, l'abandon du projet de
centre d'enfouissement des déchets nucléaires de Bure (Meuse)", ont-ils
précisé dans un communiqué. En outre, le communiqué souligne que
le "futur centre d'enfouissement des déchets nucléaires est situé à
seulement quelque 60 km des sources et centres de thermalisme de
Vittel/Contrex". Possible accord à Vittel sur les déchets
nucléaires allemands BERLIN, 8 nov - Elevé au rang d'"affaire de
chefs" entre Paris et Berlin, le délicat dossier des déchets nucléaires
allemands retraités au centre français de La Hague pourrait bien déboucher
sur un accord vendredi lors du sommet franco-allemand de Vittel (est de la
France). Berlin s'est fixé comme objectif qu'un
accord soit trouvé "d'ici au sommet de Vittel", a indiqué mercredi
à l'AFP une porte-parole du gouvernement allemand. "Le but est d'obtenir un accord
qui permette la reprise au plus vite des transports de combustible usé
jusqu'au centre de retraitement de La Hague ainsi que le retour en Allemagne
des conteneurs Castor" de déchets retraités entreposés à La Hague, dans
l'ouest de la France, a-t-elle ajouté. La France veut un calendrier fixe et
des engagements sur la reprise du rapatriement des déchets vitrifiés avant
d'accepter que de nouveaux transports de combustible allemand usé ne
rejoignent l'usine de la COGEMA. Interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un scandale de
contamination de conteneurs, les transports vers La Hague et l'usine
britannique de Sellafield ont été de nouveau autorisés le 22 septembre. Mais "quelques problèmes
techniques" empêchent dans les faits leur reprise immédiate: alors qu'à
La Hague 168 conteneurs sont en instance de départ pour l'Allemagne, l'un des
ponts de chemin de fer par lequel le convoi doit transiter pour rejoindre le
centre de stockage définitif de Gorleben (dont
le plafond menace de s'écrouler) est en travaux jusqu'au premier
trimestre 2001. Et il n'existe aucun trajet alternatif. Lundi, à quatre jours du sommet de
Vittel, le directeur de la chancellerie allemande Frank-Walter Steinmeier,
chargé en personne du dossier par le chancelier Gerhard Schroeder, était à
Paris pour discuter de cet épineux sujet, devenu "une affaire de
chefs" depuis le sommet européen de Biarritz à la mi-octobre. M. Steinmeier a rencontré le directeur
de cabinet du Premier ministre Lionel Jospin, Olivier Schrameck, et le
secrétaire d'Etat à l'Industrie Christian Pierret. Mais rien n'a filtré sur
le contenu des entretiens, classés strictement confidentiels. Berlin espère "vraiment"
qu'un accord sera trouvé avant la fin du sommet, relevait mercredi une source
proche du gouvernement allemand. "Il faut vraiment que les transports
reprennent vers La Hague". Du point de vue allemand, il est
certes urgent de désengorger les centrales allemandes de leur combustible
usé: la situation presse sur les sites de Philippsburg, Stade et Biblis (arrêtée
jusqu'à réparation de trois fissures). Dans ces centrales, qui ont obtenu le
feu vert de l'Office de protection contre la radioactivité (BfS) pour huit
convois (mais une plainte de Greenpeace les retardent), "les
bassins de décontamination où l'on entrepose le combustible usé sont plutôt
saturés", juge un porte-parole du BfS. A Philippsburg, trente tonnes de
déchets attendent de rejoindre La Hague. "Si 6 à 8 conteneurs ne partent
pas très bientôt, nous ne pourrons pas changer le combustible comme prévu en
mai car nous ne savons pas où mettre le combustible usé. Il faudra alors
arrêter la centrale", expliquait récemment Stephan Gabard, porte-parole
de l'exploitant EnBW, détenu à 25% par EDF. D'après le BfS, la plupart des 19
centrales allemandes ont déposé des demandes d'autorisation de convois pour
La Hague ou Sellafield. Côté français, on relève que les
déchets allemands retraités en attente de rapatriement représentent déjà 15
convois-retours de 168 conteneurs. Ce qui promet une nouvelle mobilisation de
dizaine de milliers de manifestants allemands anti-nucléaires, qui
déclenchent la guérilla à chaque transport. Déchets nucléaires: L'Elysée rappelle au
"respect des obligations prises" PARIS, 8 nov - La porte-parole de l'Elysée Catherine
Colonna a rappelé mercredi l'Allemagne au "respect des obligations
prises" dans le dossier des déchets nucléaires allemands retraités à La
Hague. Cette question "fait l'objet
d'échanges de haut niveau dont l'objet est de permettre le respect des
obligations prises", a déclaré Catherine Colonna au cours d'un point de
presse pour présenter le sommet franco-allemand qui se tiendra vendredi à
Vittel (Vosges). Berlin s'est fixé comme objectif qu'un
accord soit trouvé "d'ici au sommet franco-allemand de Vittel" dans
ce dossier, a annoncé par ailleurs une porte-parole du gouvernement allemand
mercredi à l'AFP. "L'objectif est d'obtenir un
accord d'ici au sommet de Vittel qui permette la reprise au plus vite des
transports de combustible usé jusqu'au centre de retraitement de La Hague
ainsi que le retour en Allemagne des conteneurs Castor (de déchets déjà
retraités) entreposés" à La Hague (Manche), a déclaré la porte-parole. Le directeur de la chancellerie
allemande, Frank-Walter Steinmeier, chargé du dossier des déchets par le
chancelier Gerhard Schroeder, était en visite à Paris lundi pour discuter du
problème. La France souhaite un calendrier fixe
et des engagements sur la reprise des rapatriements de déchets retraités -
interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un scandale de contamination de
conteneurs - avant d'accepter que de nouveaux transports de combustible
allemand usé arrivent à La Hague.
