Mais il appartient aussi à tout le monde. Le problème n\'est donc pas le présence de quelque groupe que cela soit dans le mouvement, mais l\'attutide visant à avoir le contrôle du mouvement, cela est inacceptable. La disparition de l\'article pose d\'autre question plus désagréable encore et notamment celle de l\'indépendance d\'Indymédia. J\'espère-là faire erreur et qu\'on me démontrara le contraire en remettant l\'article en ligne. Sino l\'on saura définitivement que Indy n\'est pas un lieu pour toutes les informations progressistes mais seulement pour celles qui ne dérangent ni ne critiques certains clans A bonne entendeur salut ! Libertairement vôtre Mismelt l\'article !D14 ou l’inverse de l’esprit de Gènes L’occasion offerte à la Belgique de reprendre le flambeau de la lutte au passage de la présidence belge de l’U.E. risque d’être compromis par certains qui veulent monopoliser le mouvement pour eux-mêmes… c’est-à-dire empêcher l’existence d’un mouvement large et vivant, donc en définitive se faire les alliés objectifs des puissances multinationales et de la mondialisation capitaliste. Gènes a été un exemple de coordination démocratique large en vue d’une mobilisation pour une autre modialisation : un exemple en terme de démocratie, un exemple en terme de possibilité pour chaque d’y exercer son propre mode d’action, un exemple en terme d’unité… Expérience vécue à Liège… (similaires ailleurs) Le Global Action Day a été partout en Belgique, là où des actions ont été menées, l’occasion non seulement de saluer la mémoire de Carlo Giuliani et d’exprimer la dénonciation de la répression exercée par le gouvernement italien lors du sommet du G8 à Gènes. Mais cela a été aussi l’occasion d’appeler les militants de tous bords et les individus venus en soutiens à se réunir afin de participer/constituer des coordinations mobilisation pour les différents sommet devant avoir lieu en Belgique (Liège-Bruxelles/Laeken-Gand). Cela est très bien et nécessaire car face aux forces du capital, seul l’union peut nous donner la force. A Liège, deux mobilisations différentes appelaient à une présence devant le Consulat Italien, l’une à 14h, l’autre à 18h. La première émanait principalement d’un groupe dénommé « l’Intersidérale » (référence à un texte de Marcos, infos_intersiderale@perso.be), en fait d’un groupe d’anciens de la JC, ayant évolué dans les milieux néo-zapatistes au milieu des années ’90, disparut depuis, mais qui présent collectivement à Gènes y a subit un électrochoc les ayant réveillés à l’action politique. Le second appel émanait de « l’antenne liégeoise de d14 », en fait du PTB et de ses environs. La première mobilisation a réunis entre 80 et 100 personnes, essentiellement des jeunes issus des milieux alternatifs, une présence d’un groupe d’ATTAC Liège, de l’ULDP (mvt paix), de la CGSP, de milieux culturels alternatifs, du FAF, de JCC, de l’extrême gauche…. Le deuxième a rassemblé entre 150 et 200 personnes, les mêmes en plus nombreux, moins l’absence notable d’ATTAC, de la CGSP, etc. Les deux initiatives appelant toutes les deux à des rencontres à 19h. Sur proposition de l’Intersidérale, il y eut une tentative de fusionner les deux en un seul lieu. La périphérie non PTB de D14 y était également favorable mais le noyau PTB de D14 s’y opposa… Et pour cause. La réunion D14 qui rassembla plus de 50 personnes fut entièrement sous le contrôle des militants du PTB, même si très peu eurent l’honnêteté de se présenter en tant que tel (mais plutôt sous les organes pseudopodes de celui-ci ou comme autre chose : Ecoles Sans racisme, MRS, Frontières Ouvertes, etc. ou encore comme militant de la FEF, alors que militant MML avant tout). La réunion, après un tour de table, fut rondement menée car ils n’avaient rien de concret à proposer en dehors de signer la plate-forme (non-discutable et non amendable) de D14 Bruxelles et de récolter les adresses de gens enfin de les organiser. Seul comptait pour eux le renforcement du contre-sommet de Laeken, et ce n’est que parce que la foule présente marqua fermement