Des changements importants se préparent dans le monde. Le combat contre le terrorisme est une nouvelle forme de guerre mondiale, inventée par les Arabo-musulmans. Ils prennent pour prétexte et emblème «la cause palestinienne». Les dirigeants Palestiniens veulent que leur peuple incarne les «nouveaux pauvres», «les nouveaux opprimés», «le nouveau prolétariat», «les nouveaux damnés de la terre», «les nouvelles victimes», qui s’affichent avec complaisance devant les médias et les caméras - en truquant au besoin les reportages pour attendrir les téléspectateurs aux heures de grande écoute radiotélévisée. Les Arabes mènent donc une guerre de propagande qu’il faut savoir affronter, analyser, déjouer, et Vaincre. Pourquoi ? Parce que la démocratie, nos libertés, notre mode de vie occidental, fait de libre pensée, de droit à la critique, de droit au respect des opinions de tous si elles ne menacent pas la sécurité de quiconque, tout ce que le monde libre a bâti progressivement depuis les siècles des lumières, avec des régressions historiques gravissimes en Europe pendant les périodes où le fascisme nous a submergés, tous ces acquis, nous risquons de les perdre si nous ne défendons pas pied à pied nos démocraties. Dans ce combat, on ne peut pas être tiède. On ne peut pas être un peu démocrate, et un peu mou vis-à-vis du totalitarisme islamique. On ne peut pas laisser de marge de manœuvre à des gens décidés à nous détruire, à nous asservir, en utilisant les facilités et les moyens que leur livrent les démocraties. Et ici, j’élabore un peu au-delà de ce que nous a dit Olivier Rafowitz. Dans ce combat, il faudra choisir son camp clairement. Ou l’on est pour la démocratie, ou l'on accepte de disparaître dans un monde qui sera fait d’oppression, de dhimmitude, de passe-droits, de bakchichs, de lâchetés, de l’asservissement des femmes, de racisme vis-à-vis des Juifs, et des Chrétiens, et des autres, de tous ceux qui ne se soumettraient pas à la loi de l’Islam, à la charia, à l’arbitraire, à la régression, au non-respect des libertés fondamentales auxquelles nous sommes attachés. Je ne prêche pas ici pour l'affrontement entre civilisations. J’affirme que la civilisation occidentale a fait la preuve de sa supériorité, tant en termes de développement de la pensée, des arts, et des lettres, qu'en en termes d’efficacité économique et sociale, de libération de l’homme des fléaux qu’il a eu à affronter depuis l’apparition de l’Homo sapiens : famines, maladies contagieuses, isolement des faibles, guerres et massacres de populations pour les asservir, irrationalité dominant la rationalité. Tout n’est pas encore parfait ? Certes. Mais pourquoi jeter le bébé Liberté avec l’eau du bain démocratique ? Pour se baigner dans des fleuves de sang, juif par exemple, mais aussi chrétien, et même musulman d’ailleurs, car les Musulmans sont les premiers à pâtir de cet obscurantisme dominant que les autocraties arabes voudraient imposer à la planète ? Faisons un petit survol du monde musulman, pour ce que nous en connaissons L’Arabie saoudite est une prison à l’air libre, installée dans le pays avec une police religieuse qui fait respecter le wahhabisme salafiste le plus oppressif et le plus raciste qui se puissent imaginer de nos jours. Les non musulmans ne sont pas autorisés à séjourner dans les « villes saintes » que sont Médine et la Mecque. Peut-on imaginer en 2003, que Saint-Denis, ville très chrétienne dont la cathédrale récemment occupée par des sans-papiers pour la plupart d’origine musulmane, serait interdite aux Musulmans au prétexte que c’est «une ville sainte» qui abrite les cendres du roi très chrétien Saint Louis, et d’autres capétiens très chrétiens, qui ont «fait la France» selon l’historien d’extrême droite P. Gaxotte, mais d’autres aussi. Peut-on imaginer que Jérusalem, ville sainte des Juifs, et des Chrétiens, soit interdite aux Musulmans ? Sait-on bien que jusqu’en 1967, les Arabo-musulmans qui ne s’appelaient pas encore Palestiniens, en avaient si peu à faire, de Jérusalem, que les Jordaniens, qui OCCUPAIENT alors administrativement la