BERLIN, 8 nov - Berlin s'est fixé comme objectif qu'un
accord soit trouvé "d'ici au sommet franco-allemand de Vittel" de
vendredi dans le dossier des déchets nucléaires allemands retraités à La
Hague (France), a annoncé une porte-parole du gouvernement allemand mercredi
à l'AFP. Le directeur de la chancellerie
allemande, Frank-Walter Steinmeier, chargé du dossier des déchets par le
chancelier Gerhard Schroeder, était en visite à Paris lundi pour discuter du
problème, a-t-elle précisé. "Il a rencontré le directeur de
cabinet du Premier ministre Lionel Jospin, Olivier Schrameck, ainsi que le
secrétaire d'Etat à l'Industrie Christian Pierret, qui s'occupe du dossier
des déchets nucléaires", a ajouté la porte-parole. Le contenu des
entretiens est "confidentiel". Berlin espère "vraiment qu'un
accord va être trouvé d'ici à la fin du sommet", relevait-on mercredi de
source proche du gouvernement allemand. "Il faut vraiment que les
transports reprennent vers la Hague. Un accord sur les deux volets du dossier
est nécessaire", a-t-on ajouté de même source. La France souhaite un calendrier fixe
et des engagements sur la reprise des rapatriements de déchets retraités -
interrompus depuis mai 1998 à la suite d'un scandale de contamination de
conteneurs - avant d'accepter que de nouveaux transports de combustible
allemand usé arrivent à La Hague. Transport de déchets nucléaires: des conteneurs
toujours fragiles (Greenpeace) BERLIN, 23 oct - Les exploitants
de la centrale nucléaire allemande de Philippsburg (sud) ne peuvent pas
encore garantir que les conteneurs dans lesquels ils comptent prochainement
transporter des déchets vers la France sont exempts de toute radioactivité,
affirme lundi l'organisation écologiste Greenpeace. Selon le communiqué de Greenpeace, qui
affirme citer un document interne de l'administration fédérale des chemins de
fer, un trou a été découvert dans la gaine de protection de l'un des
conteneurs lors de sa préparation pour être chargé. Dans le même temps, il a été constaté
qu'un conteneur de type TN 13/2 a été légèrement irradié lors d'un test à
froid, ajoute Greenpeace, selon qui ce conteneur, contenant des éléments
hautement radioactifs, a été tout de même chargé et est en instance d'être
acheminé vers l'usine de retraitement de La Hague, en France. "Malgré une pause de deux ans et
demi dans ces transports, les centrales allemandes n'ont pas résolu leur
problème", a estimé l'expert en matière d'énergie de Greenpeace, Veit
Buerger. "Les pannes de cette sorte se reproduiront tant que les causes
n'en auront pas été éclaircies. Et c'est pour cette raison que les transports
de déchets nucléaires sont dangereux et doivent être arrêtés". Les écologistes de France et
d'Allemagne sont en effet fermement opposés à la reprise prévue de convois de
déchets radioactifs à destination de La Hague. Un millier de personnes
avaient notamment manifesté leur désaccord le 15 octobre devant la centrale
nucléaire de Philippsburg (sud), tandis que des militants de Greenpeace
protestaient pour la même raison jeudi à Kehl (sud-ouest). Greenpeace a aussi saisi l'Office pour
la protection des radiations (BfS) qui doit en conséquence retarder le départ
des convois de déchets nucléaires prévus à destination de La Hague. Les transports, interrompus en mai 1998
à cause de problèmes d'étanchéités des containeurs, ont de nouveau été
autorisés par les autorités allemandes le 22 septembre. La Compagnie générale des matières
nucléaires (COGEMA) a toutefois mis pour condition sine qua non à la reprise
de ces transports le rapatriement des déchets allemands déjà traités à La
Hague. Jeudi, le gouvernement allemand a
annoncé que le rapatriement vers l'Allemagne de ces déchets pourra reprendre
"bientôt", dès que les conditions de sécurité de leur transport
seront réunies. "Le rapatriement des containeurs
Castor de La Hague pourra reprendre, en accord avec le gouvernement français,
dès que les conditions seront réunies pour un transport en toute sécurité
vers les centres de stockage allemands. Ce sera bientôt le cas", a-t-il
affirmé. L'équivalent de 168 conteneurs de
déchets sont en instance de départ de l'usine de La Hague vers Allemagne,
selon la COGEMA, qui gère le centre. ------> Déchets radioactifs en transit (Dernières Nouvelles d'Alsace)
CAEN, 21 oct - Une soixantaine
d'opposants "antinucléaires" ont manifesté samedi devant la gare de
Mézidon-Canon (Calvados), près de Caen, pour protester contre la reprise des
transports ferroviaires de déchets nucléaires allemands vers l'usine de La
Hague (Manche), a constaté l'AFP. Regroupé dans l'après-midi, les
manifestants du collectif citoyen normand "Le nucléaire et ses
