Le mythe de L'"Holocauste" << Génocide : destruction méthodique d'un groupe ethnique par l'extermination de ses individus. >> Dictionnaire Larousse << A l'instar de la promesse divine contenue dans la Bible, le Génocide est un élément de justification idéologique pour la création de l'État d'Israël. >> Source : Tom Segev : "Le septième million". Ed. Liana Levi. 1993. p. 588. Trois termes sont souvent employés pour définir le traitement qui fut infligé aux juifs, par le nazisme : Génocide, Holocauste, Shoah. Le terme "Génocide" a un sens précis, de par son étymologie même : extermination d'une race. A supposer qu'il existât une "race" juive, comme le prétendait le racisme hitlérien et comme le soutiennent encore les dirigeants israéliens. Y a-t-il eu, au cours de la guerre, un "génocide" des juifs ? Le terme de "génocide", dans tous les dictionnaires, a un sens précis. Le Larousse donne, par exemple, cette définition : << Génocide : Destruction méthodique d'un groupe ethnique par l'extermination de ses individus. >> Cette définition ne peut s'appliquer à la lettre que dans le cas de la conquête de Canaan par Josué, où il nous est dit pour chaque ville conquise : << il n'en reste aucun survivant >> (par exemple dans Nombres XXI, 35). Le mot a donc été employé à Nuremberg de manière tout à fait erronée puisqu'il ne s'agit pas de l'anéantissement de tout un peuple comme ce fut le cas pour les "exterminations sacrées" des Amalécites, des Cananéens et d'autres peuples encore dont le livre de Josué dit par exemple qu'à Eglôn et à Hébron : << il ne laisse aucun survivant. >> (Josué X, 37) ou à Hagor: << ils passèrent tous les êtres humains au tranchant de l'épée...ils ne laissèrent aucun être animé. >> (Josué XI, 14). Au contraire le judaïsme (sa définition comme "race" appartenant au vocabulaire hitlérien) a connu un essor considérable dans le monde depuis 1945). Sans aucun doute les juifs ont été l'une des cibles préférées d'Hitler en raison de sa théorie raciste de la supériorité de la "race aryenne", et aussi de l'assimilation systématique qu'il fit entre les juifs et le communisme qui était son ennemi principal (ce dont témoignent les exécutions de milliers de communistes allemands, puis, au cours de la guerre, son acharnement contre les prisonniers "slaves"). Il avait, pour cet amalgame, créé le terme de "judéo-bolchevisme". Dès la création de son parti "national-socialiste", il avait envisagé non seulement d'extirper le communisme, mais de chasser tous les juifs, d'Allemagne d'abord, puis de toute l'Europe lorsqu'il en fut le maître. Et ceci de la façon la plus inhumaine : d'abord par l'émigration, puis par l'expulsion, et, pendant la guerre, par l'incarcération dans des camps de concentration en Allemagne d'abord, puis par la déportation, envisagée d'abord à Madagascar, qui eût constitué un vaste ghetto pour les juifs européens, puis à l'Est dans les territoires occupés, surtout en Pologne, ou slaves, juifs, tziganes, furent décimés, d'abord par un travail forcé au service de la production de guerre, puis par de terribles épidémies de typhus dont la multiplication des fours crématoires témoigne de l'ampleur. Quel fut le bilan atroce de cet acharnement hitlérien contre ses victimes politiques ou racistes ? Cette deuxième guerre mondiale fit 50 millions de morts dont 17 millions de soviétiques et 9 millions d'Allemands. La Pologne, les autres pays occupés d'Europe, et aussi les millions de soldats d'Afrique ou d'Asie mobilisés pour cette guerre qui, comme la première, était née de rivalités occidentales, payèrent un lourd tribut de morts. La domination hitlérienne fut donc autre chose qu'un vaste "pogrom" dont les juifs auraient été, sinon les seules, du moins les principales victimes, comme une certaine propagande tend à l'accréditer. Elle fut une catastrophe humaine qui, malheureusement, n'est pas sans précédent, car Hitler appliqua à des blancs ce que les colonialistes européens, depuis cinq siècles, appliquaient aux "hommes de couleur", depuis les Indiens d'Amérique, dont 60 millions sur 80 furent détruits (eux aussi par le