ville, s’étaient employés à DESACRALISER de nombreux lieux de cultes, et avaient transformé les pierres tombales de saints Rabbis en vespasiennes, pour uriner dessus, ou en dalles pour y rouler : ces faits avérés ont été découverts après le reconquête de Jérusalem en 1967 par ses légitimes propriétaires historiques, les Juifs israéliens. Le Yémen, pays de haute culture antique, qui vit dans l’arriération d’un pouvoir seulement soucieux de se perpétuer, et abri de réseaux d’Al Qaïda. Plusieurs attentats anti-occidentaux s’y sont déroulés, contre des bateaux américains, mais aussi récemment contre un pétrolier battant pavillon français. Il fallut des semaines pour que l’évidence d’un acte terroriste - pourtant dénoncé immédiatement par les témoins sur place, dont le capitaine du navire -, soit reconnue par la justice française qui chercha, et parvint, à étouffer l’affaire. La principauté de Dubaï, ancien paradis en « duty free » [marchandises achetables sans taxes], (mais vivable seulement en air conditionné – pour une fois, c’est la faute à la météo locale, et pas des hommes qui l’habitent) où l’on ne peut se rendre qu’avec un visa révélant sa religion : inutile de dire que l’on ne peut pas se déclarer Juif, sauf à se voir refuser ledit visa : j’en ai fait personnellement l’expérience fin 1996. Le royaume du Koweït, monarchie autocrate peuplée de Bédouins, et d’esclaves pakistanais, thaïlandais, palestiniens (avant 1991), indonésiens, taillables et corvéables à merci : le service, c’est pour les non nationaux. La remarque est valable pour toutes les monarchies du Golfe, Qatar, Bahreïn, Emirats arabes unis, et pour l’Arabie saoudite. Si une femme étrangère s’y fait violer par des nationaux, elle est accusée de prostitution, et conduite ainsi de l’état de victime, à celui d’humiliée suppliant qu’on veuille bien lui rendre sa liberté : rappelez vous l’affaire toute récente d’une Française mise dans cette situation, et dont nous n’avons pas de nouvelles à cette heure. Ces abus de pouvoir sont-ils tolérables dans notre monde moderne? L’Irak, dont les dirigeants gazent, volent les ressources pétrolières de leur peuple, oppriment, déciment les fortes minorités Chiites au sud et Kurdes au nord, constituant au total la majorité du pays qui vit depuis plus de 30 ans sous une oppression stalinienne et policière la plus féroce qu’ait pu concevoir un régime arabe soi-disant laïque. Le parti Baas laïque arabe a été invent, dans les années 30, par un instituteur chrétien libano-syrien, Michel Aflak, qui croyait, par ce biais, intégrer dans un monde arabe ayant renoncé à l’hégémonisme musulman, l’ensemble des Arabes, chrétiens et musulmans mêlés, dressés, à l’époque, contre la puissance ottomane. Les Britanniques, qui s’y entendent depuis des siècles à diviser pour régner, ont, à travers Lawrence d’Arabie et leur diplomates de l’époque, tout fait pour faciliter ce projet de « libération du monde arabe » : on sait ce qu’il en est advenu. Irak, pays de Cyrus, qui libéra les Juifs exilés à Babylone, de l’oppression de l’esclavage et de l’exil imposé par un autre Saddam, Nabuchodonosor. Irak, pays où nos ancêtres, géants intellectuels, conçurent à Babylone le Talmud, entre le IIème siècle avant le début de l’ère chrétienne, et le IV siècle après. Irak, pays d’Assuérus, d’Esther et de Mardochée, qui à Pourim, lors de la « fête des sorts » que nous célèbrerons le 16 mars cette année, dévoilèrent les projets assassins d’un certain Aman, autre Saddam au petit pied, autre Hitler avant la lettre, qui finit pendu au bout du gibet. Farce onusienne due aux hasards de l’alphabet : c’est l’Irak qui va être appelée prochainement à présider la «Commission de désarmement de l’ONU», après l’Inde, avant l’Iran et Israël : vous avez dit le Machin ? Mais non, l’instrument de la paix dans le monde dont Chirak et Shrussein tentent de se servir comme d’un rempart pour cacher leurs turpitudes. Leur attitude vient d’être dénoncée par de «petits pays de l’union européenne», qui ne sont pas aussi petits mais pas aussi lourds (au sens d’un plat qui ne passe pas) que la France et