Le temps tique en faveur des politiciens collaborants avec la guerre, et ils le savent bien.

Meme que dans certains pays, comme en Allemagne (pays qui, comme la Belgique, en dépis des propos anti-guerriers de son gouvernement, permet l’usage de son espace aérienne pour l’approvisionnement des troupes belligérants) ,  il y avait encore des nombres de manifestants contre la guerre considérables, on s’ appercoit que dans notre propre pays la résistance commence déjà à s’effritter.  Que dire des 200 à 500 manifestants qui ont suivit ce Samedi l’appel des organisations Marocaines à Anvers, ou d'autres manifestations qui n'attirent guère des intéressés ?  

Faire semblant, gagner du temps…

C’est  le calcul de tout(e)  politicien(ne) au pouvoir.   Faire sempblant, gagner du temps,  et après un certain laps de  temps la vie cotidienne s’empare de nouveau des gens et la grande oublie fait son entré (oublié le marche  blanc ?), rien ne se change, la normalisation s’installe.   En tout ça, les médias jouent un role extremement important, comme dans cette guerre, par ailleurs bien documenté sur cette site.

C’est-ce qui compte, c’est le language et les actions diplomatiques…

Jusqu’au jour, la Belgique n ‘ a fait aucune démarche officielle en language et actions dipolomatiques, pour  protester contre la guerre.  En effet, la Belgique  figure  meme sur une liste des EU comme pays soutenant la guerre, sans y  vouloir donner son soutien publiquement  pour des raisons internes.  Ca explique sans doute l’utilisation de l’aéroport de Oostende par l’armée Américaine  pour des vols de ravitaillement pour la guerre en Irak.   Ainsi les Verhofstads, les Louis Michels,  les Vandelanottes, les Zoe Genots, ont leurs mains libres pour faire des déclarations dures à la télé, meme pour participer à des manifestations anti-guerre, mais c’est d’un cynisme  glaciale.  Dans la province, on voit le vrai visage de la politique Belge.  Ainsi Freya Vandenbossche, tete de liste dans les élections prochaines pour le SPA dans les Flandres Orientales et échevin d’éducation à Gant,  a essayé de saboter les protestations des étudiants de Gant Mercredi  passé, comme vous pouvez relire sur http://belgium.indymedia.org/front.php3?article_id=54837&group=webcast.    Donc sur l’écran les grands propos, derrières les écrans, on essaye de tous les moyens de saboter le mouvement.  A l’ échelle diplomatique, les actions guerriers des EU et de la Grande Bretagne n’ont eu aucune conséquence, qui traduirait les propos dures exprimés ailleurs par la majorité bleu-rouge-vert.


Des appels à des actions plus dures…

Ici et là des appels à des actions plus dures se font entendre, comme p.e. dans les contributions de Jan Boeykens sur http://belgium.indymedia.org/front.php3?article_id=55159&group=webcast ou de Jan De Smet sur http://belgium.indymedia.org/front.php3?article_id=54475&group=webcast,  et avec raison.  
Jour par jour des vies des enfants, des vieilles et jeunes femmes, enceintes ou pas,  des vieux et jeunes hommes sont déchirées par des bombes.  C’est pas un jeu de vidéo auquel on assiste.  Chaque jour que la guerre continue, est une journée et des vies perdues.

Le mouvement est divisé…

Partout dans le pays, il y a des petits mouvements contre la guerre.  Mais tout se passe chaotique, il n’ y a pas de ligne.  Les uns se tournent contre l’Ambassade américaine, les autres contre les transports d’armes, encore  d’autres font appel à des actions de boycot, tout le monde a sa propre liste de revendications.  Les démonstrations sont fatiguantes,  la répression souvent dure, les médias  qui commencent à perdre leur intéret, qui essaient de discréditer le mouvement à cause d’une participation importante de l’extrème-gauche,  et qui sont en train de  forger de nouveau un sentiment de normalité.  Il y a ceux qui veulent des actions dures et on a ceux qui ne veulent que des actions ludiques. Entretemps la vie cotidienne continue,  les étudiants vont à l’école ou l’université, les fabriques fonctionnent, comme si il n’y a pas de guerre.  Tout ça n’est pas de nature pour avoir bon foi dans les chances de réussite du mouvement.