déchets... non merci", des Verts de Basse-Normandie et du Comité de
réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire (CRILAN) étaient vêtus de
blanc, portaient un masque et arboraient des T-shirts sur lesquels ont
pouvait lire "Non aux déchets nucléaires". A la gare de Mézidon-Canon, où passe
la ligne reliant Caen à Paris, les manifestants ont bloqué une dizaine de
minutes un TER et perturbé les trains Caen-Paris, provoquant un retard d'une
quinzaine de minutes. Une vingtaine de représentants de
Verts avaient manifesté et distribué des tracts une heure auparavant à la
gare de Caen pour dénoncer la reprise des convois de conteneurs
"Castors" transportant des déchets nucléaires des centrales
allemandes de Philippsburg, Biblis et Stade vers l'usine de retraitement française
de la Hague. KEHL (Allemagne), 19 oct - Des
militants de Greenpeace ont manifesté jeudi à Kehl (sud-ouest de l'Allemagne,
sur la frontière franco-allemande en face de Strasbourg) contre la reprise
des convois de déchets nucléaires allemands vers l'usine de retraitement de
la Hague (Manche), a constaté l'AFP. Une trentaine de manifestants ont
déployé des banderoles exigeant "plus jamais aucun gramme de déchets
atomiques pour la France" sur un pont de chemin de fer qui franchit le
Rhin entre Kehl et Strasbourg. Les convois de déchets allemands pourraient
pénétrer sur le territoire français par la plate-forme ferroviaire de cette
ville frontalière de Strasbourg ou par le site de Forbach (Moselle), a
précisé Greenpeace. La veille, des opposants à
l'enfouissement de déchets nucléaires sur le site de Bure (Meuse) s'étaient
mobilisés à Metz pour le même motif. Les transports de déchets nucléaires
vers La Hague, interrompus depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, ont
de nouveau été autorisés par les autorités allemandes le 22 septembre. Mais
une plainte déposée par Greenpeace auprès de l'Office pour la protection des
radiations (BfS) va retarder le processus, selon l'Office. L'association de défense de
l'environnement a indiqué que 30 tonnes de déchets des centrales nucléaires
de Biblis, Philippsburg et Stade devaient être acheminés vers l'usine de La
Hague, avant fin 2000. ------> Greenpeace a occupé le pont ferroviaire de Kehl (Dernières Nouvelles d'Alsace) Reprise des convois nucléaires : METZ, 18 oct - Une vingtaine
d'opposants "antinucléaires" de Bure (Meuse) manifestaient mercredi
après-midi devant la gare de Metz pour protester contre la reprise des
convois de déchets nucléaires allemands vers l'usine de la Hague (Manche), a
constaté l'AFP. Les manifestants des collectifs contre
l'enfouissement des déchets nucléaires sur le site de Bure étaient
accompagnés d'une délégation de quatre opposants allemands venus du site
d'enfouissement des déchets nucléaires de Gorleben (nord de l'Allemagne) pour
soutenir leurs homologues français. "Nous voulons montrer notre solidarité
avec les Allemands qui se sont déjà engagés par diverses actions de blocage
pour l'arrêt des transports nucléaires et nous voulons aussi alerter
l'opinion publique sur cette question", a déclaré à l'AFP Corinne
François, responsable de la coordination nationale des collectifs contre
l'enfouissement des déchets radioactifs. Les opposants ont déroulé devant la
gare plusieurs banderoles sur lesquelles était écrit : "Non au
retraitement, à l'élargissement, au nucléaire", "La radioactivité
n'a pas de frontières", "Non aux transports nucléaires". La coordination dénonce la reprise des
convois de conteneurs "Castors" transportant des déchets nucléaires
des centrales allemandes de Philippsburg, Biblis et Stade vers l'usine de
retraitement française de la Hague. Stockage des déchets allemands à La Hague: 168
conteneurs en attente CAEN, 18 oct - La Compagnie générale
des matières nucléaires (COGEMA) a indiqué mercredi à l'AFP que l'équivalent
de 168 conteneurs de déchets sont toujours en instance de départ de l'usine
de la Hague vers l'Allemagne, leur pays d'origine. Ces déchets se sont retrouvés bloqués
à La Hague depuis que les transports ont été interrompus, en mai 1998. Après
cette date, le "rythme normal" des retours prévus vers l'Allemagne
était de "15 au rythme de deux par an", a précisé par téléphone la
direction de la COGEMA à l'AFP. "Il y a aujourd'hui l'équivalent
de 6 chateaux de 28 conteneurs (168 conteneurs, ndlr) qui attendent leur
départ pour l'Allemagne", a indiqué la direction qui rappelle que "14
autres retours vers la Belgique sont prévus sur 15 ans" et en tout
"16 retours sont prévus avec un rythme de deux par an" vers le
Japon. "La loi 1991 et les engagements
internationaux font que quoi qu'il en soit, les résidus repartiront vers les