l’Allemagne : il s’agit de la Grande Bretagne, de l’Espagne, de l’Italie, du Portugal, de la Hongrie, de la Pologne, du Danemark, et de la Tchéquie qui se sont unis, et ont fait une demande, publiée par le journal Times, hier, 30 janvier 2003, pour l’unité et la cohésion de l’Europe, avec les premiers défenseurs de la démocratie, les Etats Unis. La Syrie, qui enferme dans ses geôles, depuis des années, et sans jugement, les opposants politiques qui se permettent la plus infime contestation. Syrie, qui occupe depuis 25 ans le Liban, à la grande satisfaction de la France, qui n’a rien trouvé à redire à l’assassinat, en 1982, de notre ambassadeur à Beyrouth, M. Louis Delamare, pas plus qu’à l’assassinat de 54 de nos soldats, lors d’un attentat au camion piégé contre la caserne du Drakkar, qui abritait nos «soldats de la paix». Syrie, Etat terroriste aussi, qui entretient en permanence la tension au nord d’Israël via les milices du Hezbollah, qu’elle arme, avec la complicité et le soutien financier des mollahs iraniens. Syrie, soupçonnée de participation dans l’attentat au-dessus de Lockerbie, en Ecosse, qui fit 270 victimes, dont de nombreux chercheurs de talents : j’avais un ami dedans qui participait activement à la recherche contre le SIDA. Syrie, qui soutient le tyran irakien Saddam, parce qu’elle profite de la manne pétrolière irakienne. Syrie baasiste aussi, deuxième preuve vivante que le « laïcisme » en terre arabe peut être un désastre permanent. Syrie mauvaise perdante, qui voudrait échanger un chiffon de papier en signant la paix avec Israël, et en récupérant le plateau de Golan - aujourd’hui fertilisé et développé dans les implantations cultivées par les Juifs israéliens - pour pouvoir reprendre le jeu d’une guerre sans merci contre Israël, jusqu’à sa destruction. Et c’est cette Syrie-là que M. Chirak soigne aux petits oignons, qu’il caresse dans le sens du poil, dont il bénit l’occupation du Liban en appelant à un « règlement global du conflit israélo-arabe » dont les dirigeants syriens ne veulent pour rien au monde. Syrie où M. Chirak, seul dirigeant du « monde libre » à se rendre aux obsèques de son ancien dictateur, Hafez El Assad, père du présent dictateur, qu’il invite à Paris, et écoute poliment tenir des propos antisémites violents et nauséabonds - antijuifs pour rester clair – et sans lui faire la moindre remarque. C’est avec ces dirigeants que notre quai d’Orsay laisse se répandre l’idée qu’ «Israël serait une erreur historique», qui ne durerait pas plus longtemps que le royaume Franc de Jérusalem (1099 – 1189), propos qui se répètent dans les chancelleries françaises et belges, pays aujourd’hui les plus ouvertement anti-israéliens de l’union européenne. Propos que Guy Sorman, juif de cour, reprend dans son dernier livre les «Enfants de Rifaa» : dites-nous M. Sorman, ce que vous nous révélez, là, c’est que pour vous, de Juif de cour, il ne reste que le côté cour ? Croyez-vous Messieurs les ambassadeurs de France et de Belgique que c’est ainsi que vous endormirez la rage anti-occidentale des meneurs de réseaux islamistes que nous abritons sur nos territoires ? Non, messieurs les ambassadeurs de France et de Belgique. L’Ecclésiaste nous éclaire à ce sujet : il est un temps pour aimer, et il est un temps pour faire la guerre, il est un temps pour se reposer, et il est un temps pour œuvrer, il est un temps pour la douceur, et il est un temps pour la dureté. Le temps de la diplomatie est révolu actuellement : contribuons à faire baisser les tensions, à désarmer les fauteurs de guerre, à rendre impuissants les tyrans, et nous pourrons rentrer dans nos maisons pour l’amour, la paix, la douceur de vivre… Le Liban, pauvre pays martyrisé, autrefois qualifié de Suisse du Moyen-Orient, où les communautés arabes chrétiennes, musulmanes chiites et sunnites, et druzes, cohabitaient à travers le «Pacte national» ayant fondé l’identité du pays en 1934. Cette belle harmonie a volé en éclats à partir des années 1970, lors de «l’invasion» du pays par les «présumés Palestiniens», qui s’y sont installés comme en pays conquis, après