sa volonté de faire quelque chose pour le sommet Ecofin à Liège qu’ils lâchèrent l’éventualité de former un groupe dans la manif syndicale du vendredi 21 au matin. Par contre, tous ceux qui avaient des propositions d’actions concrètes, surtout pour mobiliser pour Laeken, étaient invités à adhérer sans discussion à la plate-forme et à inscrire leur action sous le contrôle de celle-ci… Le public, en dehors de la forte présence PTB et de la présence anecdotique d’autres groupuscules, est composé presque exclusivement de jeunes, sensibilisés et mobilisés par le mouvement de Gènes et la lutte globale pour une autre mondialisation, était là pour entrer dans la vague et avec le désir d’agir « chez eux » (à Liège) en est ressortis relativement frustré. Et sans avoir compris qu’il y avait derrière cette soi-disant coordination D14 en fait les manœuvres d’une seule organisation qui cherche à s’approprier le mouvement pour son seul et unique bénéfice (quitte à empêcher par ses manœuvres la constitution d’un véritable front large). Il semble, après de nombreux contacts avec d’autres amis libertaires ou simples militants non-alignés, que le même scénario se soit reproduit à Anvers, à Charleroi et à Bruxelles. Même si par endroit, la présent de militants de l’associatifs ou d’autres groupes d’extrêmes gauches ont tenté d’élargir la dynamique, une telle attitude si elle se maintient est totalement criminelle car elle déforce complètement le mouvement et fait en réalité le jeu du capitalisme en divisant les forces anti-néolibérales. D’un autre côté, l’autre réunion (+/-35 personnes) est partie sur de biens meilleures bases. Dès l’abord, les initiateurs de l’appel « intersidéral » ont signifier leur simple volonté de susciter le rassemblement des forces et la création d’un projet commun dans le respect des spécificités de chacun et des projets déjà existant, premièrement pour agir à Liège , deuxièmement pour mobiliser pour Gand et Bruxelles. Un certain nombre d’actions déjà en cours de réalisation (en termes d’organisations de débats sur des thèmes plus radicaux non soulevés par le congrès d’ATTAC le même W-E, de mises en place de lieux d’accueil et de proposition d’actions directes non-violentes, etc.) ont été évoqués chacun pouvant s’y inscrire au gré de ses choix, en proposer de nouvelles, enrichir les débats, etc. En plus du fait de souhaiter constituer un appel large à la mobilisation des liégeois et de leur associations contre le modèle actuel de construction néolibérale de l’Union Européenne, les membres de « l’Intersidérale » ont insisté sur la forme inacceptable que prennent l’organisation des sommets européens : restriction à la liberté de circulation (zone rouge), à la liberté d’expression (interdiction de manifester le 22 et 23 septembre, le 14 décembre, etc…). En conclusion des débats, les personnes présentes se sont fixés deux objectifs : 1) Lutter pour la constitution d’une véritable coordination large à Liège, ainsi la plupart des participants se sont donnés rendez-vous à la prochaine réunion (lundi 27 à 19h., en principe au CPCR, 11-15 rue Jonruelle, 4000 Liège) de D14-Liège afin de plaider pour un élargissement et la création d’une véritable plate-forme unitaire. Sur base des résultats de cette réunion, les personnes qui se sont réunies autour de l’appel de « l’Intersidérale » décideront (le mercredi 29, en principe au Carlo Lévi, 48 rue St. Léonard, 4000 Liège) soit de fonctionner en coordination avec un D14 élargit, soit d’être eux-mêmes à l’initiative d’une vraie plate-forme large. 2) Les personnes qui se sont réunies autour de l’appel de « l’Intersidérale » se sont donné notamment (toutes autres bonnes propositions pouvant encore s’y ajouter) comme sujet d’actions communes l’information et la mobilisation des habitants de la région liégeoise sur les enjeux et danger de la construction néolibérale de l’U.E. en générale et de l’Ecofin en particulier, ainsi que du combat contres les formes non-démocratiques que prennent et l’organisations des sommet européens et la construction de l’U.E.