travail forcé et les épidémies plus encore que par les armes) jusqu'aux Africains dont dix à vingt millions furent déportés aux Amériques, et, comme les négriers obtenaient un esclave pour 10 tués dans la lutte pour la capture, la "traite" coûta à l'Afrique de l00 à 200 millions de morts. Le mythe faisait l'affaire de tout le monde : parler du << plus grand génocide de l'histoire >>, c'était, pour les colonialistes occidentaux, faire oublier leurs propres crimes : (la décimation des Indiens d'Amérique et la traite des esclaves africains), pour Staline, gommer ses répressions sauvages. Pour les dirigeants anglo-américains, après le massacre de Dresde du 13 février 1945, qui fit périr dans les flammes, par les bombes au phosphore, en quelques heures, 200.000 civils, sans raison militaire puisque l'armée allemande battait en retraite sur tout le front de l'Est devant l'offensive foudroyante des soviétiques qui en janvier étaient déjà sur l'Oder. Pour les États-Unis, plus encore, qui venaient de lâcher sur Hiroshima et Nagasaki, les bombes atomiques, faisant << plus de 200.000 tués et près de 150.000 blessés condamnés à plus ou moins longue échéance. >> Source : Paul-Marie de la Gorce : "1939-1945. Une guerre inconnue". Ed. Flammarion. Paris, 1995. p. 535. Les fins n'étaient pas militaires mais politiques. Churchill écrivait, dès 1948, dans son livre : "La Deuxième guerre mondiale" (Volume VI) : << Il serait faux de supposer que le sort du Japon fut décidé par la bombe atomique. >> L'amiral américain William A. Leahy, dans son livre "I was there" ("J'étais là") confirme : << A mon avis, l'emploi de cette arme barbare à Hiroshima et Nagasaki n'a pas été d'une grande aide dans la guerre contre le Japon. >> En effet, l'Empereur du Japon Hirohito avait déjà engagé la négociation pour la reddition de son pays, des le 21 mai 1945 auprès de l'Union Soviétique (qui n'était pas encore en guerre contre le Japon), par l'intermédiaire de son Ministre des Affaires étrangères et l'ambassadeur soviétique Malik. << Le Prince Konoye fut prié de se préparer à se rendre à Moscou pour négocier directement avec Molotov. >> Source : Paul-Marie de la Gorce. op. cit. p. 532. << A Washington on connaissait parfaitement les intentions japonaises : "Magic" rendait compte de la correspondance entre le Ministre des Affaires Étrangères et son correspondant à Moscou. >> Source : Idem. p. 533. L'objectif poursuivi n'était donc pas militaire mais politique, comme l'avouait le ministre américain de l'Air, Finletter, expliquant que l'emploi des bombes atomiques avait pour but << de mettre le Japon "Knock-out" avant l'entrée de la Russie en guerre. >> Source : "Saturday review of literature" du 5 juin 1944. L'amiral américain Leahy concluait (op. cit.) : << En employant les premiers la bombe atomique, nous nous sommes abaissés au niveau moral des barbares du Moyen Age... cette arme nouvelle et terrible, qui sert à une guerre non civilisée, est une barbarie moderne, indigne des chrétiens. >> Ainsi tous ces dirigeants, qu'un véritable "Tribunal International" composé par des pays neutres eût placés au banc des criminels de guerre à côté de Goering et de sa bande, découvrirent avec les "chambres à gaz", les "génocides" et les "holocaustes", un alibi inespéré pour "justifier" sinon pour effacer leurs propres crimes contre l'humanité. L'historien américain W.F. Albright, qui fut Directeur de l'"American School of Oriental research" écrit dans son livre majeur de synthèse, "De l'âge de pierre à la chrétienté. Le monothéisme et son évolution." (Trad. française : Ed. Payot, 1951), après avoir justifié les "exterminations sacrées" de Josué dans son invasion de Canaan, << Nous autres, Américains, avons peut-être... moins le droit de juger les Israélites.. puisque nous avons exterminé... des milliers d'Indiens dans tous les coins de notre grand pays et avons réuni ceux qui restaient dans de grands camps de concentration. >> (p. 205). Le terme d'Holocauste, appliqué au même drame depuis les années soixante-dix à partir du livre d'Elie Wiesel : "La nuit" (1958) et popularisé par