la répression féroce que le roi Hussein de Jordanie mena contre les visées subversives d’Arafat et de ses sbires. Jamais les Arabes n’ont songé à reprocher au petit roi Hussein cette férocité pour défendre son trône. Trône offert à son aïeul Hachémite le roi Abdallah par les Anglais, après le traité de Sèvres, en 1920, qui dépeçait l’Empire ottoman, à la grande satisfaction de la « perfide Albion et de la Gaule franque». Le Liban a été détruit, ruiné par 15 ans de guerre civile, à l’initiative des « réfugiés palestiniens » : Le Raminagrobis syrien en a profité pour jeter sa patte griffue dessus, et ce sont ces assassins sanglants et barbares que l’on prie les Israéliens d’accepter comme « interlocuteurs valables » ? De qui se moque-t-on ? Iran, première République islamique fondée par l’Ayatollah Khomeiny, dont la jeunesse, majoritaire en nombre, aspire avec révolte à plus de libertés. Iran, pays de très haute culture trimillénaire, aux splendeurs des palais d’Ispahan, des tapis de Chiraz (pas Chirak hein), pays où naquit la rose d’après la légende, pays des « mille et une nuits », qui vit depuis fin 1979, 23 ans, soit 8500 nuits de cauchemar, pour ce peuple autrefois cultivé dirigé par des Ayatollahs et Imams incultes, qui excipent de leur culte pour opprimer leurs semblables. Passons à l’Afrique du Nord Algérie, dont les dirigeants pratiquent, depuis l’indépendance, intolérance, abus de pouvoir, concussion, passe-droits, gâchis social. Dont les dirigeants vivent comme des nababs alors que sa jeunesse croupit dans l’inactivité, le chômage et le désespoir. Algérie, où la guerre civile, déclenchée depuis 11 ans maintenant, a fait entre 100.000 et 200.000 morts : qui nous le dira jamais ? Et c’est cette Algérie-là, officielle, de Bouteflika à Chadli, sans oublier l’inénarrable Boumedienne, dont nous célébrons l’année en France, à l’instigation de M. Hervé Bourges, ancien directeur de CSA (conseil supérieur de l’audiovisuel), et nouveau prosélyte musulman. Pouvons-nous oublier les milliers de morts Kabyles, dont la population n’a pas droit à une expression autonome, dont les élites, brimées, sont obligées de s’exiler, le plus souvent en France, qui joue bien là son rôle de refuge des opprimés. Maroc, de la douceur de vivre, Maroc de culture et de splendeurs naturelles de l’Atlas, Maroc des merveilleux palais des villes « impériales ». Maroc des contrastes sociaux, où trop de richesses côtoient trop de pauvreté, et créent des envieux. Maroc des scandaleux princes saoudiens qui y entretiennent une armée d’esclaves sexuelles au su de tous. Maroc, où un ancien directeur général de la police […] abusa, sous l’emprise de drogues aphrodisiaques, de centaines de femmes avant d’être démasqué, enfin, jugé et passé par les armes, sous le règne de sa majesté Hassan II. Le roi Hassan II, moqué par certains publicistes français, sut défendre son trône avec énergie, force et rigueur, contre plusieurs tentatives de putschs : on dit qu’il révolvérisa lui-même le général Oufkir, qui avait voulu l’assassiner. Et Madame Oufkir fait un succès de librairie avec la complainte de sa famille brimée… Souhaitons au fils de Hassan II, Mohamed VI, qu'il ait autant de succès, de 'baraka' et de sagesse qu'en a eus son père. Il ne semble pas sur le chemin de le démontrer, lorsqu'il donne des gages à la démagogie anti-israélienne et rompt les réseaux de relations amicales qui s’étaient tissés, du temps de sa majesté Hassan II, avec Shimon Peres. Maroc que j’ai sillonné du nord au sud, et d’est en ouest, et que j’aime tant. Maroc où la menace islamiste monte si bien que le jeune roi Mohamed VI n’aura pas assez de son titre prestigieux de descendant du prophète pour défendre son trône. Tunisie d’une certaine douceur de vivre, en apparence, mais travaillée en profondeur par des courants opposés : laïcs contre fondamentalistes, modernes contre anciens, éclairés contre obscurantistes, mais aussi durs contre mous dans tous les camps. Tunisie, courageuse au travail, qui multiplie les implantations d’usines de textile, de céramique, de maroquinerie, de transformation, et