Histoire d'avoir une vision objective, ou du moins, plus large et plus profonde sur le mauvais remake de la conférence de Rio. Voila donc une petite analyse de la vaste blague qu'est ce sommet, même si greenpeace essaye de rester positif. Mais sans les citoyens, comment voulez-vous que les choses évoluent en bien avec les dirigeants actuels? C'est à nous d'agir et de se bouger un peu le cul plutôt que de se résigner.
Le 26 août prochain s’ouvrira à Johannesburg, le second Sommet de la Terre. Cette
réunion internationale, patronnée par les Nations unies, s’annonce comme un piètre
remake du premier Sommet de la Terre qui s’est tenu, à Rio de Janeiro, il y a dix ans.
Bien avant son ouverture officielle, ce Sommet du Développement durable laisse un
goût amer dans la bouche. Celui des promesses non tenues, de notre impuissance à
guérir la planète des blessures que nous lui avons imposées. Johannesburg pourrait
de plus sonner le glas d’un concept généreux : le développement durable. Ce concept
allie respect de l’environnement et des droits sociaux sans exclure pour autant l’axe
essentiel du développement économique. Un concept que le Sommet de Rio avait
pourtant consacré...
De Rio à Johannesburg : un pas en avant, trois pas en arrière
LES INDICATEURS DE LA PLANETE SONT AU ROUGE
Faire le lien entre ‘Rio’ et ‘Johannesburg’, c’est se demander si les sphères
économiques, sociales et environnementales font enfin bon ménage et admettre
dans la foulée que la réponse est NON.
Plus que jamais, les indicateurs de la planète sont au rouge. Le récent rapport du
PNUE (Progamme des Nations unies pour l’Environnement, 22 mai 2002) traitant de
l’état global de la planète confirme ce constat peu enviable :
- 70% des surfaces émergées pourraient être affectées par les effets de la
construction des routes, des industries extractives, de la construction des villes et
autres grands équipements dans les 30 prochaines années ;
- La gravité des catastrophes causées par le climat augmente. Dans les années ’90,
211 millions de personnes ont été affectées par des catastrophes naturelles contre
147 millions dans les années ’80
- La FAO estime que les forêts qui couvrent 3.866 millions d’hectares, soit un tiers des
surfaces émergées, ont diminué de 2,4% depuis 1990.
- En septembre 2000, le trou d’ozone audessus de l’Antarctique couvrait plus de 28
millions de kilomètres carrés.
- (...) cf. communiqué de presse Global environnement outlook
Mais c’est aussi se dire que sans les trois Conventions nées à Rio (Changements
climatiques, Biodiversité et leur parente pauvre Sécheresse et désertification), les
choses seraient probablement encore moins aisées.
En d’autres termes, le jeu qui se joue actuellement dans les coulisses de
Johannesburg est mal engagé mais il en vaut la chandelle.
Le Sommet sur le développement durable est un forum incontournable pour faire
passer un message brûlant d’actualité : continuons comme nous le faisons et nous
courons à la catastrophe.
Nous devons au contraire nous efforcer de démontrer qu’il est possible de concilier
environnement et économie : la préservation de l’environnement n’est pas - par
nature - opposée à la dynamique de développement.
? Au cours des travaux préparatoires à Johannesburg, Greenpeace s’est
efforcée de défendre l’équilibre Environnement/Développement en y intégrant les
enjeux sociaux.
DENONCER L’IRRESPONSABILITE DES GOUVERNEMENTS
Faire le lien entre Rio et Johannesburg, c’est aussi constater à quel point
gouvernements et politiciens manquent de persévérance, d’ambition ou plus
simplement de courage quand ils – administration Bush en tête - ne font pas preuve
d’irresponsabilité.
Bush et son administration ont démontré à suffisance ces derniers mois leur mépris
des textes internationaux. Des pays comme l’Australie et le Canada ou encore le
Japon n’hésitent pas à abonder dans le même sens.
Ce déficit en solidarité internationale s’exprime de manière globale dans les rapports
Nord/Sud et plus concrètement dans l’organisation des mécanismes de taxation
internationale pour ne citer qu’un exemple.
? En étant présente et active au sein des cénacles internationaux, Greenpeace
dénonce cette attitude mois après mois, jour après jour...
La communauté internationale a accouché lors de la dernière conférence préparatoire
(Bali) d’un texte/programme. La négociation autour de ce texte se fera à
Johannesburg.
Les engagements les plus significatifs de ce texte sont actuellement entre
parenthèses. Où se trouve dès lors la volonté des politiques d’engager leurs pays
dans un avenir plus souriant si toutes les avancées sont mises entre parenthèses ?