le titre du film : "l'Holocauste", marque mieux encore la volonté de faire du crime commis contre les juifs un événement exceptionnel sans comparaison possible avec les massacres des autres victimes du nazisme ni même avec aucun autre crime de l'histoire, car leurs souffrances et leurs morts avaient ainsi un caractère sacral. Le "Larousse universel" (2 volumes, Paris, 1969, p. 772) définit ainsi l'"holocauste": << Sacrifice en usage chez les juifs, et dans lequel la victime était entièrement consumée par le feu. >> Le martyre des juifs devenait ainsi irréductible à tout autre : par son caractère sacrificiel il était intégré au projet divin à la manière de la Crucifixion de Jésus dans la théologie chrétienne, inaugurant ainsi un temps nouveau. Ce qui permettra à un rabbin de dire : << La création de l'État d'Israël, c'est la réponse de Dieu à l'Holocauste. >> Pour justifier le caractère sacral de l'holocause il fallait qu'il y eût extermination totale, crémation. - a) Extermination totale. Il fallait pour cela que fût envisagée une "solution finale" du problème juif qui fut l'extermination. Or aucun texte n'a jamais pu être produit attestant que la "solution finale" du problème juif était pour les nazis l'extermination. L'antisémitisme d'Hitler est lié, dès ses premiers discours, à la lutte contre le bolchevisme (il emploie constamment l'expression "judéo-bolchevisme") ; les premiers camps de concentration qu'il fit construire étaient destinés aux communistes allemands dont des milliers périrent, y compris leur chef Thaelman. Quant aux juifs ils furent chargés par lui des accusations les plus contradictoires : d'abord, ils étaient - disait-il - les acteurs les plus actifs de la révolution bolchevique (Trotski, Zinoviev, Kamenev, etc..) ; en même temps, ils étaient, selon lui, les capitalistes les plus exploiteurs du peuple allemand. Il importait donc, après avoir liquidé le mouvement communiste, et préparé l'expansion de l'Allemagne à l'Est, à la manière des chevaliers teutoniques, d'écraser l'Union Soviétique, ce qui fut, du début à la fin de sa carrière, sa préoccupation centrale, obsessionnelle, et qui se manifesta, au temps de sa puissance, par sa férocité à l'égard des prisonniers slaves (polonais et russes). Il créa même, pendant la guerre contre l'U.R.S.S., des "Einsatzgruppen", c'est-à-dire des unités chargées spécialement de lutter contre la guerre des partisans soviétiques et d'abattre leurs commissaires politiques, même prisonniers. Parmi eux beaucoup de juifs, héroïques, comme leurs compagnons slaves, furent massacrés. Ce qui prouve les limites de la propagande sur "l'antisémitisme soviétique". L'on ne peut à la fois prétendre que les soviétiques écartaient les juifs des postes importants et affirmer que les juifs constituaient la majorité des "commissaires politiques" des partisans que les "Einsatzgruppen" étaient chargés d'abattre. Car on imagine mal qu'une telle responsabilité : diriger l'action des partisans derrière les lignes ennemies (ou la désertion et la collaboration étaient le plus aisées) eût été confiée à des juifs dont on se serait méfié... Quant à la masse des juifs allemands puis européens lorsque Hitler devint maître du continent, l'une des idées les plus monstrueuses des nazis fut d'en vider l'Allemagne puis l'Europe (judenrein). Hitler procéda par étapes : * la première fut d'organiser leur émigration dans des conditions qui lui permettaient de spolier les plus riches. (Et nous avons vu que les dirigeants sionistes de la "Haavara" collaborèrent avec efficacité à cette entreprise, en promettant, en échange, d'empêcher le boycott de l'Allemagne hitlérienne et de ne pas participer au mouvement antifasciste.) * la deuxième étape fut l'expulsion pure et simple poursuivant le dessein de les envoyer tous dans un ghetto mondial : après la capitulation de la France : l'île de Madagascar, qui devait passer sous contrôle allemand après avoir fait indemniser par la France les anciens résidents français. Le projet fut abandonné, moins du fait des réticences françaises, qu'en raison de l'importance du tonnage