qui gagne peu à peu le match de la modernité et du développement. Tunisie, parmi les seules républiques arabes partiellement laïcisées, enjeu d’une lutte menée par le fondateur de la Tunisie moderne, Bourguiba, dirigeant sincère, qui exigea que les femmes puissent aller sans hidjab (voile facial), mais aussi potentat n’ayant pas su se retirer à temps, écarté du pouvoir, à la fin de sa vie, pour « insuffisance intellectuelle », selon un rapport médical signé de neuf sommités médicales qui tremblaient de leur audace, rapport diffusé par les tenants du président actuel Ben Chadli. Tunisie, dont le pouvoir doit s’appuyer sur un régime policier au personnel pléthorique mais relativement discret, pour contenir la montée des « petits frères islamistes » : saura-t-elle endiguer cette marée montante ? La France l’aidera-t-elle dans ce combat pour la modernité ? Tunisie, où l’image de la mort présumée du « présumé Mohamed al Dura » a été reprise en timbre, pour réchauffer les sentiments anti-israéliens, antijuifs. Tunisie, où, devant l’hôtel Hilton de Tunis, finit de vieillir, comme une verrue sur la colline, le futur siège présumé de la « Ligue arabe », dont la construction avait été décidée, au temps où les nababs présumés palestiniens de l’OLP menaient une vie outrageusement scandaleuse, connue de tous les Tunisois. Ils ont dû être satisfaits, quand en 1994, Arafat et ses sbires, après les accords d’Oslo, sont repartis à Gaza et à Ramallah, pour ourdir de nouveaux crimes, de nouveaux détournements d’argent de la communauté internationale, de nouvelles mises en scène d’un présumé peuple palestinien opprimé. Ce peuple de réfugiés, alimenté depuis 55 ans par les caisses de l’UNWRA, et donc de l’ONU, ses dirigeants le volent depuis trois décennies, ils envoient les enfants « au martyre, au Djihad », ils le conduisent à l’abîme, avec la bénédiction de la communauté internationale, qui répète comme un perroquet : « L’OLP est le seul représentant légitime du « peuple palestinien », et Yasser Arafat est son représentant élu » - élu par qui ? Quand ? Où ? Comment ? Pour quoi faire ? Pour combien de temps ? Quelle est cette farce dont on nous abreuve ? Est-ce une nouvelle version, façon méthode Coué, de « Allah ouakbar, et Mohammed est son prophète »? L’Egypte, peuplée de 70 à 80 millions d’habitants (pas de recensement fiable récent : ces chiffres sont une évaluation crédible), avec 35 millions de jeunes de 0 à 15 ans, qu’il faut nourrir, vêtir, avant de songer à les éduquer, et espérons que ce ne sera pas dans la haine stupide et séculaire du Juif – Yahoudi – Education à la haine et au mépris, que le pouvoir laisse complaisamment monter via la diffusion du feuilleton «Le cavalier sans monture», inspiré des "Protocoles des Sages de Sion", en dépit des stipulations des accords de paix signés, en 1979, entre Sadate et Begin. Peut-on espérer que la « monture sans cavalier », la Burak du Coran, ne se transformera pas en «ânikaze», dernier avatar des tentatives d’attentats-suicide en Israël, avec pour seule victime, heureusement, le malheureux âne sanglé d’explosifs. Brigitte Bardot, que n’alertez-vous la SPA devant ce scandale d’un âne assassiné ? Egypte aussi, où vit, sous l’oppression, une minorité copte, chrétiens qui se savent les vrais descendants des anciens éGYPTiens (c’est de là que provient le mot COPTE), et qui constituent officiellement 10% de la population égyptienne. Selon les sources coptes, ils sont au minimum 20% de cette population, dont les proportions sont beaucoup plus élevées en haute Egypte, où l’Islam n’avait pas suffisamment remonté. Les chrétiens coptes font l’objet d’une répression très dure, d’une oppression non dissimulée des «petits frères musulmans» qui veulent les contraindre à la conversion ou à la disparition. Politique d’intolérance et de rejet, mais en sens inverse, que les Chrétiens du royaume d’Espagne des rois très catholiques Isabelle et Ferdinand avaient inaugurée à partir de 1492, date de la fin de la «Reconquista», après la reprise de Grenade. Politique de l’utilisation à outrance de l’inquisition, avec la