? L’ONU a procédé à l’analyse de ces points de divergence chapitre par chapitre.
Financement, commerce, globalisation totalisent jusqu’à 90% des conflits à résoudre.
Dans leur publication Eco Equity, Greenpeace et d’autres ONG ont fait des
propositions concrètes pour aboutir à un texte sans parenthèse. Les propositions des
organisations non gouvernementales portent sur onze priorités. Parmi celles-ci, on
retrouve l’énergie, l’eau et le commerce. (texte disponible)
L’incapacité des gouvernements à assumer leurs responsabilités en matière
d’environnement et de développement s’exprime dans la propension qu’ont les états à
éviter les engagements chiffrés et liés à un calendrier précis (dits de type I).
Greenpeace dénonce la multiplication des scenari de type II (à savoir partenariats
public/privé ponctuels et non soumis à des critères contraignants comme c'est le cas
pour les accords de type I) et ce, en lieu et place, d’accords de type I.
Dans le même ordre d’idée, les gouvernements refusent d’établir un bilan concret des
avancées depuis Rio. Peur de devoir revoir leur copie ?
L’INDUSTRIE DOIT REVOIR SES MODES DE PRODUCTIONS
ET ASSUMER L’ENSEMBLE DE SES RESPONSABILITES
Où QU’ELLE EXERCE SES ACTIVITES
Faire le lien entre Rio et Johannesburg, c’est constater à quel point l’industrie répugne
à abandonner ses privilèges ou encore à admettre ses responsabilités.
Un constat que Greenpeace fait quotidiennement aux quatre coins de la planète.
Lorsque l’entreprise doit se plier à une réglementation contraignante en matière
d’environnement, elle délocalise. Ces dernières années, Greenpeace s’est attachée à
suivre le sort des bateaux-épaves démantelés – à moindre frais et sans le moindre
respect des droits élémentaires des travailleurs (sans parler de la pollution engendrée
par ce type d’activité) - dans les pays du Sud. L’épopée du Sea Beirut, un navire
envoyé à la casse en Turquie illustre la difficulté qu’il y à faire respecter les lois
internationales existantes.
Greenpeace est également présente en Inde à Bhopal, où elle dénonce avec fracas
l’irresponsabilité dont la société Dow Chemical fait preuve. Cette société a englobé
l’ancienne Union Carbide, responsable du plus grand désastre toxique de tous les
temps. Le passif environnemental de cette société n’est toujours pas assumé.
Pourtant, aujourd’hui encore des enfants souffrent des conséquences de cette
explosion dramatique. Le site n’ayant pas été décontaminé, ils n’ont pas d’autre
solution que de consommer l’eau polluée par les substances toxiques abandonnées à
Bhopal, en 1984...
Une exposition-photo poignante rappelle l’ampleur de la catastrophe et en évoque les
conséquences quotidiennes pour les victimes. Elle sera présentée à Johannesburg.
(photos disponibles via le service de presse)
Sur le plan de l’irresponsabilité, la créativité des entreprises ne semble pas avoir de
limites. Esso (Exxon Mobil) qui n’est autre que le numéro 1 mondial du pétrole met en
cause les conclusions du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur les
changements climatiques) et nie la réalité des changements climatiques.
Pour éviter de devoir admettre l’impact négatif des énergies fossiles sur le climat,
Esso a incité Bush a démettre le président du GIEC... comme s’il pouvait avoir deux
sciences...
Les entreprises ne doivent pas uniquement assumer l’ensemble de leurs
responsabilités, elles doivent accepter de changer leurs modes de production en les
rapprochant du concept du développement durable.
Ainsi, Greenpeace attend d’une entreprise comme Esso qu’elle réoriente une partie
significative de ses investissements dans les énergies renouvelables et encourage
ainsi leur essor. L’investissement actuel d’Esso dans les renouvelables est de 0
dollar....
? Exprimé de manière plus technique : Les États doivent engager à Johannesburg
des négociations pour la création d'un instrument juridique international réglementant
la responsabilité des entreprises et les compensations aux victimes de pollution et de
dommages environnementaux. Les Etats doivent adopter des lois nationales pour
rendre opérationnel le principe 13 de la Déclaration de Rio.
En guise de conclusion :
Tout échec du Sommet du développement durable pourra donc être imputé :
- au manque de courage politique des gouvernements de la planète,
- à l’irresponsabilité de l’administration Bush qui confond lutte contre le terrorisme et
refus de regarder en face les causes réelles de ce qui met la sécurité du monde en
danger,
- L’incapacité des entreprises à renoncer à leurs privilèges acquis afin
d’œuvrer à la possible réconciliation des intérêts humains, économiques
et sociaux.
