Il y a deux problème dans la problématique en Palestine. Le problème local et le problème international. Le problème local est le plus grave dans le sens que c'est là qu'il y a des morts des deux cotés. Therry, tu mets toutes les organisations palestiniennes dans le même sac. C'est une erreur. Les appels d'Arafat pour que cessent les attentats suicides ont été nombreux mais que veux-tu qu'il fasse quand son autorité recoit moins de fonds que le Hamas et que les instruments de son autorité sont complètement détruits par Israël? Il fait ce qu'il peut et c'est déjà pas mal. Quand aux Israéliens, ils ont le gouvernement qu'ils méritent et qu'ils ont porté au pouvoir en toute connaissance de cause. Sharon ne fait qu'appliquer le programme pour lequel il a été élu. Se n'est pas en pleurnichant que les israéliens se débarasseront de Sharon mais bel et bien en balayant l'idéologie sioniste. Quand à la révolution, les palestiniens ont commencé leur résistance à l'occupation en 1917, aprés la déclaration Balfour. Cela nous amène au problème international. Qui est ce Lord Balfour? Ce triste personnage est un fondamentaliste chrétien comme il en existe malheureusement trop dans les allées de la politique occidentale. Il fait une interprétation littérale de l'ancien testament et rejette complétement ce que l'exemple de Jésus a apporter au christianisme. Il croit, tout comme les sionistes juifs, au même royaume de David et tout comme les plus fondamentaliste de ces sionistes à la réalisation apocalyptique de ce royaume. De tels chrétiens sionistes sont hélas monnaie courasnte, la christian international ambassy in jerusalem en est leur bateau de commandement. Ils sont trés bien représentés dans les milieux politiques. http://belgium.indymedia.org/front.php3?article_id=28340&group=webcast http://belgium.indymedia.org/front.php3?article_id=28443 Le problème international est que les pro-sionistes et les sionistes autant juifs que chrétiens, sont présent à tous les niveaux de l'appareil politico-économique et ce dans tous les pays occidentaux. Les politiciens eux sont bien trop occupés à ménager la chèvre et le choux pour assurer leur réélection pour pouvoir s'occuper réellement de politique. Ceci fait qu'ils ne sont pas disposés à prendre les mesures qui s'imposent pour qu'Israël respecte les résolutions de l'ONU et qu'ils reprennent en coeur des déclarations révisionistes comme "Un pays pour les palestiniens.". Ce pays existe déjà et il s'appelle la Palestine, dire un pays revient à renier ce pays, la Palestine, et est ni plus ni moins que du révisionisme d'état de la même veine que le refrein sioniste "Une terre sans peuple pour une peuple sans terre", peuple sans terre qui se conduit en permanence comme les derniers des criminels. Ce révisionisme d'état habillment formulé a deux buts: favoriser la politique sioniste d'Israël et bourrer le mou (cerveau pour les cerveaux lents) des occidentaux et des autres. Et pendant que nos politiciens amusent tristement et honteusement la galerie, Israël continue sa politique criminelle profitant du fait que les résolutions de l'ONU sont plus que jamais lettres mortes et que cette même ONU donne même dans la complicité active: voir à ce sujet la commission d'enquête qu'Israël a refusé de recevoir. Que n'aurions nous pas entendu si cela avait été Bagdad au lieu de Tel-Aviv. Cela ne suffisait pas à l'ONU. Elle n'a pas entendu les organisations internationales qui ont recueilli des témoignages sur le terrain et elle s'est basée sur des coupures de presse (et de quelle presse!) pour établir un soi-disant rapport. Si cela n'est pas du révisionisme, qu'est ce que le révisionisme? Ils pourraient au moins attendre que cette guerre soit finie pour écrire l'histoire officielle. L'attitude des médias est tout autant scandaleuse que celles des politiciens. S'ils se montraient autant empressé à raporter les morts palestiniennes avec photos et interviews des survivants choqués qu'ils le font pour les morts israéliennes nous pourrions parler de presse. En attendant ce jour où l'objectivité sera de nouveau de mise dans les médias, nous ne pouvons parler que de torchons et de pamphlets. Il est facile de dire ici en Europe ce que les palestiniens doivent faire ou ne pas faire. Jusqu'à preuve du contraire, bien difficile à faire, c'est à eux d'en décider. Ce sont eux les aggressés et les oppressés et nous savons tous qu'aucun conolisé n'acceptera jamais son colonisateur, quelquäil soit. Dans le cas d'un colonisateur comme Israël, dont le terrorisme, la violence, la terreur et les mensonges ont toujours été parties intégrante de sa politique, cela me semble particuliérement difficile. Ce que nous pouvons faire ici en Europe est nous organiser pour exiger de nos politiciens qu'ils cessent leur soutien à Israël. Quäils se décident à faire appliquer les résolutions de l'ONU et que de toute urgence, ils prononcent un boycott total des relations avec Israël qui est la honte des démocraties. J'aimerai bien vous entendre sur ce point précis, vous qui sous pretexte de montrer du doigt les fautes palestiniennes êtes en train d'essayer de justifier l'injustifiable, à savoir une politique sioniste et criminelle.