recherche effrénée de la «pureté du sang» : savez-vous, à ce sujet, que la compagnie de Jésus, les Jésuites, fondée par Ignace de Loyola, exigeait de remonter à 4 générations dans les antécédents familiaux de tout postulant à l’ordre des Jésuites, pour prouver l’absence de sang juif de l’impétrant. Toujours la recherche de la pureté du sang et des origines, que d’autres fanatiques, les nazis, reprendront à leur compte avec les conséquences que l’on sait. La Libye, insuffisamment peuplée - 6 millions d’habitants environ – pour un pays de 1,7 million de km², aux ressources pétrolières excessives entre les mains d’un potentat histrion, Mouammar al Kadhafi, qui tient des discours anti-israéliens, et anti-«yahoudis» enflammés, en restant prudemment à quelques milliers de kilomètres de la population qu’il injurie dans ses prêches déments. Il a cherché à se marier avec l’Egypte, avec la Tunisie, avec le Tchad, sans succès : la mariée était trop belle, sans doute. Il contribue aujourd’hui à déstabiliser l’Afrique sub-saharienne en armant et en stipendiant des mercenaires, qui sévissent en Afrique de l’ouest. Il a armé et entraîné les milices qui ont mis en coupe réglée ce pauvre Tchad. Et il serait bon de s’interroger sur le financement qu’il apporte au Burkina Faso, l’un des pays les plus pauvres d’Afrique, et donc du monde, oeuvrant ainsi à la déstabilisation actuelle de la Côte-d’Ivoire. La Libye, état terroriste responsable de l’attentat contre l’avion qui se désintégra, fin 1989, dans le désert du Ténéré, causant la mort de 170 personnes. Et la France, sans doute pour ne pas contrarier ce potentat potentiellement pourvoyeur de contrats juteux, a débouté en appel les familles des plaignants, parents des victimes de cet attentat. Débouté ou dégoûté disiez-vous ? Farce onusienne toute récente : la Libye a été désignée à la présidence de la commission des « Droits de l’Homme », avec la complicité tacite de la France et d’autres pays de l’union européenne qui se sont abstenus lors du vote à l’ONU. Sur 53 pays, ce sont les pays africains qui ont fait nombre, sans doute appâtés par les promesses de subsides du grand défenseur des Droits de l’Homme qu’est Kadhafi, mégalomane pathétique, et délétère pour la paix du monde. Du côté de l’Asie La Turquie, aux confins de l’Europe et de l’Asie, 62 millions d’habitants répartis sur un territoire de 780.000 km². Population à 99% musulmane, la Turquie moderne, fondée par Mustapha Kemal Atatürk ,après la prise de pouvoir par les «jeunes Turcs», devint un Etat laïc en 1928 sous son impulsion. Ce n’est qu’en 1950 qu’y fut instauré le multipartisme. Les Turcs sont les héritiers à la fois des Byzantins raffinés, des Ottomans coureurs de steppes, et d’une civilisation qui a défié l’Europe, du XVe au XVIIIe siècles. A partir du XIXe s., l’empire ottoman fut appelé «l’homme malade de l’Europe». La Turquie est un pays magnifique, diversifié au plan géographique, et aux ressources humaines étonnantes. Istanbul, l’ancienne Byzance, ville à nulle autre pareille, où se mêlent la modernité et la tradition, mérite largement la visite. Pays musulman à 99%, c’est pourtant une république laïque, la seule à avoir prospéré en terre:musulmane. Mais les turcs ne sont pas des Arabes. C’est l’armée qui est, là-bas, le garant de la neutralité politique de l’état. Et par un de ces pieds de nez de l’histoire, c’est au moment où la Turquie est sur le point d’obtenir son entrée dans la communauté européenne qu’elle élit une chambre avec, à sa tête, des dirigeants « islamistes modérés » - disent-ils. Comme il sait que nous avons appris à devenir un peu méfiants, en matière d’islamisme, le chef de cette majorité, M. Erdogan, présente son parti, désormais au pouvoir, comme « musulman démocrate », au même titre qu’il existe en Europe des partis « chrétiens démocrates ». Devons-nous en accepter l’augure ? Certains, comme Alexandre Del Valle, considèrent que c’est laisser entrer le « cheval de Troie musulman » en Europe, que de lui accorder son entrée dans la communauté européenne. D’autres considèrent qu’on ne doit pas désespérer