Après la pluie, le mauvais temps ?
Parmi les priorités définies par Kofi Annan pour Johannesburg, Greenpeace est
particulièrement sensible à celles qui concernent les changements climatiques. Une
problématique que l’organisation n’hésite pas à qualifier de priorités des priorités. Il va
sans dire que ce dossier est étroitement lié à celui de l’énergie. Greenpeace n’a bien
sûr pas attendu Johannesburg pour s’atteler à un problème dont elle a récemment
mis en évidence l’ampleur et l’urgence.
Lors d’une expédition dans le cercle polaire (nord de la Norvège) réalisée en
collaboration, début août 2002, avec le Norks Polarinstitutt, Greenpeace a démontré
qu’un glacier comme le Blomstrandbreen a perdu deux kilomètres en quatre vingt
ans. La montée des températures n’affecte pas uniquement le cercle polaire.
Greenpeace a fait le point sur la fonte des glaciers, partout dans le monde. Les
glaciers alimentent la subsistance de milliards de personnes, faune et flore en sont
également dépendants.
ENERGIES RENOUVELABLES :DEUX MILLiARDS D’ETRES HUMAINS PRIVES DU
MINIMUM ATTENDENT UN EFFORT MAXIMUM !
Le compte à rebours climatique étant enclenché, il devient urgent d’envisager des
solutions concrètes pouvant rétablir les équilibres climatiques et éviter leur impacts
désastreux sur les populations souvent les plus faibles de la planète.
L'augmentation du niveau des mers menace d'engloutir des pays entiers dans les
océans Pacifique et Indien.
Si l'on veut arrêter la spirale infernale du dérèglement climatique, la plupart des
réserves mondiales de charbon, pétrole et gaz ne doivent pas être utilisées à des fins
énergétiques et rester sous terre.
Notre reconversion aux énergies renouvelables est inéluctable.
Ces technologies existent, les ressources naturelles sur lesquelles elles s’appuient
sont disponibles partout sur la planète (soleil et vent). Seule manque la volonté
politique...
Il est d’autre part évident que l’énergie constitue souvent le chaînon manquant en
matière de développement. Le Nord comme le Sud a tout à y gagner.
Sur ce plan, que peut-on attendre de Johannesburg ?
Le Sommet du développement durable doit donner une sérieuse impulsion aux
énergies renouvelables. Deux milliards d'habitants n'ont pas, sur cette planète, accès
à l'énergie.
? Greenpeace attend un engagement international qui garantira l'accès de ces
populations à des sources d'énergie fiables, propres et renouvelables. Un tel
programme constituera également un fantastique encouragement pour ces industries.
Cet effort nécessitera bien moins de ressources que ce que les institutions financières
internationales envisagent d'allouer, dans les prochaines décennies, à la prospection
de nouveaux gisements de combustibles fossiles.
Sur ce plan, les demandes de Greenpeace sont:
* Un engagement à fournir le financement et les infrastructures nécessaires pour
apporter des services énergétiques élémentaires, bon marché et durables aux deux
milliards de personnes qui en sont actuellement dépourvues, dans les dix ans.
* Un engagement de la part des gouvernements de l'OCDE à consacrer
immédiatement 20% de leurs aides et prêts aux secteurs énergétiques, sous forme
de garanties accordées par le biais de leurs organismes de crédit à l'exportation, au
développement des énergies renouvelables et de programmes d'efficacité
énergétique.
* Un engagement de la part des gouvernements de l'OCDE à garantir que toutes
les institutions financières internationales qu'ils soutiennent prennent les mêmes
engagements.
* Un engagement de la part de TOUS les gouvernements à supprimer les
subventions aux sources d'énergie conventionnelles, estimées entre 280 à 337
milliards d'euros par an, dans les 10 ans.
* Un engagement de la part de TOUS les gouvernements à la mise en place de
politiques nationales dynamiques pour les renouvelables, l'efficacité énergétique et
autres mesures permettant le développement rapide des énergies renouvelables.
Suite au lancement de sa campagne " Choose Positive Energy ", Greenpeace a déjà
pu marquer de manière concrète quelques points, notamment en Asie.
BIODIVERSITY IS SPICE OF LIFE. OK, mais jusqu’à quand ?
Outre les changements climatiques, Greenpeace se montre particulièrement
préoccupée des atteintes nombreuses au patrimoine de l’humanité que constitue la
diversité biologique.
