Genoa Pictures Report : Premiers affrontements de vendredi

Pictures : Arnaud Leblanc (IMC-Belgium)

Contact : arnaudleblanc@swing.be

Premières images :

Premiers instants : http://www.indymedia.be/display.php3?article_id=6208
Fin de la première manifestation : http://www.www.indymedia.be/display.php3?article_id=6607

Vendredi 20 juillet dès le matin, plusieurs cortèges devaient marquer leur opposition à la tenue du G8 à Gênes. Le symbole communément retenu pour marquer la protestation était la "zone rouge" dont les limites encerclaient le vieux Gênes, quartier touristique composé de nombreuses petites ruelles qui abrite le palais Ducal où les "grands" de ce monde se réunnisaient. C'est plus de 50.000 personnes qui, se jour là, occupèrent la ville dans son ensemble dans une multitude d'actions.
Ainsi, les différents cortèges ont chacun à leur manière contester cette zone de non droit. La plupart des actions devaient commencer en début d'après-midi mais dès le matin, des groupes de manifestants se réunnissaient aux abords de la forteresse (certains se faisant même enfermer dans la "zone rouge étendue" scellée dès cette matinnée par des containers fraichement sortis des docks tous proche).
Il n'a pas fallu longtemps avant que les forces de l'ordre décident de disperser les différents rassemblements à coup de gaz lacrymogènes.
Les photos ont étées prises lors de la manifestations des Cobalt qui ont étés rejoints par des anarchistes.

 
Les journalistes prennent le meilleur point de vue (?!).
Ils pouvaient aisément passer les grilles sans aucun risques mais ils préféraient prendre les clichés protégés par la police des mauvais manifestants.

A chacun son point de vue.

Interview d'un journalistes à cet instant : http://clients.loudeye.com/imc/belgium/journaliste.ram

 

Quelques rues plus loin, un groupe de manifestants pacifiques est enfermé dans la "zone rouge étendue" que les forces de l'ordre mettent en place..

Des avocats du Genoa Social Forum essayent tant bien que mal de faire valoir leur droit à assister les manifestants derrière les containers.

 

Quelques instants plus tard plus loin, la tension monte; Les premiers gaz envahissent les rues; Une banque est mise à sac et les principales victimes de la police sont les journalistes qui arpentent le terrain de bataille.

Voilà pourquoi ces journalistes-là auraient dû rester derrière les grilles !
Ils auraient été à l'abri de la violence des hommes en noir.
 
 
 
 

 

Après avoir suivi des groupes de manifestants anarchistes sur les hauteurs de Gênes et avoir rejoint le Convergence Center qui se faisait encerclé par la police. Il m'est arrivé une malencontreuse altercation avec un agent des forces de l'ordre particulièrement virulent.
Alors que les carabiniers ordonnaient à un homme de lâcher sa bouteille de vin, j'ai eu la mauvaise idée de pointer mon objectif sur cette scène pleine de surréalisme. Un policiers, seul, s'est approché rapidemment vers moi, il a sorti sa matraque pour la faire voler à quelques centimètres de mon visage et m'a menacé de coups si je n'ouvrais pas mon appareil photo. Il m'étais impossible de ne pas m'exécuter et j'ai ainsi perdu près de cinq photos dans cette malencontreuse mésaventure.
Par la suite, de nombreux journalistes accrédités m'ont confié des faits similaires à leur encontres...