les Turcs, et que la Turquie est le fidèle allié de l’OTAN sur le flan sud-est de l’Europe. Le conflit qui se profile avec l’Irak sera un révélateur : La situation du Kurdistan va devenir extrêmement instable, et il sera difficile de ne pas envisager un statut fédéral, préservant à la fois l’intégrité territoriale turque, mais aussi les « aspirations légitimes du peuple kurde » à son autonomie. Tiens, voilà un peuple, le peuple kurde, pauvre, oublié, travailleur, opprimé, qui vit divisé entre quatre pays – Turquie, Irak, Iran, Syrie - dont les frontières ont été décidées après la première guerre mondiale, dans le cadre du traité de Sèvres, en 1920, par les anciennes puissances coloniales, la France et la Grande Bretagne, et nul ne songe vraiment à se mobiliser en hurlant « la Paix au Kurdistan ». Ses habitants en auraient pourtant bien besoin Autant sûrement que le « présumé peuple palestinien », né, en 1964, dans le cerveau échauffé de quelques « fedayins » stipendiés par Nasser pour planter des épines dans le flanc d’Israël, et emmenés, à l’époque, par un certain Ahmed Choukheiry, vous en souvenez-vous ? Mais il n’était pas présentable celui-là : il hurlait trop fort et trop vite ; «les Yahoudis à la mer». C’est pourtant le programme que les enseignants palestiniens continuent d’inculquer à leurs jeunes, avec la culture du martyre, du «chahid», comme dirait Leïlah. C’est le programme que poursuit un certain Yasser Arafat, nouvelle coqueluche des intellectuels encanaillés de l’antimondialisation, de la gauche en déshérence, de l’extrême gauche ouvertement antisémite, parce que croit-elle, anticapitaliste. Encanaillés est le mot bien choisi : Arafat est une canaille, et Barghouti est son porte-voix Plusieurs millions de nationaux Turcs - et Kurdes - se sont expatriés en Europe de l’Ouest pour y faire souche : plus d’un million et demi de Turcs vivent et prospèrent en Allemagne, dans un certain repli communautaire, peut-être lié aussi au « droit du sang allemand », qui rend compliquée l’acquisition de la nationalité allemande. Environ 800.000 Turcs vivent en France (chiffre à vérifier, comme ceux de l’émigration originaire du Maghreb, puisque le flux des naturalisations est une constante de la société française). En Extrême-Orient L’Indonésie, capitale Djakarta, archipel de 13700 îles, de dimensions très diverses, couvrant au total 1,9 millions de km², y compris les surfaces maritimes situées aux confins de l’océan indien, de l’océan pacifique, et de mer de Chine. Avec une population de plus de 210 millions d’habitants, l’Indonésie est le pays musulman le plus peuplé au monde. Mais l’Islam n’est que la religion dominante, avec 87% de la population, le reste comprenant environ 10% de chrétiens surtout protestants, 2% de bouddhistes, et l’hindouisme, autrefois très influent, ne représente plus que 1% de la population surtout à Bali. Souvenez-vous de Bali : île merveilleuse, aux danseuses gracieuses : Boum Bali ! Finis le tourisme et la liberté, finis le soleil et les plages. Place à l’islam détonant, place à Al Qaïda ! Et pourtant, la liberté religieuse est inscrite dans la constitution de cette république, qui n’est pas encore islamique. Liberté religieuse inscrite dans la constitution - elle est pas belle, la constitution indonésienne ? La Malaisie, capitale Kuala Lumpur, est un autre archipel s’étendant sur 300.00 km², au sud de la mer de Chine, peuplé de 20,5 millions d’habitants (évaluation de 1995), dont 62% de Malais, 30% de Chinois, 8 % d’Indiens. La religion : plus de 50% sont musulmans, le reste se répartissant en bouddhistes, confucéens, hindouistes, taoïstes, une très petite communauté chrétienne, et des animistes très minoritaires, dans les îles encore « vierges de civilisation ». Jusqu’à présent, les Malais n’ont pas fait parler d’eux en termes de terrorisme. Il existe simplement une jalousie interethnique : les Chinois et les Indiens détenant le commerce et une grande partie du pouvoir économique, des émeutes « interethniques » donnent lieu , de manière endémique, à des épreuves pour les communautés minoritaires. Mais