pays d'origine, car la vocation de l'usine est de retraiter et non de
stocker", a insisté la direction. Même si la période du retraitement des
combustibles irradiés est relativement longue, "cette durée ne fait pas
de COGEMA un centre de stockage", a-t-elle tenu à préciser. Mardi, Didier Anger, membre du Comité
de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire (CRILAN) et conseiller
régional Vert de Basse-Normandie, avait dénoncé la présence d'options
"+avec ou sans retour des déchets+" dans certains contrats passés
avant 1991 entre la COGEMA et ses clients. Il s'était interrogé sur le rôle qu'a
pu avoir la mise en examen de la COGEMA, en janvier 1999 pour mise en danger
de la vie d'autrui, à la suite de plaintes déposées par le CRILAN et
lui-même, dans le conflit entre l'Allemagne et la France. La France refuse en effet actuellement
tout nouveau transport de combustibles à retraiter allemands vers La Hague
tant que les déchets qui y sont en attente ne sont pas rapatriés. Une plainte de Greenpeace retarde les convois
de déchets nucléaires SALZGITTER (Allemagne), 17 oct - Une
plainte déposée par Greenpeace auprès de l'Office pour la protection des
radiations (BfS) va retarder le départ des convois de déchets nucléaires
prévus à destination de l'usine française de retraitement de La Hague, a
indiqué l'Office mardi. La plainte a été déposée le 12 octobre
conjointement par Greenpeace et des particuliers qui résident le long du
trajet des convois, a indiqué un porte-parole de l'Office, précisant que tant
que l'Office n'aurait pas tranché, les conteneurs ne s'ébranleraient pas. "Nous ne pouvons dire quand nous
allons statuer", il faut analyser scrupuleusement les reproches
invoqués, a-t-il ajouté. L'organisation écologiste reproche à
l'Office de n'avoir pas suffisamment examiné les mesures de sécurité prévues
par les exploitants énergétiques pour assurer l'étanchéité de ces conteneurs
radioactifs, a précisé le porte-parole. Les convois de déchets radioactifs
avaient été interrompus en Allemagne en mai 1998 pour des raisons de
sécurité. En septembre, l'Office a donné son accord pour trois transports
vers La Hague, depuis les centrales de Philippsburg (sud), Stade (nord) et
Biblis (ouest). Ces convois devaient se mettre en route à partir de la fin
octobre. La principal écueil à la reprise des
transports vers La Hague est que la France s'y oppose tant que l'Allemagne
n'aura pas commencé à rapatrier les déchets qu'elle a fait retraiter par
l'usine de la COGEMA et qui sont stockés sur place. Le chancelier allemand Gerhard Schroeder
et le premier ministre français Lionel Jospin ont décidé le week-end dernier
de faire de ce dossier une affaire "de chefs", a souligné le
porte-parole adjoint du gouvernement allemand, Bela Anda dans une interview
parue mardi. Reprise des convois: les
"anti-nucléaires" de Bure manifestent mercredi à Metz METZ, 17 oct - Les
"anti-nucléaires" du projet de site d'enfouissement des déchets
radioactifs de Bure (Meuse) organisent mercredi en gare de Metz une
"action de sensibilisation des voyageurs à la reprise des
transports" de déchets nucléaires des centrales allemandes vers l'usine
de la Hague (Manche). Dans un communiqué, le "collectif
d'opposition au projet de Bure" a indiqué qu'il entend "informer la
population régionale des dangers de contamination que représentent ces
convois nucléaires", "affirmer leur solidarité aux groupes
antinucléaires allemands", "s'opposer à un surcroît de
contamination radioactive aux alentours de la Hague" et "réclamer
l'arrêt de la production des déchets nucléaires". Le collectif dénonce la reprise des
convois de conteneurs "Castors" contenant des déchets nucléaires
des centrales allemandes de Philippsburg, Biblis et Stade vers l'usine de
retraitement française de la Hague. "Des actions d'opposition non
violentes sur le trajet de ces +Castors+ sont envisagées. En Alsace, en
Lorraine, dans l'Orne, en Bretagne, en Normandie des groupes se
constitue", poursuit le communiqué. Mise en examen de la COGEMA: des contrats
"très curieux", selon Didier Anger CAEN, 17 oct - Didier Anger,
conseiller régional Verts de Basse-Normandie, a dénoncé mardi certains
contrats passés entre la COGEMA et ses clients qui permettent le
"stockage définitif et de longue durée" en France de déchets des
combustibles usagers étrangers retraités à l'usine de La Hague. Avant la loi de 1991 ordonnant le
renvoi à l'expéditeur de la totalité des déchets nucléaires retraités, la
COGEMA (Compagnie générale des matières nucléaires) proposait à ses clients
plusieurs types de contrats "très curieux" qui l'amènent à
pratiquer le "stockage définitif et de longue durée" de ces
