L'idée Yougoslave avant 1918 À la veille de la 1ère guerre mondiale, sur un peu pls de 10 millions de Yougoslaves, les 2/3 étainet sujet de l'Empire austro-hongrois. Je résume. Sous administration autrichiennes: des Slovèns catholiques et des Croates catholiques. Sous administration de Budapest: les Croates catholiques de Croatie-Slavonie et les Serbes orthodoxes. Un 3ème groupe était formé par les Serbes (et la minorité croate) de Bosnie-Herzégovine, annexés en 1908, partagés entre 3 confessions, catholique, orthodoxe et musulmane, et administrés conjointement par Vienne et Budapest. Les Yougoslaves indépendant (mais moins avancés sur le plan économique), tous orthodoxes, se partageaient entre le royaume du Monténégro, resté sous l'autorité de princes évèuqes, à l'abri du joug turc, et le royaume de Serbie, ..., qui avait conquis son autonomie au début du XiXème siècle. La situation évolue rapidement au début du XXe siècle. Le mécontentement des Slaves de la Monarchie contre le régime dualiste devient de plus en plus vif et fait oublier aux Croates leurs prétentions contre leurs voisins orthodoxes. D'autre part, le prestige de la Serbie grandit depuis la révolution démocratique de 1903...La Serbie est écrasée en 1915...En 1918 Serbie et Montenegro fusionnent formant le royaume des Serbes, Croates et Slovènes... Il y a la fausse note qu'introduit le leader du dpuissant parti paysan croate, Stjepan Radic, pour qui la Yougoslavie sera une république agrarienne ou ne sera pas. S'en est suivit une époque assez troublée jusqu'en 1929. Après la mort de Radic assassiné par un député monténégrin, le roi dissout la constitution et instaure une dictature sévère.Cela tombe a un mauvais moment, la crise économique de 1931-1933. Les trouble sociaux se multiplient, une insurrection paysanne croate éclate en Croatie méridionale. Les Serbes eux-mêmes supportent mal le régime autoritaire. Mais c'est le problême croate qui reste le plus ardus... Ils restent inébranlables dans leurs revendications fédéralistes. Le roi s'irrite et fait arrêter et condamner en 1933 le docteur Macek, successeur de Radic à la tête du parti paysan. Faute grave car Macek est un modéré par rapport au nouvel extrémisme croate qui se développe dans les millieux étudiants et bourgeois autour de meneurs rels qu'Ante Pavelic. Celui-ci se réclame ouvertement du fascisme et cherche appui à la fois auprés des terroristes macédoniens et du coté des états totalitaires ennemis de la Yougoslavie, Italie et Hongrie. L'aboutissement funeste de l'incapacité à résoudre le problème croate et de l'activité terroristes des oustachis, disciples de Pavelic, est l'assassinat de roi Alexandre à Marseille le 9 octobre 1934. Avec le prince régent Paul, la Yougoslavie se rapproche des puissances totalitaires. Cela est lié au problème croate. En 1939 un agrément crée une banovine autonome de Croatie. Au début de 1941, la Yougoslavie est mise en demeur pa Hitler d'adhérer au pacte tripartite. Le régent cède le 25 mars. Mais coup de théatre. Le patriotisme serbe refuse la capitulation. Le 27 mars, le général Simonic fait arrêter les ministres er exiler le régent. Pierre II est proclamé roi et le pacte est dénoncé. L'URSS apporte à la révolution serbe son sutien moral. L'Allemagne envahit la Yougoslavie le 6 avril 1941...toute résistance est impossible et cesse effectivement le 17 avril. Les vainquers procèdent au démanbrement du royaume. L'Allemagne annexe la Slovénie du Nord. L'Italie s'empare du reste de la Slovénie avec Ljubljana, des îles et de la côte dalamtes et s'assure du contrôle de l'état fantoche du Monténégro.La Bulgarie occupe la Macédoineet l'Albanie reçoit la plaine du Kosowo. La Hongrie enfin récupère la Backa et l'administration du Banat est laissée à ses ressortissants allemands. Conservent leur "indépendance" un État sebe et un État croate. Les débris de la Serbie sont placés sous l'autorité du général Nedic, en fait sous contrôle allemand. Quand à la Croatie (agrandie de la Bosnie), l'Italie compte l'ériger en royaume pour le duc de Spolète, mais en réalité elle est livrée à la dictature terroriste d'Ante Pavelic. La résistance commence dés le pritemps 1941 en Vieille-Serbie et s'affirme avec une force redoublée après l'invasion de l'URSS. Mais dés les premiers jours, elle se divise en deux mouvements rivaux. L'un, dirigé par le général Draja Mihajlovic, qui a refusé de capituler en avril et poursuit la guérilla avec ses tchetniks (terme emprunté au folklore héroïque de la Serbie), est de tendance monarchiste et nationaliste serbe. Le second est celui de Josip Broz, dit Tito, l'un des animateurs de l'internationale communiste à l'époque de la guerre d'Espagne... Mihajlovic sauve ses tchetniks de l'extermination en négociant avec le gouvernement collaborateur de Nedic. Il adoptera une attitude attentiste, plus enclin à combattre les partisans titistes que les divisions allemandes. Les années de 1942 et 1943 sont marquées par des combats acharnés en Bosnie, où les atrocités de Pavelic contre la population serbe et orthodoxe amènent à Tito de nouveaux partisans. Victorieux en Bosnie centrale au début de 1942, Tito crée à Bihac l'armée nationale de libération et le comité yougoslave antifasciste de libération nationale.Une contre-attauqe allemande refoule les partisans vers le Monténégro. La capitulation italienne de septembre 1943 renverse la situation. Le comité national de libération qui s'installe à Jajce a l'allure d'un gouvernement provisoire et déjà s'ébauche un projet d'organisation fative de la Yougoslavie libérée. Le roi Pierre II, réfugié à Londres, reconnaît Tito comme chef de l'État. C'est également avec Tito que traitera l'URSS lors de la libération de Belgrade par l'armée rouge en collaboration avec les partisans. ... En 1981, en particulier, des manifestations violentes ont éclaté parmi les Albanais, des jeunes, des enseignants, avec pour revendication une république du Kosowo.Il a fallu u proclamer l'état d'urgence et une dure répression a suivi. Les attaques de nationalistes albanais contre des serbes et des monténégrins ont entraîné l'émigration de ces derniers....En 1988, le comité pour la défense de la liberté de presse ety d'expression a soulevé plusieurs problèmes dont un est lié à la question nationale; il a reproché à Tito son attitude antiserbe (celle du Komintern) depuis sa venue à la tête du parti et en particulier sa responsabilité dans la situation actuelle défavorable aux Serbes au Kosowo.