Communiqué de presse du PCN-NCP et du Collectif anti-nazi « Résistance Européenne/ Europaïsche Widerstand » 12 décembre 2001 LE GROUPUSCULE NEO-NAZI BARBOUZARD « L’ASSAUT » AUTORISE A MANIFESTER A BRUXELLES CE 15 DECEMBRE : LE GOUVERNEMENT BELGE CHERCHE-T-IL A PROVOQUER DES INCIDENTS ? Lors de la manifestation antiglobalisation de Gênes en juillet 2001, la police italienne a délibérément fermé les yeux sur la préparation et l'armement de quelques centaines d'éléments provocateurs, dits du "Black Block", un groupuscule anarchisant infiltré par les polices politiques européennes et sur leur passage à l'acte. Ces éléments, dont personne n'imagine qu'ils seraient inconnus des services de police en Europe, qui fichent à tour de bras depuis 2 ans, ont pu en toute impunité multiplier les agressions et les déprédations. Suivant un scénario trop bien connu, la police a laissé pendant 3 heures le champ libre aux membres des "Blacks Blocks". Puis les force de l'ordre se sont attaquées à ceux qui n'en faisaient pas partie . Les observateurs et la presse ont tous dénoncé la stratégie de la terreur qui a inspiré la conduite des forces de police , dont l'objectif est de faire retomber la responsabilité des violences et destructions matérielles sur les manifestants anti-mondialistes. Dès le début du XXième siècle, la police politique tsariste, la terrible OKHRANA, utilisait infilrations et provocations pour discréditer et démanteler les organisations révolutionnaires. A sa suite, toutes les polices politiques utilisent ces méthodes illégales pour abattre les adversaires du Système. Depuis les "Années de plomb" et la "stratégie de la tension", l'OTAN et particulièrement l'Italie ont une tragique expérience en ce domaine. Aujourd'hui, il existe dans chaque pays européen des groupuscules infiltrés et contrôlés par les polices politiques, quant ils ne sont pas tout simplement créés de toutes pièces par celles-ci. Ces groupuscules provocateurs agissent en toute impunité et sont protégés par les polices politiques ou directement par les services spéciaux de l'OTAN et parfois le MOSSAD israélien. Parés artificiellement des couleurs de l'extrême-droite néonazie, de l'extrême-gauche ou encore agissant sous les drapeaux "rouge-bruns", ces groupuscules et leur meneurs barbouzards préparent l'Europe de la répression. APRES GENES, BRUXELLES ! Les réunions organisées par la présidence belge de l'Union européenne sont l'occasion choisie pour tenter de limiter les libertés politiques et renforcer l'Europe de la répression et des polices, qui se construit autor d'INFOPOL. La belgique se distingue particulièrement par une série de projets de lois visant à criminaliser l'opposition politique et à limiter les libertés publiques. A titre d'exemple, le délit de "bris de cloture" devient passible d'un an de prison ferme. Et des juridictions d'exception, le "snelrecht", où l'on juge en quelques heures, au mépris le plus absolu des droits de la défense, sont déjà en place. Ici aussi les groupuscules provocateurs contrôlés par les polices politiques sont à l'oeuvre. Le rôle dévolu en italie aux pseudo "anarchistes" est ici joué par un groupuscule soit-disant "rouge-brun" et en réalité authentiquement néonazi, issu de la milice privée nazie « L'ASSAUT », qui recrute des skinheads. Dès le 13 juin dernier, et sous-couvert d'un fantomatique "Comité nationaliste contre l'OTAN", les barbouzes néonazis ont pu perturber une manifestation contre la venue de Georges Bush devant le siège de l'OTAN. Directement protégés par les forces de police, les provocateurs parapoliciers, dirigés par d'anciens militaires et des fonctionnaires en exercice belges, ont pu en toute impunité insulter et attaquer les manifestants pacifistes, la police dispersant après le tout et arrêtant les pacifistes. La police a même facilité la retraite des néonazis, lesquels sont partis sans être inquiétés. Un scénario qui annonçait Gênes ! Pour les manifestations du sommet de Laeken, le même groupe a créé spécialement un autre comité fantôme « Nationalistes contre la Globalisation ». C’est ce « comité », fort opporrtunément constitué et dont on voit ici l’utilité, qui a déjà permis à VERHOFSTAD d’accuser les anti-globalisations de sympathie pour les thèses de l’extrême-droite, dans son arrogante « Lettre ouverte » d’octobre dernier. C’est ce « Comité » néonazi et barbouzard que les autorités belges ont autorisé à manifester ce 15 mars à Bruxelles (à 11h – départ coin de l’Av. Albert II et du Bld Baudouin, près de la Place Rogier, à quelques centaines de mètres de l’entrée de Laeken). Où il rameute des groupes néonazis et skinheads venus de France et de Hollande. Il y aura donc ce 15 décembre à Bruxelles des dizaines de néo-nazis autorisés à provoquer les manifestants anti-globalisation, puis qui infiltreront les manifestations officielles pour y provoquer des incidents. UNE SEULE QUESTION SE POSE : LE GOUVERNEMENT BELGE CHERCHE-T-IL DELIBEREMENT A PROVOQUER DES INCIDENTS VIOLENTS ? Nous exigeons : - L’interdiction de la manifestation néonazie du 15 décembre, - L’ouverture de commissions d’enquête au Parlement européen et au Parlement fédéral belge sur la protection dont jouit le groupe néonazzi « L’ASSAUT » et ses pseudopodes, et sur les conditions qui ont conduit à l’autoriser à manifester ce 15 décembre. Nous appellons tous les progressistes à protester et à rester vigilants ! SERVICE DE PRESSE DU PCN-NCP : Email : info@pcn-ncp.com