déchets, a expliqué M. Anger, membre du CRILAN (Comité régional d'information
et de lutte anti-nucléaire), interrogé par l'AFP. Certains de ces contrats signés avant
1991 étaient avec option "avec ou sans retour des déchets", selon
le militant écologiste. L'article 3 de la loi sur les déchets
nucléaires de 1991 stipule que "le stockage en France de déchets
radioactifs importés, même si leur retraitement a été effectué sur le
territoire national, est interdit au-delà des délais techniques imposés par
le retraitement". Ce délai serait "de 5 à 8 ans" selon le
rapporteur de la loi, cité par M. Anger. La direction de la COGEMA a précisé
que "dès 1977 les contrats passés entre la COGEMA et ses clients
prévoyaient le retour des déchets vers les pays d'origine". Les déchets
traités avant 1977 ont pour leur part été stockés à l'ANDRA (Agence nationale
pour la gestion des déchets radioactifs), a poursuivi la COGEMA. La Compagnie a été mise en examen en
janvier 1999 pour "mise en danger de la vie d'autrui" à la suite de
plaintes déposées par le CRILAN et Didier Anger. ------> La Cogema mise en examen pour mise en danger d'autrui à la
Hague ! Manifestation contre la reprise du transport
des déchets nucléaires PHILIPPSBURG (Allemagne), 15 oct - Un
millier de personnes ont manifesté dimanche devant la centrale nucléaire de
Philippsburg (sud) contre la reprise prévue de convois de déchets radioactifs
à destination de l'usine de retraitement de La Hague en France, a indiqué la
police. La manifestation s'est déroulée dans
le calme mais deux participants ont été interpellés avant le début du défilé,
a indiqué la même source. Les transports de déchets nucléaires
vers le centre de retraitement de la COGEMA à La Hague (nord-ouest),
interrompus depuis mai 1998 pour des raisons de sécurité, ont de nouveau été
autorisés par les autorités allemandes le 22 septembre. Le premier convoi est prévu le 23
octobre de Philippsburg à La Hague mais un quotidien allemand a affirmé
samedi que la France est opposée à la reprise des transports tant que
l'Allemagne n'aura pas commencé à rapatrier ses déchets déjà retraités et
stockés. Selon la Berliner Zeitung, le Premier
ministre Lionel Jospin "exige au moins une garantie écrite" de
Berlin sur le retour en Allemagne "au plus tard dans les premiers mois
de 2001" des déchets allemands stockés à La Hague avant toute nouvelle
opération de traitement. Interrogé samedi, le ministère
français de l'environnement a simplement indiqué que l'Allemagne s'était
engagée le mois dernier à reprendre "à la fin de l'année" les
déchets nucléaires qu'elle avait fait retraiter en France et qui sont
toujours stockés à La Hague.
PARIS, 14 oct - L'Allemagne s'est
engagée le mois dernier à reprendre "à la fin de l'année" les
déchets nucléaires qu'elle avait fait retraiter en France et qui sont
toujours stockés à La Hague (Manche), a-t-on appris samedi au ministère de
l'Environnement. Le rapatriement des déchets nucléaires
allemands stockés depuis mai 1998 après avoir été retraités dans l'usine de
la COGEMA à La Hague est un préalable des autorités françaises à tout nouveau
retraitement de déchets en provenance d'Allemagne, selon le ministère. Cette condition française a été
constamment rappelée depuis 18 mois environ dans tous les contacts bilatéraux
entre responsables des deux ministères concernés (Environnement et Industrie)
et au plus haut niveau politique, a précisé l'entourage de la ministre de
l'Environnement, Dominique Voynet. Le rapatriement vers l'Allemagne de
déchets nucléaires traités à La Hague a été "gelé" en mai 1998 à la
suite de défauts d'étanchéité constatés sur les conteneurs servant au
transport qui ont été entre-temps remis en état. Cependant les Allemands ont fait
valoir qu'un pont de chemin de fer par lequel transitent les déchets pour
arriver au centre de stockage allemand de Gorleben (nord) devait encore être
réparé avant que le rapatriement puisse avoir lieu, a confirmé cette source. Le ministère de l'Environnement était
interrogé à la suite d'un article du quotidien Berliner Zeitung selon lequel
Lionel Jospin "exige au moins une garantie écrite" de Berlin sur le
retour en Allemagne "au plus tard dans les premiers mois de 2001"
des déchets allemands stockés à La Hague avant toute nouvelle opération de
traitement. Le responsable interrogé a déclaré ne
pas être au courant d'une nouvelle lettre du Premier ministre mais avoir
connaissance d'une lettre dans ce sens "l'année dernière" de M.
Jospin au chancelier Gerhard Schroeder. ------> Les
déchets du retraitement de combustibles étrangers à la Hague ------> L'état
de l'environnement dans la Hague ------> La Cogema mise en examen pour mise en danger d'autrui à la
Hague !