Arretons-nous….

Les écoliers et les étudians sont les seules qui ont les possibilités pour faire bouger quelque chose (et les politiciens le savent !). 

1.	C’est  leur futur qui est en jeu ici. Si les Etats Unies  peuvent tenir pendant des mois des centaines de prisonniers sur Guantanamo sans aucun procès, sans aucun recours à l’assistance juridique, à des règles de l’ état de droit, si les Etats Unies peuvent mener une guerre illégale dont le but est clairement d’avoir une emprise sur des sources pétrolières intéressantes, sans que personne les arrete,  sans que nos élues les arretent,  quelle future les jeunes auront-ils ?
2.	Les adultes sont corrompu(e)s ,ils  ont beaucoup à perdre :  leur carrière politique, leur carrière professionnelle, leur carrière syndicale, leur carrière universitaire,  leurs clients, etc.. c’est-ce qui les rend statique.    Tous ces problèmes-là, les jeunes et les étudiants n’ont pas.   Ils n’ont rien à perdre, sauf leur futur.

Un plan d’action urgent   :  

Chaque jour compte, chaque jour des bombes tombent, les vies des innocents sont déchirées.  Une action bien coordinée, ciblée, et déterminée s’impose.  Pour cette raison-là, on propose le plan suivant d’action directe :

1)	Grève d’étudiants et écoliers : grève générale,  immédiate et indéterminée, tant que la guerre dure.  A la limite on doit retarder les examins.  On peut commencer en Belgique, mais on doit y voir que ça devienne un mouvement européenne.  La grève générale devrait donner du temps et  des possibilités pour développer d’autres modes d’action (comme boycot, etc…).
2)	Une exigence claire : arret immédiat du guerre, retrait des troupes amèricaines et brittaniques.  Toutes autres exigences supplémentaires ne feraient que compliquer les choses, provoquer des discussions, et divisions, c’est-ce qui affaiblirait le mouvement et c’est-ce que nous ne voulons pas, parce que seul un mouvement de masse a une chance de réussir.
3)	A qui cette exigence doit etre dirigée ?  A notre propre classe poliltique.  C’est notre classe politique qui joue un double jeu (voir plus haut) qui doit etre le cible des actions.  Les Etats Unies et la Grande Bretagne peuvent mener cette guerre,  parce qu’ ils savaient que le protest diplomatique ne serait que symbolique.  Alors on doit dire à nos dirigeants politiques (à l’échelle nationale et européenne) : arreter le protest symbolique.  Exigez des Etats Unies et de la Grande Bretagne d’arreter immédiatement les hostilités et de retraiter leurs troupes.   Et ça dans des mots claires.  Les EU et la GB  se sont fichés pas mal des règles diplomatiques, et d’état de droit et de droit internationale,  alors ils doivent en subir les conséquences.  Si ça ne donne pas de résultats, renvoyez les ambassadeurs, fermez les ambassades, à la limite prenez des mesures économiques, isolez-les.  Notre classe politique peut arreter la guerre, si ils jouent le jeu dure comme Bush et Blair l’ont fait.  Si ils auraient fait ça à temps, il n’y aurait pas été de guerre et de nombreuses vies de bébés, d’enfants, de femmes, jeunes hommes, etc. auraient été sauvées.


En résumé, on propose : 

Une grève générale d’étudiants et écoliers, avec une exigence, dirigée vers nos propres politiciens.

De l’analyse fait ici suit que on doit cibler toute action suivant à l’occupation des universités et écoles,  sur notre propre classe politique.  Au lieu d’aller demonstrer devant l’ambassade des EU, on devrait aller démonstrer par exemple devant les quartiers générales des parties politiques au pouvoir, afin de dénoncer leur double jeu, et d’exiger des mesures comme décrit ici plus haut.   Tant que on gaspille nos énergies devant les ambassades, nos politiciens seront très content.  Ne les donnons pas cette satisfaction !