Sur ce plan, les forêts primaires - qui abritent 80% de la diversité biologique des
terres émergées de la planète- semblent les grandes perdantes.
Depuis Rio, la déforestation n’a cessé de progresser. Au total, les trois quarts des
forêts originelles de la planète ont été détruits. En Amazonie, ces 15 dernières
années, c'est une surface équivalente au territoire français qui a été déforestée. Si
rien n'est fait d'ici 2007, la seconde plus grande forêt primaire tropicale de la planète,
la forêt du bassin du Congo, risque d’être sérieusement morcelée et donc de perdre
sa capacité d’abriter des grands animaux.
Durant les 10 jours du Sommet de Johannesburg, une forêt ancienne de la taille du
Luxembourg sera détruite.
Quelles sont les attentes de Greenpeace ?
Sur le plan de la protection des dernières forêts primaires, tout reste à faire. Les
gouvernements pourraient par exemple :
? concrétiser les projets de création de zones forestières protégées suffisamment
grandes pour que des grands animaux actuellement menacés comme l’éléphant
d’Afrique ou le gorille des plaines puissent y survivre
? réorienter les subsides pervers ( par exemple l’ouverture de routes en pleine
brousse) qui contribuent à détruire les forêts primaires
? réprimer les illégalités qui entachent quotidiennement le commerce du bois en
provenance de ces forêts du Brésil, d’Afrique, d’Asie ou encore du Canada...
Ces derniers mois, Greenpeace a collaboré avec les autorités brésiliennes afin de
faire respecter au Brésil – et en Europe – le moratoire qui frappe actuellement les
exportations d’acajou. Elle dénonce de manière régulière les illégalités qui
caractérisent le commerce international du bois et encourage la création d’une
certification indépendante du bois (certification FSC).
A l’heure actuelle, d’autres menaces pèsent sur la biodiversité. Il est indéniable que la
décennie qui sépare Rio de Johannesburg est aussi celle qui vit apparaître sur le
marché les organismes génétiquement modifiés (OGM). Disséminés dans
l’environnement, les OGM constituent un risque de pollution génétique et de perte de
biodiversité. Greenpeace s’oppose donc à leur dissémination dans la nature. Ils
représentent également une menace pour la durabilité de l’agriculture biologique et
portent en germe bien des conflits d’intérêts économiques Nord/Sud. Greenpeace est
convaincue que l’agriculture traditionnelle est suffisamment riche et diversifiée pour
assurer sa propre survie.
Pour l’ensemble de ces raisons :
Les Etats participant au Sommet de Johannesburg doivent impérativement ratifier le
Protocole sur la Biosécurité, permettant ainsi son entrée en vigueur avant la fin de
l'année 2002.
Il est urgent de stopper la dissémination des OGM, et en particulier d’empêcher leur
introduction dans les centres d’origine des différentes espèces végétales.
Cette dissémination fait peser des risques importants sur l'environnement, sur la
santé des consommateurs et sur la sécurité alimentaire des populations les plus
démunies et ce, sans aucunement garantir l'accroissement de leurs productions.
Les multinationales des "sciences de la vie" ne peuvent nous tromper en faisant croire
que les OGM vont permettre de résoudre le problème de la faim dans le monde.
Pour favoriser l'accès à l'alimentation des populations les plus démunies, Greenpeace
demande des engagements concrets de la communauté internationale pour le
financement de programmes de développement agricole fondés sur la mise en œuvre
de méthodes d'agriculture durable.
Les dossiers OGM et Agriculture durable ainsi que Surpêche qui font partie intégrante
des campagnes de Greenpeace mettent en évidence l’importance de certains
principes malmenés au cours des réunions préparatoires à Johannesburg.
A l’aube du second Sommet de la Terre, Greenpeace entend réaffirmer leur
importance. Il s’agit des principes dits de précaution, de substitution et du ‘droit de
savoir’.
L’Europe, un rempart suffisant contre l’indifférence des Etats-Unis ?
L'Union européenne a une grande responsabilité à assumer à Johannesburg.
Si ses négociateurs s'inspiraient de la Stratégie de Développement Durable ('A
sustainable Europe for a better world') préparée par la Commission en mai 2001, ils
apporteraient de vraies solutions.
Malheureusement, seule une petite partie de ce texte exemplaire avait été reprise
dans les conclusions du Sommet de Göteborg en juin 2001.