BERLIN, 13 oct - la France est
opposée à la reprise des transports de déchets nucléaires allemands vers
l'usine de la COGEMA à La Hague (ouest de la France) tant que l'Allemagne
n'aura pas commencé à rapatrier ses déchets retraités et stockés dans la
centrale française depuis l'arrêt des transports, en mai 1998, écrit le
quotidien allemand Berliner Zeitung à paraître samedi. Citant de "hauts responsables
dans les milieux gouvernementaux à Paris", le journal affirme que le
premier ministre français, Lionel Jospin, "exige au moins une garantie
écrite" de Berlin sur le retour en Allemagne, "au plus tard dans
les premiers mois de 2001", des déchets nucléaires stockés à la Hague.
Le chef du gouvernement français doit faire part de sa position au chancelier
allemand Gerhard Schroeder à l'occasion du sommet informel de l'Union
européenne vendredi et samedi à Biarritz (sud-ouest de la France). Toujours d'après la Berliner Zeitung,
Paris serait mécontent que Berlin n'ait toujours pas procédé à un début de
rapatriement des déchets nucléaires allemands retraités à la Hague, où ils
sont stockés depuis mai 98 à la suite de défauts d'étanchéité constatés sur
les conteneurs servant au transport. De plus, le gouvernement français n'a
pas confiance dans les promesses du ministre allemand de l'Environnement,
Juergen Trittin (Verts), ajoute le journal. Le 27 septembre dernier, à l'issue
d'un entretien à Berlin avec Juergen Trittin, la ministre française de
l'Environnement, Dominique Voynet, avait déclaré: "La France fait un
lien entre l'accueil provisoire et le retour des déchets une fois leur
retraitement terminé". Les transports de déchets nucléaires
ont de nouveau été autorisés en Allemagne le 22 septembre dernier, après
remise en état des conteneurs, mais un pont de chemin de fer par lesquels ils
transitent pour arriver de La Hague au centre de stockage de Gorleben (nord)
fait l'objet de réparations, des travaux qui doivent durer jusqu'au
printemps. D'après un mouvement anti-nucléaire
allemand, Regionalplenum HessenBaden, le premier transport de déchets
nucléaires d'Allemagne vers La Hague est prévu pour le 23 octobre, à partir
de Philippsburg (sud). Jeudi, des militants de l'organisation
écologiste Greenpeace avaient manifesté près de trois centrales nucléaires
allemandes, dont Philippsburg, contre la prochaine reprise des transports de
déchets. Le gouvernement allemand
(sociaux-démocrates/écologistes) a fait interdire les transports de déchets
nucléaires à partir du 30 juin 2005, mais, d'ici là, quelque 2.000 tonnes de
déchets radioactifs devraient gagner La Hague ou l'usine britannique de
Sellafield sur environ 500 convois, selon Greenpeace. Cinquante tonnes pourraient
être transférées en France d'ici la fin de l'année, affirme Greenpeace. Traditionnellement, ces convois de
déchets radioactifs donnent lieu à de gigantesques manifestations des
opposants au nucléaire en Allemagne et nécessitent la mobilisation de milliers
de policiers pour en assurer la sécurité. Un transport de déchets nucléaires allemands
vers La Hague le 23 octobre DARMSTADT (Allemagne), 11 oct
- Un transport de déchets nucléaires de la centrale allemande de
Philippsburg (ouest) vers le centre de retraitement français de La Hague
(ouest de la France) est prévu pour le 23 octobre, indique mercredi un
mouvement anti-nucléaire allemand. Pour la centrale allemande de Biblis
(ouest), un transport devrait avoir lieu "entre le début et la
mi-novembre", a déclaré un porte-parole du mouvement, Regionalplenum
HessenBaden, Ralf Peters. Les opposants à ces transports vont
par conséquent manifester samedi devant les centrales concernées, a ajouté M.
Peters. Les transports de déchets nucléaires
vers le centre de retraitement français de La Hague, interrompus depuis mai
1998 pour des raisons de sécurité, ont de nouveau été autorisés le 22
septembre dernier, mais, jusqu'à présent aucun n'a encore eu lieu. Selon l'organisation internationale de
défense de l'environnement Greenpeace, environ 50 tonnes de déchets
nucléaires devraient être transportés d'Allemagne vers la France d'ici la fin
de l'année. Les convois transportant des déchets
radioactifs sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par
des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de
dizaine de milliers de policiers. Actions de Greenpeace contre les transports de
déchets nucléaires HAMBOURG (Allemagne), 12 oct
- Greenpeace a lancé jeudi matin des actions de protestation contre la
reprise prévue de convois de déchets radioactifs en Allemagne à destination
de l'usine de retraitement de La Hague, dans l'ouest de la France. Une centaine de militants de
l'organisation écologiste se sont rassemblés aux abords des centrales de
Stade (nord), Biblis (centre-ouest) et Philippsburg (sud) et sont parvenus à
souder les portails d'entrée, affirme Greenpeace dans un communiqué. La police de Stade a confirmé que 19
militants de l'organisation campaient depuis le petit matin devant la
centrale, que l'un s'était attaché aux grilles et qu'un grand "X"
en métal avait été soudé à un portail d'accès. Certains des manifestants étaient
munis de banderoles réclamant "la fin des transports de déchets
nucléaires" et "l'arrêt de tous les convois radioactifs". Les transports de déchets nucléaires
vers le centre de retraitement français de La Hague, interrompus depuis mai
1998 pour des raisons de sécurité, ont reçu le 22 septembre l'autorisation de
reprendre. Un mouvement anti-nucléaire allemand, Regionalplenum HessenBaden,
a affirmé mercredi qu'un convoi était prévu le 23 octobre de Philippsburg à
La Hague, ainsi qu'un autre "entre le début et la mi-novembre" de
Biblis à La Hague. Ces
transports mobilisent à chaque fois en Allemagne des milliers de militants
anti-nucléaires. Au moins 32 trains de déchets retraités en
Allemagne d'ici à 2010 BERLIN, 27 sept - Au moins 32
trains transportant des déchets nucléaires retraités par le centre français
de La Hague retourneront en Allemagne ces dix prochaines années, affirme le
quotidien allemand Saarbruecker Zeitung à paraître jeudi. Actuellement, quelque 1.400 tonnes de
déchets nucléaires allemands reposent à La Hague, écrit le journal, citant
des sources françaises. "Il existe un contrat stipulant
aux entreprises énergétiques allemandes de récupérer leurs déchets", a
déclaré le directeur technique de La Hague, Calude Jaouen, au journal. Le transport de déchets nucléaires
vers le centre de retraitement français de La Hague, interrompu depuis mai
1998 pour des raisons de sécurité, a de nouveau été autorisé le 22 septembre
dernier. Les convois transportant des déchets
radioactifs sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par
des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de
dizaine de milliers de policiers.