de navires nécessaires pour cette opération, qu'en temps de guerre l'Allemagne ne pouvait consacrer à cette tâche. * L'occupation hitlérienne de l'Est de l'Europe, notamment de la Pologne, rendit possible d'atteindre la "solution finale" : vider l'Europe de ses juifs en les déportant massivement dans ces camps extérieurs. C'est là qu'ils subirent les pires souffrances, non seulement celles de toutes les populations civiles en temps de guerre, telles que les bombardements aériens, la famine et les privations de toutes sortes, les marches forcées, mortelles pour les plus faibles, pour évacuer les centres, mais aussi le travail forcé, dans les conditions les plus inhumaines pour servir l'effort de guerre allemand (Auschwitz-Birkenau était, par exemple, le centre le plus actif des industries chimiques de l' I. G. Farben). Enfin les épidémies, notamment le typhus, firent d'épouvantables ravages dans une population concentrationnaire sous-alimentée et réduite à l'épuisement. Est-il donc nécessaire de recourir à d'autres méthodes pour expliquer la terrible mortalité qui frappa les victimes de tels traitements, et d'exagérer démesurément les nombres, au risque d'être obligés ensuite de les réviser en baisse : * de changer l'inscription de Birkenau-Auschwitz pour réduire le nombre des morts de 4 millions à 1 ? * de changer l'inscription de la "chambre à gaz" de Dachau pour préciser qu'elle n'a jamais fonctionné. * ou celle du "Vélodrome d'Hiver" à Paris indiquant que le nombre de juifs qui y furent parqués était de 8.160 et non pas 30.000 comme l'indiquait la plaque d'origine, qui a été retirée. Source : "Le Monde", 18 juillet l990, p. 7. Est-il besoin, dès lors, pour maintenir à tout prix son caractère d'exceptionnalité à "l'Holocauste" (extermination sacrificielle par le feu) d'agiter le spectre des "chambres à gaz" ? En 1980, pour la première fois le caractère unique du massacre des juifs fut remis en question par un journaliste célèbre, Boaz Evron : << ... Comme si cela allait de soi, chaque hôte de marque est emmené en visite obligatoire à Yad Vashem [...] pour bien lui faire comprendre les sentiments et la culpabilité que l'on attend de lui. >> << En estimant que le monde nous hait et nous persécute, nous nous croyons exemptés de la nécessité d'être comptables de nos actes à son égard.>> L'isolement paranoïaque par rapport au monde et à ses lois pouvait entraîner certains Juifs à traiter les non-Juifs comme des sous-hommes, rivalisant ainsi avec le racisme des nazis. Evron mit en garde contre la tendance à confondre l'hostilité des Arabes avec l'antisémitisme nazi. << On ne peut distinguer la classe dirigeante d'un pays de sa propagande politique, car celle-ci est présentée comme une part de sa réalité, écrivait-il. Ainsi, les gouvernants agissent dans un monde peuplé de mythes et de monstres qu'ils ont eux-mêmes créés. >> Source : Boaz Evron : "Le génocide : un danger pour la nation" Iton 77 Ndeg. 21. mai - juin 1980. p. 12 et sqq. D'abord bien qu'existe dans l'esprit de millions de gens dont la bonne foi est indiscutable, la confusion entre "four crématoire" et "chambre à gaz", l'existence, dans les camps hitlériens d'un nombre important de fours crématoires pour tenter d'enrayer la diffusion des épidémies de typhus, le four crématoire n'est pas un argument suffisant : il existe des fours crématoires dans toutes les grandes villes, à Paris, (au Père-Lachaise) à Londres, et dans toutes les capitales importantes, et ces incinérations ne signifient pas évidemment une volonté d'exterminer les populations. Il fallut donc adjoindre aux fours crématoires des "chambres à gaz" pour établir le dogme de l'extermination par le feu. La première exigence, élémentaire pour en démontrer l'existence, était de produire l'ordre prescrivant cette mesure. Or dans les archives si minutieusement établies par les autorités allemandes, et toutes saisies par les alliés lors de la défaite d'Hitler, ni les budgets affectés à cette entreprise, ni les directives concernant la construction et le fonctionnement de ces chambres, en un mot, rien de ce qui eût