La déclaration de Romano Prodi du 10 août 2002 qui propose de renforcer et de
concrétiser à Johannesburg les engagements pris à Doha (OMC) et Monterrey
(financement du développement) envers les pays du Sud est porteuse d'espoir.
Les ONGs seront vigilantes pour que les bonnes intentions européennes ne restent
pas lettre morte ou ne soient pas diluées lors des négociations.
Et la Belgique ?
La Belgique dispose d'une équipe d'experts dont de nombreux membres étaient déjà
présents à Rio. Cette expérience alliée à l'existence d'un Plan fédéral de
développement durable a déjà contribué positivement aux négociations
internationales lors des conférences préparatoires.
On connaît également le rôle déterminant de la Belgique dans le sauvetage du
Protocole de Kyoto.
Mais à côté de ce bilan international plutôt positif, on ne peut que déplorer le manque
de réalisations concrètes au niveau national: nos émissions de CO2 sont en hausse
et le classement de la Belgique dans la liste des pays protégeant l'environnement est
pitoyable (WEF février 2002).
Les récentes déclarations du Premier Ministre semblent confirmer son intention de
soutenir le développement durable mais on attend toujours la taxation énergétique, le
plan climat, des transports en commun efficaces,....
C'est bien de donner des leçons au niveau international mais il ne faut pas oublier de
balayer devant sa propre porte.
Greenpeace à Johannesburg : pratique
Pour Greenpeace, le Sommet de la Terre ne commence pas le 26 août prochain pour
s’arrêter dix jours plus tard. Les thèmes abordés (ou sacrifiés) à Johannesburg sont
traités 365 jours par an dans les 40 bureaux nationaux ou régionaux de Greenpeace.
Cet effort pour une planète développée durablement est soutenu de par le monde par
quelque 2,8 millions de cotisants.
Une importante délégation sera présente à Johannesburg. Cette délégation
multilingue (entre autres français, anglais, néerlandais, arabe...) est constituée de
spécialistes des matières suivantes :
Politique, suivi des conférences internationales
Climat et énergies (fossiles et renouvelables)
Génie génétique
Océan (surpêche)
Forêts.
Ces spécialistes sont originaires tant de pays industrialisés (Europe, Etats-Unis,
Australie, Afrique du Sud...) que de pays en développement comme les Philippines.
Certains ont déjà participé au Sommet de Rio (1992).
Le dernier venu dans la flotte de Greenpeace, le MV Esperanza est arrivé au Cap ce
15 août. Il sera accessible au public lors du week-end des 24 & 25 août ainsi que les
1 & 2 septembre. Le navire sera utilisé au cours d'une série d'autres activités avant et
pendant le Sommet.
Le 'Solar Greenfreeze' (installé sur le stand du gouvernement namibien): frigo destiné
à conserver les médicaments au frais et fonctionnant à l'énergie solaire sera visible
durant la durée du Sommet.
Le conteneur 'Energie positive' donnant accès aux énergies renouvelables pour les
artisans et petits commerces sera opérationnel et visible au vilage Ubuntu durant
toute la durée du Sommet.
Le 27 août (Sandton city mall): vernissage de l'exposition Bhopal ('Portrait of a
corporate crime')
Le 28 août (locaux de IUCN): Conférence commune de GP et du WBCSD (World
Business Council for Sustainable Developement) sur le thème du climat et de
l'énergie avec un appel commun au soutien du Protocole de Kyoto.
Un groupe de 10 jeunes activistes américains sera présent durant toute la conférence
pour faire passer le message de la campagne 10% de renouvelables à l'horizon 2010.
Greenpeace sera un des principaux contributeurs au quotidien 'ECO-EQUITY' qui suit
en détail le déroulement des travaux dans les salles et les couloirs.
LA source d'information complète sur les progrès ou enlisements du Sommet.
A suivre ? .... notamment depuis Johannesburg
Les contacts avec cette délégation peuvent être établis au départ du service de
presse de Greenpeace Belgique :
Elysabeth Loos – 0496/161.589.
SUR PLACE , le bureau de Greenpeace est situé au 2ème étage du
Regis Business Centre à Sandton (en face du Convention Center).
Une fois sur place, Roland Moreau sera accessible
pour la presse belge au numéro ++27 8288580989.
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Elysabeth Loos - Press Officer asbl Greenpeace Belgium vzw
Chaussee de Haacht 159, Haachtsesteenweg
B-1030 BRUSSELS - BRUXELLES - BRUSSEL
Phone: +32-2-274.02.19 Fax: +32-2-201.19.50
E-mail: Elysabeth.Loos@be.greenpeace.org
Website: http://www.greenpeace.be