SALZGITTER (Allemagne), 22 sept
- Le transport de déchets nucléaires vers le centre de retraitement
français de La Hague, interrompu depuis mai 1998 pour des raisons de
sécurité, a de nouveau été autorisé vendredi par l'Office fédéral de
protection contre la radioactivité. L'Office a autorisé huit transports,
des centrales nucléaires de Stade (centre), Biblis (ouest) et Philippsburg
(sud-ouest) vers le centre de La Hague, selon son président Wolfram Koenig.
Cette instance avait déjà autorisé en janvier les transports inter-allemands. "Toutes les préventions légales
contre d'éventuels dégâts ont été respectées", a déclaré M. Koenig,
indiquant que les autorisations valaient jusqu'à fin décembre. L'exploitant de la centrale de
Philippsburg EnBW a annoncé qu'il envisageait les premiers transports dès
octobre prochain, tandis que le groupe énergétique RWE, exploitant de Biblis,
souhaiterait organiser des convois en novembre. Les transports de déchets nucléaires
allemands vers les centres de retraitement de la Hague et Sellafield
(Grande-Bretagne) avaient été interrompus en mai 1998, sur décision du
ministère de l'Environnement du gouvernement Kohl, à la suite d'un scandale
de fuites radioactives sur les conteneurs. Les convois transportant des déchets
radioactifs sont traditionnellement ralentis à travers toute l'Allemagne par
des milliers de militants anti-nucléaires et nécessitent la mobilisation de
dizaine de milliers de policiers. Dates pour les
prochaines transports "Castor"
La grande manifestation
franco-allemande de Kehl/Strasbourg commence à 13 h devant la gare de Kehl (à
côté du pont de l'Europe). Des représentants des groupes antinucléaires
français et allemands, dont Corinne François (Coordination Nationale contre
l'Enfouissement des Déchets Radioactifs, Bure) et Nadine Schneider (Réseau
Sortir du Nucléaire) ainsi qu'une délégation du Wendland (la région autour de
Gorleben). Les manifestants se dirigeront ensuite en direction de Strasbourg
pour s'arrêter sur le pont de l'Europe. Une action symbolique y est prévue.
(La manifestation est officiellement déclarée et complètement légale.) Après la manifestation, tous ceux qui
veulent mener un premier blocage à la frontière vont s'installer dans un camp
à Lauterbourg (au nord-est de l'Alsace)/ Wörth (à quelques kilomètres plus au
nord, à côté de Karlsruhe). On pourra s'informer sur l'emplacement
définitif du camp au n° de tél. suivant: 0049-(0)-175-7112894. Un point
d'information (un bus bleu) va être stationné d'abord à Kehl, ensuite à la
gare de Maximiliansau-West (entre Karlsruhe et Wörth). Programme prévu pour Lauterbourg: Ceux qui travaillent durant la journée
devraient arriver sur place le lundi à partir de 17 h pour bloquer. On attend
le passage du transport pendant la nuit du 26 au 27 mars. Il y aura un ou plusieurs bus pour
aller au Wendland après l'action à la frontière. On compte y arriver encore
assez tôt, au moins pour le blocage sur la route entre Dannenberg et
Gorleben. Prix du trajet (aller et retour): 50 DM/170 FFR. Vous pouvez
réserver des places à l'adresse E-mail suivante: wendland-bus@umprowe-freiburg.de.