permis l'expertise de "l'arme du crime", comme dans toute enquête judiciaire normale, ne fut trouvé. Rien de tel ne fut produit. Il est remarquable qu'après avoir officiellement reconnu qu'il n'y avait pas eu de gazage homicide dans le territoire de l'ancien Reich malgré les attestations innombrables de "témoins oculaires", le même critère de la subjectivité des témoignages n'ait plus été accepté en ce qui concerne les camps de l'Est, de Pologne notamment. Même lorsque ces "témoignages" sont entachés des plus légitimes suspicions. Celui-là même, Mr. Martin Broszat, qui avait publié en 1958, comme si ce fut un document authentique, le journal du Commandant d'Auschwitz, Rudolf Höss, écrit, dans "Die Zeit" du 19 août 1960, p. 16, une lettre disant qu'il n'y avait pas eu de gazage homicide à Dachau ni, d'une manière générale, dans tous les camps de l'Allemagne dans ses frontières de l'ancien Reich. Martin Broszat, de l'Institut d'histoire contemporaine de Munich écrit: << Ni à Dachau, ni à Bergen-Belsen, ni à Buchenwald, des juifs ni d'autres détenus n'ont été gazés. >> (Le Dr Martin Broszat devint, en 1972, Directeur de l'Institut d'histoire contemporaine de Munich.) La révélation était d'autant plus importante qu'une quantité de "témoignages" de "témoins oculaires" avaient affirmé l'existence de chambres à gaz dans ces camps et qu'une mise en scène "reconstituant" la "chambre à gaz" de Dachau était le document qui impressionnait le plus fortement les visiteurs, en particulier en Amérique. Au tribunal de Nuremberg, Sir Harley Shawcross, le 26 juillet 1946, mentionne << des chambres à gaz non seulement à Auschwitz et à Treblinka, mais aussi à Dachau.. >> (T.M.I., tome 19, p. 4563) La mise en scène du Musée de Dachau permit de tromper, non seulement des milliers d'enfants que l'on y amenait pour leur enseigner le dogme de l'Holocauste, mais aussi des adultes, tel le Père Morelli, dominicain, qui écrit dans "Terre de détresse" (Ed. Bloud et Gay, 1947, p. 15) : << j'ai posé des yeux pleins d'épouvante sur le sinistre hublot d'où les bourreaux nazis pouvaient pareillement voir se tordre les gazés misérables. >> Il n'est pas jusqu'à des anciens déportés de Buchenwald ou de Dachau qui se laissèrent suggestionner par la légende si soigneusement entretenue. Un grand historien français, Michel de Boüard, doyen honoraire de la Faculté de Caen, membre de l'Institut et ancien déporté de Mauthausen, déclarait en 1986 : << Dans la monographie sur Mauthausen que j'ai donnée (...) en 54, à deux reprises je parle de chambre à gaz. Le temps de la réflexion venu, je me suis dit : où ai-je acquis la conviction qu'il y avait une chambre à gaz à Mauthausen ? Ce n'est pas pendant mon séjour au camp car ni moi ni personne ne soupçonnait qu'il pouvait y en avoir ; c'est donc un "bagage" que j'ai reçu après la guerre, c'était admis. Puis j'ai remarqué que dans mon texte - alors que j'appuie la plupart de mes affirmations par des références - il n'y en avait pas concernant la chambre à gaz... >> Source : "Ouest-France", 2 et 3 août 1986. p. 6. Jean Gabriel Cohn-Bendit écrivait déjà : << Battons-nous pour qu'on détruise ces chambres à gaz qu'on montre aux touristes dans les camps où l'on sait maintenant qu'il n'y en avait point, sous peine qu'on ne nous croie plus sur ce dont nous sommes sûrs. >> Source : "Libération" du 5 mars 1979, p. 4. Dans le film qui fut projeté à Nuremberg au tribunal et à tous les accusés, la seule chambre à gaz qui soit présentée est celle de Dachau. Le 26 août 1960, M. Broszat, au nom de l'Institut d'histoire contemporaine de Munich, d'obédience sioniste, écrivait dans "Die Zeit" (p. 14) : << La chambre à gaz de Dachau ne fut jamais achevée, et n'a jamais fonctionné. >> Depuis l'été 1973, une pancarte, en face des douches, explique que : <>ajoutant que les prisonniers condamnés au gazage étaient transférés à l'Est. Mais la "chambre à gaz" de Dachau est la seule qui ait été présentée en photographie aux accusés de Nuremberg, comme un des lieux d'extermination massive, et les accusés y ont cru, à l'exception de Goering et de Streicher.