comme ce sont des Chinois, et pas des Juifs, ça n’intéresse pas les journalistes ! Le Pakistan : République islamique à la démographie galopante : elle pourrait compter 150 millions d’habitants (ils étaient 135 millions au dernier recensement de 1995). Enchevêtrement d’ethnies, unies seulement par la haine de l’Inde, qui n’est rien d’autre qu’une haine religieuse. Et comme vous le savez, ce sont les conflits religieux qui ont toujours donné lieu dans le monde aux conflits fratricides les plus inexpiables. Souvenez-vous de nos guerres de religion entamées au début du XVIe siècle, quand la Bible commença à se répandre dans des éditions accessibles à un plus grand nombre, en Europe. Réfléchissons au fait que l’Hégire marque la date de la fuite du prophète Mohammed de La Mecque à Médine, avec ses premiers acolytes et prosélytes en 622. Faites le rétro-comptage : pour le monde musulman, nous sommes un peu au-delà de l’an 1381 parce que selon leur comput annuel, le temps avance plus vite avec des mois lunaires sans mois supplémentaire - «embolismique» - comme chez les Juifs. Le calendrier musulman est donc appelé à «doubler» le calendrier de l’ère chrétienne dans quelques siècles. Ainsi, la période du Ramadan, qui se situe toujours dans le même mois musulman, celui du Ramadan justement, avance-t-il de 11 jours chaque année. C’est pourquoi le Ramadan peut se situer en hiver : il est plus facile de tenir un jeûne diurne court ; mais aussi en été : là il est dur de tenir 18 heures sans s’alimenter ni boire. Nous sommes donc à l’aube de leur XVe siècle. Allons-nous connaître les convulsions de siècles de guerres religieuses pour que l’Islam fasse la mue de sa réforme, et devienne vraiment la « religion de paix et de tolérance » des discours officiels ? De ceux qui n’ont jamais pris la peine de lire les sourates du Coran qui appellent à la guerre sainte, contre les Juifs, et les Chrétiens, « Peuples du Livre soumis à la Dhimmitude ». L’Afghanistan, 16,5 millions d’habitants au dernier recensement de 1993, à 99% musulmans, majoritairement sunnites. Quatre ethnies composent ce pays martyr : les Pashtounes, ethnie la plus nombreuse, environ 40% de la population, les Tadjiks, environ 25%, les Hazarahs, environ 20%, chiites pour la majorité d’entre eux, et enfin les Ouzbeks, environ 6% de la population. En 1990, environ 5,6 millions d’Afghans étaient réfugiés au Pakistan. Entre temps, 1,5 millions rentrèrent. Le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés déclara, en 1993, que les Afghans constituaient le plus grand effectif de réfugiés pour une population donnée, soit 4,5 millions, exilés dans leur majorité en Iran et au Pakistan. On sait trop ce que cette instabilité a provoqué de guerres tribales, de régression profonde de la vie économique du pays, dont les exportations sont surtout constituées d’opium et de « moudjahidin », mercenaires des temps modernes, qui vendent leurs services au plus offrant, et pas au plus regardant. On connaît en partie le martyre de ce peuple, déchiré entre les Pakistanais, qui voulaient en faire leur « arrière cour », l’URSS, qui poursuivait l’ambition multiséculaire des Tsars d’obtenir par là un accès vers l’océan indien (bien que l’Afghanistan n’ait pas lui-même d’accès à l’océan). C’était aussi un autre gage de maîtrise des Républiques musulmanes, pour la plupart turcophones, qui étaient dans le giron de l’empire soviétique. On sait ce qu’il en est advenu. On sait que les Américains ont réchauffé dans leur sein le serpent qui allait les mordre si cruellement. Oussama Ben Laden, combattant islamiste, a soumis l’administration, et le pouvoir religieux des Talibans à sa mégalomanie mortifère. Al Qaïda, qui n’est qu’un nom de réseau, dont le modèle risque aujourd’hui d’empoisonner la planète pour longtemps : Sera-ce pour quelques mois ? Il faut l’espérer. Sera-ce pour quelques années ? C’est à redouter. Sera-ce pour quelques décennies comme le dragon communiste ? C’est à cauchemarder. Ce sera ce que les démocraties et les démocrates laisseront faire. Nous ne nous laisserons pas submerger. Vigilance !