Les places libres (s'il en restent...) peuvent être retenues sur place. 2) Mobilisation pour
Kehl/Strasbourg/Lauterbourg Des affiches bilingues (A2,
jaune-noir-rouge) peuvent être commandées à prix libre auprès de anti-akw.neckarwestheim@s.netic.de,
tél. 0049-(0)-7141-903363. 3) Wendland Une carte de la région avec tous les
camps se trouve sur Pour ceux qui veulent participer au
grand blocage non-violent préparé par la campagne "X-1000 fois entravé",
il est fortement recommandé d'arriver au camp à Wendisch Evern (à côté de
Lüneburg) au plus tard dimanche pendant la journée. Comme le plus grand défi
sera d'arriver sur les rails d'une façon non-violente, dans le camp, il y
aura un entraînement spécialisé sur cette question dimanche. On s'installera
sur les rails dans une action concertée déjà lundi matin... 4) Coordination antirépressive En cas de problèmes avec les forces de
l'ordre (arrestation, garde à vue, blessures, confiscation d'objets personnels,
etc.), il y a une coordination antirépressive (des antinucléaires) que vous
pouvez appeler et qui va organiser des choses nécessaires (avocats etc.).
Veuillez donc bien noter (sur le bras!) le numéro suivant: Posté par Armin Simon le 11/3.
En octobre dernier, Lionel Jospin a
rendu un grand service aux antinucléaires en refusant la permission pour des
nouveaux transports de déchets nucléaires provenant des centrales allemandes,
vers l'usine de la COGEMA à La Hague. Ainsi, un bon nombre des centrales
d'outre-Rhin risque d'être obligées bientôt de réduire, voire d'arrêter sa
production (d'électricité comme de nouveaux déchets). Chaque transport retour de La Hague n'y fait
que de la place pour des nouveaux transports vers La Hague Il n'y a pas de solution pour les
déchets nucléaires nul part, et personne n'en veut : ni à La Hague, ni à
Bure, ni à Gorleben, ni à n'importe quel autre endroit. Les milliers de
personnes qui vont s'entreposer fin mars au Castor » à Gorleben - dans la
campagne « X-tausendmal quer » (« X-mille fois entravé ») environ 4000
personnes ont déjà annoncées publiquement leur résistance non-violente au
transport par un blocage sit-in - ne souhaitent pas que les déchets
nucléaires d'origine allemande restent à La Hague pour toujours - mais ils
veulent éviter qu'encore plus de déchets radioactifs y soient livrés et
traités. Il faut se rendre compte que chaque transport retour de La Hague n'y
fait que de la place pour des nouveaux transports vers La Hague. Par contre,
chaque centrale arrêtée (par engorgement, par ex.), soit en Allemagne, soit
en France, réduira le risque d'un accident nucléaire ainsi que la quantité
des déchets radioactifs produits. Opposons-nous donc ensemble aux trafiquants
des déchets nucléaires. Des intéressé-e-s aux blocages des
transports peuvent appeler le 03 29 45 45 55 (laissez vos coordonnées sur le
répondeur, on vous rappelle sans faute) et consultez les pages français sur http://www.x1000malquer.de. D'autres transports « Castors »
possibles: Selon les dernières communiqués de presse du ministère à
l'intérieur de la Rhénanie-Westphalie du nord, un premier transport « Castor
», partant de la centrale de Neckarwestheim (à côté de Stuttgart) en
destination du centre de stockage intermédiaire à Ahaus (au nord de la Ruhr),
aura lieu entre le 1er et le 15 mars 2001 (interdiction de congé pour les
policiers !). Un transport d'une centrale allemande en direction de La Hague,
comme il était prévu en octobre, est également possible dès que le
gouvernement français sera d'accord, ce qui pourrait être le cas même avant
que le transport retour prévu pour mars/avril ait effectivement eu lieu.
Quelques précisions, sur le message
d'Armin: Sur l'acceptation automatique d'un
transport aller après le premier transport retour, ce n'est pas ce qui était
prévu par le gouvernement français : le gouvernement voulait avoir la
garantie de plusieurs transports retour en 2001 pour accepter des transports
aller et n'avait pas précisé à partir de quand il accepterait ces transports
(après un promesse, un transport, deux,...). Sachant que : Source autre que la dépêche :
Investigation Plutonium n° 19, 11/2000 N. B. : les autorités allemandes
prévoient de mobiliser à nouveau 30 000 personnes des forces dites de l'ordre
pour le transport La Hague - Gorleben, avec les autres transports prévus on ne
voit pas comment d'autres transports vers Gorleben pourraient être assurés en
2001. En effet en 1997, les policiers avaient fait tant d'heures sup. qu'un
second transport avait dû être annulé. Or cette année ils prévoient un
transport de Neckarwestheim vers Ahaus alors que la mobilisation est plutôt
plus forte tant à Neckarwestheim que du côté de Ahaus qu'en 1997 (le dernier
transport en 1998 avait aussi mobilisé de l'ordre de 20-30 000 policiers,
soit presqu'autant que le transport vers Gorleben l'année précédente). Lors de l'AG du Réseau Sortir du
Nulcéaire (27-28 janvier 2001), l'atelier 5 portera sur les transports de
déchets nucléaires. Pensez à donner votre opinion à vos organisations et
préparez-vous pour une fin d'hiver sportive. Un bon réseau d'alerte /
d'information est indispensable pour gêner efficacement le lobby nucléaire. Posté
par Jean-Yvon Landrac le 7/1. |