C'est étonnant le nombre de Hitler en herbe que l'on rencontre sur Indy. Alors que les juifs eux-mêmes nous démontrent qu'il est faux d'assimiler l'antisionisme à de l'antisémitisme, ils n'ont pas peur du ridicule et persiste à jouer les dictateurs en herbe de la pensée unique en présentant des infos intéressantes et en les détournant pour faire un procés d'intention contre la majorité des intervenants qui osent dire un mot contre le sionisme. En effet, avant-guerre, l'hostilité face au sionisme s'est développée avant tout parmi le plus grand nombre des rabbins et ce pendant que l'Europe et les américains favorisaient la montée au pouvoir d'Hitler pour contrer le bolchévisme. Cette mentalité existait encore aprés la guerre, à tel point qu'aprés la fin de celle-ci, Churchill s'écriat: "Nous n'avons pas tué le bon cochon.". Ces rabbins antisionistes furent massacré par les nazis tandis que ces mêmes nazis favorisaient les sionistes, c'est à dire les juifs désireux de quitter l'Allemagne et l'Europe pour s'installer en Palestine. Il y a peu, les rabbins de l'état de New-York ont rapellé que l'antisionisme est aussi l'affaire des juifs par un vibrant appel: Q - Pourquoi s'agit-il, en l'occurrence, d'un problème urgent ? R - Aujourd'hui, le sionisme apparaît nu devant le peuple juif et aussi devant l'ensemble de l'humanité : c'est une entreprise qui a échoué. Les fondateurs du sionisme (tous des Juifs qui avaient rejeté leur foi ancestrale) proclamaient que le sionisme allait résoudre le problème de l'exil et de la souffrance des Juifs. Il allait offrir un abri sûr à tous les Juifs du monde. Plus d'un siècle après, il a apporté la démonstration qu'il était incapable de mener à bien ne serait-ce que la tâche considérablement moins grandiose qui consisterait à protéger les Juifs qui vivent d'ores et déjà en Terre Sainte. Q - Mais l'Etat a survécu, non ? R - C'est faire preuve d'humour noir que de voir dans un gouvernement qui a fait subir à ses citoyens cinq guerres et d'incessantes souffrances une "survie" désirable. Combien encore de sang devra-t-il être versé avant que les Juifs se débarrassent, enfin, des chaînes de la domination sioniste du monde et commencent à remettre en cause les prétendues racines de cette idéologie ? Q - A quelles racines prétendues faites-vous allusion ? R - Le noyau de la pensée sioniste est le dogme, vieux d'au moins un siècle, selon lequel l'exil des Juifs résulte d'une action humaine, en l'occurrence, (prétendument) de la supériorité militaire de l'armée romaine, qui a détruit le Temple (de Jérusalem, 70 après J.C., ndt) et que, de ce fait, on peut mettre fin à cette diaspora par l'action militaire et politique. Cette lecture erronée et réductionniste de l'histoire juive a représenté un schisme d'avec deux mille ans de croyance biblique et de tradition. Les Juifs ont toujours vu dans leur exil une punition Divine. Il pensaient que le seul moyen de leur délivrance était de se repentir et de faire de bonnes actions. En procédant à une projection du drame de l'histoire juive en ces termes matérialistes et séculiers, le sionisme s'attaquait à l'essence-même de l'odyssée spirituelle du peuple de la Torah. Cette entreprise était vouée à l'échec. Q - Pourquoi était-elle condamnée ? R - Parce que le Talmud et le Midrash nous mettent en garde depuis toujours contre toute tentative de mettre fin à l'exil des Juifs, car de cela ne pourraient résulter que des massacres incessants et horribles. Et aussi parce qu'il est tout simplement impossible, du point de vue métaphysique, que ce qui n'est qu'un rejet du judaïsme, conduit par des gens qui renient la Torah, puisse prétendre diriger et représenter le peuple juif avec une quelconque chance de succès. Q - Alors, dans ce cas, comment se fait-il que le sionisme soit si populaire ? R - Après les terribles destructions de la seconde guerre mondiale, les Juifs européens avaient perdu la plupart de leurs grands dirigeants communautaires. De plus, il y avait une confusion générale qui finit par s'emparer de l'esprit de nombre de survivants. Le monde non-juif était anxieux de s'amender de sa passivité durant l'Holocauste. De là, le succès du sionisme, en 1948. Toutefois, une lecture dépassionnée de l'histoire juive amène à la conclusion que, dès son apparition, le sionisme a été rejeté par l'immense majorité des Juifs croyants et observant les préceptes de la Torah. Q - Cette opposition était-elle motivée par la seule philosophie du sionisme ? R - Non. En réalité, ce qui horrifiait ces Juifs pieux, c'étaient les agissements des sionistes, tant avant qu'ils accèdent au pouvoir qu'après la création de l'Etat, car ces agissements étaient révélateurs de la véritable nature de ce mouvement. L'Etat israélien a depuis fort longtemps combattu la pratique juive. Il a violé des sépultures juives afin d'effectuer des fouilles archéologiques, désacralisé des corps en procédant à des autopsies à la chaîne, persisté à maintenir la décadence des moeurs que représentent des régiments mixtes... la liste serait interminable... Q - Mais vous admettez sûrement, aujourd'hui, que l'Etat est un fait, et qu'il ne pourrait disparaître qu'au prix d'énormes pertes en vies de Juifs ? R - Ce qui est sûr, c'est qu'il ne survit qu'au prix d'énormes pertes en vies de Juifs ! Nous savons ce que l'existence de l'état a coûté en matière de sang versé et de souffrances. Le prix à payer pour le démanteler est une inconnue. Toutefois, nous sommes convaincus que si le peuple juif se débarrassait sincèrement de l'idéologie sioniste, des moyens pacifiques seraient trouvés permettant d'en démanteler l'appareil de son pouvoir. Q - Quel est l'objectif général de la manifestation de ce jour ? R - Au-delà du but immédiat - la libération du rabbin Biton - nous nous sommes engagés à porter à la connaissance du monde entier que des non-croyants, même s'ils s'affublent du nom d'"Israël", exhibent l'étoile de David et installent force ménorahs (chandeliers à sept branches, ndt), n'ont aucun droit à parler au nom des Juifs du monde entier. Comme l'a dit Rav Saadya Gaon (882 - 942), un dirigeant babylonien du peuple juif post-talmudique, "nous ne sommes une nation qu'en vertu de la Torah". Toute formulation du judaïsme qui rejetterait la révélation au Mont Sinaï constitue une déformation de la (vraie) foi qui nous a été dictée (au Mont Sinaï), voilà plus de quatre mille ans. Ceux qui ne professent pas les enseignements du Sinaï, bien que Juifs (probablement victimes eux-mêmes de l'époque d'hérésie généralisée dans laquelle nous vivons) ne sauraient être considérés représentatifs du Judaïsme. Q - Avez-vous quelque espoir que votre message soit entendu ? R - Aujourd'hui, plus que jamais auparavant, l'échec total de la folie sioniste est évident. Les plans de paix ont échoué. Le plus "grand" ténor de la droite, Ariel Sharon, a apporté lui-même la démonstration qu'il était totalement incapable de résoudre quoi que ce soit. Chaque jour, le nombre de morts augmente. Toutes les alternatives à l'intérieur des présupposés sionistes ont été essayées. Les gens sont désireux de dépasser les vieux clichés sépia et nourrissent de nouvelles solutions - qui sont, en réalité, éprouvées et traditionnelles. Le coût qu'entraîne le retard à remettre le sionisme en question s'alourdit de jour en jour. Q - Si ce n'est plus Israël, qu'est-ce qui deviendra le centre d'intérêt des Juifs en Amérique et ailleurs dans le monde ? R - Le foyer central de l'intérêt des Juifs à travers les siècles a toujours été le service du Tout Puissant à travers le respect de la Torah et les mitzvoth (les bonnes actions). C'était là le seul ordre du jour, pour le peuple juif, et il reste valable aujourd'hui. En s'efforçant d'observer le devoir de ne pas déroger à une droiture accompagnée de dignité sereine, avec l'aide du Créateur, nous pouvons nous rendre dignes d'inspirer et d'élever tous les hommes vers la paix dans le monde et le service de D...u. Q - Le sionisme est-il contradictoire avec ce devoir (religieux) ? R - Oui. Le sionisme entraîne les Juifs dans d'interminables conflits avec d'autres peuples. Il nous oblige à nous engager de manière agressive dans les guerres, les manoeuvres politiques et les pressions les plus diverses. Il ne s'agit là, en aucun cas, de valeurs juives. En exil, nous devons accepter notre statut et servir le Créateur, tout en cultivant la bonne volonté, l'honnêteté et des relations amicales envers tout notre entourage. Les rodomontades hautaines et le militarisme propres à l'Etat israélien ne sauraient en rien représenter des réponses appropriées à l'exil, ni à l'observance minimale d'un peuple tourné vers D...u, sincère et fraternel. Q - Ainsi, votre programme... ? R - C'est de prier pour un démantèlement pacifique de l'Etat d'Israël, afin d'encourager les Juifs, de par le monde, à couper les liens avec cet Etat et à proclamer devant l'humanité que le Judaïsme ne saurait en même temps accepter d'être représenté par des hérétiques et aspirer à de bonnes relations avec tous les hommes et toutes les nations. Fin de citation Nous ne sommes plus au XIXème sciècle mais au 21ème est force est de constater que les problèmes fondamentaux du monde n'ont fait qu'empirer au cours du sciècle passé. Si cela continue, le jugement dernier est pour dans pas longtemps et il sera l'oeuvre d'aucun Dieu mais bel et bien des hommes. À la place de faire mousser des convictions personnelles qui ne font que masquer les problèmes, parlez nous de choses fondamentales, commes les 45 millions de personnes qui meurent de faim par année au nom d'un certain Darwinisme qui ne s'est jamais aussi bien porté que maintenant. Parlez-nous de tous ces individus qui se font stérilisés chaque année (45% des femmes en âge de féconder dans certains pays, cela s'appelle le développement parait-il) au nom de l'eugénisme qui ne s'est jamais aussi bien porté qu'actuellement, même Hitler ne l'avait pas utilisé à une aussi grande échelle, il n'en avait pas les moyens mais d'autres actuellement ne se gènent pas. Parlez-nous de ces millions de réfugiés et de sans emploi qui n'ont pas d'autre choix que d'assister impuissant à leur propre fin ou d'essayer de venir grossir les statistiques de chomage en émigrant dans les pays riches. Tout le monde est bien d'accord de dire que l'antisémitisme comme tous les autres racismes est un scandale et doit être condamné et combattu. Alors arrétez de nous faire perdre notre temps et parlez nous de ce qu'il faut faire pour résoudre tous les problèmes qui frappent à notre porte et qui s'étalent sous nos yeux!